LE CHOLERA Vibrio cholerae
Sommaire 1. Présentation 2. Historique de la maladie 3. Contamination et transmission 4. Description de la maladie 5. Description du microbe 6. Traitements de la maladie 7. Conclusion
PRESENTATION Au XIX e siècle, le choléra s est propagé à plusieurs reprises de son réservoir d origine dans le delta du Gange, en Inde, au reste du monde, avant de se cantonner dans le Sud de l Asie. Les six pandémies observées ont fait des millions de morts en Europe, en Afrique et dans les Amériques. La septième pandémie, qui sévit encore aujourd hui, a commencé en 1961 dans le sud de l Asie et a gagné l Afrique en 1971 et les Amériques en 1991. La maladie est désormais endémique dans de nombreux pays et il est impossible actuellement d éliminer l agent pathogène dans l environnement. Cette carte représente la répartition du cholera dans le monde entier. Les pays de L Afrique du sud, L Amérique du sud, et une parti de L Asie sont les plus touchées. Les pays en rouge représente le risque épidémique (OMS 1999) en violet épidémies récentes en rose pas de données faibles, doute en jaune les risque nul.
HISTORIQUE DE LA MALADIE Le choléra est une toxi-infection entérique épidémique contagieuse due à la bactérie Vibrio cholerae, ou bacille virgule, découverte par Pacini en 1854 et redécouverte par Koch en 1883. Le début de la pandémie remonte à 1961, année où le vibrion a fait son apparition en provoquant une épidémie aux Célèbes (Sulawesi), en Indonésie. La maladie s'est alors propagée rapidement à d'autres pays d'asie orientale pour atteindre le Bangladesh en 1963, l'inde en 1964, ainsi que l'urss, l'iran et l'iraq en 1965-1966. En 1970, le choléra est arrivé en Afrique de l'ouest, où il n'avait pas sévi depuis plus d'un siècle. La maladie s'est rapidement étendue à plusieurs pays pour devenir finalement endémique sur la plus grande partie du continent. En 1991, elle a frappé l'amérique latine où elle était également inconnue depuis plus d'un siècle. Avant la fin de l'année, elle s'était propagée à 11 pays puis à l'ensemble du continent. Jusqu'en 1992, seul V. cholerae sérogroupe 01 provoquait le choléra épidémique. Certains autres sérogroupes pouvaient provoquer des cas sporadiques de diarrhée, mais pas le choléra épidémique. Pourtant à fin 1992, d'importantes flambées de choléra en Inde, puis au Bangladesh, ont été imputées à un sérogroupe précédemment non reconnu de V. cholerae appelé 0139, synonyme Bengale. Ce vibrion a maintenant été isolé dans 10 pays d'asie méridionale. On ignore encore si V. cholerae 0139 s'étendra à d'autres régions et la situation continue de faire l'objet d'une surveillance épidémiologique attentive.
Contamination et transmission Le choléra est transmis par l'eau et les aliments contaminés. Les importantes flambées soudaines sont généralement provoquées par une source d'eau contaminée. Ce n'est que rarement que le choléra se transmet par contact direct de personne à personne. Dans les zones de forte endémie, la maladie frappe avant tout les jeunes enfants, bien que ceux qui sont nourris au sein soient généralement épargnés. Les coquillages et le plancton marins sont les principaux réservoirs de V. cholerae. La souche El Tor peut également survivre longtemps dans l'eau douce. Les sujets asymptomatiques jouent un rôle important comme porteurs de V. cholerae, favorisant la propagation d'épidémies lors de leurs déplacements.
Description de la maladie L incubation - de quelques heures à quelques jours - est suivie de violentes diarrhées et de vomissements, sans fièvre. En l absence de traitement, la mort survient en 1 à 3 jours, par collapsus cardio-vasculaire dans 25 à 50% des cas et provoquent des conséquences psychologiques (isolement par rapport aux autre, famille, école, société) La mortalité est plus élevée chez les enfants, les personnes âgées et chez les individus fragilisés Le traitement consiste essentiellement à compenser les pertes digestives d eau et d électrolytes. La réhydratation est assurée par voie orale ou par voie intraveineuse, selon le degré de déshydratation. L amélioration est perceptible au bout de quelques heures et la guérison, sans séquelle, est obtenue en quelques jours. L antibiothérapie peut être utile dans les cas graves, mais l émergence de souches de vibrions cholériques multi résistantes aux antibiotiques en limite l indication.
Description du microbe La nature du choléra est une bactérie. Les coquillages et le plancton marins sont les principaux réservoirs de V. cholerae. La souche El Tor peut également survivre longtemps dans l'eau douce. Les sujets asymptomatiques jouent un rôle important comme porteurs de V. cholerae, favorisant la propagation d'épidémies lors de leurs déplacements. La contamination du choléra se fait par contact direct avec les malades. Il se transmet par voie orale, par l eau de boisson ou des aliments souillés et par des matières d origines fécales. Mais il est assez rare que le choléra contamine par un contact direct de personne à personne. Le vibrion cholérique est souvent présent dans le milieu aquatique comme l'eau saumâtre et les estuaires. Ce bacille s'associe souvent aux algues. Les êtres humains constituent également un des réservoirs de la forme pathogène du Vibrio cholerae. L'incubation est courte de 1 à 3 jours. Le cholera liber une toxi-infection intestinale humaine contagieuse due à une bactérie, Vibrio cholerae. VIBRION CHOLERIQUE (Contact avec l eau et les malades Microbe (bactéries, vibrion cholérique) Etre humain Etre humain Réservoir (milieu aquatique, algues plancton, eau saumâtre)
Traitements de la maladie Si le choléra survient dans une communauté qui n'est pas préparée, le taux de létalité peut atteindre 50 % - généralement parce que les équipements nécessaires font défaut ou que le traitement est trop tardif. Inversement, des mesures bien organisées prises dans un pays disposant d'un programme bien établi de lutte contre les maladies diarrhéiques peuvent maintenir le taux de létalité au-dessous de 1 %. La plupart des cas de diarrhée à V. cholerae peuvent être traités de façon satisfaisante par l'administration d'une solution de sels de réhydratation orale (présentés sous forme de sachets standards OMS/UNICEF). Au cours d'une épidémie, la seule administration d'un liquide de réhydratation orale suffit dans 80 à 90 % des cas, mais une perfusion peut être nécessaire en cas de déshydratation prononcée. Dans les cas graves, un antibiotique efficace peut réduire le volume et la durée de la diarrhée et la période d'excrétion du vibrion. La tétracycline est l'antibiotique de première intention, mais elle se heurte à une résistance croissante. Les autres antibiotiques efficaces en cas de résistance à la tétracycline sont le cotrimoxazole, l'érythromycine, la doxycycline, le chloramphénicol et la furazolidone.
Conclusion Le Cholera est en hausse a travers le monde, la médecine, elle aussi est en avance, des vaccins sont envisagé en cas de propagation. Pour ne pas être contaminé puis infecter des mensure de précautions doivent être prise. En cas de doute consulter le médecin.