PROTOCOLE DE SEVRAGE ALCOOLIQUE AMBULATOIRE



Documents pareils
Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème?

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

prise en charge médicale dans une unité de soins

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

Education Thérapeutique (ETP)

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

Le Modèle Conceptuel de Virginia Henderson. P. Bordieu (2007)

DOSSIER MEDICAL (à faire remplir obligatoirement par le Médecin et à retourner accompagné du Dossier administratif au Centre Addictologie d Arzeliers)

Addictions : la continuité des soins des personnes détenues / L articulation entre les professionnels de santé de la prison et du milieu ouvert

les télésoins à domicile

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

Un danger vous guette Soyez vigilant

Migraine et Abus de Médicaments

L infirmier exerce son métier dans le respect des articles R à R et R à du code de la santé publique.

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris)

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales.

admission directe du patient en UNV ou en USINV

Qu est-ce qu un sarcome?

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale

Le service public hospitalier et la vulnérabilité : Les équipes mobiles de gériatrie. Pr Nathalie Salles Pôle de Gérontologie CHU Bordeaux

La migraine : une maladie qui se traite

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Infirmieres libérales

FMC GMBS -02 MARS 2010 PROJET D EDUCATION THÉRAPEUTIQUE DE PROXIMITÉ DU PATIENT DIABÉTIQUE DIAPASON 36

Un poste à votre mesure!

admission aux urgences

L hôpital de jour ( HDJ ) en Hôpital général Intérêt d une structure polyvalente? Dr O.Ille Centre hospitalier Mantes la Jolie, Yvelines

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT


QUESTIONNAIRE DE DIAGNOSTIC RAPIDE DES NIVEAUX DE CPO ET TMS EN ETABLISSEMENTS DE SOIN

La prise en charge de votre affection de longue durée. Comment cela se passe-t-il? Quels sont les bénéfices pour vous? À quoi vous engagez-vous?

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Insuffisance cardiaque et télémédecine: Exemple du Projet E care : prise en charge à domicile des insuffisants cardiaques en stade III

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu

Se libérer de la drogue

Placebo Effet Placebo. Pr Claire Le Jeunne Hôtel Dieu- Médecine Interne et Thérapeutique Faculté de Médecine Paris Descartes

Complément à la circulaire DH/EO 2 n du 30 mai 2000 relative à l'hospitalisation à domicile

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION

Centre Régional de soins Psychiatriques «Les Marronniers» MSP

ANNEXE I REFERENTIEL PROFESSIONNEL AUXILIAIRE DE VIE SOCIALE CONTEXTE DE L INTERVENTION

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Flunarizine

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

Régime de soins de santé des étudiants étrangers

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon

La conduite automobile et le vieillissement

Le case management de transition (CMT) Une illustration de pratique avancée en soins infirmiers

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E

La prévention : caractéristique du positionnement de la Mutualité Française sur l ensemble de son offre

Carnet de suivi Lithium

Livret de Présentation (Extrait du livret des patients distribué à leur accueil)

Causes d insatisfactions du patient pris en charge en ambulatoire

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2

Dr Agnès Caillette-Beaudoin, Medecin-directeur, Calydial (Lyon)

La prise en charge. de votre affection de longue durée

Les services de soins et d accompagnement mutualistes de la Mutualité Française Doubs

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS:

Date De Création 14/05/2013. PIC Poitou Charente. Préparé par : Cécilia CHARTIER. Modification 14/05/2013

SADIR assistance, Prestataire de Santé à Domicile (PSAD)

Insuffisance cardiaque

PRISE EN CHARGE DE LA FIN DE VIE

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES

Capteurs pour la santé et l autonomie. Nouvelles approches technologiques. pour le suivi sur les lieux de vie

troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail.

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor

QUESTIONNAIRE MÈRE AYANT UN BÉBÉ MOINS DE 6 MOIS

GHUPC Projet de transformation du site Hôtel Dieu. Pr S CHAUSSADE, Dr I. FERRAND

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

Demande de règlement d invalidité de longue durée

REFERENTIEL D AUTO-EVALUATION DES PRATIQUES EN ODONTOLOGIE

Le début de l aventure

Précarité sociale et recours aux soins dans les établissements de soins du Tarn-et-Garonne

Infospot. Les nouveaux anticoagulants oraux (NACOs) Octobre - Novembre - Decembre 2014

Les soins de santé se sont les services de la part des médecins et des hôpitaux

Vous vous occupez d une personne âgée malade. vous êtes son. aidant naturel

Référentiel Officine

La migraine : quelle prise de tête!

SOINS ET ACCOMPAGNEMENTS. Professionnels de la psychiatrie.

Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez Mise à jour

Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge Pôle de santé du Canton d Aulnay de Saintonge MSP Aulnay et Néré PROJET D AULNAY PSP

Quel avenir pour les équipes mobiles de soins palliatifs?

Carte de soins et d urgence

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge de votre maladie de Parkinson

Conseils pour réaliser un tableau de sortie

DOSSIER DE SOUSCRIPTION TELEASSISTANCE CLASSIQUE ou TELEASSISTANCE MOBILE

Transcription:

GAFC Groupement de Coopération Sociale et Médico-Sociale Adresse postale : 120, route nationale 39100 DOLE Téléphone : 03 84 71 54 20 E-Mail : contact@ga-fc.fr PROTOCOLE DE SEVRAGE ALCOOLIQUE AMBULATOIRE Recommandations de bonnes pratiques validées par le comité scientifique du Groupement Addictions Franche-Comté Le 18/01/2016 Personnes concernées : Patients ayant une addiction à l alcool, dont les signes cliniques sont : - Le besoin irrépressible de boire de l alcool (craving) - Les signes de manque à l arrêt de l alcool : transpiration, tremblements des mains, insomnie, nausées ou vomissements, hallucinations ou illusions transitoires visuelles tactiles ou auditives, agitation psychomotrice et anxiété. - La tolérance (augmentation des doses pour obtenir le même effet) Professionnels concernés : Médecins et infirmiers libéraux Contre-indications à un sevrage ambulatoire : Motivationnelles : Absence totale de motivation et de demande du patient, Situation de crise (affective, sociale, professionnelle) sans évaluation approfondie des avantages et inconvénients des conduites d alcoolisation et d abstinence, Absence de projet thérapeutique (évaluation, objectifs, programme) et de projet social. Ceci n empêche en rien la prise en charge et l accompagnement du patient dans une perspective de sevrage ultérieur. Addictologiques : Dépendance aux benzodiazépines Echec d un sevrage ambulatoire antérieur

Somatiques : Antécédents de crises convulsives ou de delirium tremens Pathologie somatique grave, insuffisance hépato cellulaire, insuffisance rénale chronique, insuffisance cardio pulmonaire pouvant décompenser au moment du sevrage (bilan biologique récent nécessaire) Psychiatriques : Syndrome dépressif grave Affection psychiatrique connue évolutive Sociales : Isolement familial Désocialisation Grossesse : Le sevrage institutionnel chez une femme enceinte permet une prise en charge multidisciplinaire (obstétricien, addictologue, pédiatre, assistant de service social ) et une meilleure prévention de l accident de sevrage, délétère pour le fœtus. Modalités du sevrage ambulatoire Pas de sevrage en urgence Bien choisir la période pour ne pas mettre le patient en échec Bien choisir la période pour le médecin qui doit être joignable : évaluation régulière, téléphonique au minimum Education du patient et de l entourage (voir fiches en annexe) Connaissance des signes de manque et des risques Connaissance de l effet des médicaments Nécessité d une alliance thérapeutique Pas d activité dangereuse pendant le sevrage Prescription d un arrêt de travail si besoin Pas de conduite automobile Pas d utilisation d engins dangereux Hydratation Arrêt des consommations d alcool Deux litres de boissons non alcoolisées par jour, mais pas d hyperhydratation afin d éviter l hyponatrémie responsable de convulsions Médicaments de sevrage A adapter en fonction de l'état clinique et de la tolérance. Couverture de Benzodiazépine pendant 6 jours Vitamine B1-B6 pendant 30 jours Prescription d actes infirmiers dans certaines situations

La surveillance IDE va permettre de suivre l évolution clinique : - Evaluation clinique 2 fois par jour les 3 premiers jours puis une fois par jour - Mesurer le score de CUSHMAN (voir fiche de suivi) - S enquérir du nombre de comprimés pris - Rechercher les effets secondaires du traitement (voir fiche de suivi) Posologie : 1) Diazepam 10 mg 1er jour : 6 cp à répartir sur les 24 heures, Diminuer d un comprimé par jour jusqu à arrêt au 7ème jour. Si insuffisance hépatocellulaire, préférer l utilisation d une benzodiazépine sans métabolisme hépatique : Type Oxazepam 50 mg, à une posologie prenant en compte l équivalence 30 mg d oxazepam pour 10 mg de diazepam 2) Vitamine B1-B6 per os 500 mg par jour Signes qui doivent nécessiter d appeler un médecin ou le centre 15 : Tremblements importants Agitation psychomotrice Changement de comportement Insomnie Délire, hallucination Vomissements Référence du document : Mésusage de l alcool «dépistage, diagnostic et traitement. Recommandation de bonne pratique de la Société Française d Alcoologie». Décembre 2014 Adresses utiles : ANNEXES Doubs : CSAPA ANPAA 25 : 11, rue d Alsace 25000 Besançon Tél : 03 81 83 22 74 CSAPA EQUINOXE : 40 Faubourg de Besançon 25200 Montbéliard Tél. : 03.81.99.37.04 CSAPA Pontarlier : Centre Hospitalier, 2 Faubourg Saint-Etienne 25304 Pontarlier Tél : 03 81 38 53 64 Haute-Saône : CSAPA ANPAA 70 : 12, rue Noël Courvoisier70000 Vesoul Tél : 03 84 76 75 75 AHFC : Pavillon Verlaine 70210 POLAINCOURT Tél. 03 84 97 22 23 CHI : Unité d addictologie 37, rue Carnot 70200 LURE Tél : 03 84 62 43 82 Jura : CSAPA Aristide Briand : 9 Avenue Aristide Briand 39100 Dôle Tél : 03 84 82 83 85 CSAPA ADLCA : 163 rue Marcel Paul 39000 Lons Le Saunier Tél : 03 84 24 05 71 Hôpital Jura Sud (ELSA) : 55 Rue du Docteur Jean-Michel Tél : 03 84 35 60 00 Territoire de Belfort : CSAPA ANPAA 90 : 7 rue Gambetta 90000 Tél : 03 84 21 08 20

FICHES (PATIENT, ENTOURAGE, IDE) 1. PATIENT Madame, Monsieur, vous avez pris la décision de vous soigner car vous avez conscience que l alcool est devenu un problème dans votre vie quotidienne. - Le sevrage ambulatoire vous a été proposé car vous présentez une addiction à l alcool, c est-à-dire une impossibilité de vous passer d alcool sans que des signes de manque apparaissent. - Vous avez remarqué une augmentation progressive de vos consommations pour calmer ce manque. - Les signes principaux à l arrêt de l alcool peuvent être : des sueurs importantes, des tremblements, des angoisses, de l insomnie. - Le but du traitement qui vous a été prescrit est de diminuer fortement ces signes et donc d empêcher la prise d alcool pour les calmer. - Ce traitement comporte aussi les vitamines dont vous manquez du fait de vos alcoolisations. Déroulement du sevrage «C est vous qui fixez cette date» en accord avec votre médecin. - Durée du sevrage en moyenne 5 à 7 jours - Du fait du traitement qui peut occasionner une somnolence, il est préférable de rester à domicile pour éviter des chutes ; la conduite de véhicules est proscrite ainsi que la pratique d activités dangereuses (outils dangereux, échelle ) - Il est important de boire suffisamment des boissons non alcoolisées (eau, eau gazeuse, tisane, potage ) - En cas de reprise d alcool au cours du sevrage, contacter le médecin ou l infirmier(e) afin d avoir une conduite à tenir. Signes qui doivent nécessiter d appeler un médecin ou le centre 15 : Tremblements importants Agitation psychomotrice Changement de comportement Insomnie Délire, hallucination Vomissements

2. ENTOURAGE (Fiche remise avec l accord du patient) Madame, Monsieur, un de vos proches a pris la décision d effectuer un sevrage dans le cadre de son problème d alcool. - Il a été décidé avec lui de le réaliser en ambulatoire, c est-à-dire au domicile. - Ce sevrage lui a été proposé car il présente une addiction à l alcool donc une impossibilité de s en passer sans avoir des signes de manque : angoisse, tremblements, sueurs, insomnie - Le traitement prescrit permettra une forte atténuation de ces signes mais favorise une somnolence ce qui peut être incompatible avec une activité professionnelle, la conduite d un véhicule ou la pratique d activités dangereuses. - Le sevrage dure entre 5 et 7 jours - Au cours de cette période, votre proche doit s hydrater avec environ deux litres de boissons non alcoolisées Il est important : - De l encourager, - De le soutenir, - De valoriser son changement de comportement. Signes qui doivent nécessiter d appeler un médecin ou le centre 15 : Tremblements importants Agitation psychomotrice Changement de comportement Insomnie Délire, hallucination Vomissements 3. FICHE DE SUIVI INFIRMIER (IDE) Nom du médecin et téléphone : Rechercher le nombre de comprimés pris, les signes de manque avec le score de CUSHMAN, évaluer l hydratation, rechercher les effets secondaires des traitements institués. Avis médical à demander dès que le score de CUSHMAN est > à 6

Score de CUSHMAN 0 1 2 3 Pouls (battements /min) Moins de 80 De 81 à 100 De 101 à 120 Plus de 120 PA systolique De 18 à 30ans Moins de 125 De 126 à 135 De 136 à 145 Plus de 145 De 31 à 50 ans Moins de 135 De 136 à 145 De 146 à 155 Plus de 155 Plus de 50 ans Moins de 145 De 146 à 155 De 156 à 165 Plus de 165 Fréquence respiratoire Moins de 16 De 16 à 25 De 26 à 35 Plus de 35 Tremblements 0 De la main en extension Tout le membre supérieur Généralisés Sueurs 0 Paumes Paumes et front Généralisées Agitation 0 Discrète Généralisée et contrôlable Généralisée et incontrôlable Troubles sensoriels 0 Gêne par bruit ou lumière, Hallucinations critiquées Hallucinations non critiquées prurit TOTAL Hydratation en volume (nombre de verre) Anxiété Echelle de 0 à 10 Douleur Echelle de 0 à 10

Nombre de comprimés de benzodiazépines Score de CUSHMAN Commentaires J 1 Matin J 1 Après Midi J 2 Matin (appel systématique de l IDE au médecin J 2 Après Midi J 3 Matin J 3 Après Midi J4 J 5 J 6 J 7 En cas de reprise des alcoolisations : informer le médecin, arrêter le sevrage Les signes de sevrage : Transpiration, tremblements des mains, insomnies, nausées ou vomissements, hallucinations ou illusions transitoires visuelles tactiles ou auditives, agitation psychomotrice et anxiété. Les effets secondaires des traitements prescrits : - Benzodiazépines : trouble du comportement inhabituel dangereux pour le patient et ou l entourage nécessitant l arrêt du sevrage, amnésie antérograde, confusion somnolence, trouble de l équilibre. - Vitamine B1 : prurit, éruption cutanée Signes qui doivent nécessiter d appeler un médecin ou le centre 15 : Tremblements importants Agitation psychomotrice Changement de comportement Insomnie Délire, hallucination Vomissements