N 8 24 octobre 2012 S O M M A I R E Maladies - Anthracnose du platane - Oïdium du platane - Black rot du marronnier - Champignons sur chêne vert - Curvulariose - Flavescence dorée Ravageurs - Mineuse du marronnier - Processionnaire du pin - Tigre du platane - Acarien du tilleul - Phytopte du chêne vert - Puceron du tilleul - Puceron noir de la fève - Punaise américaine des pins - Otiorrhynques Les structures partenaires dans la réalisation des observations nécessaires à l'élaboration du Bulletin de santé du végétal d'aquitaine Zones non agricoles sont principalement les collectivités d'aquitaine (au nombre de 58 réparties sur les 5 départements), des particuliers qui font ponctuellement des signalements et le laboratoire départemental d'analyse (LDA). Ce qu il faut retenir : MALADIES Le rédacteur du BSV Zones non agricoles est : FREDON Aquitaine Anthracnose du platane : chancres présents sur jeunes rameaux. La maladie se conserve jusqu au printemps. Oïdium : symptômes toujours visibles sur les dernières feuilles ; atteintes au niveau des rameaux. Black rot du marronnier : nombreux arbres défeuillés. Atteintes cryptogamique des chênes verts : des symptômes bien visibles, les champignons se conservent dans les feuilles mortes. Mise en œuvre de la prophylaxie : Taille sanitaire, ramassage et évacuation des parties malades. Désinfection des outils de taille (alcool à 70 C ou eau javellisée). Ramassage et évacuation des feuilles mortes pour compostage couvert (bâche ou végétaux). Flavescence dorée de la vigne : Il est encore temps de détecter les symptômes visuels de la maladie : inspectez vos pieds de vigne. Conduite à tenir. RAVAGEURS Directeur de publication : Dominique Graciet, Président de la Chambre régionale d'agriculture d'aquitaine Cité mondiale 6, Parvis des Chartrons 33075 Bordeaux cedex Tél. 05 56 01 33 33 Fax 05 57 85 40 40 http://www.aquitainagri.org/ Mineuse du marronnier : conservation des nymphes dans les feuilles au sol. Ramassage et évacuation des feuilles mortes pour compostage couvert (bâche ou végétaux). Processionnaire du pin : les nids soyeux renferment les chenilles urticantes : prudence! Prévoir l'installation des pièges à chenilles sur les troncs. Tigre du platane : les populations adultes ont quitté les feuilles et migrent vers les écorces. Pucerons : pas de risque. Supervision : DRAAF / Service Régional de l'alimentation Aquitaine 51, rue Kièser 33077 Bordeaux cedex Tél. 05 56 00 42 03 http://draaf.aquitaine.agriculture. gouv.fr/ Bulletin de santé du végétal Aquitaine Zones non agricoles - N 8 24 octobre 2012 1
Maladies Anthracnose du platane Apiognomonia veneta La maladie est toujours bien présente sous la forme de petits chancres faisant éclater l écorce des jeunes rameaux. Les symptômes au niveau foliaire ne persistent que sur les feuilles anciennement contaminées au printemps et toujours fonctionnelles (assurant un rendement photosynthétique compatible avec leur maintien). Le champignon va se maintenir sous la forme de mycélium dans les chancres, latent jusqu au printemps. Les conditions printanières permettront ou non son expression si le débourrement se produit lors de conditions fraîches et humides (davantage de précisions dans le BSV ZNA n 2 du 12 mars 2012, consultable sur le site www.fredon-aquitaine.org Anthracnose du platane : aspect d un chancre sur pétiole. Photo Ch. Rapaport Oïdium du platane Quelques cas de fortes attaques sur un groupe d une dizaine de pieds de fusains du Japon. Les feuilles se présentent sous la forme de grandes taches foliaires très blanches sur la face supérieure des feuilles. La fréquence d attaque est en moyenne de 80% (80 feuilles atteintes sur 100 feuilles) avec une intensité moyenne de 48% de surface foliaire atteinte (moyenne sur 5 plants). Les jeunes feuilles situées aux extrémités des rameaux de la majorité des chênes présentent des feuilles nécrosées sous l effet du champignon (observations réalisées sur chêne pédonculé, ch. rouvre, ch. chevelu). Oïdium sur jeunes feuilles de chêne. Photo Ch. Rapaport Oïdium sur fusain du japon.photo Ch. Rapaport Bulletin de santé du végétal Aquitaine Zones non agricoles - N 8 24 octobre 2012 2
Black rot du marronnier Guignardia aesculi La pression de cette maladie laisse observer aujourd hui des arbres fortement défeuillés. La maladie s est fortement exprimée à partir de fin juin, période d apparition des premiers symptômes (taches rouge-brun auréolées de jaune). Les marronniers émondés tous les ans sont plus sensibles aux attaques du black rot que les sujets non taillés. Un élagage trop intensif provoque l apparition de feuilles larges, plus minces et tendres que celles des sujets laissés en forme libre. Black rot du marronnier, aspect des folioles Vue rapprochée Champignons sur chêne vert En de nombreuses stations, en alignement ou en situation isolée, dans les parcs proches du littoral ou dans les terres, très rares sont les chênes verts épargnés par les symptômes suivants généralisés à l ensemble du feuillage : Des taches (spots) observées sur les feuilles avec pour certaines des fructifications visibles à la loupe binoculaire, et des nécroses plus ou moins étendues en bordure de feuille. Les champignons Mycosphaerella sp., Phoma sp. et Pestalotia sp. sont détectés au niveau des taches foliaires. Ces champignons sont responsables de taches nécrotiques sur feuilles. Ces champignons sont plutôt classés parmi les opportunistes, secondaires ils ne sont pas responsables d attaques primaires sur des sujets sains, en revanche ils apparaissent sur les sujets déjà affaiblis par d autres causes (physiologiques notamment). Bulletin de santé du végétal Aquitaine Zones non agricoles - N 8 24 octobre 2012 3
Aspect des feuilles de chêne vert Parc Bordelais, 4 octobre 2012 Vue sous loupe binoculaire La présence des nécroses de type "brûlure" sur les bordures des feuilles nous amène à émettre l'hypothèse d'un stress hydrique (manque d'eau). Un chêne adulte a besoin quotidiennement de près de 200 litres d'eau. Du fait de sa plasticité (capacité d adaptation), le chêne vert est présent dans des régions de précipitations allant de 400 à 700 mm par an. La soif d'eau des végétaux est telle que leur existence est aussi conditionnée par la reconstitution régulière des réserves. Les trois-quarts de l'eau qui tombent du ciel, cependant, échappent aux végétaux. Une partie est interceptée par la couronne des arbres et s'évapore directement ; une autre est arrêtée par la végétation. Au final, sur la portion d'eau qui parvient au sol, seule une fraction s'infiltre. La station urbaine resserre encore plus cette contrainte. Ces symptômes foliaires sont observés depuis plusieurs années (au moins 2009) et coïncident avec les vagues successives de déficit hydrique régulièrement enregistrées sur la région. La réalisation d'un profil pédologique pour des sujets remarquables permettrait de vérifier l'état hydrique du sol sur la profondeur de l'enracinement. Curvulariose Curvularia sp. Les Curvularia sont des champignons filamenteux imparfaits appartenant à la classe des Deutéromycètes. Les formes parfaites (sexuées) appartiennent à la classe des Ascomycètes (Cochlibolus). Ce champignon n'est pas cité sur cornouiller dans la littérature. Les Curvularia sont des champignons cosmopolites et ubiquitaires, plus fréquents en régions tropicales et subtropicales et plus particulièrement sur les plants de graminées dont les gazons, en France, en période chaude ; plus de 18 espèces sont des parasites du riz. Curvularia sp sur feuilles de Cornus sp. Photo Ch. Rapaport Ici (Bordeaux) sur ce cornouiller, les toutes dernières jeunes feuilles sont épargnées, en revanche l ensemble du feuillage est concerné par les taches. Bulletin de santé du végétal Aquitaine Zones non agricoles - N 8 24 octobre 2012 4
Pour toutes les essences présentant des maladies du feuillage ou des rameaux Les mesures de prophylaxie consistent lors des opérations de taille sanitaire en période automnale, en l évacuation des parties atteintes mais en évitant, si elles sont ensuite broyées, de les destiner à du paillage pour éviter de disperser les formes de conservation des champignons auprès d autres plants. Le compostage en contrôlant la température permet d assainir le produit. Rappel sur la Flavescence dorée de la vigne Cette maladie est une jaunisse à phytoplasme qui provoque la mort des ceps de vigne, par obstruction des canaux de sève. Actuellement, des prospections en vue de détecter les ceps atteints sont opérées, car la détection des symptômes est plus aisée à cette période de l année. Un cep de vigne est potentiellement porteur d une jaunisse à phytoplasme s il est porteur des 3 symptômes suivants en même temps : Non aoûtement des rameaux, ils restent caoutchouteux, (le bois des rameaux de l année est resté vert au lieu de se lignifier et prendre la teinte du bois) Dessèchement des grappes portées par les rameaux non aoûtés, Sur ces rameaux : enroulement des feuilles sur elles-mêmes, et texture plutôt cassante évoquant le papier froissé, avec la particularité d être d une teinte rouge pour les cépages rouges et jaune pour les cépages blancs. La maladie touche les cépages de cuve et cépages de table. Il existe deux jaunisses à phytoplasme affectant le vignoble : la flavescence dorée et le bois noir. Seule l analyse par un laboratoire officiel permet de distinguer l une de l autre. Ces maladies sont transmises par insecte piqueur-suceur de sève : La cicadelle Scaphoïdeus titanus qui transmet la flavescence dorée L hémiptère fulgoromorphe Hyalesthes obsoletus qui transmet le bois noir Nous attirons l attention des collectivités qui embellissent leurs giratoires de ceps de vigne, à observer attentivement ces derniers en ce moment. Vous êtes un particulier ou une collectivité, en cas de doute, vous êtes invité à solliciter la FREDON Aquitaine (Tel. 09.51.03.03.01 / 05.56.37.95.98 courriel : c.rapaport@fredon-aquitaine.org) ou la DRAAF Aquitaine (Tel. 05.56.00.42.03 courriel: sral.draaf-aquitaine@agriculture.gouv.fr qui vous guideront. Le Laboratoire Départemental d Analyse de la Gironde est accrédité pour l analyse de la flavescence dorée de la vigne. En cas de symptômes suspects sur vigne, vous êtes invité à le contacter : Tél. 05.56.23.94.83 Courriel : t.ruet@cg33.fr La lutte contre la cicadelle vectrice de la flavescence dorée de la vigne est obligatoire sur tout le territoire. Des arrêtés préfectoraux précisent les conditions de cette lutte en Aquitaine. Retrouvez l ensemble des documents sur le site de la DRAAF Aquitaine (cartographie, périmètres de lutte, liste des communes, mesures spécifiques, ) grace au lien suivant : http://draaf.aquitaine.agriculture.gouv.fr/luttes-obligatoires-en-aquitaine Bulletin de santé du végétal Aquitaine Zones non agricoles - N 8 24 octobre 2012 5
Ravageurs Mineuse du marronnier Cameraria orhidella La plupart des feuilles renferment encore de nombreuses mines hébergeant des larves ou des chrysalides de la mineuse. Tous les stades larvaires sont encore observables dans les mines (de la jeune larve à la nymphe). Processionnaire du pin Thaumetopoea pityocampa L insecte est au stade de jeunes chenilles grégaires qui se massent à l intérieur de cocons soyeux, de petite taille encore, qui leur permettent de passer l hiver ainsi protégées du froid. Elles sortent régulièrement de leur nid pour s alimenter. En cas de présence de nids accrochés aux branches de vos pins (parfois de cèdre), et en cas de risque pour le public (enfants fréquentant le site, personnes fragiles, animaux domestiques), envisagez de vous procurer des dispositifs piégeant les chenilles qui descendent en procession parfois très tôt en saison (dès novembre en 2010) en Aquitaine. Pour cela des gouttières, encore appelées collerettes, se posent autour du tronc (et des grosses charpentières éventuellement), en contact très étroit avec l écorce, guidant les chenilles vers un sac de collecte contenant de la tourbe, dans laquelle les chenilles se nymphosent. Ce dispositif présente l avantage d éviter le contact entre les poils urticants projetés dans l air par les chenilles (et qui restent en suspension) en cas d approche, et les êtres à proximité. Les cours d école, les aires de jeu, les aires de repos des autoroutes, sont autant de sites pour lesquels les gestionnaires ont le soucis de veiller à réduire les risques d exposition du public vis-à-vis des espèces nuisibles à l homme. Actuellement les chenilles, au stade L3 urticant, il existe donc un risque d exposition si vous les approchez lorsqu elles sont hors du nid. Ne les touchez pas, ne détruisez pas les nids sans porter les protections adaptées qui s imposent (gants, masque de protection des voies respiratoires et masque de protection des yeux. Le pôle santé des forêts (DRAAF Aquitaine) a rédigé un document sur les risques et les moyens de contôle, consultable sur le lien suivant : http://draaf.aquitaine.agriculture.gouv.fr/img/pdf/article_pp_ek_aout_2012-1-1_cle01558d.pdf Nid soyeux communautaire de T. pityocampa et aiguilles de pin broutées par les chenilles Dispositif de piégeage des chenilles de T. pityocampa Bulletin de santé du végétal Aquitaine Zones non agricoles - N 8 24 octobre 2012 6
Tigre du platane Corythucha ciliata Les dernières larves sont encore présentes sous les feuilles. Seules les larves de dernier stade atteindront le stade adulte si les températures douces se maintiennent. Or, la baisse brutale et durable des températures, annoncée à partir de la fin de la semaine 43, entraînera la chute des feuilles et donc des tigres. A partir de la semaine 39, les adultes ont commencé à déserter les feuilles et ainsi amorcé leur migration, se déplaçant sur l écorce des branches charpentières en direction du tronc pour y chercher leur refuge hivernal sous les écorces jusqu au printemps. Le froid y jouera son rôle de sélection naturelle des individus les plus aptes à résister. Ils ne se nourriront pas durant cette phase. Acarien du tilleul Encore quelques formes visibles sous les feuilles. Phytopte du chêne vert Aceria illicis Quelques sujets de chêne vert (observation à Bordeaux) présentent à la face inférieure des feuilles un feutrage brun très dense. Un acarien est à l origine de l apparition de ces symptômes. Il vit à la face inférieure des feuilles dans les espaces internervaires, provoquant la formation de nombreux poils hypertrophiés, clairs au printemps, et qui en automne prennent une teinte brune. Cet acarien progresse en France : en Charente- Maritime (2005), en zone littorale Vendéenne (2006), Finistère (2007). Observé en Aquitaine depuis 2009 mais probablement présent depuis plus longtemps. Sa nuisibilité se limite aux jeunes arbres uniquement. Phytopte du chêne vert, symptôme sur face inférieure du chêne vert. Photo Jérôme Jullien Puceron du tilleul Eucallipterus tiliae Pas de forme visible. En revanche, les feuilles des rameaux de la base des arbres et l écorce des rameaux eux-mêmes sont tachées par la fumagine : aspect noirâtre poisseux lié au développement des champignons se développant sur le miellat déposé par les populations de pucerons. Le feuillage de la base prend un aspect plombé résultant des attaques des populations d acarien et de puceron du tilleul. Des œufs de chrysope (un œuf blanc à l extrémité d un fil d 1cm de longueur orienté perpendiculairement au support, ici le limbe d une feuille) s observent encore, laissant bientôt éclore la larve qui est une grande prédatrice de pucerons. Bulletin de santé du végétal Aquitaine Zones non agricoles - N 8 24 octobre 2012 7
Puceron noir de la fève Aphis fabae A la faveur des températures clémentes, des colonies persistent encore sur les jeunes pousses des végétaux, notamment sur Viburnum sp., robinier pseudoacacia, entretenues et sous la protection de fourmis. Les larves de coccinelles qui tentent de s approcher en vue de se nourrir des pucerons sont aussitôt attaquées et tuées par les fourmis. Ces colonies de pucerons sont sans conséquence néfaste pour le végétal hôte en cette saison. L arrivée du froid les fera disparaître bientôt. Punaise américaine des pins Leptoglossus occidentalis Cet insecte, actuellement au stade adulte, est observé sur pin noir d Autriche, à proximité de jeunes cônes en croissance. Sur la face ouest des Etats-Unis d où il est originaire, cette espèce possède une génération par an. Les adultes qui ont passé l'hiver dans des endroits abrités apparaissent fin mai début juin et se nourrissent sur les inflorescences et les cônes de 1 an. Les œufs pondus sur les arbres éclosent au bout de 10 jours. Le premier stade larvaire se nourrit sur les jeunes aiguilles et les tissus tendres des cônes. Les 4 stades larvaires suivants se nourrissent directement sur les semences. A partir de la mi-août le stade adulte apparaît. (Source Fredon Corse : http://www.fredoncorse.com/ravageurs/leptoglossus-occidentalis.htm L espèce est préjudiciable seulement aux pépinières spécialisées dans la production de jeunes plants de conifères. L insecte ne nuit pas aux arbres. A l automne, il entre fréquemment dans les habitations pour y passer l hiver. L. occidentalis larves de 1ers stades. Photo Ch. Rapaport L. occidentalis adulte.photo Fredon corse Otiorhynques Les femelles adultes ne nourrissent encore aux dépends des bordures des feuilles de divers végétaux d ornement, laissant sur ces derniers des encoches caractéristiques en emporte pièces, marques de leurs mandibules (insecte aux pièces buccales de type broyeur). Laurier sauce (Laurus nobilis) laurier cerise (Prunus laurocerasus), lilas, laurier-tin (Viburnum tinus), etc. gardent longtemps les stigmates de ces grignotages sur leur feuillage persistant. Ces attaques sont sans gravité pour les végétaux hôtes. La femelle reste dans le sol le jour et en sort la nuit pour s alimenter, se déplaçant en marchant sur l écorce des branches jusqu au limbe des feuilles. Pour le cas d une très forte attaque, l installation d une bande de glu autour des branches maîtresses peut aider à intercepter l insecte qui emprunte ce passage. " Action pilotée par le ministère chargé de l'agriculture, avec l appui financier de l Office national de l'eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018 ". Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut-être transposée telle quelle à la parcelle. La Chambre régionale d'agriculture d'aquitaine dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base des observations qu'ils auront réalisées sur leurs parcelles et/ou en s'appuyant sur les préconisations issues de bulletins techniques (la traçabilité des observations est nécessaire). Bulletin de santé du végétal Aquitaine Zones non agricoles - N 8 24 octobre 2012 8