Laurent ALBARET : PORTRAIT



Documents pareils
ARCHITECTURE ET DECORATION RAPPORT DE STAGE - CLASSE DE 3E DU 14 AU 18 DECEMBRE 2009 THOMAS MASSONNEAU

GROUPE DE SPECIALISTES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS (CJ-S-CH) QUESTIONNAIRE POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS

Sandra. «Un huissier de justice, c est un chef d entreprise» Huissière de justice (Actihuis) INFO PLUS A CONSULTER

W Rénovation un engagement fort en faveur de l apprentissage! DOSSIER DE PRESSE < octobre 2011>

Organiser, plannifier

L ARTISANAT 1 ère entreprise de France. L apprentissage : Passeport pour l emploi

Observatoire de la MEF

LE SECTEUR DU BATIMENT

PREPARER SA VISITE AUX «COULISSES DU BATIMENT» Livret destiné aux collégiens et lycéens visitant les chantiers et ateliers

Les p'tites femmes de Paris

Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique)

MEILLEURS AMIS... PEUT-ÊTRE? Producent Gabriella Thinsz Sändningsdatum: 23/

La transition école travail et les réseaux sociaux Monica Del Percio

NOM:.. PRENOM:... CLASSE:.. STAGE EN ENTREPRISE. des élèves de...ème Du../../.. au./../.. Collège...

JE NE SUIS PAS PSYCHOTIQUE!

Mieux connaître le secteur du bâtiment

Ossature - Poteaux-poutres

Version 6.0 du 07/11/06. Comment décloisonner mes services et les faire travailler ensemble vers les mêmes objectifs?

LA FILIERE CAP-BREVET PROFESSIONNEL EN APPRENTISSAGE : Un modèle de formation adapté aux exigences des métiers du Bâtiment

Grands Magasins et Magasins Multi-Commerces

Le Programme virtuel MentorVirtuel contribue à créer de précieux liens!

Travaux d isolation et de finitions (peinture, revêtements, plâtrerie, ) Parc

JE CHLOÉ COLÈRE. PAS_GRAVE_INT4.indd 7 27/11/13 12:22

LA MAISON DE POUPEE DE PETRONELLA DUNOIS

NOM : PRENOM : LEA Martin Luther King. Je suis en Terminale CAP Peintre-applicateur de revêtements et après, je fais quoi?

BTS (brevet de technicien supérieur) DUT (diplôme universitaire de technologie) Filière santé (médecine, pharmacie, sage-femme, dentaire)

Ma vie Mon plan. Cette brochure appartient à :

1 Concevoir son projet et construire

EXTENSIONS ECOLOGIQUES

Comment SE PRÉPARER. à la validation des acquis de son expérience

Mademoiselle J affabule et les chasseurs de rêves Ou l aventure intergalactique d un train de banlieue à l heure de pointe

Extraits d' reçus : Ce sont les utilisateurs qui savent le mieux parler du logiciel BatiFree Devis et du service d'assistance.

8.6. Tableau synthétique présentant les principales caractéristiques des salariés de GAZ rencontrés

TÉMOIGNAGES de participantes et de participants dans des groupes d alphabétisation populaire

Kerberos mis en scène

Rapport de stage. Bureau de Poste de Miribel. 25 au 29 janvier 2010

Créer son institut de Beauté Esthétique à domicile

Rhône Développement Initiative Au service de l entrepreneuriat 20 ans et de l économie de proximité.

Dossier de presse. La campagne d information sur les métiers de l artisanat, du bâtiment et les métiers de bouche. Synthèse page 2

Dossier de suivi de stage d observation en entreprise en classe de 3 ème

Questionnaire pour connaître ton profil de perception sensorielle Visuelle / Auditive / Kinesthésique

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive

PRENOM NOM DE L ENTREPRISE DATE DU STAGE METIER

Un autre signe est de blâmer «une colère ouverte qui débute par le mot TU».

Les 9, 10 et 11 octobre 2014

À propos d exercice. fiche pédagogique 1/5. Le français dans le monde n 395. FDLM N 395 Fiche d autoformation FdlM

que dois-tu savoir sur le diabète?

Recruter et intégrer des seniors

Mon mémento Page 3. 1/ Pourquoi ce mémento? Page 4. 2/ Pourquoi s évaluer? Page 4. 3/ Comment utiliser ce mémento? Page 5

Guide d utilisation des fichiers bonus accompagnant le guide «L Argent est une science exacte»

Je veux apprendre! Chansons pour les Droits de l enfant. Texte de la comédie musicale. Fabien Bouvier & les petits Serruriers Magiques

Origines possibles et solutions

L enfant sensible. Un enfant trop sensible vit des sentiments d impuissance et. d échec. La pire attitude que son parent peut adopter avec lui est

Animer une association

Le financement du projet

Conseil Diocésain de Solidarité et de la Diaconie. 27 juin «Partager l essentiel» Le partage est un élément vital.

Coopérer Pour Entreprendre

Indications pédagogiques E2 / 42

N 1 ÉDITO. Centre de pré-apprentissage de Butry L ÉCOLE DIFFÉREMMENT

Synthèse et capitalisation des réflexions menées. Lors des conviviales 2013,

Un atelier philo pour se reconnaitre hommes et femmes

Épreuve de Compréhension orale

Présentation du programme de danse Questions-réponses

Déficiences visuelles et accessibilité du patrimoine historique : synthèse des résultats du sondage

UN AN EN FRANCE par Isabella Thinsz

#JEF au 28 novembre Journees De L ENTREPRENEURIAT. www. journees-entrepreneuriat-feminin.com

Sommaire. Recruter et intégrer des seniors

Le carnaval des oiseaux

Voici une demande qui revient régulièrement lors de mes rencontres avec les employeurs :

Quelqu un qui t attend

Dossier de presse Holimeet

recrutement dans le BTP ayez le réflexe geiq!

FORMATIONS INFO PLUS. «C est gratifiant d amener de l eau aux gens.» Romain Fontainier (Ville de Limoges) A CONSULTER

Dossier de presse. Semaine nationale de la création reprise d entreprises artisanales. Du 18 au 25 novembre 2011

BATIMENT COORDONNEES DES C.F.A. DIPLOMES DISPENSES PAR C.F.A. BOUCHES DU RHONE (13)

Le Château de Kerjean est classé monument historique

CLUB 2/3 Division jeunesse d Oxfam-Québec 1259, rue Berri, bureau 510 Montréal (Québec) H2L 4C7

Projet Pédagogique. - Favoriser la curiosité intellectuelle par le partage des connaissances, des cultures et des échanges.

Passerelles entre les métiers de la branche et d'autres métiers pour optimiser la recherche de candidats

- Rapport d activité Fondation FFB - Association Vienne et Moulière Solidarité VMS

VAGINISME. Quelques pistes pour avancer?

LES RÉSEAUX SOCIAUX ET L ENTREPRISE

äé ãçåçé ÇÉ ÇÉã~áå Construisons ensemble entreprises salariés PROJETS emplois mobilité réseau HÉBERGEMENT COMPÉTENCES alternance EXPÉRIENCES JEUNES

Louise, elle est folle

Peintures et enduits naturels DEVENIR FRANCHISÉ COLOR-RARE

Révélatrice de talents. Développement personnel

ISBN

L intolérance à l incertitude et le trouble d anxiété généralisée

Bâtiment second œuvre

Interview de Hugo, coordinateur de l espace de coworking de La Cordée Perrache (Lyon)

Révélez l actif qui est en vous

Gepa et organismes de formation r é g i o n a u x: Conseils régionaux de l ordre des architectes et structures connexes

Le menu du jour, un outil au service de la mise en mémoire

Comment choisir sa formation Et son organisme de formation

MUSIQUE ET POINTS DE VENTE FOCUS SALONS DE COIFFURE

GUIDE POUR AGIR. Comment RÉDIGER. une lettre de MOTIVATION JE RECHERCHE DES OFFRES D EMPLOI ET J Y RÉPONDS. Avec le soutien du Fonds social européen

LE DISCOURS RAPPORTÉ

Un moulin à scie!?! Ben voyons dont!!!

Transcription:

Laurent ALBARET : PORTRAIT Société : AD HOC Construction Batis pierre, bois et fer Tél. : 05 63 75 95 21 - Mob. : 06 80 96 67 60 Cabrille Saint Clément - 81440 LAUTREC Activité Territoire Bâtisseur pierre : Rénovation, pierre, murs (maçonnerie, rénovation des murs en pierre, enduits, rejointoiement). Enduits muraux : chaux, plâtre/bois : cloisons intérieures, structures bois extérieurs/fer : portails, etc. Conseil en matériaux décoration. Lautrec et alentours. Une reconversion complète Le choix de démarrer sécurisé Devenir chef d entreprise à Régabât, en collectif

Une reconversion complète Après un parcours de 17 ans comme travailleur social, Laurent Albaret décide de se reconvertir et de chercher un nouveau projet professionnel. C est finalement le hasard d une rencontre qui lui apporte la solution : un voisin a un mur de pierre à monter et cherche un maçon depuis près de 6 mois. Il lui propose de l aide. Au cours de ce coup de main impromptu, Laurent Albaret perçoit un besoin : plusieurs personnes le sollicitent alors pour le même type de service. Il prend plaisir au travail qu il vient d effectuer, et décide d en faire son projet professionnel. Il se forme auprès de l AFPA en maçonnerie, mais garde une spécificité autour de la rénovation. Son objectif de départ est l emploi salarié : «Le statut me convenait bien, c était moins de stress». Mais il prend conscience au fur et à mesure de son envie de «maîtriser les chantiers». De là est née progressivement l envie de s installer. Laurent ALBARET : PORTRAIT Âge : 40 ans Il prend contact avec Coop action à Toulouse qui l informe du démarrage prochain de Régabât. L accompagnement l intéresse parce qu il lui apporte «moins de stress, la possibilité de démarrer plus sereinement», et par rapport à sa famille, la possibilité de ne mettre «personne en péril, de ne pas les mouiller». Devenir chef d entreprise à Régabât, en collectif A Régabât, il met en avant ses attentes : l accompagnement et l apprentissage progressif. Il raconte les négociations avec l assurance pour bien faire comprendre son activité, et le contrôle de la régularité des devis, précisant qu il attend «surtout un appui dans l élaboration des devis», et des acquis de compétences sur la gestion : «On a 3 ans pour être autonome. Je vais m impliquer dans la gestion de ma boîte». Le choix de démarrer sécurisé La création le tente pour pouvoir «gérer son temps, anticiper, sortir d un rapport employeur / salarié qui est très fort dans le bâtiment». Il se tourne vers l ANPE qui lui propose un accompagnement avec l organisme Créact up. De l information qu il en retire, c est le prix des assurances et l aspect administratif qui lui font peur : «Je connais des artisans, je les vois souffrir de la pression fiscale». A cette occasion il se renseigne sur les différents statuts, les différentes possibilités, la structuration de son projet, et les possibilités de création en coopérative. Pour lui, les moments forts du démarrage ont été «Le moment où on ouvre un compte fournisseur, on crée sa carte de visite, le nom, le logo» Autant d éléments qui le font progressivement se «sentir entrepreneur». Pour lui, Régabât c est aussi le collectif. Pour un aspect humain, «bosser avec des gens, apprendre de nouvelles choses, s aider si besoin sur des chantiers», mais aussi comme outil économique : il raconte avoir utilisé ce collectif des entrepreneurs «sur un gros chantier, seul, je ne pouvais pas le faire. On a répondu à plusieurs». Il explique que ce n était pas simple pour Régabât nouvellement confronté à la situation et comment ils ont pu, avec le conducteur de travaux, trouver finalement une solution. Pour son entreprise, Laurent Albaret dit vouloir «vérifier si elle est viable. J attends les 3 ans pour faire le bilan du plaisir, des contraintes». A l issue du test, il pourrait occuper aussi «la fonction de chef d équipe», et embaucher si l entreprise se développe. AD HOC Construction Batis pierre, bois et fer ALBARET Laurent - Tél. : 05 63 75 95 21 - Mob. : 06 80 96 67 60 Cabrille Saint Clément - 81440 LAUTREC «Sans Régabât, je crois que ça aurais tourné en rond encore quelques temps et que j aurais saisi une autre opportunité. Régabât a été un élément déclencheur pour me dire «je suis prêt à franchir le cap» et ce qui me stresse s est retrouvé amoindri. Si j arrête je n ai rien perdu, je l aurais fait.»

Philippe BARJAUD : PORTRAIT Société : BARJAUD PH Consultant du patrimoine, culture, urbanisme, environnement Tél. : 05 63 37 27 92 - Mob. : 06 82 87 70 78 Lieu dit Randy - 81320 MURAT SUR VEBRE Activité Territoire Consultant en urbanisme et environnement : Réalisation d études d aménagement du territoire, diagnostic territoire, réalisation de documents d urbanisme, études d impact environnement, formation urbanisme. Sud-Aveyron, Est Tarn, Nord-Ouest de l Hérault (Castres, Millau, Bédarieux.) Un parcours fait d expériences diverses D une opportunité à la structuration d un projet d entreprise Un parcours d entrepreneur en coopérative Régabât et le choix coopératif

Un parcours fait d expériences diverses Philippe Barjaud a eu des fonctions très variées : depuis l étude d espaces ruraux en déshérence pour aider à l installation de néo-ruraux jusqu à la mise en place d un centre de ressources et de travaux journalistiques pour le conseil général de l Héraut. Il décrit un ce parcours en «en zig zag», ce qui n était pas toujours facile à valoriser. D une opportunité à la structuration d un projet d entreprise C est suite à la sollicitation d une commune sur un appel d offre que Philippe Barjaud a construit son projet d entreprise. Le passage en coopérative d activités lui a donc permis de saisir cette opportunité, puis de s en servir de tremplin pour structurer et développer son propre projet. Il était alors demandeur d emploi depuis 2 ans, se confrontant aux difficultés du reclassement des «séniors» : «J avais un parcours atypique. A presque 50 ans, les filières classiques d emploi, c était fini. Ou bien vous pouvez vous targuer d une expérience, et on vous emploie comme senior, ou vous débutez jeune et on peut investir avec vous, mais âgé et sans expériences, pas possible. Mes expériences n étaient pas sanctionnées, et puis j ai eu des expériences. Je me suis dit il faut que tu restes à Régate et que tu réussisses ton test. De toute façon je n avais pas d alternatives. 2 ans de recherche d emploi n avaient rien donné.» Le choix de la structure s est fait aussi dans le but de répondre à 3 besoins : Se former, acquérir une crédibilité, avoir un statut. C est dans son parcours que l aspect coopératif s est développé. Un parcours d entrepreneur en coopérative Philippe Barjaud est resté 3 ans en coopérative d activités et d emploi généraliste, à Régate. Il l a utilisé pour faire sa place sur un marché spécifique, avec des prestations sur plusieurs années. Il lui fallait du temps pour se faire connaître et reconnaître sur ce secteur des études et marchés publics : «En face de toi tu as des gros cabinets, toi t es le petit poucet». Il met en avant la possibilité de se former sur le tas pour compléter une formation initiale «vieille de 30 ans», jamais utilisée directement dans l exercice de ses fonctions. Ces éléments ont motivé son choix : «La phase test a permis une montée en charge progressive : pouvoir gérer le volet acquis de compétences, la façade professionnelle et la montée en charge de mon plan d activité». Philippe BARJAUD : PORTRAIT Âge : 52 ans BARJAUD PH Consultant du patrimoine, culture, urbanisme, environnement BARJAUD Philippe - Tél. : 05 63 37 27 92 - Mob. : 06 82 87 70 78 Lieu dit Randy - 81320 MURAT SUR VEBRE Il raconte son parcours avec ses hauts et ses bas, et notamment un cap difficile où l accompagnement en coopérative l a aidé à continuer : «En étant à Régate j ai pu me laisser le temps de rebondir». Son activité est maintenant pérenne et se développe encore : «Aujourd hui j apprends à gérer le trop». Philippe est aussi officiellement reconnu dans son domaine par l Office professionnel de qualification des urbanistes, il a lancé une démarche de Valorisation des Acquis de l Expérience et intègre Régabât en coopérative d emploi. Régabât et le choix coopératif C est, selon lui, une opportunité pour le développement économique de son activité de par la diversité et la complémentarité des entrepreneurs : «Certains marchés réclament une pluridisciplinarité, un groupement de prestations avec des compétences complémentaires. Par exemple un urbaniste, un paysagiste, un environnementaliste. Ça me donne l occasion de former un groupement». Pour lui le test se termine, son activité est viable. Il est désormais postulant pour l entrée en coopérative d emploi : Pour sa «création», il a choisi de rester en coopérative. «Je me sens déjà très isolé dans ma montagne, je ne voulais pas me retrouver seul dans mon coin. J ai aussi une culture de la vie associative et maintenant coopérative. Le travail n est pas que alimentaire, il doit donner du sens à sa vie. Pendant 3 ans j ai reçu un accompagnement, des encouragements ; Une structure qui m a permis de développer mon activité : Après avoir reçu, j ai eu envie de donner. La coopérative d emploi c était le bon endroit pour continuer mon activité». Aujourd hui il souhaite être présent auprès de ceux qui démarrent, une sorte de «tuteur» dans l exercice de l activité professionnelle et de parrainage sur l idée coopérative.

Guy CELARIES : PORTRAIT Société : CELARIES G Charpentier Mob. : 06 28 62 40 38 La Ramade Basse - 11400 LABECEDE LAURAGAIS Activité Charpentier : Charpentes traditionnelles, escaliers, chalets en bois, maisons ossature bois, couverture, zinguerie, «écoconstruction». Territoire Montagne Noire et alentours : Tarn, Nord de l Aude, Est de la Haute-Garonne Un retour vers l entreprise Régabât : L apprentissage de l entreprise au quotidien

Guy CELARIES : PORTRAIT Âge : 42 ans Régabât : L apprentissage de l entreprise au quotidien La structure lui permet de pouvoir travailler seul, mais d être aidé dans la gestion quotidienne et administrative de son activité. Un retour vers l entreprise Après un bac agricole, Guy CELARIES se tourne vers la charpente, il y a maintenant 20 ans. Il fait une formation AFPA, puis il intègre les compagnons du devoir. Il monte ensuite une première entreprise qu il gère plus de 10 ans. Il se tourne d emblée vers la rénovation et les méthodes alternatives. Il se spécialise au démarrage sur les moulins à vent, et plus largement la rénovation. En ce qui concerne les constructions neuves, c est vers les matières naturelles qu il se dirige : chalets, maisons en bois, mais aussi les toitures végétalisées qu il découvre, développe et sur lesquelles il se spécialise. Il travaille alors régulièrement avec un ami artisan, qui l aide dans la gestion quotidienne, administrative. Quand, pour des raisons de santé, il est tenu d interrompre son activité, Guy CELARIES continue seul un temps mais précise que «ça n allait pas bien. J arrivais à travailler seul, mais je n arrivais plus à gérer les papiers, j ai arrêté». Il retourne vers du salariat, toujours autour de chantiers spécifiques (rénovation d un château, toitures végétales). Durant cette période, il prend connaissance du système des coopératives d activités et d emploi par des personnes de son entourage qui y développent leur activité. Prenant contact avec Énergies Alternatives, dans l Aude, puis Coop Action à Toulouse il apprend finalement le démarrage de Régabât. Sans Régabât, il aurait probablement dû se créer, rapidement, pour pouvoir répondre à un chantier important. Ici, l accompagnement lui permet d acquérir des compétences nouvelles, progressivement, en particulier sur la gestion de son activité : «Vous aidez à nous aider. Nous on est fait pour travailler. Avec les ateliers (proposés au démarrage de Régabât), ça ne bloque plus vraiment. Il faut s y mettre. C est comme tout, ça s apprend et vous nous apprenez. Maintenant je fais tout au fur et à mesure». Il précise aussi l acquisition de connaissances nouvelles sur la façon d établir des devis, qui vient compléter son expérience plus «empirique» en la matière : «J en avais fait comme ça, mais là je sais les faire. Les mentions obligatoires aussi, il faut le savoir». Il se sent désormais mieux préparé pour retourner vers l entreprise : «Je pense m installer ensuite. Il faudra voir comment ça va fonctionner, surtout pour les clients». Remettre en route un réseau et sa clientèle, c est aussi l objet du test pour Guy CELA- RIES, «après être sorti du milieu artisan». Il démarre en ce moment ses démarches commerciales : fait ses cartes, a sensibilisé ses fournisseurs. Enfin, c est aussi l intérêt pour la structure, SCOP, et par conséquent l aspect collectif que son choix pour Régabât s est constitué : «La SCOP m intéresse. Sans Régabât j aurais peut-être crée en SCOP. Et puis ce sont des métiers où on ne peut pas travailler seul. Il faut s entendre avec les autres». CELARIES G Charpentier CELARIES GUY - Mob. : 06 28 62 40 38 La Ramade Basse - 11400 LABECEDE LAURAGAIS

Thomas DELCAMBRE : PORTRAIT Société : DE BOIS EN TOIT Charpentier couvreur Mob. : 06 67 75 22 45 La Capelle - 81120 VENES Activité Charpentier couvreur : Charpente et couverture, bâtiments sains, maison ossature bois (MOB), rénovation Territoire Tarn et départements limitrophes. Changer sa place dans l entreprise L impulsion donnée par la coopérative La création

Changer sa place dans l entreprise Thomas Delcambre a toujours travaillé en charpente, bois, sa formation initiale depuis le collège est tournée vers ce secteur : 4ème / 3ème technologie, BAC pro et BTS bois. Il travaille ensuite comme salarié dans plusieurs entreprises et prend conscience, par étape, de son envie d indépendance : «Je prenais des coups de fatigue des entreprises au bout de quelques mois. Je me suis demandé si c était pas moi qui n étais pas à la bonne place Peut-être que je devais faire l ensemble du travail». Thomas DELCAMBRE : PORTRAIT Pour cela, Thomas Delcambre décide d abord de changer de voie : il se forme en métallurgie artisanale et forge. Il réalise alors que ce n était pas tant le secteur d activité, mais l envie de «retrouver une place plus vivante» au sein de l entreprise qui le motive, c est à dire pour lui aborder «la relation client, le calcul des prix, prendre des risques : vivre de son travail, c est aussi se prendre en main». C est la gestion, l administratif, le financier qui l ont freiné dans l idée de se lancer un jour à son compte. C est par une personne de sa famille qu il entend parler du réseau coopérer pour entreprendre et qu il apprend la création prochaine de Régabât. Il prend le temps de faire son choix, contacte aussi la chambre des métiers, participe au stage création : «Quand on a vu la somme d info à connaître, lire un compte de résultat, la gestion, les assurances. La comptabilité ce n est pas forcément compliqué mais l analyse des chiffres» Âge : 27 ans La structure l intéresse et lui semble être le compromis dont il a besoin pour se lancer : «Je me suis rendu compte que même si je prenais des risques, je les minimisais avec Régabât, tout en apprenant. Je tiens à mon travail, mais je ne veux pas sacrifier tout le reste». De part cette maîtrise du risque qu il trouve à Régabât, Thomas Delcambre raconte sa motivation pour la découverte de nouvelles tâches, il parle même d un stress et d une adrénaline positive : «La démarche commerciale, ce n est pas évident, c est nouveau. C est ça qui est intéressant : comment faire dans une situation nouvelle». La création «Je ne me sens pas du tout encore chef d entreprise Je crée ma propre dynamique, je suis à la rigueur mon propre patron». L expérience de salariat au sein de plusieurs entreprises lui ont permis de voir la forme qu il souhaite donner à son entreprise. En particulier à moyen terme : Au vu de l évolution de son métier, il souhaite aller vers de la polyactivité : Créer un atelier, des meubles et de la menuiserie, y intégrer peut-être la partie forge... «Cibler quelque chose de petit, mais être sûr de réussir, rester à un niveau humain». L impulsion donnée par la coopérative C est donc l envie d être accompagné qui le conduit à Régabât. «Ça me permet de travailler ma partie : Moi c est le bois, la charpente, mais tout ce qui est gestion administrative, comptabilité Voilà ce qui m a plu dans Régabât : être accompagné sur tout ça dans un cadre concret, ramener nos chantier, faire nos devis Moi ça me parle, je ne voulais pas reprendre des études de compta, de gestion. Là c est un apprentissage de terrain». DE BOIS EN TOIT Charpentier couvreur DELCAMBRE Thomas - Mob. : 06 67 75 22 45 34 Route de Salsigne - 11600 VILLARDONNEL

Véronique MULLINS : PORTRAIT Société : MULLINS DECO Maçonnerie, enduits, peintures Mob. : 06 61 84 61 48 69 avenue Lucien Coudert - 81100 CASTRES Activité Maçon : Maçonnerie, enduits, peintures Territoire Castres et alentours Le choix du bâtiment par passion Le choix de démarrer sécurisé Devenir entrepreneure pas à pas et en collectif

Le choix du bâtiment par passion «J ai mis du temps à avoir l information qu on pouvait travailler dans le bâtiment, c était des années perdues. (...) Pour moi c est une passion avant tout.». Véronique Mullins décrit le point de départ de son projet par une passion pour les belles choses et le bâtiment, en autodidacte. Auparavant, elle travaillait dans l animation puis dans le secteur hospitalier. Au cours d une recherche d emploi, elle voit une photo dans La Dépêche et c est un véritable déclic : une femme sculptait la pierre, c est donc possible, en tant que femme, de mettre en œuvre un projet professionnel dans le bâtiment. Soutenue ensuite par son agent ANPE, elle se forme à l AFPA comme tailleur de pierre puis en maçonnerie. «Quand j ai fait mon stage, il y avait une autre fille, qui avait fait maçonnerie ; elle m a dit pourquoi tu te lances pas? Je lui ai dit tu es folle une femme dans la maçonnerie, j y arriverais jamais! Elle m a répondu moi j y suis arrivée c est plus comme autrefois, il y a des élévateurs... J en ai discuté avec le formateur, il m a dit : je te sens capable de le faire. Si ça t amène vraiment quelque chose (...) Depuis toujours je suis manuelle mais à l époque on n écoutait pas les enfants!». Au départ, elle se heurte, dans ses recherches d emploi, au fait d être une femme sur un secteur masculin : «Chaque fois c était la porte fermée parce que je suis une femme. C est un gros problème car dans le bâtiment, de la main d œuvre ils en cherchent.». De ce fait, elle s oriente vers le second œuvre. Elle fait ensuite une nouvelle formation qui lui permet d aller plus loin dans la connaissance des matières. Elle cherche toujours un employeur qui accepterait de lui laisser tenter sa chance mais les freins restent nombreux. Les employeurs potentiels lui expliquent leurs appréhensions quant à l ambiance que pourrait provoquer la présence de femmes sur les chantiers, l absence d autonomie par rapport à certaines tâches, l absence de vestiaires... C est ce qui la conduira à la décision progressive de se mettre à son compte : «Puisque c est comme ça je vais montrer que je suis capable de travailler». Véronique MULLINS : PORTRAIT Âge : 51 ans Le choix de démarrer sécurisé Elle nourrit le projet de créer son entreprise pour «travailler comme j aime travailler. J ai pas envie de gagner des milliers, je veux faire des belles choses, passer mon savoir, former des jeunes.». Elle fait le stage création à la chambre des métiers et est également accompagnée par des organismes d insertion professionnelle (Clef 81). Elle prend contact avec Régate dont elle a entendu parler par l ANPE. Le cadre sécurisé l intéresse, mais la coopérative Régabât n existe pas encore et Régate ne peut accueillir les métiers du bâtiment. Elle n ose pas se lancer directement et travaille pour des peintres. «J avais peur, je me suis retenue. Il me manquait des cartes, comment trouver des clients, faire un devis, gérer». C est naturellement qu elle prendra contact avec Régabât quand elle apprend son existence par l ANPE. Le principe du test permet de la rassurer dans la mise en œuvre de son projet. Elle en attend de la tranquillité sur l aspect gestion afin de se concentrer sur la recherche de clients. «Ce qui m angoisse le plus, c est de trouver des clients : si les patrons ont eu peur, est-ce que les clients ne vont pas avoir peur aussi, et ça c était un frein. J ai fait les ateliers, ça m a donné des éléments que je n avais pas, ça booste... Là, je suis vraiment soutenue». Devenir entrepreneure pas à pas et en collectif A ce jour, dans la recherche de ses premiers clients et l établissement des devis, Véronique Mullins appréhende progressivement les différents aspects de l entreprise «Je me sens apprentie-entrepreneure. On m apprend à voler, à être autonome. J ai l impression d être salariée de ma propre entreprise, je n en suis pas encore la directrice, j apprends. Ça me rassure.». Dans son parcours, elle mobilise le réseau des entrepreneurs de Régabât et le cadre coopératif : «Il y a un réseau autour de moi, des compétences, les autres entrepreneurs, pouvoir se passer des chantiers, j aime la convivialité». Pour conclure, elle déplore l absence d information sur les possibilités dans le bâtiment quand on est une femme : «Je trouve ça dommage que ça ne soit pas plus valorisé, il y a beaucoup de filles qui seraient intéressées.» MULLINS DECO Véronique Mullins - Mob. : 06 61 84 61 48 69 avenue Lucien Coudert - 81100 CASTRES

Manuela JOUVIN : PORTRAIT Société : AMEPROPERSO Conseil en aménagement intérieur / extérieur Tél. : 05 65 78 75 94 - Mob. : 06 1172 36 74 Les Hermets - 12330 ST CHRISTOPHE VALLON Activité Territoire Dessinatrice en architecture : Conseil en aménagement intérieur / extérieur : Recherche d aménagement, matériaux, couleurs, style, éclairage, mobilier. Conseils personnalisés pour aider les gens à penser leur espace à vivre et le visualiser. Ouest Aveyron et limitrophe : Vallon, Rodez, Villefranche, Figeac, Aurillac. L émergence de l idée : une recherche d autonomie Le choix du test sécurisé, le goût pour l entreprenariat Le goût pour le collectif

L émergence de l idée : une recherche d autonomie Après un BTS d architecture intérieure et 2ans à l école d architecture, Manuela Jouvin, lors de son arrivée dans l Aveyron, se forme sur la rénovation. Elle souhaite connaître le bâtit de l Aveyron et rencontrer des artisans pour aider ses recherches d emploi. Après avoir exercé en dessin d architecture, souvent dans du neuf et du pavillonnaire, elle recherche un emploi avec plus d autonomie et de créativité. Elle utilise son savoir faire autour de la rénovation et l aménagement intérieur bénévolement jusqu à l appui d un artisan rencontré au cours de sa formation : «Il m a mis devant le fait que je répondais à un besoin. Les gens sont de plus en plus exigeant, ont envie de travailler leur projet, et d être plus tranquilles par rapport à la réalisation de leurs travaux». Tentée par l autonomie dans le travail, l aménagement de ses horaires, la possibilité de ne pas faire la même chose tous les jours, elle décide de passer le cap vers la création. Le choix du test sécurisé, le goût pour l entreprenariat Elle contacte l ANPE et travaille son projet au cours d une prestation avec le Rile 12 qui lui présente Régate. Elle fait le choix de la coopérative d activités. «Pour me lancer avec plus de sérénité. Je ne l aurais pas fait sans la structure, pour ne pas foncer tête baissée.». Elle ressentait aussi le besoin d acquérir des notions de marketing et définir encore son projet, en faisant réellement. Elle entre à Régate en avril 2007 et intègre ensuite la coopérative d activités Régabât nouvellement crée pour pouvoir développer son activité, notamment par du suivi de travaux pour les artisans. Elle situe son intervention entre les choix des particuliers et le travail des artisans : «Je débroussaille avec les Manuela JOUVIN : PORTRAIT Âge : 34 ans gens pour que l artisan ne perde plus de temps». Avec les particuliers, elle travaille la globalité de leur aménagement, l harmonie d ensemble. «Je prends beaucoup plus de temps dans la recherche, le choix des matériaux. Ce qui existe, au niveau fonctionnel, etc. Quand on est formé on voit les incidences». Manuela profite de l accompagnement pour l aider à développer une activité nouvelle, la faire «entrer dans les mœurs : il ne faut pas que les artisans me confondent avec les architectes. Ils gardent le choix de la conception et de la méthode technique. Je fais la médiation, je garde un œil mais je n impose pas la méthode». A ce jour elle trouve un écho favorable auprès des artisans, qui gagnent effectivement du temps, mais aussi auprès des fournisseurs intéressés par l accompagnement à l achat qu elle propose. La coopérative lui a permit de se lancer plus rapidement que prévu pour profiter de la tendance du marché. Elle y pensait pour plus tard, quand ses enfants seraient plus grands. Le cadre sécurisé l a rassurée pour pouvoir se lancer au bon moment. «J ai pris goût. Je me sens entrepreneure. C est motivant de travailler pour soi, je me sens bien dans ce rôle-là, même si des fois ça met un peu la pression. On se forme à être entrepreneur. Moi je sors d une famille où tout le monde est fonctionnaire!». Elle souhaite profiter pleinement des 3 ans pour tester d autres produits et pérenniser son activité. Le goût pour le collectif Manuela Jouvin met en avant l intérêt qu elle trouve au collectif d entrepreneurs de Régabât «On parle vraiment bâtiment. On peut travailler ensemble sur certains projets. Je sais que si j ai une question technique, je peux appeler quelqu un de Régabât.». Arrivée dans l Aveyron en 2005, la coopérative sert aussi d appui à Manuela pour constituer son réseau professionnel. Elle en apprécie en particulier la complémentarité d activités. AMEPROPERSO Manuela Jouvin - Tél. : 05 65 78 75 94 - Mob. : 06 1172 36 74 Les Hermets - 12330 ST CHRISTOPHE VALLON

Lionel PAGES : PORTRAIT Société : PAGES SERVICE PLUS Plombier Tél. : 05 63 71 93 12 - Mob. : 06 75 87 88 74 110 Avenue de Lacaze Basse - 81100 CASTRES Activité Plombier-Chauffagiste, Electricien : Rénovation / neuf. Territoire Tarn Sud jusqu à Albi, et Toulouse-Nord. Vers une reconversion dans le bâtiment Se sentir entrepreneur

Vers une reconversion dans le bâtiment Lionel PAGES : PORTRAIT Âge : 33 ans Anciennement salarié dans l industrie, souvent en déplacement, Lionel Pagès a décidé de changer de voie : Il a donc profité du FONGECIF pour travailler sa restructuration vers la plomberie / chauffage. De formation électricien, il choisit ce nouveau corps de métier car elle se complète bien avec sa formation initiale, et sa motivation personnelle. Après 1 an à l AFPA et 4 années de travail intérimaire, c est un artisan, pour qui il travaille alors, qui lui conseille de se lancer, et de l aider dans cette démarche en lui trouvant des clients. Il raconte en avoir eu vaguement l idée lors de sa formation, mais c est la discussion avec cet employeur qui vient immédiatement déclencher l envie de se créer. C est «pour ne pas partir de but en blanc, par rapport à ma vie familiale, chercher un moyen de faire progressif» que Lionel Pagès rencontre Régabât : Il se renseigne auprès de tous les organismes, sur les aides au démarrage. Il sentait son projet prêt et se sentait prêt : il a fait le stage des 3 jours à la chambre des métiers, rempli son dossier. Se sentir entrepreneur De ces premiers mois en coopérative, Lionel Pagès apprécie la posture de chef d entreprise : «ça me plaît. Je suis bien, je fais ce que je veux. J ai été salarié pendant 13 ans, je suis patron depuis 3 mois. Le statut change du tout au tout, par rapport aux clients : quand j étais intérimaire, souvent les clients ne vous parlaient pas, en tant que patron, ils vous parlent, ils vous servent le café.». L objectif maintenant de Lionel est de vivre confortablement de son activité, de pouvoir, dans la mesure du possible, choisir et gérer ses chantiers, puis d essayer de s agrandir. «Je suis détendu, plus que salarié en fin de compte. Il y a plus de cadence, mais personne ne nous dit de faire ci ou ça.» Le regard par rapport à l entourage change aussi, et c est parfois plus difficile : «il y a des jalousies ( ) on est persuadé qu on gagne beaucoup, moi je touchais plus quand j étais intérimaire!». Le test lui sert pour trouver sa clientèle, être sûr de la pérennité de son entreprise «J entends toujours dire : si j avais su Je tente, on verra, j aurais essayé. Si je vois que je regrette, j arrête, je retourne salarié.». Le premier devis est important : «J étais content qu il soit accepté, et c était pas quelqu un de la famille, hein!». Au cours de ses démarches de recherche d informations, il rencontre l inspection du travail qui lui conseille Régabât. C est «pour le cadre sécurisé, le statut de salarié, la situation familiale Pouvoir partir de 0». C est le premier entrepreneur à entrer dans la coopérative d activités. Il raconte les réglages nécessaires au démarrage, les petites lenteurs dans l attente des réponses des assurances ou des devis : «Je les ai bousculé de partout!». Il démarre son parcours de chef d entreprise, sereinement : «Pour le début, ça nous soulage, spécialement sur la comptabilité», même s il la fait également lui-même car «il faut apprendre à gérer soi-même». Il sait aussi qu il peut utiliser le réseau des entrepreneurs de Régabât : «On se passe des chantiers, ça ouvre des portes ( ) Je regarde ce qui peut m aider par rapport à mon métier.» PAGES SERVICE PLUS Plombier PAGES Lionel - Tél. : 05 63 71 93 12 - Mob. : 06 75 87 88 74 110 Avenue de Lacaze Basse - 81100 CASTRES