Provence-Alpes-Côte d'azur, Alpes-Maritimes Cannes 73 boulevard de la Croisette Références du dossier Numéro de dossier : Date de l'enquête initiale : 1987 Date(s) de rédaction : 1997 Cadre de l'étude : recensement du patrimoine balnéaire Degré d'étude : étudié Désignation Dénomination : hôtel de voyageurs Appellation : Hôtel Martinez Parties constituantes non étudiées : cour jardin, cour Compléments de localisation Milieu d'implantation : en ville Références cadastrales : 1981, BX, 82 Historique Hôtel construit en 1927 sur l'emplacement du jardin des villas Marie-Thérèse et de la Baleine, ancienne résidence que le comte de Caserte avait acquise en 1874, d'une parcelle non bâtie et d'une partie du jardin de la villa Henri IV (IA06000395) par l'architecte niçois Charles Palmero. C'est l'architecte bordelais installé à Cannes Pierre Veneuvot, directeur de l'agence monégasque de la Maison de décoration londonienne Waring and Gillot, qui réalise la décoration intérieure. L'ouverture se fit le 20 février 1929 sur 2 étages seulement. En 1988 l'hôtel est rénové et redécoré pour la famille Taittinger et le groupe Concorde. Période(s) principale(s) : 2e quart 20e siècle Période(s) secondaire(s) : 4e quart 20e siècle Dates : 1927 (daté par source), 1988 (daté par source) Auteur(s) de l'oeuvre : Charles Palmero (architecte, attribution par source), Pierre Veunevot (architecte, attribution par source), Waring and Gillot (architecte d'intérieur, attribution par source) Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Caserte, comte de (habitant célèbre, attribution par source), Taittinger (commanditaire, attribution par source), Concorde (commanditaire, attribution par source) Description Vaste hôtel de 7 étages construit sur une parcelle irrégulière. Les élévations sont rythmées par les oriels en surplomb ornés de balcons avec ferronnerie art-déco et couronnés d'une loggia à colonnes sans chapiteau. Une frise de carrés façonnés sur la pointe orne le 6e niveau. Le 7e est un étage-attique bordé de balcons à balustrade, tout comme le 2e niveau. La décoration moderne variait selon les salles, avec des colonnes cannelées, des plafonds en staff et des plafonniers pour la salle des fêtes, moquette art-déco, lustres et vitrages sur châssis métallique coulissant pour la salle à manger, atmosphère de paquebot pour le bar lambrissé. Cette décoration a été depuis remplacée. Seul l'escalier principal tournant autour d'un jour conserve son décor d'origine avec une belle rampe en fer forgé. La cour jardin a perdu toute végétation. Eléments descriptifs Matériau(x) du gros-oeuvre, mise en oeuvre et revêtement : pierre artificielle ; enduit ; béton armé ; maçonnerie Matériau(x) de couverture : ciment en couverture Étage(s) ou vaisseau(x) : 7 étages carrés Élévations extérieures : élévation à travées 1 octobre 2016 Page 1
Type(s) de couverture : terrasse Escaliers : escalier dans-oeuvre, escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie ; Autres organes de circulations : ascenseur Typologies et état de conservation Typologies : caractère éclectique et moderne à tendance art-déco, oriel en surplomb, balcon, loggia, frise de couronnement, corniche État de conservation : restauré Décor Techniques : sculpture, ferronnerie Représentations : urne ; fleur ; ornement géométrique Précision sur les représentations : sujet : urne, fleur, support : panneaux sur le 6e niveau des oriels ; sujet : ornement géométrique, support : garde-corps des balcons Statut, intérêt et protection Intérêt de l'œuvre : à signaler Statut de la propriété : propriété privée Illustrations IVR93_19880600250XA IVR93_19880600251XA IVR93_19930600853XA Auteur(s) du dossier : François Fray, Camille Mondon Copyright(s) : 1 octobre 2016 Page 2
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