DIAGNOSTIC DES RESEAUX ET DE LA QUALITE DE L EAU POTABLE

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Transcription:

PLAN D ACTION SANITAIRE DANS LES LYCEES LYCEE : LPA LA RICARDE- ISLE SUR SORGUE LOT N 1 DIAGNOSTIC DES RESEAUX ET DE LA QUALITE DE L EAU POTABLE Etablissement : LPA LA RICARDE Adresse : 1016, Avenue J. Bouin Code Postal : 84800 Ville : ISLE SUR SORGUE Références du soumissionnaire auteur du rapport d intervention Chef d établissement : Monsieur SANTI MARIA Téléphone : 04.90.38.03.35 Télécopie : Gestionnaire d équipement : Madame MARECHAL Rédigé par : Validé par : Téléphone : 04.90.38.03.35 Télécopie : Christelle PIGNAULT Sylvain CAMILLA Direction des Lycées (Chargé d opérations) : Chargé de missions Responsable d Agence / REGION PROVENCE -ALPES-COTE D AZUR Mandataire (Chargé d opérations) : CITADIS Téléphone : 04 90 27 57 00 Télécopie : 04 90 85 90 72 AGENCE D AIX EN PROVENCE Les Portes de l Arbois Bat.A - rue René Descartes- 13857 AIX EN PROVENCE CEDEX 3 Tel : 04 42 90 49 70 Fax : 04 42 90 49 75 RCS B 1282 SIRET 421 025 875 000 38 APE 742 C Site internet : www.envirosante.com - e-mail : ofis.aix@envirosante.com Siège social : 107 Quai du Docteur DERVAUX 92600 ASNIERES

OBJET DE LA MISSION Afin de mener une réflexion pragmatique en terme de prévention des risques sanitaires liés au développement de Legionella au sein des réseaux d eau, le conseil Régional Provence-Alpes-Côte d Azur a mandaté la Société OFIS (Office Français d Ingénierie Sanitaire) pour la réalisation d un diagnostic technique sanitaire des réseaux d eau de l établissement La Ricarde (hors logement de fonction). La société OFIS est intervenue sur site les 27 et 28 janvier Le recensement des installations de traitement d air, ainsi que les préconisations générales, sont présentés en annexe n 6. Afin de répondre à la circulaire n 98/771 du 31 décembre 1998 du 2 mai 2002, émit par la Direction Générale de la Santé, relative à la mise en œuvre de bonnes pratiques d entretien des réseaux d eau et aux moyens de prévention du risques lié aux légionelles dans les bâtiments recevant du public, le Conseil Régional souhaite inscrire les établissements d enseignements de type lycée dans une démarche volontaire de prévention des risques liés aux légionelles. L objet de cette mission est donc d identifier et de traiter les sources potentielles de contaminations microbiennes sur l intégralité des réseaux d eau desservant l établissement. Plus précisément ; il s agit d élaborer un diagnos tic des réseaux et de la qualité de l eau potable, comportant : le recensement des postes concernés par la problématique «légionelles» afin de définir leur niveau de risque lié à la légionelle, et plus globalement celui de l établissement, le repérage des protections sanitaires des réseaux de distribution d eau potable, l identification des matériaux constitutifs des réseaux d eau chaude et d eau froide, et le contrôle visuel de l état des réseaux, le diagnostic des installations en termes de conception et d entretien, dans le but d identifier les anomalies techniques pouvant être à l origine de contaminations, la proposition de mesures curatives éventuelles (avec estimation financière), définir des mesures préventives à long terme dans le cadre d une démarche de maîtrise des risques sanitaires (avec estimation financière), d élaborer des schémas de principe des réseaux d eau de l établissement, la rédaction d un Carnet Sanitaire des réseaux d eau sanitaire la réalisation d une campagne annuelle d analyses de recherche de Légionelles et de potabilité. Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 2

CONTEXTE DE LA MISSION Legionella Cadre référentiel La Légionellose est une infection provoquée par des bactéries du genre Legionella pneumophila, qui est la plus fréquemment retrouvée en pathologie humaine (plus de 80%). Les signes cliniques initiaux sont caractérisés par un syndrome fébrile (40 C) avec céphalées, toux violentes, dérangements intestinaux et signes cliniques de pneumonie. La Légionellose est une maladie soumise à déclaration obligatoire et lorsqu un cas est recensé, une enquête épidémiologique est systématiquement diligentée, conformément à la circulaire d Avril 1997. L apparition des Légionelles sur un réseau de distribution est souvent la conjonction de plusieurs facteurs : une eau froide chargée en protozoaires à l intérieur desquels les Légionelles peuvent se multiplier, des anomalies de conception (absence de protection anti-pollution, traitements d eaux mal adaptés, présence de linéaires de bras morts ). des anomalies d exploitation au niveau des productions d eau chaude occasionnant des températures optimales de développement de ces bactéries, au niveau des réseaux (entartrage, corrosion, absence de désinfection après travaux, etc..), des anomalies de maintenance (un manque d entretien des installations intérieures accentue la formation de dépôts de matière organique servant de nutriment aux bactéries). L objet du diagnostic technique sanitaire réalisé par la Société OFIS est de déterminer les points critiques sources potentielles de contamination en Legionella des réseaux d eau, en recensant les anomalies ou défauts cités précédemment, et en proposant des mesures à court et long termes afin de sécuriser les réseaux. Nb : L identification des anomalies ne peut être considérée comme exhaustive. Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 3

La réglementation L ensemble de la démarche du diagnostic technique sanitaire repose sur la connaissance et l application de la réglementation sanitaire en vigueur ainsi que de certaines recommandations. Les principaux textes réglementaires utilisés dans le cadre de cette mission sont : Valeurs seuils Circulaire du 24 août 1978 relative au Règlement Sanitaire Départemental Type. Circulaire DGS/PGE/1.D n 593 du 10 avril 1987, relative au guide technique concernant la protection sanitaire des réseaux de distribution d eau de consommation humaine. Décret n 87-1012 du 11 décembre 1987 fixant la liste des maladies dont la déclaration est obligatoire. Décret 89-3 du 3 janvier 1989 relatif aux eaux destinées à la consommation humaine. Circulaire DGS/PGE/1.D n 1248 du 2 juillet 1990 relative à la protection du réseau public de distribution d eau potable contre les retours d eaux. Décret n 94-352 du 4 mai 1994 relatif aux règles de prévention et de protection des travailleurs contre les risques résultant d une exposition à des agents microbiens. Circulaire DGS/VS 2 n 97-311 du 24 avril 1997 relative à la surveillance et à la prévention de la légionellose. Circulaire DGS n 98/771 du 31 décembre 1998 relative à la mise en œuvre de bonnes pratiques d entretien des réseaux d eau dans les établissements de santé et aux moyens de prévention du risque lié aux légionelles dans les installations à risque et dans celles des bâtiments recevant du public. Circulaire DGS n 2002/243 du 22 avril 2002 relative à la prévention du risque lié aux légionelles dans les établissements de santé. Circulaire DGS n 2002/273 du 02 mai 2002 relative à la diffusion du rapport du Conseil Supérieur d Hygiène de France relatif à la gestion du risque lié aux légionelles. Arrêtés préfectoraux relatifs à la prévention de la légionellose dans les établissements recevant du public. Plusieurs départements (Hauts-de-Seine, Ille-et-Vilaine ) ont pris des dispositions réglementaires visant les établissements recevant du public dans lesquels les usagers sont amenés à prendre des douches. Au niveau national, il n existe pas actuellement de texte réglementaire fixant une valeur maximale admissible de Legionella dans l eau. Néanmoins, il est reconnu qu en dessous d une valeur de 1 000 UFC/litre, le risque d apparition de cas de légionellose est faible (voir Guide «Gestion du risque lié aux légionelles» du Conseil Supérieur d Hygiène Publique de novembre 2001 diffusé par la circulaire DGS n 2002/273 du 2 mai 02). Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 4

SOMMAIRE OBJET DE LA MISSION...2 CONTEXTE DE LA MISSION...3? Legionella...3? Cadre référentiel...3? La réglementation...4 1. ETUDE STRUCTURELLE DES INSTALLATIONS D EAU A USAGE SANITAIRE/ALIMENTAIRE...6 1.1. Eléments généraux...6 1.2. DESCRIPTION DES RESEAUX ET DES INSTALLATIONS TECHNIQUES...6 1.2.1. Alimentation générale...6 1.2.2. Productions d eau chaude sanitaire alimentant des douches...7 1.2.3. Productions d eau chaude sanitaire secondaires (n alimentant pas de douches)...8 1.2.4. Liste des éléments principaux constitutifs des rés eaux usages de l eau...9 1.2.5. Liste des matériaux présents sur les réseaux...11 2. RECAPITULATIFS DES RISQUES LIES AUX LEGIONELLES...12 3. RESULTATS DE LA CAMPAGNE D ANALYSES DE RECHERCHE DE LEGIONELLES EFFECTUEE LE 27/01/2003...27 4. MESURES CURATIVES ET PREVENTIVES...29 6. OPERATIONS DE MAINTENANCE...44 7. SURVEILLANCE DES RESEAUX ET DES EQUIPEMENTS...46 8. SYNTHESES ET CONCLUSIONS...48 Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 5

1. ETUDE STRUCTURELLE DES INSTALLATIONS D EAU A USAGE SANITAIRE/ALIMENTAIRE 1.1. Eléments généraux Les bâtiments audités les plus concernés par les risques sanitaires liés aux légionelles sont : Bâtiment principal : Niveaux : R+1 (Enseignement, administration, internat, logement de fonction) Bâtiment annexe : Niveaux : R+1 (enseignement, internat préfabriqué) Le préfabriqué des OP : Niveaux : R+0 (vestiaires des OP) Les bâtiments audités les moins concernés par les risques sanitaires liés aux légionelles sont : Bâtiment ateliers: Niveaux : R+0 1.2. DESCRIPTION DES RESEAUX ET DES INSTALLATIONS TECHNIQUES 1.2.1. Alimentation générale Branchement Général : L établissement possède un branchement sur le réseau d eau de ville, visible dans un regard extérieur situé dans la conciergerie. Celui ci est composé de deux vannes d isolement, d un compteur, d un détendeur et d un manomètre. Il n y a pas de protection antipollution sur le départ du réseau sanitaire. Se référer à la page suivante pour visualiser l emplacement du compteur. Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 6

1.2.2. Productions d eau chaude sanitaire alimentant des douches Localisation Type de production Bouclage du réseau ECS Mode de Production Ballon/ Échangeur (marque) Capacité ballon Destination Secteur /zone Photos Chaufferie principlae Production par accumulation Absence de bouclage Ballon de la production ECS chauffé par primaire 1500 litres Internat et internat préfabriqué Vestiaires des filles Production par accumulation Absence de bouclage Ballon électrique 200 litres Vestiaires des filles --- Vestiaires des hommes d entretien Production par accumulation Absence de bouclage Ballon électrique Atlantic 150 litres Vestiaires des hommes d entretien --- Petite chaufferie Production instantanée avec stockage Absence de bouclage Chaudière avec ballon ECS De Dietrich 170 litres Administration et chambre du surveillant de l internat Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 7

1.2.3. Productions d eau chaude sanitaire secondaires (n alimentant pas de douches) Localisation Type de production Bouclage du réseau ECS Mode de Production Ballon/ Échangeur (marque) Capacité ballon Destination Secteur /zone Photos Local de stockage des cuisines Production semiinstantanée Absence de bouclage Préparateur ECS à gaz Styx NHRE 370 litres Cuisines Ateliers Production par accumulation Ballon électrique Ero 130 litres Ateliers Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 8

1.2.4. Liste des éléments principaux constitutifs des réseaux usages de l eau Préambule Cette étape a pour objet de déterminer les différents usages de l eau et de contrôler la conformité des ensem bles de protection de niveau 4. En référence à la définition des usages de l eau selon les circulaires DGS n 593 du 10/04/87 et n 1248 du 02/07/90, sont définis dans cet audit : Les réseaux de type I : Il s agit des réseaux ou des piquages desservant des postes ou installations destinés à des usages sanitaires ou alimentaires (boisson, préparation des aliments, lavage des récipients ou du linge, toilettes, cabinets d aisance). On trouve également dans ce type de réseaux les postes de transformation de l eau tels que : surpression, production d eau chaude, traitement d eau... Les réseaux de type II : Il s agit des réseaux où des piquages desservant des postes ou installations destinés à des usages techniques liés au confort, aux loisirs et à l agrément (chauffage, climatisation, arrosage, bassins d agrément, ). Les réseaux de type III : Il s agit des réseaux ou des piquages desservant des postes ou installations destinés à des usages professionnels (process), de sécurité (incendie), thérapeutiques et médicaux. Chacun de ces réseaux doit être alimenté par une antenne spécifique et autonome. D autre part, pour chaque réseau on distingue 4 niveaux de protection : Le niveau 1, c est le réseau nourricier de chaque type d usage. Le niveau 2, ce sont toutes les dérivations collectives. Le niveau 3, ce sont toutes les dérivations privatives. Le niveau 4, ce sont tous les appareils raccordés sur ces réseaux. Enfin, pour évaluer le risque potentiel que peut présenter un niveau 4, on détermine si ce risque est d ordre : toxicologique (présence de produits ou d additifs dangereux pour la santé). Risque répertorié par l indice «a» ; microbiologique (liaison ou contact avec des substances contaminées). Risque répertorié par l indice «b». Les diagnostics techniques sanitaires réalisés par l Office Français d Ingénierie Sanitaire s attachent à vérifier ces exigences et, le cas échéant, préconisent les mesures propres à atteindre cet objectif. Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 9

Le tableau suivant précise les usages de l eau de type sanitaires -alimentaires, techniques, professionnels conformément à la circulaire. Réseau Type Repère / désignation Descriptif BATIMENT A : BATIMENT PRINICPAL RT I Grande chaufferie (RdC) 1 PECS RT I Vestiaires cuisines (RdC) 1 lave-mains, 2 lave-linge, 1 WC RT I Sanitaires (RdC) 5 urinoirs, 2 lave-mains, 5 WC RT I Petite chaufferie (RdC) 1 PECS RT I Local syndical (RdC) 1 douche RT I Sanitaires administration (RdC) 1 WC RT I Cuisine administration (RdC) 1 évier RT I Sanitaires internat 1 (1 er étage) 36 lave-mains, RT I Sanitaires internat 2 (1 er étage) 7 douches, 5 WC, 7 urinoir RT I Chambre surveillant (1 er étage) 1 douche, 1 lavabo, 1 WC RT I Logement de fonction NON VISITE RT II Extérieur 1 robinet de puisage RT II Sanitaires internat 2 (1 er étage) 1 robinet de puisage RT III Cuisines (RdC) 1 poste de désinfection, 1 douchette, 2 lave-mains, 1 lave-vaisselle, 1 évier, 1 robinet de puisage RT III Laboratoire 10 paillasses RT III Préparation laboratoire 1 paillasse BATIMENT B : ATELIERS RT I Atelier 1 lavabo, 1 PECS RT III Extérieur 5 bacs RT III Ancien laboratoire de physique 1 lavabo, 6 paillasses BATIMENT C : PRE-FABRIQUE VESTIAIRES ENTRETIEN RT I Vestiaires 2 lavabos, 5 douches, 1 PECS RT II Extérieur 1 robinet de puisage BATIMENT D : ANNEXE RT I Vestiaires filles (RdC) 2 lave-mains, 1 WC, 1 douche, 1 PECS RT I Foyer des élèves (RdC) 1 lavabo RT I Sanitaires internat 1 (1 er étage) 4 douches, 4 WC RT I Sanitaires internat 2 (1 er étage) 12 lave-mains RT I Chambre MI (1 er étage) 1 lavabo, 1 douche, 1 WC RT II Sanitaires internat 2 (1 er étage) 1 Vidoir Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 10

1.2.5. Liste des matériaux présents sur les réseaux Les réseaux d eau froide et d eau chaude sanitaire de l établissement sont composés de différents matériaux. Nous avons recensé les matériaux suivants : les conduites principales sont en acier galvanisé, les piquages secondaires sont en cuivre ou en acier galvanisé. Nous avons pu observer un couplage galvanique au niveau des sanitaires de l internat préfabriqué (association de canalisation en cuivre puis en acier galvanisé provoquant des phénomènes de corrosion). Une canalisation d eau froide de la chaufferie est en acier noir. Se référer aux schémas de principe pour les détails. Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 11

2. RECAPITULATIFS DES RISQUES LIES AUX LEGIONELLES Anomalies Eléments audités PRODUCTIONS ECS Bâtiment générales Nature : PAR ACCUMULATION A Anomalies Désignation Repère Risques Photo Bras morts Présence de ballons horizontaux. Ballon ECS De Dietrich de la petite chaufferie de la petite chaufferie PECS1 Risque d accumulation de boues en fond de ballon avec risque de développement bactérien. Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 12

Anomalies Eléments audités PRODUCTIONS ECS Bâtiment générales Nature : PAR ACCUMULATION A Autres anomalies Anomalies Désignation Repère Risques Photo Absence de vanne de chasse en fond de ballon Ballon ECS des internats Ballon ECS de la chaudière De Dietrich de la petite chaufferie PECS4 Vanne de chasse mal située Préparateur ECS Styx PECS5 Absence de protection anti-pollution conforme sur l alimentation en eau de la production ECS Production ECS de l internat Production ECS des cuisines Production ECS de la chaudière De Dietrich de la petite chaufferie PECS7 Risque d accumulation de dépôts en fond de ballon et de développement bactérien. Risque d accumulation de dépôts en fond de ballon et de développement bactérien. Risque de retour ECS sur le réseau d eau froide. Absence de thermomètres sur les départs ECS Production ECS des internats Production ECS de la chaudière De Dietrich de la petite chaufferie PECS8 Impossibilité de contrôler les températures de départ et retour ECS. Absence de robinets de prélèvements en départ ECS Production ECS de l internat Production ECS de la chaudière De Dietrich de la petite chaufferie PECS9 Contrôle bactériologique impossible. Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 13

Anomalies Eléments audités PRODUCTIONS ECS Bâtiment Bras morts Nature : PRODUCTION EQUIPEES DE BALLONS A Anomalies Désignation Repère Risques Photo Ballon ECS de l internat Absence de circulation de l eau dans les ballons Ballon ECS de la chaudière De Dietrich de la petite chaufferie PECS10 Risque de stagnation et de développement de légionelles. Ballon ECS des cuisines Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 14

Anomalies Eléments audité s PRODUCTIONS ECS Bâtiment Températures Nature : TOUT MODE DE PRODUCTION ECS A, D Anomalies Désignation Repère Risques Photo Fonctionnement discontinu du système des productions ECS (mise en chauffe uniquement la nuit) D après les informations récupérées sur site, la chauffe des ballons électriques se ferait uniquement la nuit. T14 Baisse de la température des ballons Risque de développement de légionelles. Production ECS de l internat Température de départ de la production ECS inférieure à 55 C Production ECS des vestiaires filles T15 La légionelle est une bactérie dont le spectre de croissance se situe entre 25 et 45 C. Une température de production ECS peut donc favoriser le développement des légionelles. Production ECS du préfabriqué des hommes d entretien Température de production supérieure à 60 C. Production ECS de la chaudière De Dietrich de la petite chaufferie T16 Risque de corrosion accélérée des réseaux en acier galvanisé. Entartrage prématuré des installations ECS. Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 15

Anomalies Eléments audités PRODUCTIONS ECS Bâtiment Corrosion et/ou entartrage Nature : TOUT MODE DE PRODUCTION ECS A Anomalies Désignation Repère Risques Photo Absence de dégazeur automatique en point haut de la production ECS Préparateur ECS des cuisines Production ECS de la chaudière De Dietrich de la petite chaufferie PECS13 Risque de corrosion accélérée de la production ECS. Absence de contrôle de la protection cathodique Protection cathodique au magnésium du ballon ECS de la chaudière De Dietrich de la petite chaufferie PECS14 Risque de corrosion. Anomalies Eléments audités PRODUCTIONS ECS Bâtiment De maintenance Nature : TOUT MODE DE PRODUCTION ECS A, B, C, D Entretien Anomalies Désignation Repère Risques Photo Maintenance sanitaire du ballon inexistante : Absence de trou d homme permettant l accès à l intérieur du ballon Ensemble des productions ECS PECS18 Risque de développement de légionelles. Protection ECS de l internat Productions ECS électriques Préparateur ECS Styx PECS21 Absence de trou d homme de diamètre Ballon ECS de la chaudière De Dietrich intérieur 400mm sur un ballon de plus de PECS22 de la petite chaufferie 750 litres Opération de nettoyage, détartrage, désinfection non optimale. Opération de nettoyage, détartrage, désinfection non optimale. Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 16

Anomalies Eléments audités RESEAUX SANITAIRES Bâtiment Protections sanitaires Nature : EAU FROIDE A Niveaux 1 Anomalies Désignation Repère Risques Photo Absence de protection antipollution conforme sur la canalisation de Arrivée EF générale du lycée branchement général d eau froide (réseau de type I) Absence de protection antipollution conforme sur la canalisation principale de départ des réseaux de type II : Appoint chauffage en chaufferie - appoint chauffage PA1 PA2 Risque potentiel de retour d eau sur le réseau public par siphonnage ou contre-pression. Risque physico-chimique de retour d eau par contre-pression. Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 17

Anomalies Eléments audités RESEAUX SANITAIRES Bâtiment Protections sanitaires Nature : EAU FROIDE A, C Anomalies Désignation Repère Risques Photo Absence de protection sur la conduite d alimentation EFS du logement privé Niveaux 4 - RTII Absence de protection antipollution conforme sur les robinets de puisage Evacuations aux réseaux d eaux usées/vannes Logement de fonction du bâtiment A PA4 Risque de retour d eau par contre-pression. Ensemble des robinets de puisage (C.f. aux usages de l eau) PA5 PA7 Risque de retour d eau par siphonnage. Absence de rupture de charge conforme sur les évacuations des appareils Lave linge du vestiaire des cuisines suivants : RC1 Risque de retour d eau par siphonnage, ou rétrocontamination. Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 18

Anomalies Eléments audités RESEAUX SANITAIRES Bâtiment Protection sanitaires Nature : EAU FROIDE A Niveau 4 RT III Anomalies Désignation Repère Risques Photo éplucheuse légumes Absence d ensemble de protection visible sur les alimentations en eau suivantes ou absence d attestation visible de conformité sanitaire (ACS) des appareils des cuisines Sauteuse Zanussi PA9 Risque de retour d eau. lave vaisselle Lambert Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 19

Anomalies Eléments audités RESEAUX SANITAIRES Bâtiment Protection sanitaires Nature : EAU FROIDE A Anomalies Désignation Repère Risques Photo Absence d ensemble de protection visible sur les alimentations en eau suivantes ou absence d attestation visible de Centrale de nettoyage Diversey Lever PA10 Risque de retour d eau. conformité sanitaire (ACS) des centrales de nettoyage Absence d ensemble de protection visible sur les alimentations en eau suivantes ou Lave linge Nogamatic, Miele absence d attestation visible de PA11 Risque de retour d eau. conformité sanitaire (ACS) des lave-linge Absence d ensemble de protection visible sur les alimentations en eau suivantes ou Robinetterie des paillasses du absence d attestation visible de laboratoire de physique conformité sanitaire (ACS) des paillasses de laboratoire PA12 Risque de retour d eau. Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 20

Anomalies Eléments audités RESEAUX SANITAIRES Bâtiment Bras morts Nature : EAU CHAUDE/EAU FROIDE A, B, C, D Anomalies Désignation Repère Risques Photo Présence de postes terminaux non utilisés (hors RIA, robinets de puisage, robinets d arrosage) - bras morts prioritaires : Ancien atelier de physique BM1 Les bras morts sont par définition des zones d eau stagnante où les Légionelles trouvent des conditions favorables à leur développement. Risque de contamination par rétro-contamination Présence de postes d eau rarement utilisés : Douche des vestiaires filles Bacs extérieurs des ateliers BM4 Les linéaires de canalisation où l eau est peu renouvelée, du fait de l absence de puisage régulier, sont par définition des zones d eau stagnante où les bactéries trouvent des conditions très favorables à leur développement Présence de conduites non raccordées à des postes terminaux : Stagnation d eau lors des vacances scolaires Anciennes alimentations du vidoir de l internat Ensemble de l établissement BM5 BM6 Les bras morts sont par définition des zones d eau stagnante où les Légionelles trouvent des conditions favorables à leur développement. Risque de contamination par rétro-contamination Les linéaires de canalisation où l eau est peu renouvelée, du fait de l absence de puisage régulier, sont par définition des zones d eau stagnante où les bactéries trouvent des conditions très favorables à leur développement. Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 21

Anomalies Eléments audités RESEAUX SANITAIRES Bâtiment Bras morts Nature : RESEAUX EAU CHAUDE A, D Anomalies Désignation Repère Risques Photo Absence de bouclage sur les réseaux ECS Réseau ECS internat du bâtiment D Réseau ECS internat du bâtiment A Réseau ECS administration et chambre de surveillant du bâtiment A BM7 L absence de bouclage d un réseau ECS peut entraîner un gradient thermique important entre les différents points d usage ou créer des zones de stagnation durant les périodes de faible tirage (nuit, vacances scolaires), facteur de développement des légionelles. Anomalies Eléments audités RESEAUX SANITAIRES Bâtiment Matériaux Nature : EAU CHAUDE / EAU FROIDE A, D Anomalies Désignation Repère Risques Photo Présence de phénomènes de couplage galvanique (cuivre en amont de conduites en acier galvanisé) - Autres couplages galvaniques : Alimentation des douches de l internat préfabriqué Co1 Corrosion de l acier galvanisé engendrant des risques de développements bactériens Présence de conduites en acier noir Colonne EF en chaufferie AN1 Risque de corrosion, et de support à la croissance bactérienne. Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 22

Anomalies Eléments audités RESEAUX SANITAIRES Bâtiment Corrosion et/ou entartrage Nature : EAU CHAUDE / EAU FROIDE A Anomalies Désignation Repère Risques Photo Absence de manchettes témoins sur les réseaux EFS/ECS de distributions Production ECS des internats MT1 Impossibilité de contrôler l évolution de l état de corrosion et/ou d entartrage des réseaux. Anomalies Eléments audités RESEAUX SANITAIRES Bâtiment Corrosion et/ou entartrage Nature : EAU CHAUDE / EAU FROIDE A, D Anomalies Désignation Repère Risques Photo Absence de dégazeurs automatiques en points hauts des colonnes et/ou des réseaux horizontaux. Colonnes ECS des internats Co6 Risque de corrosion accélérée par aération différentielle et de prolifération bactérienne. Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 23

Anomalies Températures distributions Eléments audités RESEAUX SANITAIRES Nature : EAU CHAUDE / EAU FROIDE Bâtiment A, D Anomalies Désignation Repère Risques Photo Absence de calorifugeage des réseaux ECS horizontaux et verticaux Absence de calorifugeage des réseaux EFS circulant dans un local surchauffé Absence de protection anti-pollution conforme au niveau des postes d eau suivants : Ensemble des réseaux ECS des internats Réseau EFS en chaufferie principale T1 T2 Pertes thermiques en ligne favorisant le développement des légionelles. Risque d augmentation de la température d eau froide au-delà de 25 C, avec risque de développement de légionelles. Absence de protection anti-pollution conforme au niveau des postes d eau suivants : - lave mains commande au genou / fémorale Lave mains à commande fémorale dans les vestiaires des cuisines Lave mains à commande au genou des cuisines T5 Interconnexions EFS/ECS pouvant favoriser soit le refroidissement de l ECS, soit le réchauffement de l EF. Dans les deux cas, ce phénomène peut s avérer un facteur de développement de légionelles et de dégradation des canalisations. Absence de protection anti-pollution conforme au niveau des postes d eau suivants : - douchette de la plonge Douchette de la plonge T5 Interconnexions EFS/ECS pouvant favoriser soit le refroidissement de l ECS, soit le réchauffement de l EF. Dans les deux cas, ce phénomène peut s avérer un facteur de développement de légionelles et de dégradation des canalisations. Absence de protection anti-pollution conforme au niveau des postes d eau suivants : - mitigeurs thermostatiques Mitigeurs thermostatiques des internats Mitigeurs thermostatiques des vestiaires des OP T5 Interconnexions EFS/ECS pouvant favoriser soit le refroidissement de l ECS, soit le réchauffement de l EF. Dans les deux cas, ce phénomène peut s avérer un facteur de développement de légionelles et de dégradation des canalisations. Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 24

Anomalies Eléments audités RESEAUX SANITAIRES Bâtiment Générales Nature : EAU CHAUDE/EAU FROIDE A, B, C, D Anomalies Désignation Repère Risques Photo Absence de dispositif d introduction de solution désinfectante sur le branchement général d EF Absence de purge au niveau des points bas des réseaux EFS/ECS Absence d anti-béliers en points hauts des réseaux EFS Absence de campagnes de manœuvre des vannes principales Branchement EF générale G1 Risque bactériologique. Ensemble des réseaux de l établissement Colonne EF de l internat Ensemble de l internat G3 G4 G5 Dysfonctionnements hydrauliques. Accélération de la corrosion. Amplification du développement bactérien. Détérioration prématurée des canalisations. Arrachage des biofilms. Détérioration prématurée des vannes avec mauvaise étanchéité potentielle. Anomalies Eléments audités EQUIPEMENTS TERMINAUX Bâtiment Entretiens Nature : ROBINETTERIES A, B, C, D Anomalies Désignation Repère Risques Photo Présence de tartre sur les flexibles et pommeaux de douche Ensemble des douches de l établissement R1 Contaminations bactériologiques Présence importante de tartre et de particules de corrosion au niveau des brise-jets Ensemble de la robinetterie de l établissement R2 Contaminations bactériologiques Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 25

Anomalies Eléments audités EQUIPEMENTS TERMINAUX Bâtiment Températures Nature : ROBINETTERIES A, D Anomalies Désignation Repère Risques Photo Montée en température trop lente (mauvaise circulation de l eau dans les réseaux) Internats bâtiments A et D T12 Spectre de développement des légionelles entre 30 et 50 C Risque de développement de légionelles. Température trop importante aux postes de puisage (supérieure à 60 C) Chambre du surveillant de l internat T13 Brûlures Accentuation du phénomène d entartrage. Risque de corrosion prématurée sur les réseaux en acier galvanisé Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 26

3. RESULTATS DE LA CAMPAGNE D ANALYSES DE RECHERCHE DE LEGIONELLES EFFECTUEE LE 27/01/2003 A la demande du Conseil Régional, des analyses de recherche de Légionelles ont été réalisées au cours de notre diagnostic. Les résultats sont regroupés dans le tableau suivant : Dates de prélèvements 27/01/2003 Localisation du prélèvement Douche vestiaire filles Douche internat Bât. D Lavabo surveillant Bât. D Douche internat Bât. A Douche surveillant Bât. A Mode de prél. Temp en C < 50 (valeur guide) 1 er jet 45,5 C < 50 1 er jet 46,5 C < 50 Tirage Flambage 47 C < 50 1 er jet 43 C < 50 1 er jet 66,3 C < 50 Concentrations en Legionella ( UFC.L -1 ) 50 à 1 000 (niveau cible) Douche OP 1 er jet 38 C 950 1 000 à 10 000 (niveau d alerte et d entretien renforcé) > 10 000 (niveau d action curative immédiate) Rappel : La circulaire DGS/PGE/1 C n 97/311 du 24 Avril 1997, indique qu au-delà d une concentration de 1000 UFC/l, le risque infectieux devient non négligeable. Cette valeur guide constituant un seuil d alarme, des actions correctives devront être engagées en cas de dépassement. Plus récemment, la Circulaire DGS n 2002/273 du 02 mai 2002 relative à la diffusion du rapport du Conseil Supérieur d Hygiène de France relatif à la gestion du risque lié aux légionelles précise que dans les établissements recevant du public (à l exception des établissements de santé soumis à des textes spécifiques) : - une valeur de 1000 UFC/l constitue un niveau d alerte à partir duquel un renforcement des mesures d entretien et des contrôles doit être entrepris (entretien des installations de production d eau chaude, des robinetteries, retrait préventif des bras morts ), - une valeur de 10 000 UFC/l constitue un niveau d action à partir duquel une intervention technique (mise en place de moyens curatifs immédiats et interdiction des usages à risque) est indispensable immédiatement. Rappelons que lorsque les niveaux d alerte et d action sont dépassés, les actions préconisées doivent être maintenues jusqu à l obtention de résultats d analyses de légionelles satisfaisants, c'est-à-dire conformes au niveau cible (inférieures à 1000 UFC/l). Commentaires : Le niveau cible est atteint sur l ensemble des prélèvements. Aucune mesure conservatoire n est donc à appliquée. Toutefois des actions à court et moyen terme permettront de maintenir ce niveau cible. Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 27

A la demande du Conseil Régional, des analyses bactériologiques B2 et physico-chimiques C1 ont été réalisées sur l eau froide au cours de notre diagnostic. Les résultats sont regroupés dans le tableau suivant : Analyse bactériologique B2 Dates de prélèvements Localisation du prélèvement Coliformes thermotolérants (/100 ml) (valeur guide : 0 UFC / 100 ml) Streptocoques fécaux (/100 ml) (valeur guide : 0 UFC / 100 ml) Bactéries revivifiables à 22 C 72 h (UFC/ml) Bactéries revivifiables à 36 C 44 h (UFC/ml) 27/01/2003 Bac de remplissage broc 0 0 0 9 Commentaires : Les paramètres mesurés sont conformes sur l échantillon prélevé. Dates de prélèvements Lieu du prélèvement Chlore libre (mg/l) Couleur apparente Saveur (à 25 C) Analyse Physico-chimique C1 T C ph Conductivité à 20 C en µs/cm Turbidité (unité NTU équivalente à Jackson) 27/01/2003 Bac de remplissage broc 0,08 LIMPIDE 1 9,9 7,2 600 0,2 Commentaires : Les paramètres mesurés sont conformes sur l échantillon prélevé. Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 28

4. MESURES CURATIVES ET PREVENTIVES Compte tenu des résultats d analyses obtenus suite à notre campagne de prélèvements, les actions à mettre en œuvre sur les installations sont avant tout d ordre : - préventif sur l ensemble des bâtiments (<1000). L ensemble des mesures préconisées doit être accompagné d opérations de maintenance et d exploitation adaptées (mise en œuvre du carnet de suivi sanitaire). Afin d inscrire l ensemble de ces actions dans une démarche préventive et pérenne, on devra procéder à une surveillance des réseaux d eaux en terme analytique (prélèvements bactériologiques) et technique (exploitation), sur les points sensibles de l installation. Cette surveillance des réseaux permettra l enclenchement d actions correctives en cas de dépassement de seuils d alerte et d actions, préalablement définis. Rappelons que compte tenu de la faible production d aérosols lors de l utilisation d un robinet de manière normale et du mode de contamination de la légionellose (par inhalation), les bâtiments dépourvus de douches ne sont pas concernés par les dispositions curatives et préventives à court terme. Les préconisations ci-après sont classées par ordre de priorité par l intermédiaire des abréviations suivantes : - 1 : Court Terme - 2 : Moyen Terme - 3 : Long Terme Nb : les prix indiqués ne tiennent pas compte des éventuelles vidanges et remises en eau des installations. Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 29

Désignation Repère Préconisations PRODUCTION ECS DE LA GRANDE CHAUFFERIE (pour les internats) Chiffrage HT en Degré d urgence Maintenance sanitaire du ballon de la grande chaufferie inexistante : Absence de vanne de chasse en fond de ballon Absence de circulation de l eau dans les ballons Absence de trou d homme permettant l accès à l intérieur du ballon PECS18 PECS4 PECS10 PECS21 Prévoir le remplacement de la production (c.f. annexe 1) en privilégiant une production semiinstantanée Dans le cadre de ce changement, prévoir une boucle d homogénéisation sur la production ECS équipée d une pompe de circulation. Prévoir la mise en place des procédures du cahier sanitaire 13 000,00 Maîtrise d ouvrage 1 Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 30

Prévoir un maintien de la température de production ECS à 60 C +0 C 3 C. Maîtrise d ouvrage Température de départ de la production ECS inférieure à 55 C T15 Afin d éviter les risques de brûlures, il convient de prévoir le mitigeage de l eau aux postes utilisateurs par : - le maintien des mitigeurs thermostatiques en entrée de cellule sanitaire en prévoyant la pose d ensembles de protection EA sur les alimentations EF et ECS conformément à la préconisation du repère T5 - l ajout d un mitigeur thermostatique à l entrée de la chambre du maître d internat (Bâtiment D) 4 000,00 1 Compte tenu du TH de l eau (20 à 25 f), il convient également d envisager la pose d un adoucisseur, ainsi que la pose d un traitement filmogène anticorrosion en raison de la présence de conduites en acier galvanisé. Il conviendrait d effectuer des découpes de conduites et des analyses métallographiques afin de s assurer de l état des canalisations et de l aptitude à un traitement filmogène à adhérer aux conduites. 12 000,00 Absence de thermomètres sur chacun des deux départs ECS Absence de robinet de prélèvements en départ ECS PECS8 PECS9 Prévoir la pose de thermomètres sur les départs ECS (de préférence thermomètres à doigt de gants). Prévoir la pose de deux robinets de prélèvement (sur le départ ECS). 350,00 1 150,00 1 Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 31

Désignation Repère Préconisations Chiffrage HT en Degré d urgence Absence de manchettes témoins sur les départs des réseaux EFS/ECS de distributions MT1 Prévoir la pose de manchettes témoins sur : les deux départs d eau chaude sanitaire collective L arrivée eau froide de la production ECS collective 2 500,00 1 Absence de protection anti-pollution conforme sur l alimentation en eau de la production ECS PECS7 Prévoir la pose d un ensemble de protection de type EA sur l alimentation en eau froide de la production ECS 500,00 1 PRODUCTION ECS DE LA PETITE CHAUFFERIE Ballon ECS de la chaudière De Dietrich de la petite chaufferie horizontal. Absence de vanne de chasse en fond de ballon Absence de circulation de l eau dans le ballon ECS de la chaudière De Dietrich de la petite chaufferie Absence de dégazeur automatique en point haut de la production ECS de la chaudière De Dietrich de la petite chaufferie Absence de trou d homme de diamètre intérieur 400mm sur le ballon ECS de la chaudière De Dietrich de la petite chaufferie PECS1 PECS4 PECS10 PECS13 PECS22 Prévoir le remplacement du ballon horizontal. En l absence de puissance primaire, prévoir un ballon ECS vertical équipé d une boucle d homogénéisation (c.f. annexe 1) Prévoir la mise en place des procédures du cahier sanitaire. S assurer préalablement à toute opération de l aptitude des installations à supporter un tel traitement 9 000,00 Maîtrise d ouvrage 1 Maintenance sanitaire du ballon inexistante Absence de protection anti-pollution conforme sur l alimentation en eau de la production ECS de la chaudière De Dietrich de la petite chaufferie PECS7 Prévoir la pose d un ensemble de protection de type EA sur l alimentation en eau froide de la production ECS 500,00 1 Absence de thermomètres sur les départs ECS de la chaudière De Dietrich de la petite chaufferie PECS8 Prévoir la pose d un thermomètre sur le départ ECS (de préférence thermomètres à doigt de gants). 200,00 1 Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 32

Désignation Repère Préconisations Chiffrage HT en Degré d urgence Absence de robinets de prélèvements en départ ECS de la chaudière De Dietrich de la petite chaufferie PECS9 Prévoir la pose d un robinet de prélèvement sur le départ ECS. 150,00 1 PRODUCTION ECS DES CUISINES Vanne de chasse mal située sur le styx. Prévoir le remplacement de la production (c.f. annexe 1) 17 000,00 Absence de dégazeur automatique en point haut du styx Absence de circulation de l eau dans le styx Absence de trou d homme permettant l accès à l intérieur du ballon Maintenance sanitaire du ballon inexistante PECS5 PECS13 PECS10 PECS21 PECS18 Dans le cadre de ce remplacement, prévoir une boucle d homogénéisation sur la production ECS équipée d une pompe de circulation. Prévoir la mise en place des procédures du cahier sanitaire. S assurer préalablement à toute opération de l aptitude des installations à supporter un tel traitement Maîtrise d ouvrage 1 Absence de protection anti-pollution conforme sur l alimentation en eau de la production ECS des cuisines PECS7 Prévoir la pose d un ensemble de protection de type EA sur l alimentation en eau froide de la production ECS 500,00 1 PRODUCTION ECS INDIVIDUELLES ALIMENTANT DES DOUCHES Absence de trou d homme permettant l accès à l intérieur des ballons électriques Maintenance sanitaire des productions ECS individuelles PECS21 PECS18 Prévoir le remplacement des productions ECS individuelles : - préfabriqué vestiaires hommes d entretien - vestiaires filles (RdC bâtiment D) 4 500,00 1 Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 33

Désignation Repère Préconisations Prévoir un maintien de la température de production ECS à 60 C +0 C 3 C. Chiffrage HT en Maîtrise d ouvrage Degré d urgence Température de départ de la production ECS des vestiaires filles inférieure à 55 C T15 Afin d éviter les risques de brûlures, il convient de prévoir le mitigeage de l eau aux postes utilisateurs par : - La pose d un mitigeur thermostatique à l entrée de la cellule sanitaire 1 500,00 1 Prévoir un maintien de la température de production ECS à 60 C +0 C 3 C. Maîtrise d ouvrage Température de départ de la production ECS du préfabriqué des hommes d entretien inférieure à 55 C T15 Afin d éviter les risques de brûlures, il convient de prévoir le mitigeage de l eau aux postes utilisateurs par : - le maintien du mitigeur thermostatique à l entrée de la cellule sanitaire en prévoyant la pose d ensemble de protection EA sur les alimentations EF et ECS conformément à la préconisation du repère T5 Chiffré au repère T5 1 D après les informations récupérées sur site, la chauffe des ballons électriques se ferait uniquement la nuit. T14 Prévoir un maintien de la température de production ECS en continu. De préférence prévoir une production ECS instantanée ou semi-instantanée. Maîtrise d ouvrage 1 BRAS MORTS L ancien atelier de physique contient des postes terminaux non utilisés qui représentent des bras morts prioritaires BM1 Prévoir la dépose de ces points d eau au raz du piquage des canalisations d alimentation. 900,00 1 La douche des vestiaires filles est un poste d eau rarement utilisé et représente un bras mort prioritaire. BM4 Dans la mesure où ces postes ne seraient pas déposables (ou que leur dépose ne serait pas souhaitée), il sera souhaitable dans la mesure du possible d instaurer sur ces postes, un programme de purges (environ 1 minute tous les 3 jours sur EF et ECS) Maîtrise d ouvrage 1 Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 34

Désignation Repère Préconisations Chiffrage HT en Degré d urgence Les anciennes alimentations du vidoir de l internat sont des conduites non raccordées à des postes terminaux et représentent des bras morts prioritaires BM5 Prévoir la dépose de ces conduites en aval immédiat de leur piquage. 200,00 1 Instaurer un programme de soutirages importants des réseaux (EF et ECS) après chaque période d inoccupation (vacances scolaires) sur les extrémités de réseaux et points bas (c.f. schéma de principe), et tout PARTICULIEREMENT DANS LES INTERNATS Stagnation d eau lors des vacances scolaires dans l ensemble de l établissement BM6 Ces recommandations sont fondées sur la circulaire de la DGS n 97/311 du 24 avril 1997 relative à la surveillance et à la prévention de la légionellose : «pour réduire l exposition à des Legionella, qui auraient pu se développer dans les canalisations,, il convient de soutirer l eau régulièrement aux exutoires» En cas d arrêt des installations d ECS durant les vacances scolaires, il convient de conserver les réseaux d eau chaude FROIDS (arrêt de la production d ECS et soutirage aux postes utilisateurs pour obtenir de l eau froide en extrémité de réseau et sur les retours de boucle) et en CIRCULATION (pompes de bouclage en fonctionnement) Maîtrise d ouvrage 1 RESEAU EF BATIMENT A Colonne EF en chaufferie en acier noir AN1 Prévoir le remplacement de la conduite par des matériaux inertes à la corrosion (c.f. annexe 1 - matériaux) 1 500,00 1 RESEAU ECS BATIMENT A Absence de bouclage sur le réseau ECS de l internat BM7 En priorité pour l internat, il convient de prévoir la réalisation d un bouclage des réseaux ECS (c.f. annexe 1). Prévoir la pose de vannes d équilibrage sur les différents retours de boucle avec équilibrage. 19 000,00 1 Absence de protection anti-pollution conforme au niveau des mitigeurs thermostatiques des cellules sanitaires des internats T5 Prévoir la pose d ensembles de protection de type EA sur les arrivées EF/ECS de chaque poste concerné 2 500,00 1 Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 35

Désignation Repère Préconisations Chiffrage HT en Degré d urgence Prévoir la réalisation de découpes de conduites pour analyses métallographiques afin de juger du degré de corrosion et/ou entartrage et juger des risques de colmatage des vannes d équilibrage (posées lors du bouclage) en cas de corrosion. 2000,00 Montée en température lente dans l internat du bâtiment A, due à une mauvaise circulation de l eau dans les réseaux ECS Absence de purge au niveau des points bas des réseaux EFS/ECS T8 T12 G3 Si le degré de corrosion dépasse les 35%, il conviendra d envisager à terme une réhabilitation des réseaux avant la pose des vannes d équilibrage. Si le degré de corrosion ne dépasse pas les 35%, prévoir à terme la mise en place d un procédé de nettoyage des réseaux avec chemisage pourra être envisagé (se rapprocher de sociétés spécialisées). 40 000,00 1 Prévoir des robinets de purge en pieds de réseaux et effectuer des purges régulières (mensuelles). 600,00 Absence de campagnes de manœuvre des vannes principales G5 Prévoir la mise en place du cahier sanitaire concernant la manœuvre régulière des vannes principales. Maîtrise d ouvrage 1 RESEAU ECS BATIMENT B Absence de purge au niveau des points bas des réseaux EFS/ECS G3 Prévoir la pose de robinets de purge en points bas des réseaux. Prévoir des purges mensuelles sur ces points. 500,00 1 RESEAU ECS BATIMENT C Absence de protection anti-pollution conforme au niveau des mitigeurs thermostatiques des vestiaires des OP Absence de purge au niveau des points bas des réseaux EFS/ECS T5 G3 Prévoir la pose d ensembles de protection de type EA sur les arrivées EF/ECS de chaque poste concerné Prévoir la pose de robinets de purge en points bas des réseaux. Prévoir des purges mensuelles sur ces points. 800,00 1 500,00 1 Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 36

Désignation Repère Préconisations Chiffrage HT en Degré d urgence RESEAU ECS BATIMENT D Présence de phénomènes de couplage galvanique (cuivre en amont de conduites en acier galvanisé) au niveau de l alimentation des douches de l internat préfabriqué Co1 Prévoir le remplacement des tronçons en cuivre par de l acier galvanisé. 900,00 1 Absence de protection anti-pollution conforme au niveau des mitigeurs thermostatiques de l internat T5 Prévoir la pose d ensembles de protection de type EA sur les arrivées EF/ECS de chaque poste concerné 1 600,00 1 Absence de campagnes de manœuvre des vannes principales G5 Prévoir la mise en place du cahier sanitaire concernant la manœuvre régulière des vannes principales. Maîtrise d ouvrage 1 Absence de bouclage sur le réseau ECS de l internat BM7 En priorité pour l internat, il convient de prévoir la réalisation d un bouclage des réseaux ECS (c.f. annexe 1). Prévoir la pose de vannes d équilibrage sur les différents retours de boucle avec équilibrage. 18 000,00 1 Prévoir la réalisation de découpes de conduites pour analyses métallographiques afin de juger du degré de corrosion et/ou entartrage et juger des risques de colmatage des vannes d équilibrage en cas de corrosion. 2000,00 Montée en température trop lente (mauvaise circulation de l eau dans les réseaux) au niveau de l internat du bâtiment D T8 T15 Si le degré de corrosion dépasse les 35%, il conviendra d envisager à terme une réhabilitation des réseaux avant la pose des vannes d équilibrage. Cette réhabilitation inclura le bouclage du réseau ECS de l internat chiffrée au repère BM7. 40 000,00 1 Absence de purge au niveau des points bas des réseaux EFS/ECS G3 Si le degré de corrosion ne dépasse pas les 35%, prévoir la pose des vannes d équilibrage. A terme la mise en place d un procédé de nettoyage des réseaux avec chemisage pourra être envisagé (se rapprocher de sociétés spécialisées). Prévoir la pose de robinets de purge en points bas des réseaux. Prévoir des purges mensuelles sur ces points. Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 37 500,00 1

Désignation Repère Préconisations Chiffrage HT en Degré d urgence POINTS D USAGE Présence de tartre sur les flexibles et pommeaux de douche de l ensemble des douches de l établissement Présence importante de tartre et de particules de corrosion au niveau des brise-jets de l ensemble de la robinetterie de l établissement R1 R2 Prévoir un nettoyage détartrage et désinfection des pommeaux de douche et un remplacement des flexibles (avec désinfection préalable à la pose). Environ 25 pommeaux et 5 flexibles Prévoir un remplacement des brise-jets à maille par des brise-jets à faible rétention type étoile (avec désinfection préalable à la pose). Environ 65 brise-jets 900,00 1 1 300,00 1 SOUS TOTAL DES MESURES A COURT TERME 199 850,00 Etablissement : LPA LA RICARDE Ville : Isle sur Sorgue Date : 30/01/03 38