Avis d expert Colombelles, le 3 juin 2010 «Biométrie : procédés, applications et limites» par Christophe ROSENBERGER Enseignant Chercheur à l ENSICAEN et au Laboratoire GREYC Membre du pôle TES (Transactions Electroniques Sécurisées). Invité à la table ronde dédiée à la biométrie lors des rencontres du pôle de compétitivité TES, le 4 juin 2010, à l Université de Caen Basse-Normandie La biométrie, un marché économique en expansion En 2007, le marché mondial de la biométrie était partagé à 36 % par le secteur commercial contre 64 % par le secteur public ; ce rapport devrait basculer à l horizon 2015 vers 53 % de volume d activité privée contre 47 % de marché public. Aujourd hui, les deux grands marchés sont l'amérique du Nord et l'asie. Rien de surprenant à cela, comparativement à l Europe, ce sont des marchés dans lesquels les liens entre l entreprise et la recherche sont fortement structurés et encouragés. En France, pays jusqu alors frileux dans ce domaine, les choses évoluent significativement depuis 2008. Placée deuxième sur le marché, L Europe accélère le mouvement. «Le secteur de la biométrie est en train d'achever son premier cycle de développement. Il y a eu des progrès jusqu'à présent, sur les fronts technologiques, applicatifs et législatifs», mais ils se sont révélés «trop peu importants et trop fragmentés pour envisager un déploiement de systèmes biométriques de grande envergure», affirmait récemment la Commission Européenne. Car, là aussi, les réticences s estompent. Au final, les revenus biométriques globaux ont progressé de 2,1 milliards de dollars en 2006 à un volume de 5,7 milliards en 2010, sous l impulsion conjointe de programmes de gouvernement à grande échelle et des initiatives dynamiques du secteur privé. Les procédés biométriques en application Trois applications majeures sont visées : le contrôle d'accès logique (accès à un ordinateur, une machine, une clef USB, des sites Web, applications logicielles...), le contrôle d'accès physique (bâtiment, sites sensibles...) et la vérification d'identité ou identification (police, douane, résolution de crimes). La justification de l'utilisation de la biométrie est en général un renforcement de la sécurité. Pour la deuxième application toutefois, la biométrie vise, en pratique, une facilité d'usage à moindre coût (pas de badge à gérer). Les avancées de la recherche et ses garde-fous Les avancées, en matière de recherche dans ce domaine, sont de trois types. Tout d'abord, de nouvelles modalités biométriques (caractéristiques propres à un individu) sont inventées selon la façon de taper au clavier, les plis des doigts, les veines de la paume de la main et même la façon de marcher ou de conduire une voiture!
De nombreux travaux se focalisent sur la reconnaissance faciale car cette technique peut être utilisée dans de nombreux contextes (l accès logique sur un PC souvent doté d'une webcam, la reconnaissance automatique d'individus en vidéosurveillance...). Enfin, des travaux récents (notamment ceux du laboratoire GREYC à CAEN) s'intéressent à la protection de la biométrie. On le sait, un mot de passe peut être changé facilement si quelqu'un l'a découvert. Il est plus difficile de changer d'empreinte digitale. Des solutions logicielles permettant de générer des biocodes à partir de l'empreinte digitale sont proposées. Or, si ce biocode est la seule information stockée, il est également modifiable en cas d'interception. La biométrie est une solution technologique intéressante mais non sans risque. La non révocabilité d'une donnée biométrique (il est impossible de changer d'empreinte digitale, par exemple) est une menace importante sur les libertés individuelles : un imposteur pourrait utiliser cette empreinte numérisée pour se faire passer pour quelqu un d autre à ses dépens. Ce point est évidemment bien connu des chercheurs et suscite de nombreux travaux sur la protection de la biométrie. La sécurité et le respect de la vie privée des individus sont des enjeux majeurs en recherche en biométrie. Est ce suffisant? La question, éthique, du stockage et de l emploi des données biométriques, élargit la responsabilité du chercheur et de l entrepreneur à celles du décideur politique et de sa garantie juridique. CONTACTS PRESSE : Laurence Le Masle Green Lemon Communication Tél 06 13 56 23 98 l.lemasle@greenlemoncommunication.com A propos du pôle TES www.pole-tes.com La croissance d'objets communicants (ordinateurs, téléphones, cartes à puce, internet ), la dématérialisation des échanges, accentuée par les nouvelles capacités de communication, vont de pair avec un besoin accru de confiance et de sécurité. En collaboration avec son réseau de 111 membres : grandes entreprises d envergure internationale, PME innovantes, laboratoires de recherche et centres de formation, le pôle TES contribue, par ses projets, au développement de la confiance indispensable à l acception de ce nouvel environnement. Avec 86 projets labellisés, le pôle TES soutient la recherche d innovations et contribue à faire émerger des projets orientées vers les usages : services sans contact, e-citoyen, administration électronique. Le pôle TES est installé sur le campus technologique «Effiscience», centre d expertise mondial de la mobilité en interaction. Le pôle TES est soutenu par :
Avis d expert Colombelles, le 3 juin 2010 «Biométrie : procédés, applications et limites» par Christophe ROSENBERGER Enseignant Chercheur à l ENSICAEN et au Laboratoire GREYC Membre du pôle TES (Transactions Electroniques Sécurisées). Invité à la table ronde dédiée à la biométrie lors des rencontres du pôle de compétitivité TES, le 4 juin 2010, à l Université de Caen Basse-Normandie La biométrie, un marché économique en expansion En 2007, le marché mondial de la biométrie était partagé à 36 % par le secteur commercial contre 64 % par le secteur public ; ce rapport devrait basculer à l horizon 2015 vers 53 % de volume d activité privée contre 47 % de marché public. Aujourd hui, les deux grands marchés sont l'amérique du Nord et l'asie. Rien de surprenant à cela, comparativement à l Europe, ce sont des marchés dans lesquels les liens entre l entreprise et la recherche sont fortement structurés et encouragés. En France, pays jusqu alors frileux dans ce domaine, les choses évoluent significativement depuis 2008. Placée deuxième sur le marché, L Europe accélère le mouvement. «Le secteur de la biométrie est en train d'achever son premier cycle de développement. Il y a eu des progrès jusqu'à présent, sur les fronts technologiques, applicatifs et législatifs», mais ils se sont révélés «trop peu importants et trop fragmentés pour envisager un déploiement de systèmes biométriques de grande envergure», affirmait récemment la Commission Européenne. Car, là aussi, les réticences s estompent. Au final, les revenus biométriques globaux ont progressé de 2,1 milliards de dollars en 2006 à un volume de 5,7 milliards en 2010, sous l impulsion conjointe de programmes de gouvernement à grande échelle et des initiatives dynamiques du secteur privé. Les procédés biométriques en application Trois applications majeures sont visées : le contrôle d'accès logique (accès à un ordinateur, une machine, une clef USB, des sites Web, applications logicielles...), le contrôle d'accès physique (bâtiment, sites sensibles...) et la vérification d'identité ou identification (police, douane, résolution de crimes). La justification de l'utilisation de la biométrie est en général un renforcement de la sécurité. Pour la deuxième application toutefois, la biométrie vise, en pratique, une facilité d'usage à moindre coût (pas de badge à gérer). Les avancées de la recherche et ses garde-fous Les avancées, en matière de recherche dans ce domaine, sont de trois types. Tout d'abord, de nouvelles modalités biométriques (caractéristiques propres à un individu) sont inventées selon la façon de taper au clavier, les plis des doigts, les veines de la paume de la main et même la façon de marcher ou de conduire une voiture!
De nombreux travaux se focalisent sur la reconnaissance faciale car cette technique peut être utilisée dans de nombreux contextes (l accès logique sur un PC souvent doté d'une webcam, la reconnaissance automatique d'individus en vidéosurveillance...). Enfin, des travaux récents (notamment ceux du laboratoire GREYC à CAEN) s'intéressent à la protection de la biométrie. On le sait, un mot de passe peut être changé facilement si quelqu'un l'a découvert. Il est plus difficile de changer d'empreinte digitale. Des solutions logicielles permettant de générer des biocodes à partir de l'empreinte digitale sont proposées. Or, si ce biocode est la seule information stockée, il est également modifiable en cas d'interception. La biométrie est une solution technologique intéressante mais non sans risque. La non révocabilité d'une donnée biométrique (il est impossible de changer d'empreinte digitale, par exemple) est une menace importante sur les libertés individuelles : un imposteur pourrait utiliser cette empreinte numérisée pour se faire passer pour quelqu un d autre à ses dépens. Ce point est évidemment bien connu des chercheurs et suscite de nombreux travaux sur la protection de la biométrie. La sécurité et le respect de la vie privée des individus sont des enjeux majeurs en recherche en biométrie. Est ce suffisant? La question, éthique, du stockage et de l emploi des données biométriques, élargit la responsabilité du chercheur et de l entrepreneur à celles du décideur politique et de sa garantie juridique. CONTACTS PRESSE : Laurence Le Masle Green Lemon Communication Tél 06 13 56 23 98 l.lemasle@greenlemoncommunication.com A propos du pôle TES www.pole-tes.com La croissance d'objets communicants (ordinateurs, téléphones, cartes à puce, internet ), la dématérialisation des échanges, accentuée par les nouvelles capacités de communication, vont de pair avec un besoin accru de confiance et de sécurité. En collaboration avec son réseau de 111 membres : grandes entreprises d envergure internationale, PME innovantes, laboratoires de recherche et centres de formation, le pôle TES contribue, par ses projets, au développement de la confiance indispensable à l acception de ce nouvel environnement. Avec 86 projets labellisés, le pôle TES soutient la recherche d innovations et contribue à faire émerger des projets orientées vers les usages : services sans contact, e-citoyen, administration électronique. Le pôle TES est installé sur le campus technologique «Effiscience», centre d expertise mondial de la mobilité en interaction. Le pôle TES est soutenu par :
Avis d expert Colombelles, le 3 juin 2010 «Biométrie : procédés, applications et limites» par Christophe ROSENBERGER Enseignant Chercheur à l ENSICAEN et au Laboratoire GREYC Membre du pôle TES (Transactions Electroniques Sécurisées). Invité à la table ronde dédiée à la biométrie lors des rencontres du pôle de compétitivité TES, le 4 juin 2010, à l Université de Caen Basse-Normandie La biométrie, un marché économique en expansion En 2007, le marché mondial de la biométrie était partagé à 36 % par le secteur commercial contre 64 % par le secteur public ; ce rapport devrait basculer à l horizon 2015 vers 53 % de volume d activité privée contre 47 % de marché public. Aujourd hui, les deux grands marchés sont l'amérique du Nord et l'asie. Rien de surprenant à cela, comparativement à l Europe, ce sont des marchés dans lesquels les liens entre l entreprise et la recherche sont fortement structurés et encouragés. En France, pays jusqu alors frileux dans ce domaine, les choses évoluent significativement depuis 2008. Placée deuxième sur le marché, L Europe accélère le mouvement. «Le secteur de la biométrie est en train d'achever son premier cycle de développement. Il y a eu des progrès jusqu'à présent, sur les fronts technologiques, applicatifs et législatifs», mais ils se sont révélés «trop peu importants et trop fragmentés pour envisager un déploiement de systèmes biométriques de grande envergure», affirmait récemment la Commission Européenne. Car, là aussi, les réticences s estompent. Au final, les revenus biométriques globaux ont progressé de 2,1 milliards de dollars en 2006 à un volume de 5,7 milliards en 2010, sous l impulsion conjointe de programmes de gouvernement à grande échelle et des initiatives dynamiques du secteur privé. Les procédés biométriques en application Trois applications majeures sont visées : le contrôle d'accès logique (accès à un ordinateur, une machine, une clef USB, des sites Web, applications logicielles...), le contrôle d'accès physique (bâtiment, sites sensibles...) et la vérification d'identité ou identification (police, douane, résolution de crimes). La justification de l'utilisation de la biométrie est en général un renforcement de la sécurité. Pour la deuxième application toutefois, la biométrie vise, en pratique, une facilité d'usage à moindre coût (pas de badge à gérer). Les avancées de la recherche et ses garde-fous Les avancées, en matière de recherche dans ce domaine, sont de trois types. Tout d'abord, de nouvelles modalités biométriques (caractéristiques propres à un individu) sont inventées selon la façon de taper au clavier, les plis des doigts, les veines de la paume de la main et même la façon de marcher ou de conduire une voiture!
De nombreux travaux se focalisent sur la reconnaissance faciale car cette technique peut être utilisée dans de nombreux contextes (l accès logique sur un PC souvent doté d'une webcam, la reconnaissance automatique d'individus en vidéosurveillance...). Enfin, des travaux récents (notamment ceux du laboratoire GREYC à CAEN) s'intéressent à la protection de la biométrie. On le sait, un mot de passe peut être changé facilement si quelqu'un l'a découvert. Il est plus difficile de changer d'empreinte digitale. Des solutions logicielles permettant de générer des biocodes à partir de l'empreinte digitale sont proposées. Or, si ce biocode est la seule information stockée, il est également modifiable en cas d'interception. La biométrie est une solution technologique intéressante mais non sans risque. La non révocabilité d'une donnée biométrique (il est impossible de changer d'empreinte digitale, par exemple) est une menace importante sur les libertés individuelles : un imposteur pourrait utiliser cette empreinte numérisée pour se faire passer pour quelqu un d autre à ses dépens. Ce point est évidemment bien connu des chercheurs et suscite de nombreux travaux sur la protection de la biométrie. La sécurité et le respect de la vie privée des individus sont des enjeux majeurs en recherche en biométrie. Est ce suffisant? La question, éthique, du stockage et de l emploi des données biométriques, élargit la responsabilité du chercheur et de l entrepreneur à celles du décideur politique et de sa garantie juridique. CONTACTS PRESSE : Laurence Le Masle Green Lemon Communication Tél 06 13 56 23 98 l.lemasle@greenlemoncommunication.com A propos du pôle TES www.pole-tes.com La croissance d'objets communicants (ordinateurs, téléphones, cartes à puce, internet ), la dématérialisation des échanges, accentuée par les nouvelles capacités de communication, vont de pair avec un besoin accru de confiance et de sécurité. En collaboration avec son réseau de 111 membres : grandes entreprises d envergure internationale, PME innovantes, laboratoires de recherche et centres de formation, le pôle TES contribue, par ses projets, au développement de la confiance indispensable à l acception de ce nouvel environnement. Avec 86 projets labellisés, le pôle TES soutient la recherche d innovations et contribue à faire émerger des projets orientées vers les usages : services sans contact, e-citoyen, administration électronique. Le pôle TES est installé sur le campus technologique «Effiscience», centre d expertise mondial de la mobilité en interaction. Le pôle TES est soutenu par :
Avis d expert Colombelles, le 3 juin 2010 «Biométrie : procédés, applications et limites» par Christophe ROSENBERGER Enseignant Chercheur à l ENSICAEN et au Laboratoire GREYC Membre du pôle TES (Transactions Electroniques Sécurisées). Invité à la table ronde dédiée à la biométrie lors des rencontres du pôle de compétitivité TES, le 4 juin 2010, à l Université de Caen Basse-Normandie La biométrie, un marché économique en expansion En 2007, le marché mondial de la biométrie était partagé à 36 % par le secteur commercial contre 64 % par le secteur public ; ce rapport devrait basculer à l horizon 2015 vers 53 % de volume d activité privée contre 47 % de marché public. Aujourd hui, les deux grands marchés sont l'amérique du Nord et l'asie. Rien de surprenant à cela, comparativement à l Europe, ce sont des marchés dans lesquels les liens entre l entreprise et la recherche sont fortement structurés et encouragés. En France, pays jusqu alors frileux dans ce domaine, les choses évoluent significativement depuis 2008. Placée deuxième sur le marché, L Europe accélère le mouvement. «Le secteur de la biométrie est en train d'achever son premier cycle de développement. Il y a eu des progrès jusqu'à présent, sur les fronts technologiques, applicatifs et législatifs», mais ils se sont révélés «trop peu importants et trop fragmentés pour envisager un déploiement de systèmes biométriques de grande envergure», affirmait récemment la Commission Européenne. Car, là aussi, les réticences s estompent. Au final, les revenus biométriques globaux ont progressé de 2,1 milliards de dollars en 2006 à un volume de 5,7 milliards en 2010, sous l impulsion conjointe de programmes de gouvernement à grande échelle et des initiatives dynamiques du secteur privé. Les procédés biométriques en application Trois applications majeures sont visées : le contrôle d'accès logique (accès à un ordinateur, une machine, une clef USB, des sites Web, applications logicielles...), le contrôle d'accès physique (bâtiment, sites sensibles...) et la vérification d'identité ou identification (police, douane, résolution de crimes). La justification de l'utilisation de la biométrie est en général un renforcement de la sécurité. Pour la deuxième application toutefois, la biométrie vise, en pratique, une facilité d'usage à moindre coût (pas de badge à gérer). Les avancées de la recherche et ses garde-fous Les avancées, en matière de recherche dans ce domaine, sont de trois types. Tout d'abord, de nouvelles modalités biométriques (caractéristiques propres à un individu) sont inventées selon la façon de taper au clavier, les plis des doigts, les veines de la paume de la main et même la façon de marcher ou de conduire une voiture!
De nombreux travaux se focalisent sur la reconnaissance faciale car cette technique peut être utilisée dans de nombreux contextes (l accès logique sur un PC souvent doté d'une webcam, la reconnaissance automatique d'individus en vidéosurveillance...). Enfin, des travaux récents (notamment ceux du laboratoire GREYC à CAEN) s'intéressent à la protection de la biométrie. On le sait, un mot de passe peut être changé facilement si quelqu'un l'a découvert. Il est plus difficile de changer d'empreinte digitale. Des solutions logicielles permettant de générer des biocodes à partir de l'empreinte digitale sont proposées. Or, si ce biocode est la seule information stockée, il est également modifiable en cas d'interception. La biométrie est une solution technologique intéressante mais non sans risque. La non révocabilité d'une donnée biométrique (il est impossible de changer d'empreinte digitale, par exemple) est une menace importante sur les libertés individuelles : un imposteur pourrait utiliser cette empreinte numérisée pour se faire passer pour quelqu un d autre à ses dépens. Ce point est évidemment bien connu des chercheurs et suscite de nombreux travaux sur la protection de la biométrie. La sécurité et le respect de la vie privée des individus sont des enjeux majeurs en recherche en biométrie. Est ce suffisant? La question, éthique, du stockage et de l emploi des données biométriques, élargit la responsabilité du chercheur et de l entrepreneur à celles du décideur politique et de sa garantie juridique. CONTACTS PRESSE : Laurence Le Masle Green Lemon Communication Tél 06 13 56 23 98 l.lemasle@greenlemoncommunication.com A propos du pôle TES www.pole-tes.com La croissance d'objets communicants (ordinateurs, téléphones, cartes à puce, internet ), la dématérialisation des échanges, accentuée par les nouvelles capacités de communication, vont de pair avec un besoin accru de confiance et de sécurité. En collaboration avec son réseau de 111 membres : grandes entreprises d envergure internationale, PME innovantes, laboratoires de recherche et centres de formation, le pôle TES contribue, par ses projets, au développement de la confiance indispensable à l acception de ce nouvel environnement. Avec 86 projets labellisés, le pôle TES soutient la recherche d innovations et contribue à faire émerger des projets orientées vers les usages : services sans contact, e-citoyen, administration électronique. Le pôle TES est installé sur le campus technologique «Effiscience», centre d expertise mondial de la mobilité en interaction. Le pôle TES est soutenu par :
Avis d expert Colombelles, le 3 juin 2010 «Biométrie : procédés, applications et limites» par Christophe ROSENBERGER Enseignant Chercheur à l ENSICAEN et au Laboratoire GREYC Membre du pôle TES (Transactions Electroniques Sécurisées). Invité à la table ronde dédiée à la biométrie lors des rencontres du pôle de compétitivité TES, le 4 juin 2010, à l Université de Caen Basse-Normandie La biométrie, un marché économique en expansion En 2007, le marché mondial de la biométrie était partagé à 36 % par le secteur commercial contre 64 % par le secteur public ; ce rapport devrait basculer à l horizon 2015 vers 53 % de volume d activité privée contre 47 % de marché public. Aujourd hui, les deux grands marchés sont l'amérique du Nord et l'asie. Rien de surprenant à cela, comparativement à l Europe, ce sont des marchés dans lesquels les liens entre l entreprise et la recherche sont fortement structurés et encouragés. En France, pays jusqu alors frileux dans ce domaine, les choses évoluent significativement depuis 2008. Placée deuxième sur le marché, L Europe accélère le mouvement. «Le secteur de la biométrie est en train d'achever son premier cycle de développement. Il y a eu des progrès jusqu'à présent, sur les fronts technologiques, applicatifs et législatifs», mais ils se sont révélés «trop peu importants et trop fragmentés pour envisager un déploiement de systèmes biométriques de grande envergure», affirmait récemment la Commission Européenne. Car, là aussi, les réticences s estompent. Au final, les revenus biométriques globaux ont progressé de 2,1 milliards de dollars en 2006 à un volume de 5,7 milliards en 2010, sous l impulsion conjointe de programmes de gouvernement à grande échelle et des initiatives dynamiques du secteur privé. Les procédés biométriques en application Trois applications majeures sont visées : le contrôle d'accès logique (accès à un ordinateur, une machine, une clef USB, des sites Web, applications logicielles...), le contrôle d'accès physique (bâtiment, sites sensibles...) et la vérification d'identité ou identification (police, douane, résolution de crimes). La justification de l'utilisation de la biométrie est en général un renforcement de la sécurité. Pour la deuxième application toutefois, la biométrie vise, en pratique, une facilité d'usage à moindre coût (pas de badge à gérer). Les avancées de la recherche et ses garde-fous Les avancées, en matière de recherche dans ce domaine, sont de trois types. Tout d'abord, de nouvelles modalités biométriques (caractéristiques propres à un individu) sont inventées selon la façon de taper au clavier, les plis des doigts, les veines de la paume de la main et même la façon de marcher ou de conduire une voiture!
De nombreux travaux se focalisent sur la reconnaissance faciale car cette technique peut être utilisée dans de nombreux contextes (l accès logique sur un PC souvent doté d'une webcam, la reconnaissance automatique d'individus en vidéosurveillance...). Enfin, des travaux récents (notamment ceux du laboratoire GREYC à CAEN) s'intéressent à la protection de la biométrie. On le sait, un mot de passe peut être changé facilement si quelqu'un l'a découvert. Il est plus difficile de changer d'empreinte digitale. Des solutions logicielles permettant de générer des biocodes à partir de l'empreinte digitale sont proposées. Or, si ce biocode est la seule information stockée, il est également modifiable en cas d'interception. La biométrie est une solution technologique intéressante mais non sans risque. La non révocabilité d'une donnée biométrique (il est impossible de changer d'empreinte digitale, par exemple) est une menace importante sur les libertés individuelles : un imposteur pourrait utiliser cette empreinte numérisée pour se faire passer pour quelqu un d autre à ses dépens. Ce point est évidemment bien connu des chercheurs et suscite de nombreux travaux sur la protection de la biométrie. La sécurité et le respect de la vie privée des individus sont des enjeux majeurs en recherche en biométrie. Est ce suffisant? La question, éthique, du stockage et de l emploi des données biométriques, élargit la responsabilité du chercheur et de l entrepreneur à celles du décideur politique et de sa garantie juridique. CONTACTS PRESSE : Laurence Le Masle Green Lemon Communication Tél 06 13 56 23 98 l.lemasle@greenlemoncommunication.com A propos du pôle TES www.pole-tes.com La croissance d'objets communicants (ordinateurs, téléphones, cartes à puce, internet ), la dématérialisation des échanges, accentuée par les nouvelles capacités de communication, vont de pair avec un besoin accru de confiance et de sécurité. En collaboration avec son réseau de 111 membres : grandes entreprises d envergure internationale, PME innovantes, laboratoires de recherche et centres de formation, le pôle TES contribue, par ses projets, au développement de la confiance indispensable à l acception de ce nouvel environnement. Avec 86 projets labellisés, le pôle TES soutient la recherche d innovations et contribue à faire émerger des projets orientées vers les usages : services sans contact, e-citoyen, administration électronique. Le pôle TES est installé sur le campus technologique «Effiscience», centre d expertise mondial de la mobilité en interaction. Le pôle TES est soutenu par :
Avis d expert Colombelles, le 3 juin 2010 «Biométrie : procédés, applications et limites» par Christophe ROSENBERGER Enseignant Chercheur à l ENSICAEN et au Laboratoire GREYC Membre du pôle TES (Transactions Electroniques Sécurisées). Invité à la table ronde dédiée à la biométrie lors des rencontres du pôle de compétitivité TES, le 4 juin 2010, à l Université de Caen Basse-Normandie La biométrie, un marché économique en expansion En 2007, le marché mondial de la biométrie était partagé à 36 % par le secteur commercial contre 64 % par le secteur public ; ce rapport devrait basculer à l horizon 2015 vers 53 % de volume d activité privée contre 47 % de marché public. Aujourd hui, les deux grands marchés sont l'amérique du Nord et l'asie. Rien de surprenant à cela, comparativement à l Europe, ce sont des marchés dans lesquels les liens entre l entreprise et la recherche sont fortement structurés et encouragés. En France, pays jusqu alors frileux dans ce domaine, les choses évoluent significativement depuis 2008. Placée deuxième sur le marché, L Europe accélère le mouvement. «Le secteur de la biométrie est en train d'achever son premier cycle de développement. Il y a eu des progrès jusqu'à présent, sur les fronts technologiques, applicatifs et législatifs», mais ils se sont révélés «trop peu importants et trop fragmentés pour envisager un déploiement de systèmes biométriques de grande envergure», affirmait récemment la Commission Européenne. Car, là aussi, les réticences s estompent. Au final, les revenus biométriques globaux ont progressé de 2,1 milliards de dollars en 2006 à un volume de 5,7 milliards en 2010, sous l impulsion conjointe de programmes de gouvernement à grande échelle et des initiatives dynamiques du secteur privé. Les procédés biométriques en application Trois applications majeures sont visées : le contrôle d'accès logique (accès à un ordinateur, une machine, une clef USB, des sites Web, applications logicielles...), le contrôle d'accès physique (bâtiment, sites sensibles...) et la vérification d'identité ou identification (police, douane, résolution de crimes). La justification de l'utilisation de la biométrie est en général un renforcement de la sécurité. Pour la deuxième application toutefois, la biométrie vise, en pratique, une facilité d'usage à moindre coût (pas de badge à gérer). Les avancées de la recherche et ses garde-fous Les avancées, en matière de recherche dans ce domaine, sont de trois types. Tout d'abord, de nouvelles modalités biométriques (caractéristiques propres à un individu) sont inventées selon la façon de taper au clavier, les plis des doigts, les veines de la paume de la main et même la façon de marcher ou de conduire une voiture!
De nombreux travaux se focalisent sur la reconnaissance faciale car cette technique peut être utilisée dans de nombreux contextes (l accès logique sur un PC souvent doté d'une webcam, la reconnaissance automatique d'individus en vidéosurveillance...). Enfin, des travaux récents (notamment ceux du laboratoire GREYC à CAEN) s'intéressent à la protection de la biométrie. On le sait, un mot de passe peut être changé facilement si quelqu'un l'a découvert. Il est plus difficile de changer d'empreinte digitale. Des solutions logicielles permettant de générer des biocodes à partir de l'empreinte digitale sont proposées. Or, si ce biocode est la seule information stockée, il est également modifiable en cas d'interception. La biométrie est une solution technologique intéressante mais non sans risque. La non révocabilité d'une donnée biométrique (il est impossible de changer d'empreinte digitale, par exemple) est une menace importante sur les libertés individuelles : un imposteur pourrait utiliser cette empreinte numérisée pour se faire passer pour quelqu un d autre à ses dépens. Ce point est évidemment bien connu des chercheurs et suscite de nombreux travaux sur la protection de la biométrie. La sécurité et le respect de la vie privée des individus sont des enjeux majeurs en recherche en biométrie. Est ce suffisant? La question, éthique, du stockage et de l emploi des données biométriques, élargit la responsabilité du chercheur et de l entrepreneur à celles du décideur politique et de sa garantie juridique. CONTACTS PRESSE : Laurence Le Masle Green Lemon Communication Tél 06 13 56 23 98 l.lemasle@greenlemoncommunication.com A propos du pôle TES www.pole-tes.com La croissance d'objets communicants (ordinateurs, téléphones, cartes à puce, internet ), la dématérialisation des échanges, accentuée par les nouvelles capacités de communication, vont de pair avec un besoin accru de confiance et de sécurité. En collaboration avec son réseau de 111 membres : grandes entreprises d envergure internationale, PME innovantes, laboratoires de recherche et centres de formation, le pôle TES contribue, par ses projets, au développement de la confiance indispensable à l acception de ce nouvel environnement. Avec 86 projets labellisés, le pôle TES soutient la recherche d innovations et contribue à faire émerger des projets orientées vers les usages : services sans contact, e-citoyen, administration électronique. Le pôle TES est installé sur le campus technologique «Effiscience», centre d expertise mondial de la mobilité en interaction. Le pôle TES est soutenu par :
Avis d expert Colombelles, le 3 juin 2010 «Biométrie : procédés, applications et limites» par Christophe ROSENBERGER Enseignant Chercheur à l ENSICAEN et au Laboratoire GREYC Membre du pôle TES (Transactions Electroniques Sécurisées). Invité à la table ronde dédiée à la biométrie lors des rencontres du pôle de compétitivité TES, le 4 juin 2010, à l Université de Caen Basse-Normandie La biométrie, un marché économique en expansion En 2007, le marché mondial de la biométrie était partagé à 36 % par le secteur commercial contre 64 % par le secteur public ; ce rapport devrait basculer à l horizon 2015 vers 53 % de volume d activité privée contre 47 % de marché public. Aujourd hui, les deux grands marchés sont l'amérique du Nord et l'asie. Rien de surprenant à cela, comparativement à l Europe, ce sont des marchés dans lesquels les liens entre l entreprise et la recherche sont fortement structurés et encouragés. En France, pays jusqu alors frileux dans ce domaine, les choses évoluent significativement depuis 2008. Placée deuxième sur le marché, L Europe accélère le mouvement. «Le secteur de la biométrie est en train d'achever son premier cycle de développement. Il y a eu des progrès jusqu'à présent, sur les fronts technologiques, applicatifs et législatifs», mais ils se sont révélés «trop peu importants et trop fragmentés pour envisager un déploiement de systèmes biométriques de grande envergure», affirmait récemment la Commission Européenne. Car, là aussi, les réticences s estompent. Au final, les revenus biométriques globaux ont progressé de 2,1 milliards de dollars en 2006 à un volume de 5,7 milliards en 2010, sous l impulsion conjointe de programmes de gouvernement à grande échelle et des initiatives dynamiques du secteur privé. Les procédés biométriques en application Trois applications majeures sont visées : le contrôle d'accès logique (accès à un ordinateur, une machine, une clef USB, des sites Web, applications logicielles...), le contrôle d'accès physique (bâtiment, sites sensibles...) et la vérification d'identité ou identification (police, douane, résolution de crimes). La justification de l'utilisation de la biométrie est en général un renforcement de la sécurité. Pour la deuxième application toutefois, la biométrie vise, en pratique, une facilité d'usage à moindre coût (pas de badge à gérer). Les avancées de la recherche et ses garde-fous Les avancées, en matière de recherche dans ce domaine, sont de trois types. Tout d'abord, de nouvelles modalités biométriques (caractéristiques propres à un individu) sont inventées selon la façon de taper au clavier, les plis des doigts, les veines de la paume de la main et même la façon de marcher ou de conduire une voiture!
De nombreux travaux se focalisent sur la reconnaissance faciale car cette technique peut être utilisée dans de nombreux contextes (l accès logique sur un PC souvent doté d'une webcam, la reconnaissance automatique d'individus en vidéosurveillance...). Enfin, des travaux récents (notamment ceux du laboratoire GREYC à CAEN) s'intéressent à la protection de la biométrie. On le sait, un mot de passe peut être changé facilement si quelqu'un l'a découvert. Il est plus difficile de changer d'empreinte digitale. Des solutions logicielles permettant de générer des biocodes à partir de l'empreinte digitale sont proposées. Or, si ce biocode est la seule information stockée, il est également modifiable en cas d'interception. La biométrie est une solution technologique intéressante mais non sans risque. La non révocabilité d'une donnée biométrique (il est impossible de changer d'empreinte digitale, par exemple) est une menace importante sur les libertés individuelles : un imposteur pourrait utiliser cette empreinte numérisée pour se faire passer pour quelqu un d autre à ses dépens. Ce point est évidemment bien connu des chercheurs et suscite de nombreux travaux sur la protection de la biométrie. La sécurité et le respect de la vie privée des individus sont des enjeux majeurs en recherche en biométrie. Est ce suffisant? La question, éthique, du stockage et de l emploi des données biométriques, élargit la responsabilité du chercheur et de l entrepreneur à celles du décideur politique et de sa garantie juridique. CONTACTS PRESSE : Laurence Le Masle Green Lemon Communication Tél 06 13 56 23 98 l.lemasle@greenlemoncommunication.com A propos du pôle TES www.pole-tes.com La croissance d'objets communicants (ordinateurs, téléphones, cartes à puce, internet ), la dématérialisation des échanges, accentuée par les nouvelles capacités de communication, vont de pair avec un besoin accru de confiance et de sécurité. En collaboration avec son réseau de 111 membres : grandes entreprises d envergure internationale, PME innovantes, laboratoires de recherche et centres de formation, le pôle TES contribue, par ses projets, au développement de la confiance indispensable à l acception de ce nouvel environnement. Avec 86 projets labellisés, le pôle TES soutient la recherche d innovations et contribue à faire émerger des projets orientées vers les usages : services sans contact, e-citoyen, administration électronique. Le pôle TES est installé sur le campus technologique «Effiscience», centre d expertise mondial de la mobilité en interaction. Le pôle TES est soutenu par :
Avis d expert Colombelles, le 3 juin 2010 «Biométrie : procédés, applications et limites» par Christophe ROSENBERGER Enseignant Chercheur à l ENSICAEN et au Laboratoire GREYC Membre du pôle TES (Transactions Electroniques Sécurisées). Invité à la table ronde dédiée à la biométrie lors des rencontres du pôle de compétitivité TES, le 4 juin 2010, à l Université de Caen Basse-Normandie La biométrie, un marché économique en expansion En 2007, le marché mondial de la biométrie était partagé à 36 % par le secteur commercial contre 64 % par le secteur public ; ce rapport devrait basculer à l horizon 2015 vers 53 % de volume d activité privée contre 47 % de marché public. Aujourd hui, les deux grands marchés sont l'amérique du Nord et l'asie. Rien de surprenant à cela, comparativement à l Europe, ce sont des marchés dans lesquels les liens entre l entreprise et la recherche sont fortement structurés et encouragés. En France, pays jusqu alors frileux dans ce domaine, les choses évoluent significativement depuis 2008. Placée deuxième sur le marché, L Europe accélère le mouvement. «Le secteur de la biométrie est en train d'achever son premier cycle de développement. Il y a eu des progrès jusqu'à présent, sur les fronts technologiques, applicatifs et législatifs», mais ils se sont révélés «trop peu importants et trop fragmentés pour envisager un déploiement de systèmes biométriques de grande envergure», affirmait récemment la Commission Européenne. Car, là aussi, les réticences s estompent. Au final, les revenus biométriques globaux ont progressé de 2,1 milliards de dollars en 2006 à un volume de 5,7 milliards en 2010, sous l impulsion conjointe de programmes de gouvernement à grande échelle et des initiatives dynamiques du secteur privé. Les procédés biométriques en application Trois applications majeures sont visées : le contrôle d'accès logique (accès à un ordinateur, une machine, une clef USB, des sites Web, applications logicielles...), le contrôle d'accès physique (bâtiment, sites sensibles...) et la vérification d'identité ou identification (police, douane, résolution de crimes). La justification de l'utilisation de la biométrie est en général un renforcement de la sécurité. Pour la deuxième application toutefois, la biométrie vise, en pratique, une facilité d'usage à moindre coût (pas de badge à gérer). Les avancées de la recherche et ses garde-fous Les avancées, en matière de recherche dans ce domaine, sont de trois types. Tout d'abord, de nouvelles modalités biométriques (caractéristiques propres à un individu) sont inventées selon la façon de taper au clavier, les plis des doigts, les veines de la paume de la main et même la façon de marcher ou de conduire une voiture!
De nombreux travaux se focalisent sur la reconnaissance faciale car cette technique peut être utilisée dans de nombreux contextes (l accès logique sur un PC souvent doté d'une webcam, la reconnaissance automatique d'individus en vidéosurveillance...). Enfin, des travaux récents (notamment ceux du laboratoire GREYC à CAEN) s'intéressent à la protection de la biométrie. On le sait, un mot de passe peut être changé facilement si quelqu'un l'a découvert. Il est plus difficile de changer d'empreinte digitale. Des solutions logicielles permettant de générer des biocodes à partir de l'empreinte digitale sont proposées. Or, si ce biocode est la seule information stockée, il est également modifiable en cas d'interception. La biométrie est une solution technologique intéressante mais non sans risque. La non révocabilité d'une donnée biométrique (il est impossible de changer d'empreinte digitale, par exemple) est une menace importante sur les libertés individuelles : un imposteur pourrait utiliser cette empreinte numérisée pour se faire passer pour quelqu un d autre à ses dépens. Ce point est évidemment bien connu des chercheurs et suscite de nombreux travaux sur la protection de la biométrie. La sécurité et le respect de la vie privée des individus sont des enjeux majeurs en recherche en biométrie. Est ce suffisant? La question, éthique, du stockage et de l emploi des données biométriques, élargit la responsabilité du chercheur et de l entrepreneur à celles du décideur politique et de sa garantie juridique. CONTACTS PRESSE : Laurence Le Masle Green Lemon Communication Tél 06 13 56 23 98 l.lemasle@greenlemoncommunication.com A propos du pôle TES www.pole-tes.com La croissance d'objets communicants (ordinateurs, téléphones, cartes à puce, internet ), la dématérialisation des échanges, accentuée par les nouvelles capacités de communication, vont de pair avec un besoin accru de confiance et de sécurité. En collaboration avec son réseau de 111 membres : grandes entreprises d envergure internationale, PME innovantes, laboratoires de recherche et centres de formation, le pôle TES contribue, par ses projets, au développement de la confiance indispensable à l acception de ce nouvel environnement. Avec 86 projets labellisés, le pôle TES soutient la recherche d innovations et contribue à faire émerger des projets orientées vers les usages : services sans contact, e-citoyen, administration électronique. Le pôle TES est installé sur le campus technologique «Effiscience», centre d expertise mondial de la mobilité en interaction. Le pôle TES est soutenu par :
Avis d expert Colombelles, le 3 juin 2010 «Biométrie : procédés, applications et limites» par Christophe ROSENBERGER Enseignant Chercheur à l ENSICAEN et au Laboratoire GREYC Membre du pôle TES (Transactions Electroniques Sécurisées). Invité à la table ronde dédiée à la biométrie lors des rencontres du pôle de compétitivité TES, le 4 juin 2010, à l Université de Caen Basse-Normandie La biométrie, un marché économique en expansion En 2007, le marché mondial de la biométrie était partagé à 36 % par le secteur commercial contre 64 % par le secteur public ; ce rapport devrait basculer à l horizon 2015 vers 53 % de volume d activité privée contre 47 % de marché public. Aujourd hui, les deux grands marchés sont l'amérique du Nord et l'asie. Rien de surprenant à cela, comparativement à l Europe, ce sont des marchés dans lesquels les liens entre l entreprise et la recherche sont fortement structurés et encouragés. En France, pays jusqu alors frileux dans ce domaine, les choses évoluent significativement depuis 2008. Placée deuxième sur le marché, L Europe accélère le mouvement. «Le secteur de la biométrie est en train d'achever son premier cycle de développement. Il y a eu des progrès jusqu'à présent, sur les fronts technologiques, applicatifs et législatifs», mais ils se sont révélés «trop peu importants et trop fragmentés pour envisager un déploiement de systèmes biométriques de grande envergure», affirmait récemment la Commission Européenne. Car, là aussi, les réticences s estompent. Au final, les revenus biométriques globaux ont progressé de 2,1 milliards de dollars en 2006 à un volume de 5,7 milliards en 2010, sous l impulsion conjointe de programmes de gouvernement à grande échelle et des initiatives dynamiques du secteur privé. Les procédés biométriques en application Trois applications majeures sont visées : le contrôle d'accès logique (accès à un ordinateur, une machine, une clef USB, des sites Web, applications logicielles...), le contrôle d'accès physique (bâtiment, sites sensibles...) et la vérification d'identité ou identification (police, douane, résolution de crimes). La justification de l'utilisation de la biométrie est en général un renforcement de la sécurité. Pour la deuxième application toutefois, la biométrie vise, en pratique, une facilité d'usage à moindre coût (pas de badge à gérer). Les avancées de la recherche et ses garde-fous Les avancées, en matière de recherche dans ce domaine, sont de trois types. Tout d'abord, de nouvelles modalités biométriques (caractéristiques propres à un individu) sont inventées selon la façon de taper au clavier, les plis des doigts, les veines de la paume de la main et même la façon de marcher ou de conduire une voiture!
De nombreux travaux se focalisent sur la reconnaissance faciale car cette technique peut être utilisée dans de nombreux contextes (l accès logique sur un PC souvent doté d'une webcam, la reconnaissance automatique d'individus en vidéosurveillance...). Enfin, des travaux récents (notamment ceux du laboratoire GREYC à CAEN) s'intéressent à la protection de la biométrie. On le sait, un mot de passe peut être changé facilement si quelqu'un l'a découvert. Il est plus difficile de changer d'empreinte digitale. Des solutions logicielles permettant de générer des biocodes à partir de l'empreinte digitale sont proposées. Or, si ce biocode est la seule information stockée, il est également modifiable en cas d'interception. La biométrie est une solution technologique intéressante mais non sans risque. La non révocabilité d'une donnée biométrique (il est impossible de changer d'empreinte digitale, par exemple) est une menace importante sur les libertés individuelles : un imposteur pourrait utiliser cette empreinte numérisée pour se faire passer pour quelqu un d autre à ses dépens. Ce point est évidemment bien connu des chercheurs et suscite de nombreux travaux sur la protection de la biométrie. La sécurité et le respect de la vie privée des individus sont des enjeux majeurs en recherche en biométrie. Est ce suffisant? La question, éthique, du stockage et de l emploi des données biométriques, élargit la responsabilité du chercheur et de l entrepreneur à celles du décideur politique et de sa garantie juridique. CONTACTS PRESSE : Laurence Le Masle Green Lemon Communication Tél 06 13 56 23 98 l.lemasle@greenlemoncommunication.com A propos du pôle TES www.pole-tes.com La croissance d'objets communicants (ordinateurs, téléphones, cartes à puce, internet ), la dématérialisation des échanges, accentuée par les nouvelles capacités de communication, vont de pair avec un besoin accru de confiance et de sécurité. En collaboration avec son réseau de 111 membres : grandes entreprises d envergure internationale, PME innovantes, laboratoires de recherche et centres de formation, le pôle TES contribue, par ses projets, au développement de la confiance indispensable à l acception de ce nouvel environnement. Avec 86 projets labellisés, le pôle TES soutient la recherche d innovations et contribue à faire émerger des projets orientées vers les usages : services sans contact, e-citoyen, administration électronique. Le pôle TES est installé sur le campus technologique «Effiscience», centre d expertise mondial de la mobilité en interaction. Le pôle TES est soutenu par :
Avis d expert Colombelles, le 3 juin 2010 «Biométrie : procédés, applications et limites» par Christophe ROSENBERGER Enseignant Chercheur à l ENSICAEN et au Laboratoire GREYC Membre du pôle TES (Transactions Electroniques Sécurisées). Invité à la table ronde dédiée à la biométrie lors des rencontres du pôle de compétitivité TES, le 4 juin 2010, à l Université de Caen Basse-Normandie La biométrie, un marché économique en expansion En 2007, le marché mondial de la biométrie était partagé à 36 % par le secteur commercial contre 64 % par le secteur public ; ce rapport devrait basculer à l horizon 2015 vers 53 % de volume d activité privée contre 47 % de marché public. Aujourd hui, les deux grands marchés sont l'amérique du Nord et l'asie. Rien de surprenant à cela, comparativement à l Europe, ce sont des marchés dans lesquels les liens entre l entreprise et la recherche sont fortement structurés et encouragés. En France, pays jusqu alors frileux dans ce domaine, les choses évoluent significativement depuis 2008. Placée deuxième sur le marché, L Europe accélère le mouvement. «Le secteur de la biométrie est en train d'achever son premier cycle de développement. Il y a eu des progrès jusqu'à présent, sur les fronts technologiques, applicatifs et législatifs», mais ils se sont révélés «trop peu importants et trop fragmentés pour envisager un déploiement de systèmes biométriques de grande envergure», affirmait récemment la Commission Européenne. Car, là aussi, les réticences s estompent. Au final, les revenus biométriques globaux ont progressé de 2,1 milliards de dollars en 2006 à un volume de 5,7 milliards en 2010, sous l impulsion conjointe de programmes de gouvernement à grande échelle et des initiatives dynamiques du secteur privé. Les procédés biométriques en application Trois applications majeures sont visées : le contrôle d'accès logique (accès à un ordinateur, une machine, une clef USB, des sites Web, applications logicielles...), le contrôle d'accès physique (bâtiment, sites sensibles...) et la vérification d'identité ou identification (police, douane, résolution de crimes). La justification de l'utilisation de la biométrie est en général un renforcement de la sécurité. Pour la deuxième application toutefois, la biométrie vise, en pratique, une facilité d'usage à moindre coût (pas de badge à gérer). Les avancées de la recherche et ses garde-fous Les avancées, en matière de recherche dans ce domaine, sont de trois types. Tout d'abord, de nouvelles modalités biométriques (caractéristiques propres à un individu) sont inventées selon la façon de taper au clavier, les plis des doigts, les veines de la paume de la main et même la façon de marcher ou de conduire une voiture!
De nombreux travaux se focalisent sur la reconnaissance faciale car cette technique peut être utilisée dans de nombreux contextes (l accès logique sur un PC souvent doté d'une webcam, la reconnaissance automatique d'individus en vidéosurveillance...). Enfin, des travaux récents (notamment ceux du laboratoire GREYC à CAEN) s'intéressent à la protection de la biométrie. On le sait, un mot de passe peut être changé facilement si quelqu'un l'a découvert. Il est plus difficile de changer d'empreinte digitale. Des solutions logicielles permettant de générer des biocodes à partir de l'empreinte digitale sont proposées. Or, si ce biocode est la seule information stockée, il est également modifiable en cas d'interception. La biométrie est une solution technologique intéressante mais non sans risque. La non révocabilité d'une donnée biométrique (il est impossible de changer d'empreinte digitale, par exemple) est une menace importante sur les libertés individuelles : un imposteur pourrait utiliser cette empreinte numérisée pour se faire passer pour quelqu un d autre à ses dépens. Ce point est évidemment bien connu des chercheurs et suscite de nombreux travaux sur la protection de la biométrie. La sécurité et le respect de la vie privée des individus sont des enjeux majeurs en recherche en biométrie. Est ce suffisant? La question, éthique, du stockage et de l emploi des données biométriques, élargit la responsabilité du chercheur et de l entrepreneur à celles du décideur politique et de sa garantie juridique. CONTACTS PRESSE : Laurence Le Masle Green Lemon Communication Tél 06 13 56 23 98 l.lemasle@greenlemoncommunication.com A propos du pôle TES www.pole-tes.com La croissance d'objets communicants (ordinateurs, téléphones, cartes à puce, internet ), la dématérialisation des échanges, accentuée par les nouvelles capacités de communication, vont de pair avec un besoin accru de confiance et de sécurité. En collaboration avec son réseau de 111 membres : grandes entreprises d envergure internationale, PME innovantes, laboratoires de recherche et centres de formation, le pôle TES contribue, par ses projets, au développement de la confiance indispensable à l acception de ce nouvel environnement. Avec 86 projets labellisés, le pôle TES soutient la recherche d innovations et contribue à faire émerger des projets orientées vers les usages : services sans contact, e-citoyen, administration électronique. Le pôle TES est installé sur le campus technologique «Effiscience», centre d expertise mondial de la mobilité en interaction. Le pôle TES est soutenu par :