n"b"i STOIRE NATUREL LE.' 21 E S SAI, SUR LES GENRES DE LA FAMILLE DES THALASSIOPHYTES(l) NON..tllTICULÉE S. Présenté à l'institut, dans la séance du 5 février 18u. PAR M. J. V. F. LAMOUROUX, D. E. S. lh-ofesseur d'histoire naturelle à l'académie de Caen, membre de la Société des Sciences et Arts d'agen', etc., etc. LES êtres organisés qui couvrent la surface de la terre 'présentent au naturaliste qui veut les étudier des formes si, variées, qu'il lui' est souvent impossible de trouver des caractères bien tranchés pour. distinguer les espèces entre elles', tant les différences' sont légèr~s.. Si des végétaux ou des ani- (.) Je nomme les planl.es marines thala88iophyus, de deux mots grecs, '."''',.,.,IS, 'IIUInn, et 'UT:', plante J parce qne je ne connois aocoue déuomination qui leur convienne mieux. Ces plantes ont été nommées algues submergées par M. COTretJ de. Serra; algues et hydralgues par Rolh; fucacées par M. Ricbar{l : aucun de œil noms'ne peut leur appartenir: les p.remiers dont trop, généraux et le derdiér' trop escillsif.
"2 A 1'f ft A. tes D tj' USÉ 11 If maux terrestres il pass'e à ceux que la mer nourrit dans son. sein, les difficultés augmentent, car ces êtres qui peuplent et vivifient la vaste étendue des eaux, sont en ~énéral moins parfaits. que ceux qui animent la surface de la terre. Leur. org~isation interne, leurs f!loyens de reproductipn sont plus. simples; les caractères qui distinguent les genres et les espèces se fondent tellement les uns dans les antres, qu'il est souvent impossible de fixer leur point de séparation; On pourroit même ajouter que ces molécules douées de la vie, qu'on observ e dans l' e~u de mer ainsi qu.e dabs l'eau douce, par?issent avoir, dans leur manière d'être, quelque chose de moins animé, de plus simple que les monades dont l~s moyens d'existence et de reproduction sont encore un mystère. Si de ce premier degré d'organisation OD s'élève à lul ~é plus parfait, on trouve la même différence : les maqlipj.fères marins, quoique pourvus des Jl!êmes parties que les mam... mifères terrestre~, ont cependant quelques-unes de ces parties beaucoup moins développées, et quelquefois à peine sensibles; il semble que dans le sein des eaux, la Dature ébauche les êtres qu'elle perfectionne, en les exposant à 1"' aotion puissante de l'air, de la lujq.îère et des autres fluides répandus dans notre atmosphère. D'après l'opinion d'un de nos plus célèbres naturalistes (M. Lamarck) (1) sur r échelle de gradation et de dégrada- (2) Philosophie Zoologique, par M. J. B. P. 4. Lanaarcl:, 2 'fol. in-8-, 1809,.Cet outrage m'a élé donné par l'auteur; je regretterai loujours de ne pouyoir profiler de ses conseils et de ses leçooa, et d'6tre 'borné à lire ses Ia.,.Dlouna.. au lieu de l'entendre lai-même démontrer les bues loodameatalesde 1'''-_ des 'tres.
rl BIS TOI R ENA T URE L L E. lion des êtres, il sembleroit que les végétaux les plus parfaits devroient avoir une organisation moins compliquée que celle des animaux de la première classe dans cette échelle de gradation, puisque ces derniers sont supérieurs aui. premiers, et que les uns et les autres doivent leur existence à l'animalcule infusoire, premier principe de tout être doué de la vic, soit végétal, soit animal. Si jamais un pareil ordre -de choscs a pu exister, cela il' a dû être qu'à cette première époque où les espèces se bornant à un très-petit nombre, il n'y avoit encore ni genres, ni familles; mais, du moment qu'il y a eu deux êtres distincts, l'un végétal et l'autre animal, chacun d'eux a marché vers la perfection d'une madière" aussi rapide; et lorsque ces êtres, abandonnés par les eaux, se sont trouvés exposés à l'action des fluides atmosphériques, excités par la puisssance de ces agens, ils ont dû prendre des formes plus prononèées, une org~nisation plus solide, des car~ctères plus distincts que ceux qui, habitant constamment le vaste sein des eaux, 'De recevoient l'impression de ces iluides qu'au travers d'un milieu -qui devoit considérabiement en diminner l'effet. Ainsi les Anciens regardoient les cétacées et les phoques comme des poissons, et ces derniers comme des animaux imparfaits. Grâce aux naturalistes ~o- demes, et surtout li ceux.qui ont créé ou perfectionné cette belle partie des, sciences, l'anatomie c,omparée, les rapports ~ et les différences qui &xistent entre les animaux de la terre et ceux de la mer sont bien connus; 'mais on n'a encore rien. fait sur l'anatomie et la physiologie des plantes marines: les auteurs anciens, tels que Clnsius, Bauhin, Barrelier, Morison, Ginnani, Dillen,. etc., ont liguré quelques espèces:: Digitized b~ GoogIe
, 24 Â N N ALE S DU 1\1 USÉ t1 li Gmelin, en 1768, rassembla, dans un ouvrage particulier.. tout ce qui avoit été dit avant lui,. et fit.connoître beaucoup. d" espèces nouvelles. Hooson -et Light{OQt, l'un,dans.la ftora angl/ca, l'autre dans laflora scotica, :ont encore augmenté le nombre des.espèces. GQodenough et Woodward, en 1795; - Esper, en 1800; - Hackhouse, en 1 Bo~; - Xavier de W ulfen, en 1803; - Roth, en 1797, 1 Boo, etc. - Pdiret" en IB02;-T.urner, en IB02 et IB06, etc., ont fàit paroître de bons 'ouvrages SlJr la nomenel~ture des plantes marines. Réaumur, en l710, I?If et 1712, a décrit le premier les.fructifications de quelques thalassiophytes; il regarde les.capsules comme des graines, et les tubercules comme des capsllies. Tous les botanistes ont suivi l'opinion de Réaumur. }l. de CandolJe a étudié de nouveau les organes repro-.,ductifs de ces vég~tauj:. Il appelle coques, les capsules de R.éaumur; capsules, lespartjes que ce dernier regardoit CGmme des graines; et gràines, les corpuscules reprodu~tifs renfermés dans les capsules. Hackoouse et D~ Turner parois... sent avoir (ait un grând nombre q' obsen'atjons sur la même - p.artie,. niais ils confondent sou~cnt les tubercules avec l~ fructification en masse, les capsules avec les tub~rcules e~ les graines, etc~ ~fin d' é~laircir cette partie un peu obscure de la nomenclature, j' emploi~ le mot de FRUGTIFIC.\:TION. pour désigner, non-:-seulement un tubercule', une capsule, ou qne graine, mais encore là mass~ ~ntière d~s tubercul~s, comm~ dans le fucus vésiculeux; les masses formées par le rapprocheinent des capsules, comme dans les dictyotées; les cap... suies i~olées, comme dans les alcyonùiiée~, ou les graih~s setiles, comme dans les ulve~. - J' appell~ T(]»EI\CU~ l'enve- Digitized by Çoogle
D J 1 S T 0 11\ ENA TV 1\ E L L E. Joppe dans' laquelle sont 'contenues lés capsules. ëes dernières renferment des corpuscules reproductifs que je nomme graùzea, parce' qu'il est aussi facilé 'dè prouver que ce sont de véritables graines, que de démontrer le contraire. D'après' M. Correa de Serra,.. si recorilinandable par Ses -vastes connoissances en histoire naturelle, ce seroient de véritables graine~, dues à une fécondàtiori sexuelle,. analogue à celle de plusieurs phanérogames aquatiqlles. Ce savant portugais a publié un mémoire particulier _ sur la fructification du fucus vésiculeûx dans le~ Trànsactions' de la Société royale' de Londres (1).11 n'est cité par aucun botaniste français. l\'il\'1. :Mirbel (2) et de Candolle (3)' 'se sont les premiers occupés, de l'organisation des thalassiophytes; ils'les regardent comqte n'étant formées que de tissu cellulairf? Rudolphi (4l partage la même opinion. M. de Candolle paraît avoir 'observé ces plantes.avec soin; il attribue la différence qui existe entre les tiges, les nervures et les feuilles, à des modifi.catioos' dans la forme du tissu cellulair~ M. Mirbel se borne à -dire. que les fucus 'sont e-';ltièremént for1pés de tissu cellulaire. Si ces.' naturalistes célèbres, à qui vous devons tant de belles découvertes en physiologie végétale, avoient' observé les' plantes marines dans tous leurs états, et dans di.ftërentes' ~ons, ceu~-quiauroient travaillé après~ux sar lamème pa,rtie., (1) Transa~tion. de la Société royale db Londre., anu. t 796 p. 2., (2)M;rbel, Traitéd!,Anato;"'i8 et ds PhY8iowgl-e fjé8~lale'l tom. l, p.58.-' B:tJ1D8ilÜnl de la ThMJri. 'tk l'orraniaatiola végétale dll UlAm. auleur, p. 130. (3) De Candolle, Journal db Phy.ique, tom.' 48, p. 233, Teulose an '7 J ét L. 5.{, p. 42 1 prairial an 10. (4) RUdolphi, cité dans ~'Es.posidon de 1. théorie de l'orsauisation Télélal. de Mirbel, pas' 130. 20.... l'
1 1 2.6 AKNALES DU MUSBU. auroient trouvé peu de choses à faire; mais, éloignés de la mer, distraits de l'étude des thalassiopbytes par des objets dihérens et DOB moins intéressans, ils ont laissé leur ouvrage im:omplet.. Dans un Mémoire que j'ai lu à la ~eiété Philomati<p1e, en '1809 (1), j'ai prouvé qlle la tige de la laminaire digitée '(fucus digi'tatlu Ji. Linn. ) étoit formée de quatre parties bien distinctes, analogues à J:épiderme, à l'écorce, au bois, et à la moelle des plantes dicotylédoaées, par leùr situation, leur grande1u' respective, et même leur organisation. Depuis, éclairé par cette déeollyerte, et guidé par elle dans mes recherches, j'ai observé danales thalassiophytes la plupart des caractères qu' oirent les bridantes cor.olles des plantes pha Dérogames, les tiges et les feuilles des arbres et Je tissa her ~lcé. n semble que toutes. ~ parties qui paroissent isolées dans Jes clliférentei familles des thalassiopbytes, se sont réames dus 1ID même iddiv,id. pour créer et.mbeuir ces Fands Wgétaux,. qui couvr6ut et ordent 1IOUt à la fois -quel -tues parties de la 1I1Ifac~ du globe ierrestre... c'est donc d'après les rapports qui existent entre les tiges, les feuibes, les fleurs des plantes terrestres ~t les plantes marines, q:ue j'ai divisé celles-ci ea quatre grandes familles, 1QÎ comprerldedt to~es les espèces classées par Linné dans les gentcs fuljui et ulpo" et qui forment ensemble le groupe des thalassiophytes non articulées dont il est question dans cet ouvrage. A ces quatre familres, i' ell ai. ajouté deu autres. qui semblent réunir ces thalassiophytes aux polypiers par le
D'B ISTOIl\E NA TUl\ELLE. 2'" 1 facies, et qui en diffèrent par les autres caractêt'es. Je crois que toutes les plant('s marines pourront se classer dans les divisions que je propose, lorsque les rapports qui les lient eutre elles seront mieux connus. J'engage donc les botanistes qui habitent le t>ord de la mer, à s'occuper des tha-' lassiophytes articulées; c'est une mine neuve et riche à ex-. ptoiter, et ils ne peuvem qu'y faire des. découvertes i8téresant~s. Je m' ~erai heuredx si mes OJIoions,.pe }' on trouvera peut-être 1lD pen basardées, ouvrant d.1ft amis des sciences UDe DOuveHe carrière, leur indiquent la senle"'rqute à saivre pour pan_ à de. ttlsllhatl eetsaias. En iltteildadt on ltbv_ général que r m COJDllJ1e11t:é' sor les thalasslopltytel llon artieuiée9, je soumets au jugement de i~.cla8$c' les l.iowvedes divisiods et les nouveaux genres que j'ai eru devoir établir pcjar aider à' connoître' ces plantes. Dans certaini groupes, j'aurois pu augme~lf2r' le noorbre des genres, dans d'autres j'aurois dû peut-être le diminuer; mais, regàjdaut ma division phabt eomme 1me elassifitatiod systéaatique' que ~omme 1lD8 classification naturelle, j' al ~ devoiî- ide borner à h.cili~r la détermination des espèces, e'c. kart. wllt ce qnf pouvait en rendre l'étudé difticile.. J~ai ajfjuté à chaque geote la ~e des espèce9 qui lui appartiennent, et que je possède dans ma eolleetion, afin de... eobdoîh'cjles.o'e~ que j'ai eus pour faire cet ouvrage., /.. "
~8 ANNALES nu MUSÉUM PREMIER ORDRE. FUCACÉES. Organisation ligneuse; couleur olivatre, noircissant à ~'air... : :. Les plantes de cette famille offrent pre~que toùjours de~ tiges et des feuiltes : on observe dans' les. tiges: quatre parties bien distinctes analogues par leur situation et leur grandeur respectives, à l'épiderme, à l'écorce, au bois. et.à la moelle des plantes dicotylédonées. Dans quelques ~nres, ce& parties, sont difficiles à apercevoir, même a~eè le microscope,' à cause de.1a 'petitesse de la' t!ge on de l' àg~ de l'individu; 'alors la fructification, l'organisation et la couleur' servent à la 'détermination de l'ordre et du genre; les' cara!t~res tirés de ces différentes parties sont ~ codftans, qu~ils pèuvent étr~ regardés comme essentiels. ' :: On déchire le'8 fuèacées longitudinalement a~ec bea1ù:oup de facilité" et la déchirure oft"ré à l'œil nu l'aspect d'un~ organisatio~ fibr~use bien caractérisée; il n~ en est. pas de même si on les. coupe tra~sversa]ement, on ne voit.~or5.qu~ les orifièes de ces prétendues fibres, et les: cetln1.e~ :dri fusu cellulaire. Ces fibres ne sont pas semblables à celles' des plantes phanérogames.; en gé~éràl, ~lles m'ont paru cloisonnées; les cloisons sont très-éloignées les unes des autres et d'un tissu plus lâche que celles des plantes terrestres. A mesure que l'organisation devient plus simple, les cloisons se rappror.hent; ai~si dans les tiges et les nervures des flo-, ridées, elles sont plus près les unes des autres que dans les ", Di9~tized by GoogIe
DtSISTOU\E 1iATUI\BLt.L 2? fuéacées; dans les dictyotées elles.sont presque"égales,' et elles le deviennent entièrement dans les ulvacées. ]loit - on considérer ces fibres eomme deé vaisseaux? Il est certain qu'elles n'ont aucùne- ressémbranee avec 6eux des plantes térrestres. Les injéctions, la macération, r observation,mi-, croscopiqne ét 'cette' _expérience citée par tous les auteurs que la partie de-la plante marinè plongée-dans l'-eau reprend ' seule son' 'état -naturel,:'~andis que rantre n'a~re laliçbh, fluîde, portent à erôîre que les.thalassiqphyies n'ont paint : de vaisseaux. Mais d'un aùtre côté, si, l'on; observe la $i':'. tuation de la fructification dans les fucacéés et' les floridées, on1fa'tr&œve presque toe)oltrs'iidr.es1'.iges_'otlles''ttpüauljt, près des nervures ou' à lenrs-ëxtréniltés;' tiai'ls 'les dictyoiiées,. on remarque que l\lns les, maîlles" du' '.au ~t tégn'iièr~s" et ';lsimee rplus; la sitb.a~8il des fructifications -ést régulière, et r que moins elles sont 'Visibles et égal~s, plu8.jesj friacti6tadons 1 soi! '~pilrses, di1$imlulv s-dépeun-dés de n~rvure~e, preg.. ~ que de tige, les fmctifie&bon$' $OIW ebt.ièrement épa!'~: :St i 1'08: compare '~DSuité les rappo~ qui èxùicentjedtté ~ sit11a.. l tion dés trliciificat!ïons:et c~llè d~ c!es-mass8s'de fib~,ou' de; tiésu cellnlaii'e' à -"lltùes:-allqng~8~;-ne sera~t"9n -pas icnté : d-è'lés regm-der cojl1me Ile$ 1iUisSëau'x, on;du r moins' 'Comme' en; feaat les, fone~ds? :Il' ~ si.diiici~ j dé' d~finir -ce qn'ê l'.on,entend par tis&u, cellulaire, qifil: ~r~it plus. aisé' de prou.ver que ces fibpe6 sono des vaisseaux cloisonnés que de d~jitrétt le :ooattalre. D& p~, il est presquél impossible d'-expliquer sans ube:espè"ae;de.aisseaux,quelconques,' les, fructific~tions qui ne se trouvent. qu'aux extrélinitës des ra"'. Di'eaus ou det {.Billes,'e~'iui olll besoid, pour s' y dévelop- Di9iti~ed by GoogIe
.. ~... N;!LES.DU- AtU~ÉtJM. ]Jer, dé fluides plus 'élaboré$ que' eellx dea ~.,parties de la plante. Ces fluides floi~e~ av6w un JDOuvem~nt queicoqque, a' autadt tille l'on 1'.emM'q&e ~Vellt da~ les floridées dépourvues de,dervllles, des fruetj.&atiolls ineqmplètes, parce que ces,fluides. 'sout rest~s st;agjl~. Ce mo.\lvement. peut-il se faiœ sans vaï6seauji, 0\1 bien a.. t i1 lieu dans les oombreases lacunes de ces plantes, ou de ~w.1e il cellule et à tl'avtlrso le{trs mea.branes? Tôut cela 'est ]lossible,,~ je. persist~.,à croir.e 'qtle-. lesi fihtes. elowoonées des \hal_opliytei,. si elles De. soat paf;' clet véritàhle.s ~~eq.ux, en funt du 1noÏDS les' fone~. Daus.PfelKJU#,tCilti\ès les fucaeées,.les. OF~S,~ la fraq.. ti&a~;si>1l~. r~.compliq'ués:, l~.graines sq~tl ~(e~i dads t!les'aap8'\les"iqt\ît sol1t éuehuêtnes 8nveloppé.s d'uoe. membtane particulière'f ~ fqrmênl,. par leltt "~., da tuberçwes &itu~ en plus 00 moîd&' gr"qd' QORlbte ~ UJl8.!DaMe polymorphe,. d.aehée a-.u rameau 0'11 pl~ ~')"i1ir ttémité ~~ fetûlles, '" œmpiie d.' UIlê sjjbs_c~ IQuellap... Muse, dont la CJ'lanU" et l'épaissi88emt;1n\ ilppl81lte. iu64fu:'à; la maturité des.gnines,. ct qui disparoî~.avec èl1es.... he.. twcation 68 redou.vellft-t1ell~ plusieuls fims 'sar' l~s~ ~JA8S j fucus? D'après rets observations~ j6 peatg 'IJl. ~~ Slll' 1. rameaux desqoels'.elle. se dév~ç~r'.;yoieœ chaque antp~ ces rameaux S6 ~Otlvt.r de. -.fru~, et que ceux qui 9(reDf;' leurs fructifications aa &OID1Qet d.ea f.-nos, péritaent ~ès la maturité des graines. Cette ~ègle.s8ns doute.if.~- p.as,8~ néraie, mais dlle es' facilè à obser-ver sqr la t.fèe.g,ajk\4f ~ jorité des frw.u. Le. feuiues.des fucacées soot càeaes à dijtiapei', poll",~ ~I 1
D'HISTOIRE NÂTUI.ELLE'. que,la plante soit.ertière. Elles ne ~rent presque poiilt de.celles des plantes terl'esq'es dans la première, la troisi,ème, la quatrième et la sïj:ième section dn. premier. genre. EUes sont turbinées et vésiculeuses dam la seconde section; ra:" menses dans la cinquième; nulles dans la neuvième et la 'dixième. La m~mbrane qui se trouve à la base,dufucus' IoreW pourroit presque être regardée comme une feuille unique ombiliquée. La feuille' des laminaires, quelquefois simple, quelquefois divisée, est u~ique dans certaines espêces, tellés que les lamioaires digitées et saccharines (Fue. digz"talta et sacela/uinus., Linn. ), 'tandis qule d'autres en possèd.ent un' très - grand. nombre; les laminaires pyrifères et pomifères ( l'uc. pyrifenu, Linn. Lun. pomife1w n8m.) eb offrebt des ex.emples.. On. trouve ~uvent lès' feuilles supérieures de ces denières soudées easemble par lellrs ber-ds, entièrement ou de distaboe ed distance; 'CeS.aeu~ mè pa".roissent.,.... di&rentes, si j'en juge d'.. près les figures de celles da Fue. ttglm'um, 'que Je _D al JaBlMS vu en nature. Les feuilles prolifères dans les osmundari~, semblables aux rameaux dars les demiaresties, manqtteftt entièrement daas les fureehaires et les (!horda. ~s 'feaiiles des fucacées présentebt doilc 'efttre elles pres.. que auta. de différences que celles des tticotyj.édonées; eues vatiert égalemeut sous le rapport de la romposition., ~ la sitaation, des serfaces, de la f3lme générale et particttfi.ère,.-c.'; beaucoup eant 'o~ de ~rvures mmples ou rameuses qtti manquent eotièremerft' li d'autres.espèces. Presque tontes les tbalassiophytes à organisation ligneuse,
1 32." "'.!f N! le E S D t1 Il V.s É t7 :il sont pounues de vésicules aériennes : cedes qui' n'en. ont pas de saillantes, présentent dans la substance de la tige de grandes lacunes, quelquefois visibles à l'œil nu, qui 'semblent. les remplacer; ces lacunes partent de la racine, st élèvent dans les tig~s ~t vont se perdre dan~ les feuilles. Je regarde les vésicules ~omme des organes particuliers destinés à des fonctions qui leur sont propres, et non comme des feuilles avortées, ou des fructificatiods qui ont jeté leul's semences, ainsi que l'ont avancé dès auteurs modernes. Les anciens croyoient que les vésicules. des fucus étoient unique.. ment destinées.à. tenir cel plantes flottantes' dans les eaux de la mer. Je ne discuterai aqpune de ces hypothèses, elles n~. ~Qnt appuyées ni sur des faits, ni sur des observations ~~actes, et elles s' ~cartent de tout ce que l'on observe- da~s les autres familles des plantes. Quant à moi,. je les c~)dsidère comme des organes respiratoires, presque analegues à ceux CfUe l'on observe dans la majeure.partie.des êtres qui p:upl~nt et viv~en&; la surf~ce du globe; et si on ne. les voii point sur les autres thalassiophytes, I:.'est qu'elles sont moins parfaites;.ieur organisation étant moins compliquée, leurs fonctions vitala~ doivent être plus simples.. Mon hypothèse est fond~e sur l'action qu'exercent les thalassiophytes sur l'air atmosphérique; elles agissent de la même manière qjlc les plantes phanérogames. Les fucacées ligneuse~ et d'une couleur olivâtre, absorbent l' oxigène pend.t la nuit et l' e~halent pendaftt le jour, mais en trè&-petite quantité. Les floridées, semblables aux corolles, rendent encore moins d' oxigène que les fucaeées; elles. semblent le 'retenir pour fonïter les brillantes nuances qui les décorent.
"." D' BIS TOI 1\ ENA T '0' 1\ EL L E. ' 33 Les ulvacées, au contraire, de même que les tissus herbacés dés planies terresu'es, développent par l'action de la lumière, une énonne' quantité de gaz o~igène et un peu d'acide car-. bonique; l'azote ne s'y trouve que.. dans lés proportions de 20 à 30 sur 100. Cette décomposition de l'air atmosphérique doit s'opérer dans. les plante~ marines au moyen des vésiculés, des lacunes et des grandes cellules qui st ohservent dans les différentes organisations de c~s végétaux, et qui, peut-, être, font tout à la fois les {onctions de réservoir. et d'or... gane, destipé à la dééomposition de l'air atmosphérique.. Un gr~nd nombre de fucac~es, et même quelques dic.. tyotées,,ont Jes ftmii1es couvertes de petites houppes dé.poils blancs, épars: sur les deux surfaces dans' les premiè'res, et sur une seule dans les secondes. Réaumu.r ( 1) est le premier naturaliste qui lese"ait observés; il les regarde comme les 'parties mâles de ces végétaax; LiBlté et beaucoup d'autres botanistes avoient adopté aveuglément cette opinion. Les véritables fonctions de ces poils sont cennues maintenant; analogues à ceux qui couvrent un si grand nombre de vég~ taux terrestres, ils paroissent destinés à secréter QU à "absorber des fluides particuliers, quelquefois js semblé nt n'être qu'une exuhération du tissu céllulaire intérieur. Ces poils:ne sorii point permanéns, ils disparoissent dllds certaines saisons et à différentes époques de la vie de la plante; on ne les voit jamais, ni sur les tiges, ni sur oies nervures des feuilles; et lorsqu'ils se dessèchent ou qu'ils tombent, ils laissent sur' la feuille un petit point concave, d'une couleur foll~é~; et qp.e, 1. ;
34 A. lu' A. LES' D V V s É 11 JI les jeunes élèves prennent souvent pour des fructi6catioilq; mais, jé le répète, ce n'est souvent qu'une exubération du tissu cellulaire iutérieur.. La durée de la vie dans les plantes marines varie comme dans les plantes terrestres. De même que les arbres vivent plus long-temps que les herbes, de même les thalassiophytes à organisation ligneuse, voient chaque année se renouveller autour d'elles les nombreuses tribus des thalassiophytes à organisation corolloïde ou herbacée. êe.rtaines fucacées ne.. vivent qu'un ou deux ans; d'autres, si on en juge par leur grandeur ou la grosseur de leur tige, doivent braver la puissance destructive du temps, comme le cii~ne de nos pays, ou le baobab des bords du Sénégal. Mais jusqu'à ce qll' on ait observé davantage ces plantes, on ne peut fixer, même approximativement, l'âge d~s espèces; nbs connoissances se bornent à dire que les.alassiot»bytes sont annuelles, bisannuelles ou vivaces. La couleur ne varie que par la nuance dans cette division, la plus considérable de toutes; c'est toujours un vert plus ou moins olivâtre, jamais herbacé et que l'on n'observe que dans les plantes de.ette famille. Cette couleur, par la dessiccation ou par l'exposition à l'air et à la lumière, devient or- dinairement noire; elle prend quelque~ois une nuance d'un fauve hrufl, semblable à celle des feuilles mortes. Les fucacées ne se colorent point de brillantes livrées comme les -autres tbalassiophytes. Les plantes marines qui servent de combustible sur les côtes de plusieurs départemens; celles qui fournissent la manne saccharine qui remplace le sucre chez les IsJarrdais;
... D'HISTOIRE NATVRELI"B. 35 en6n celles qui donnent les meilleurs engrais, n'existent que dans cette seule famille; les peuples des régions polaires _ se nourrissent des tiges ou des feuilles de plusieurs fucacées. J;er. UEN,B. FUCUS. Froc. Tub~rcUIe~ réunis en grand nombre dans un conceptacle cylindrique, pinne ou comprimé, simple ou divisé. Racine à empat:ement entier et étendu. Fructif. Tuhercula numerosa, co7iferta in, C01Iceptaculo cylintjraceo, p~, inte~ùm compresso, sœpiù8 ramoso. Radix callus e-xplanatua. OBUBV. le ne ferai aacane ohsenation SUI' le genre flmw, tout ce #fu j'ai dit en traitant des fucacées pouvant lui être appliqué. J'ai divisé ce genre eft plusieurs aections pour aider à la déter.. iaation aes espèces, quoique je sois bien containca que la plupat"t de-~ aee&iodii pourroient rormer des genres plus naturels et mieux caractérisés que la majeure partie.de t'!eus que les naci1n1i.tea modernes ont composés en divisant les genres aacieas ~ü_. I~. SECTION. F. Vésicules aérif'ères, Stipitées; feuilles distinctes, aeai.lea ou pétiolé~.... F. Yesiculis aeriferi,,tipit'atis j foliis distinctis, sessilihus aut petio/atis. Fuo,!" natans. Turn. Bist. (1) :... Oce. all. Gall. (l)daweon-tuj'iier, Bü"';' Fueo,.""., i807 ~ ia"'-.; lllperhe ouvrage qui parolt par fllciculel. M. le baron Beajamin Delessert, qui poaède UIl8 8ranc1 pal'tie de ce qui a p8j'!1,. ea la compla_1ice de me 1. com... iqaer. Le... e auteur a publié, en 1802, ad Synopsis des Cucu des îles britaluliq..., 5"
, 36 ANNALES DU MUSÉUM Fucru.alicifoliUll. Poire Ene_ mélh. (1).. Mediter. Ga11. _ lavandulœfoliu. Dt:1il. inetl (2) E~1pL _ tùnt;t"ulalu,. Forsk.. FI. Eg.-arab. (3) ~pt. _ tkntifoliu Turu. Hist....Egypt. -latifoliru. l'oir. Ene. mélh.... Ind. oriedt. _ aquifolill8. Turn. Bist... Incl. orient. _ ilicifoliull. Turn. Hisl... - Ind. orient. _ haccifi!r. TurD. Hist....... ()ee. allaoo - palk.celul. Merl. ined. (4-) lapon. -.e"atifolia. Mert. ined... Japou. - crupu Forsk.. FI..Eg.-arab....Eu pl. -lmrdïkeru Turn. Hisl... ()ce. atiad. _ pyriformillo Poire EDe. mélh... Ind. orient. --polretii. Dobi.. F. aci"ariull, Poir.. Medi1. G.u. --foli08i'liimuil. Sp. DOY. tab. 1. 6g. 1 e12... Anlilt.. - follifuliuii. Merl. ided... M.r. Rubr. _ liiliqlltllltrum. Turn. Hist... JapoD. _ mit'roctjr4liuli. Merl. ined... JapoD. _ decipielul. TurD. Hist......... Noy. HoU. _ lill.ïfoliu.: TUflh Hist... - Medit. Gall. _ glaj;ai~. La BilIaRl. (5)... NOT. BollaDd. ; 'Joi renferme la descriptiod et l'histoire de 78 espèces que j'.i tro,,,ées sar 1~1l e6les de France. (1) Poiret, E1IC'yclopddie rmlaodiljuil. Botanique, tome 8, articl. Ill". et f1arec. (2) D.liUs. Mon ami M. Delille, chargé pat S. M. 1. et R. Je 1. partie botanique du grand ouvrage sur l'expédition des Français en Egyple, a eu la bo~lé de me,1oqper toules I~s plan~es marines qu'il,recueilli.. ur le bord de la Mer:'Rouge ét dans le port d'alexandrie; j'a aoplé- sa noidenclature.- (3) Forsk.ael, Flora 4gyptio-.4rabica, 1 yol. in-4. 1775. Ar.) Mertew. M. Merten., profes~!.!' de philosophie à Brême, tre.-ftr~ dans la eonnoills8nce des lbalâssioplylés et li qui je dois un grand nodlbrede belles espèces des côles de la Chine, du Japon, ete. J'ai adopté sa Domenclature. (6) fa Billardiè,e, plantes de la NouYt:lle ljouôtade, pubai.-p M. de La Bit Jardière, uœmbre de l'in8titut. Ce bolaj1iste si avantageuse meut ooo.n. par HI. ouvrages, a-enrichi ide aoueclioo de toutes les t.halauiopbytel qu'il Il.. apport.ées de lei VOyD@Ho..
J)' Hl ST Oll\E N ÂTUR EL I.E. PIICl,. c'paallj,."itljo,. La Billard.... No.,. Holl..--..fltzccidll8. 1(1.. _...... '... Id. ----ntrofosuii. Id.... '.'. '.'.. '.'... "....... Id. - debw8. Mett. id~,... '.'. ' ~ ~.' Japon. -comosw. Poir, EDc. ldél~... '.. Oce. alla~t. -ta"lf,ulorjii.. Mert. ioed... Japon. so Sp. inediœ. ~:. s E C T ION. F. Vésicules stipitées; ayant au 'sollljnet'une membrane foliacée. F. Pe,ic~lÙ,~tipù.a:'ti,~' ~'e!f.lbr.qna,: iermih.~li f~li_aèç,a donatis.., " ". PUCU8 tur~in4tt.u. Tùr'o. Ditr.. ~ ; ; ;......... 100. orient. 6 S~i:; Inedi1ar(r):.... " - - - ';.. ;' ":.). ~e. SECTION (J ' r J '. F. Vésicules anguleuses, aya,nt sui, re~ àngles une membrane foliacée., F. P~,iculis aniwlosls; membrana foliaceà in anguîis. F,!c:U triqruttlr. Tùr~. Hist... ':. : ' ;: Mar. 'Rubr. J l'.' ~,..) \." 4.' SEÇT.ioN..,~ '\ ' ~ -... \.. J.' F. V és.ic~ 8fipité~,. ~.l~~g~~~. en, f<>n:d,e d,~ sili<pj~.. F.,11 esiculis stipilatib J 'sililfuif9rmibus. Fucu,.iiiquo8ZÜ: Türo~ Hist... ~... Oée. E'urcfpll':'CaU. -,i8ymhrioicle,. Turn. Rist.-. -; ;...-. '. Japon;. - --. --:.. flotf'ull'i. TOro'. Bist ~...;.-.,.; ')'.. ','... Jaeo~.,.,. r r' ' 5-..,".J!. ", l SECT ~ON., F. Vésicules innées 'dans les ram8aux; feuilles distincres.. F:. P csiculi8' ramis inrzà#s ; toliis ~jsù~ctis: '.'. '. '.,,FÎteU8 dijsœr! Li;D. &ytt... ~... ;:..,... : Medit. G~I... ~ (1) J.a autèu;a me paroi_nt no1r.coilfoddo plaj~ur. esp_ disùtlcltes. SOu. le 801R.le fucu, lurbillatub, Linn..
\ '38 Fueu. bar6atub. Tum; Syu... Oce. Earop. liedit. Gall. - fimbriallr. Desf. FI. atl. (t}..'...'...'.'.... Medit. GalL - racmtomb'. Ponk; Pl. '~G.~arab...'.''.. M@yp. -trenodïii~. ;.ld.;.;~;'.'. ;..'.\""""""""'" 1 - antennulattu. Thol.,ived... ~. ~ ~ -- CrcJ88;pe. Tum. Hist;... JapoD~ _...:. fibro.uij. TUI'o. Synop... ~ Oce. Ellrop. Gall. - abrotanifoliu Turn. Synop... Id... Gall. --mucronalus... Id...:. ~...,...... Id.... Gall. -IIIJ~IIOÙÙ Lina. Sya~.. ','... Medit. Gall. -1tI~ri8cif.ol;UIJ. 'furn. S)'nop.. ~... ;. Oce. Europ:Gall...:...- IInJoides. 'liest. 'FI. 'atladt. ~.. ~... Merlit. Afric. - crinil~. Id...... Id. '... t:4uclaiuil. La Bin... Nov. 8011. - o, tbunbergii. Turn. Bist...'., ~. ~.. Japon. 20 S~. ineditz (2)...,,! ' 6'. SBC'l:ION. ~."..:...,.. Fru~tifica~o~ a~ sommet.d~, feuilles plades, rameuses, ordinairement vésiculeuses, presque toujours munies d'une nervur~ médiane.,...............! Fructif. Il.d apicem foliorum;,ioliis planis, ramosis, fie.- quenter uriinervihus, non ra'rll 'JJe'siculosi$, FUt:U8 " i~uio~';'. r~rd: Hist :. " ~ E1I!'Op. Medit. Gall. ---.. ctlrtj1joic18.. Id.. "... t _...,,... "...,... Id. 1, - ( 1) DeY. Plo,... tjllàn,. FlorG, tjllanlhx.., tjucion R.ttuo D.j'onI4ÏIMJ6, etc. 'Paris, :1 vol. in_4. ad 6. J'ai reçu de ce naturaliste célèbre, non-seulement des doubles de todtes le. plante!llnarides qu'il Il trouvée. sar les ~tes de Barbarie, mais encore des esemplaires' de plolieur. de ies ollvrap j Il"'il me permette de lui en témoigner ici toute ma rf'connoissadce., (D) Les vésicules m.nq~ent à 'relques espèces de cette section, mais ce cara~ \ère est remj1lacé par ceux que préaeoteot.... fj'gedfiœlion, l'aepecl 8Wra1 a. la plante, ete. (3) D. CtMd. FL f1d1l9. Flore &angaiee, 3-. édilion, par IIM. X.... k et d. Candolle. Paris, 1805.. Digitized ~Y GoogIe
D' BIS T.O 1 1\ ENA T Vil EL L E. 39 " PUCUII di.licillu. Turn. Bisl... : Cee. Europ. Gall. - ae77yjlu8 Id "., 1,1. --COItI08W. I.,a Billard. NoY. BoIL 3 Spec. inedila! (1).,.. SECTION. F. V ~sicules innées dans les rameaux; fructifications pédonculées. F. Ye~iculis ramis innatis; jructifièajonibus pedunculatis. " PUCUII nodtllluii. TUrD. Syn.. Mar. E.urop. ~al1. 8 e SE CTION. Point de feuilles; vésicules en chapelet et couvertes de fructifications. Âphylli; "esiculis concatenatis et fructiferis. FucUil momliformilj (2). La Bill. - 9-' SEC T ION. ' Fuc. banl:sii. Tura. Bi.t... Japon et N. Holl Point de vésicules; une seule feuille ombiliquée et ronde à la base des rameaux. F. Yesiculis nullis. Folio unico, rotundato ad ramorum basim. Fue.. Ior.us. TUrD. S,n.... Oce. Europ. Gall. (1) Je po_de danl mon berbier,.non-l8ulement lea neuf variétés du fucuii wsiculosus que D. Turner mentionne dans ses ouvrages, mais encore plusieurs autres qui paroissent particulières aux eête&-de FraDee. Toutes ces plantes si dif. férentes su premier coup d'œil les illies des autres, ne sont cependant que d.. nriétésde la même espèce. J'ai fait beaucoup d'obserntiolllf sur leurs tubercules, esl'é. aot y découvrir des earactères pour établir dea eapèces, mais ils Tarient dans leur forme autant que 1. plante el1e-m'me.. (2) Ceue espèce se troll1'8 à.1. NouveUe-Bollaacle e& dans les Rlet'8 du.j~pod, suivant M. D. Turner. Le peu d'individus que j'ai été à portée d'obserter me fait croire que cet.'lleur riunit plusieurs espèces IOUS ce nom. l'.i préféré la 8,!menclalun de M. de La Billardière, papce 'lue IOn OUTrage est plu. ancien que celui du botani.te auglais...
-, ÂNNALES DU MUSEUM 10. SECTION. Point de vésicules ni de feuilles; rameaux eanaliculés; fructif. au sommet des rameaux. Aphylli absque "esïeu/is : Fruct!ficatïo ad apicem ramorum eanaliculatorum, FucUIJ ca1jqlicu/atua.~urn. Hisl......... <>ce. Europ. GaU. --ma1r.ai.i. Turn. Hist...'. ;.... Oris Scotj~' 1: 1, -S E è'1- ion. Point de feuilles, point de vésicules;' r~eaux cylindriques. F. Aphylli ~ "èsu;ulis des tilll ti ; ramis tcrctïbus ad apicem fructifèris. Fut:U8, 1uJJ1Jn:ul4tfl8. Turn. S,n...'.. ~ Oee. Europ. GaU. 1 Spec. idedit~. 'Racine fibreuse ~t 3,,!le. GENRE. L.AMIN4R14. rameuse, Ratl,ix jihrosa. èi ramosa. OBSUV. Gœrlner(l) a nommé ce genrecljramium; Stackhouse(2) a consenti ce. nom que j'a~ cru devoir chanser, rîl~ qu'il est adopté J'our pn autre ~edre de thalassiopb 1 tes. On trouvera sans doute le ~aractè~ générique très-court, et fondé sur lldt: ~artie dont les plantes marines sont privées suivant quelques botanistes j mais, comme il est constant qu'il n'appartient qu'à ce seul genre, et qu'on ne l'observe sur aucune autre fucacée, je l'ai adopté de préférence à celui de la fructi6catio~ encore peu connue. Stackhouse la délinit ainsi :fructificatio muco8a, pellucida, J,BiM granuli8 8IJmin{forü : papillù ;'If);aihüibus per tolamfrondem. Il réunit les (1) GœrlMr.(2) Stackhouse, Ner. BI it. N~reù BritannicQ, altctore J.8taç/:IzoU8B. 800. Linfl. $od. 1801. Superbe OUTrage id-folio.'