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DOCUMENT DE RÉFÉRENCE DEUX MILLE TREIZE Le présent Document de Référence a été déposé auprès de l Autorité des Marchés Financiers le 1 er avril 2014, conformément à l article 212-13 du Règlement Général de l AMF. Il pourra être utilisé à l appui d une opération financière s il est complété par une note d opération visée par l Autorité des Marchés Financiers. Ce document a été établi par l émetteur et engage la responsabilité de ses signataires. RAPPORT DE GESTION CONSOLIDÉ RESPONSABILITÉ SOCIALE DES ENTREPRISES COMPTES CONSOLIDÉS COMPTES DE LA SOCIÉTÉ MÈRE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE TABLEAU DE BORD DE L ACTIONNAIRE ORGANIGRAMME DU GROUPE HISTORIQUE DE LA SOCIÉTÉ NOMINATIONS ET PRIX CORPORATE ORGANES DE CONTRÔLE ET ATTESTATIONS TABLES DE CONCORDANCES 1/ 2/ 3/ 4/ 5/ 6/ 7/ 8/ 9/ 10/ 11/ 2 12 22 52 72 98 114 116 118 120 122

1/ Rapport de gestion consolidé DOCUMENT DE RÉFÉRENCE DEUX MILLE TREIZE INTERPARFUMS 1/ 2 Activité de la société p. 3 Évolution des données financières consolidées p. 5 Facteurs de risques p. 6 la responsabilité sociale des entreprises p. 8 Dividendes p. 8 Achat par la société de ses propres actions p. 9 Structure du Groupe p. 10 Propriétés immobilières p. 11 Parts de marché et concurrence p. 11 Évènements postérieurs à la clôture p. 11 Perspectives 2014 p. 11 Informations financières historiques En application de l article 28 du Règlement CE n 809 / 2004 du 29 avril 2004 relatif au prospectus, les informations suivantes sont incluses par référence dans le présent Document de Référence : les comptes consolidés relatifs à l exercice clos au 31 décembre 2012 établis en normes comptables internationales et le rapport des Commissaires aux Comptes sur ces comptes, tels qu ils sont présentés dans le chapitre «les comptes consolidés aux normes IFRS» du Document de Référence enregistré par l Autorité des Marchés Financiers le 28 mars 2013 sous le numéro D. 13-0242. les comptes consolidés relatifs à l exercice clos au 31 décembre 2011 établis en normes comptables internationales et le rapport des Commissaires aux Comptes sur ces comptes, tels qu ils sont présentés dans le chapitre «les comptes consolidés aux normes IFRS» du Document de Référence enregistré par l Autorité des Marchés Financiers le 6 avril 2012 sous le numéro D. 12-0298. RAPPORT DE GESTION CONSOLIDÉ

1. ACTIVITÉ DE LA SOCIÉTÉ 1.1. Descriptif de l activité La société crée, fabrique et distribue des parfums de prestige sur la base de contrats de licence conclus avec de grandes marques de haute couture, de prêt-à-porter, de joaillerie ou d accessoires. Ce système consiste pour une marque à concéder le droit d utilisation de son nom à la société Interparfums moyennant le versement d une redevance annuelle généralement indexée sur le chiffre d affaires (voir liste des licences en note 6.2 de l annexe aux comptes consolidés). La conception des produits, d une durée de 12 à 18 mois, est assurée par les services marketing et développement de la société en partenariat avec les concédants. La société Interparfums a choisi de confier l intégralité des processus de fabrication à des partenaires industriels offrant chacun une expertise optimale dans leur domaine respectif : fabrication des jus, de la verrerie, des capots et autres conditionnements. La société commercialise ses produits dans le monde entier (voir note 5.2 de l annexe aux comptes consolidés). La distribution est assurée par des filiales de distribution détenues à 100 % ou en joint venture, des sociétés indépendantes, des filiales de grands groupes spécialisées dans les produits de luxe et des opérateurs duty free. La promotion et la publicité des produits sont assurées par les services marketing d Interparfums. 1.2. Marché sélectif Aux États-Unis, selon le NPD Group Inc. la catégorie prestige a progressé de 6,1 % pour atteindre 10,74 milliards de dollars à comparer avec la hausse de 7 % en 2012. Les parfums ont progressé de 2,9 % avec un chiffre d affaires de 3,04 milliards de dollars. Le marché français du parfum a reculé de 1,7 % en valeur en 2013, sa deuxième année de repli d affilée, selon les chiffres de l Institut NPD obtenus par Reuters. Alors que le secteur comptait sur Noël pour inverser la tendance, il n en a rien été pour les ventes de parfums qui pèsent pour les deux tiers du marché français de la beauté (cosmétiques et maquillage compris) et qui souffrent d une conjoncture dégradée. Le mois de décembre est crucial pour l industrie du parfum qui réalise le quart de ses ventes annuelles en toute fin d année. Sur les onze premiers mois de 2013, l institut NPD, qui mesure les ventes effectuées dans les réseaux de parfumeries dites sélectives, hors grande distribution, avait fait état d un recul du marché de 1,5 %. In fine, la baisse des ventes, qui a atteint 4,2 % en volume, a été limitée en valeur par une hausse des prix de 2,6 %, pour une moyenne de 56,10 euros par flacon vendu. Les ventes de parfums ont totalisé en 2013, l an dernier 1,9 milliard d euros. 1.3. Faits marquants de l exercice 2013 Janvier Lancement de la ligne Flash de Jimmy Choo Flash, la deuxième ligne sous la marque Jimmy Choo est un floral solaire, créé autour d un bouquet de fleurs blanches. Mars Arrêt de la licence Burberry Conformément à l accord de transition signé en octobre 2012 entre les sociétés Interparfums et Burberry, le contrat de partenariat entre les deux sociétés a pris fin au 31 mars 2013. Avril Lancement de la ligne Me de Lanvin La nouvelle ligne Lanvin Me est caractérisée par des références florales gourmandes de bois de réglisse et de myrtille. Mai Distribution d un dividende exceptionnel L Assemblée a décidé la distribution d un dividende ordinaire de 0,54 euros par action ainsi qu un dividende exceptionnel du même montant portant ainsi le dividende total versé au titre de l exercice 2012 à 1,08 euro par action. Mai Lancement de la ligne Rêve de Van Cleef & Arpels Autour de l univers du rêve, Interparfums lance une nouvelle ligne féminine caractérisée par un bouquet de fleurs de lys et d osmanthus dynamisé par les accents fruités et enrichi du sillage intense d un ambre précieux. Juin Distribution gratuite d actions La société a procédé à sa 14 e attribution gratuite d actions, à raison d une action nouvelle pour dix actions détenues. Juillet Lancement du premier parfum de la maison Repetto Avec sa fragrance florale boisée musquée, on reconnaît un cœur floral où l essence précieuse de rose rentre en fusion avec la fleur d oranger, auquel s ajoutent des notes de gousse de vanille et la chaleur des bois ambrés pour créer l équilibre absolu du premier parfum Repetto développé sur le thème de la danse et de l élégance. Août Lancement de la ligne Portrait de Paul Smith Bien que les deux fragrances diffèrent totalement, elles sont liées par quatre notes clés que sont la bergamote, la cardamome, la myrrhe, le thé (le thé noir pour Portrait For Women et le thé vert pour Portrait For Men). Septembre Lancement de la ligne Boucheron Place Vendôme L adresse mythique de la Maison Boucheron a donné naissance à ce parfum, un nom comme une évidence, incarnation de plus de 150 ans d histoire de lumière et de pierres précieuses. Parure invisible d une volupté intemporelle et d une rondeur exquise. Boucheron Place Vendôme crée une élégante émotion à travers l intensité statutaire d un Floriental Boisé. Rapport de gestion consolidé 1/ 3

Décembre Cession de la marque Nickel Interparfums et l Oréal ont signé un accord définitif de cession de l activité de soins masculins Nickel en date du 27 novembre 2013, fixant la date effective du transfert de propriété au 17 décembre 2013. 1.4. Évolution de l activité de la société en 2013 Au dernier trimestre 2013, la croissance de l activité a atteint 16,4 % avec un chiffre d affaires à périmètre comparable (hors parfums Burberry) de 57,7 millions d euros, grâce à une dynamique toujours aussi soutenue sur les parfums Montblanc, Jimmy Choo, Boucheron et Repetto. Sur l ensemble de l exercice 2013, le chiffre d affaires à périmètre comparable atteint ainsi 251,5 millions d euros, en progression de 19,3 % par rapport à l exercice 2012. Le chiffre d affaires total consolidé s élève à 350,4 millions d euros. 1.5. Évolution par marque En millions d euros 2009 2010 2011 2012 2013 Et en % du chiffre d affaires Rapport de gestion consolidé 1/ 4 Burberry 166,2 184,2 221,7 234,7 98,9 64,1 % 60,4 % 55,7 % 52,7 % 28,3 % Lanvin 40,6 53,0 57,8 60,4 64,9 15,7 % 17,3 % 14,5 % 13,6 % 18,5 % Montblanc - 7,0 30,6 46,1 62,7-2,3 % 7,7 % 10,4 % 17,9 % Jimmy Choo - 0,6 29,4 40,1 54,6 0,2 % 7,4 % 9,0 % 15,6 % Van Cleef & Arpels 20,2 25,9 20,4 17,8 19,2 7,8 % 8,5 % 5,1 % 4,0 % 5,5 % Boucheron - - 8,4 16,4 17,4 - - 2,1 % 3,7 % 4,9 % S.T. Dupont 11,5 15,8 13,2 13,8 10,1 4,4 % 5,2 % 3,3 % 3,1 % 2,9 % Repetto - - - - 9,0 - - - - 2,6 % Paul Smith 12,8 14,9 14,2 11,6 8,9 4,9 % 4,9 % 3,6 % 2,6 % 2,5 % Balmain - - - 1,5 2,5 - - - 0,3 % 0,7 % Nickel 2,3 2,2 2,0 1,9 1,8 1,0 % 0,7 % 0,5 % 0,4 % 0,5 % Autres 5,6 1,5 0,6 1,2 0,3 2,1 % 0,5 % 0,2 % 0,3 % 0,1 % Total 259,2 305,7 398,3 445,5 350,4 Avec un chiffre d affaires annuel de près de 65 millions d euros, les parfums Lanvin poursuivent une croissance solide et régulière (+ 7 %) grâce à la progression continue de la ligne Éclat d Arpège (+ 13 %), à la bonne tenue des lignes Jeanne Lanvin et Marry Me! et au lancement de la ligne Lanvin Me au printemps dernier. Les parfums Montblanc affichent une progression élevée (+ 36 %), confirmant le succès large et croissant de la ligne masculine Montblanc Legend (40 M ), lancée en 2011 et désormais première ligne de parfums du Groupe. Les parfums Jimmy Choo présentent également une forte hausse (+ 36 %), reposant désormais sur deux lignes féminines, Jimmy Choo et Flash, lancée en début d année. Les débuts prometteurs de la ligne Rêve et la bonne tenue des lignes First et Collection Extraordinaire confortent le retour de la croissance des parfums Van Cleef & Arpels (+ 8 %), après plusieurs années consacrées à la refonte de la gamme. En dépit d une base de comparaison 2012 peu favorable du fait de la remise sur le marché des lignes classiques et d une initiative ponctuelle au travers de la ligne Jaïpur Bracelet, les parfums Boucheron réalisent un chiffre d affaires de 17,4 millions d euros en 2013, notamment grâce au lancement de la ligne Boucheron Place Vendôme à l automne. Enfin, avec un chiffre d affaires de 9 millions d euros en seulement sept mois d activité, les parfums Repetto affichent des performances très largement supérieures aux attentes en Europe et en Asie. En France, notamment, la ligne se classe parmi les grands succès de l année (2 e meilleur lancement féminin).

1.6. Évolution par zone géographique En millions d euros 2012 2013 Amérique du Nord 103,6 79,1 Amérique du Sud 35,4 27,2 Asie 72,9 54,4 Europe de l Est 38,1 37,4 Europe de l Ouest 108,5 82,6 France 35,1 34,7 Moyen-Orient 46,6 30,1 Afrique 5,2 4,9 Total 445,5 350,4 À périmètre comparable (hors parfums Burberry), la croissance de l activité dépasse les 30 % en 2013 : en France, grâce aux parfums Montblanc et Repetto, dans un marché en baisse ; aux États-Unis, grâce aux parfums Montblanc et Jimmy Choo, dans un marché toujours dynamique. En Amérique du Sud, en Asie et en Europe de l Ouest, la croissance oscille entre 15 et 20 %. 2. ÉVOLUTION DES DONNÉES FINANCIÈRES CONSOLIDÉES 2.1. Évolution des résultats En milliers d euros 2010 2011 2012 (1) 2013 Chiffre d affaires 305 696 398 328 445 460 350 392 % à l international 91,0 % 91,5 % 92,1 % 90,1 % Résultat opérationnel 42 216 46 301 213 314 52 226 % du chiffre d affaires 13,8 % 11,6 % 47,9 % 14,9 % Rapport de gestion consolidé 1/ 5 Résultat net part du groupe 26 807 30 300 136 188 34 833 % du chiffre d affaires 8,8 % 7,6 % 30,6 % 9,9 % (1) Retraité des effets de l application de l amendement d IAS 19. En 2013, Interparfums a poursuivi sa dynamique des années précédentes, hors parfums Burberry, grâce au très fort développement des marques Montblanc, Jimmy Choo et Repetto. Le chiffre d affaires à périmètre comparable a ainsi atteint 251,5 millions d euros, en progression de 19,3 % par rapport à l exercice 2012. Le chiffre d affaires total consolidé s est élevé à 350,4 millions d euros. Grâce aux excellentes performances du premier semestre, la société a significativement renforcé ses dépenses en matière de marketing et publicité sur la seconde partie de l année. Ces efforts n ont pas pesé sur la profitabilité qui atteint un niveau exceptionnellement élevé avec une marge opérationnelle de près de 15 % et une marge nette de près de 10 % sur l ensemble de l exercice. 2.2. Évolution des grands postes du bilan En millions d euros 2012 (1) 2013 Actifs non courants 105,6 92,9 Stocks 87,2 61,9 Clients 106,2 45,1 Actifs financiers courants - 131,7 Trésorerie nette 207,9 90,7 Capitaux propres part du groupe 344,5 354,9 Emprunts et dettes financières 21,1 - Fournisseurs 68,4 49,8 (1) Retraité des effets de l application de l amendement d IAS 19. La maîtrise constante du besoin en fonds de roulement a permis une nouvelle fois de conforter la situation bilantielle avec des capitaux propres de 355 millions d euros (82 % du total du bilan) et une trésorerie nette disponible de 222 millions d euros au 31 décembre 2013.

Rapport de gestion consolidé 1/ 6 2.3. Évolution des principaux postes du tableau de variations de trésorerie Le tableau de variations de trésorerie consolidé met notamment en évidence : des flux des opérations d exploitation faisant ressortir une variation de la capacité d autofinancement et du besoin en fond de roulement fortement impactés par l indemnité de sortie du contrat Burberry ; des flux des opérations d investissement faisant ressortir le placement de la trésorerie sur des supports dont l échéance est supérieure à trois mois pour 131,7 millions d euros ; des flux des opérations de financement tenant compte du versement d un dividende courant et d un dividende exceptionnel au titre de l exercice 2012 pour 23,7 millions d euros. Dans ce contexte, la trésorerie atteint 90,7 millions d euros au 31 décembre 2013 contre 207,8 millions d euros l année précédente. Compte tenu des actifs financiers courants classés à plus de trois mois, la trésorerie totale ressort à 222,3 millions d euros au 31 décembre 2013. 3. FACTEURS DE RISQUES La société a procédé à une revue des risques qui pourraient avoir un effet défavorable significatif sur son activité, sa situation financière ou ses résultats (ou sur sa capacité à réaliser ses objectifs) et considère qu il n y a pas d autres risques significatifs hormis ceux présentés. L élaboration d une cartographie des risques, initiée depuis 2004 puis régulièrement révisée, a permis d aboutir à une classification des risques en 4 catégories : les risques d exploitation, les risques liés à l activité internationale, les risques liés à l environnement social et les risques liés à l environnement financier. 3.1. Les risques d exploitation 3.1.1. Risque lié aux concessions de licences Dans l industrie des parfums et cosmétiques, le système classique des licences consiste pour une marque de prêt à porter, d accessoires (Montblanc, Boucheron ) à concéder un droit d utilisation de son nom à un licencié (Interparfums) moyennant le versement d une redevance indexée sur le chiffre d affaires. Le risque réside dans le non renouvellement du contrat à son échéance. De nombreux facteurs liés à la société Interparfums tendent à limiter, voire annuler, ce risque : durée des contrats (dix ans et plus) ; possibilité de renouvellement anticipé ; portefeuille diversifié de marques ; caractéristiques propres de la société (marketing élaboré, réseau de distribution, organisation ) ; faible nombre de licenciés potentiels au profil similaire ; recherche permanente de nouvelles licences pour limiter le poids des marques existantes dans le portefeuille. De plus, au 31 décembre 2013, la société détient en propre la marque Lanvin en classe 3 réduisant ainsi le risque de non renouvellement de contrat de licence. 3.1.2. Risque lié aux conditions de marché La création et la distribution de parfums de prestige est un secteur d activité fortement concurrentiel. La qualité des produits commercialisés, les études de marchés réalisées en interne et l entretien de relations privilégiées avec les partenaires distributeurs dans chacun des pays via des visites et présentations régulières des produits et des plans marketing associés permettent de réduire les risques liés à la perte de parts de marché. 3.1.3. Risque lié aux approvisionnements et à la production L approvisionnement des usines en matières premières est assuré par le Département Production d Interparfums. Des plannings de mise en production révisés régulièrement et suivis avec les fournisseurs de composants ainsi que la multiplicité des fournisseurs choisis permettent à la société de limiter le risque de rupture dans la chaine d approvisionnement. Le risque de production réside dans le fait que les partenaires industriels se retrouvent dans l incapacité de fabriquer, dans les délais, les produits à commercialiser. Pour réduire ce risque, la société met en place, très en amont, avec les industriels, des plans de production et multiplie les moules et outillages ainsi que les sites de production qu elle utilise. 3.1.4. Assurances La société assure l ensemble de ses activités dans des conditions conformes aux normes de l industrie. Elle a mis en place des programmes d assurances qui permettent une couverture au niveau mondial de divers risques et activités importants. Ces couvertures d assurances concernent : les risques de dommages matériels et les pertes d exploitation qui en résultent ; les risques de pertes ou dommages sur les stocks ; les risques de carence des fournisseurs et sous-traitants ; la responsabilité civile ; la responsabilité des dirigeants (administrateurs et responsables) ; la responsabilité du fait des produits ; le transport ; les déplacements professionnels et assurances automobiles ; les risques de pertes ou dommages du parc informatique ; les risques ponctuels liés à des évènements particuliers. La société souscrit des assurances supplémentaires lorsque cela est nécessaire, soit pour respecter les lois en vigueur, soit pour couvrir plus spécifiquement les risques dus à une activité ou à des circonstances particulières.

Les programmes d assurances sont supervisés par un courtier spécialisé et répartis principalement sur quatre compagnies d assurances européennes à surface financière importante. Par ailleurs, un contrat d assurance vie a été contracté par le Président-Directeur Général ayant la société Interparfums comme bénéficiaire. L ensemble des risques est assuré par des tiers externes. 3.2. Les risques liés à l activité internationale 3.2.1. Risque de change Le Groupe réalise une part importante de son chiffre d affaires en devises et supporte donc un risque de change lié à l évolution du cours de ces devises, principalement sur le Dollar Américain (38,7 % des ventes) et dans une moindre mesure sur la Livre Sterling (7,4 % des ventes) et sur le Yen Japonais (1,6 % des ventes). La politique de risque de change de la société vise à couvrir les expositions budgétaires hautement probables, liées principalement aux flux monétaires résultant de l activité réalisée en Dollar Américain, ainsi que les créances commerciales de l exercice en Dollar Américain, en Livre Sterling et en Yen Japonais. Pour ce faire, la société utilise des contrats de ventes à terme, selon des procédures interdisant toute opération spéculative. Les instruments financiers utilisés par le Groupe afin de gérer son exposition aux risques de change sont décrits dans la note 3.15.3 de l annexe aux comptes consolidés. 3.2.2. Risque pays Eu égard à une activité répartie sur plus de 100 pays, la société procède régulièrement à une évaluation de son exposition au risque pays. Aucune défaillance significative en matière de règlement n est intervenue au cours de ces dernières années dans un pays identifié comme risqué. Compte tenu de la politique menée en matière de recouvrement et de suivi des en-cours clients, de la qualité des créances et de la solidité financière de ses distributeurs, la société n a constitué aucune provision dans les comptes arrêtés au 31 décembre 2013 concernant les pays dits à risques. 3.3. Les risques liés à l environnement social Compte tenu de l organisation de la société, le rôle du personnel est déterminant. De manière à conserver et accroître l expertise et la qualité du service rendu à ses clients, la société a développé une forte culture d entreprise et mis en place un système dynamique de gestion et de motivation de son personnel tel que rémunérations variables, programmes de stocks options pour l ensemble du personnel, entretiens annuels, formation La société constate un taux de renouvellement et d absentéisme de son personnel très faible (voir le chapitre «Responsabilité sociale» du présent Rapport de gestion). 3.4. Les risques liés à l environnement financier 3.4.1. Risque clients Le risque de non recouvrement des créances clients est maîtrisé, dès la génération de la créance, par une bonne connaissance du marché et de sa clientèle et par la limitation du volume des commandes concernant les nouveaux clients. De plus, les créances clients sont réparties sur une centaine de clients représentant 80 % de l activité. L évolution des encours est ensuite suivie quotidiennement, les processus de recouvrement sont immédiatement mis en place. 3.4.2. Risque sur les engagements financiers N ayant contracté aucun emprunt et n ayant aucun emprunt en cours de remboursement, le risque d incapacité à faire face à ses engagements financiers n existe pas pour la société. De même, l exposition aux risques de taux est inexistante pour la société sur l année 2013. 3.4.3. Risque de liquidité et covenants Une gestion prudente du risque de liquidité implique de conserver un niveau suffisant de liquidités et de disposer de ressources financières grâce à des facilités de crédit appropriées. Du fait d un niveau de trésorerie extrêmement important, la société considère être en mesure de faire face à ses échéances à venir. L échéancier des actifs et passifs financiers figure dans la note 3.15.2 de l annexe aux comptes consolidés. La société n ayant contracté aucun emprunt, elle n est engagée sur aucun covenant. 3.4.4. Risque sur actions Les actions propres détenues résultent exclusivement du contrat de liquidité confié à une société de bourse. Elles sont enregistrées dans les comptes consolidés pour leur coût d acquisition en diminution des capitaux propres. Le portefeuille de valeurs mobilières de placement est constitué, principalement, de SICAV et Fonds Communs de Placement sans composante actions. Le Groupe n utilise pas d instruments de couverture pour couvrir ces positions. 3.4.5. Risque de sensibilité des capitaux propres Une part significative des actifs de la société est composée d actifs incorporels dont la valeur dépend en grande partie de résultats opérationnels futurs. L évaluation des actifs incorporels suppose également que la société porte des jugements objectifs et complexes concernant des éléments incertains par nature. Si un changement intervenait dans les hypothèses sous-tendant cette évaluation, une réduction des capitaux propres serait à enregistrer. Cet impact resterait toutefois limité. Rapport de gestion consolidé 1/ 7

Rapport de gestion consolidé 1/ 8 3.4.6. Risques de déficience du Contrôle Interne Les procédures appliquées à l ensemble des sociétés du Groupe et sur la totalité des zones de risques financiers identifiées sont entièrement maîtrisées et testées annuellement du fait de l application de la Loi sur la Sécurité Financière. Cette maîtrise est renforcée par l application en France de la loi Sarbanes Oxley, dans le cadre des obligations réglementaires suivies par la société Interparfums Inc. (maison mère de la société Interparfums SA ) du fait de sa cotation sur le Nasdaq (voir le chapitre «Contrôle Interne» du présent Document de Référence). 3.4.7. Risques d erreurs ou de perte de données informatiques La société Interparfums et ses filiales sont dotées d un système informatique (ERP) intégrant la gestion commerciale, la gestion de production et la gestion comptable. Ce système permet d obtenir et de contrôler les informations en temps réel et de réduire les risques de perte de données et d erreurs liés à la saisie multiple. Le système informatique de la société est sujet aux risques de panne, de coupure électrique, d attaque de virus ou de vols de données. Pour réduire ces risques, la société s est, d une part, dotée de systèmes performants (onduleurs, pare-feux, anti-virus, etc.) et, d autre part, a mis en place un Plan de Continuation d Activité (PCA) et un Plan de Reprise Informatique (PRI). Ce plan a pour effet d améliorer les performances informatiques et de mettre en place une tolérance de panne permettant une reprise de l activité normale en quelques minutes. Évolution du dividende 3.4.8. Risques juridiques et litiges Les risques juridiques sont maîtrisés par un suivi juridique de l évolution des lois et règlements et, en particulier, par la veille et la prévention des risques pénaux et des risques relatifs au droit commercial et au droit de la propriété intellectuelle. Le service juridique de la société assure la gestion des litiges et des contentieux en collaboration étroite avec des cabinets d avocats spécialisés, ainsi que l élaboration et la revue des principaux contrats de la société. Il n existe pas de procédure gouvernementale, judiciaire ou d arbitrage, y compris toute procédure dont la société a connaissance, qui est en suspens ou dont elle est menacée, susceptible d avoir ou ayant eu au cours des 12 derniers mois des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la société et / ou du Groupe. 4. LA RESPONSABILITÉ SOCIALE DES ENTREPRISES La responsabilité sociale des entreprises présentant les engagements du Groupe dans les domaines sociaux, sociétaux et environnementaux est présentée dans le chapitre 2 du présent Document de Référence. 5. DIVIDENDES La politique de distribution de dividendes, mise en place depuis 1998, représente aujourd hui plus de 30 % du résultat net consolidé, permettant d assurer une rémunération aux actionnaires, tout en les associant à la croissance du Groupe. Début mai 2013, il a été versé un dividende de 0,54 euro par titre. Un dividende exceptionnel de 0,54 euro par titre a également été versé à la même date portant ainsi le dividende versé, au titre de l année 2012, à 1,08 euro par titre soit un total de 23,7 millions d euros. Dividende au titre de : 2009 2010 2011 2012 Versé en : 2010 2011 2012 2013 (1) Dividende par action historique 0,39 0,48 0,50 0,54 Dividende ajusté des attributions gratuites 0,27 0,36 0,41 0,49 Variation annuelle sur dividende ajusté + 23 % + 33 % + 14 % + 20 % (1) Hors dividende exceptionnel.

6. ACHAT PAR LA SOCIÉTÉ DE SES PROPRES ACTIONS En application des articles 241-1 et suivants du Règlement Général de l AMF, le présent paragraphe constitue le descriptif de programme de rachat qui sera soumis à l autorisation de l Assemblée générale du 25 avril 2014. 6.1. Objectifs du nouveau programme de rachat d actions L Assemblée générale du 25 avril 2014 est appelée à renouveler, dans sa quatorzième résolution, son autorisation donnée au Conseil d Administration en vue de la mise en œuvre du programme de rachat des actions pour la réalisation des objectifs suivants : l animation du marché secondaire ou la liquidité de l action Interparfums par l intermédiaire d un prestataire de service d investissement au travers d un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie de l AMAFI admise par l AMF ; assurer la couverture de valeurs mobilières donnant droit à l attribution d actions de la société dans le cadre de la réglementation en vigueur ; conserver les actions achetées et les remettre ultérieurement à l échange ou en paiement dans le cadre d opérations éventuelles de croissance externe ; procéder à l annulation éventuelle des actions acquises, sous réserve de l autorisation à conférer par la présente Assemblée générale des actionnaires dans sa quinzième résolution à caractère extraordinaire. 6.2. Part maximale du capital Prix maximal d achat Extrait de la quatorzième résolution soumise à l approbation de l Assemblée du 25 avril 2014 : Les actions seront acquises dans les limites suivantes : le prix maximum d achat est fixé à 50 euros par action, hors frais d acquisition ; le total des actions détenues ne dépassera pas 5 % du nombre d actions composant le capital de la société à quelque moment que ce soit, étant précisé que cette limite de 5 % s applique à un montant du capital qui sera, le cas échéant, ajusté pour prendre en compte les opérations affectant le capital social postérieurement à la présente Assemblée, les acquisitions réalisées par la société ne pouvant en aucun cas l amener à détenir, directement et indirectement par l intermédiaire de filiales indirectes, plus de 5 % du capital social ; sur la base de ce qui précède, à titre indicatif et sans tenir compte des actions déjà détenues par la société, 24 231 418 actions à la date du 31 décembre 2013 représenteraient jusqu à 5 % du capital social, un montant maximum d achat théorique de 60 578 545 euros sur la base du prix maximum d achat par action de 50 euros. 6.3. Durée du programme de rachat Conformément à la quatorzième résolution soumise à l Assemblée générale du 25 avril 2014, ce programme de rachat pourra être mis en œuvre pendant une période de 18 mois à compter de la date de ladite Assemblée, soit au plus tard le 25 octobre 2015. Si l une des mentions du descriptif est modifiée durant le programme de rachat, cette modification sera portée à la connaissance du public selon les modalités fixées par l article L.212-13 du Règlement Général de l AMF. 6.4. Bilan du précédent programme de rachat d achat Les opérations de l année 2013 relatives au programme de rachat d actions sont décrites en note 3.9.3 «Actions propres» de l annexe aux comptes consolidés. Rapport de gestion consolidé 1/ 9

7. STRUCTURE DU GROUPE La répartition de l actionnariat de la société Interparfums Inc. se décompose de la manière suivante au 31 décembre 2013 : PHILIPPE BÉNACIN JEAN MADAR PUBLIC 45% 55% INTERPARFUMS INC. (Nasdaq New York) PUBLIC Rapport de gestion consolidé 73% 27% INTERPARFUMS SA (Eurolist EuroNext Paris) 1/ 10 51% 51% 100% 100% 100% 100% 100% INTERPARFUMS DEUTSCHLAND GMBH INTERPARFUMS LTD INTERPARFUMS SRL INTER ESPAÑA PARFUMS & COSMETIQUES SL INTERPARFUMS SUISSE SARL INTERPARFUMS LUXURY BRANDS INTERPARFUMS SINGAPOUR Allemagne Royaume-Uni Italie Espagne Suisse États-Unis Singapour

8. PROPRIÉTÉS IMMOBILIÈRES La société Interparfums ne possède aucune propriété immobilière. Les locaux du siège à Paris ainsi que les locaux de stockage de Rouen sont en location. Les sites industriels de production et de conditionnement sont la propriété des soustraitants. 9. PARTS DE MARCHÉ ET CONCURRENCE Les parts de marché En France, sur le créneau de la distribution sélective des parfums de prestige, Interparfums atteint environ 2 % de part de marché. Sur certains pays étrangers tels que les États-Unis, le Royaume-Uni, la Russie ou la Chine, la part de marché du Groupe se situerait entre 1 % et 4 % des importations de parfumerie française. Source interne. La concurrence Interparfums évolue sur un secteur dominé par une dizaine de grands acteurs historiques du marché des parfums et cosmétiques qui présentent des départements parfumerie affichant des chiffres d affaires de l ordre de plusieurs milliards d euros. Il existe une dizaine d autres acteurs, de taille moyenne, comme Interparfums, qui évoluent également sur ce segment et présentent des chiffres d affaires compris entre 100 millions d euros et 1 milliard d euros. Si Interparfums a également construit un portefeuille de marques dans l univers du luxe, l approche diffère fondamen talement: le business model repose sur un développement méthodique à long terme, non pas focalisé sur les quantités et la publicité, mais plutôt basé sur la création et la fidélisation des consommateurs. 10. ÉVÈNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE Néant. 11. PERSPECTIVES 2014 Au dernier trimestre 2013, la croissance de l activité a atteint 16,3 % avec un chiffre d affaires à périmètre comparable (hors parfums Burberry) de 57,7 millions d euros, grâce à une dynamique toujours aussi soutenue sur les parfums Montblanc, Jimmy Choo, Boucheron et Repetto. Sur l ensemble de l exercice 2013, le chiffre d affaires à périmètre comparable atteint ainsi 251,5 millions d euros, en progression de 19,3 % par rapport à l exercice 2012. Le chiffre d affaires total consolidé s élève à 350,4 millions d euros. Les excellents résultats du premier semestre ont permis d intensifier les dépenses de marketing et de publicité sur le second semestre, et ce, sans impact sur la rentabilité qui a atteint un niveau exceptionnellement élevé sur l ensemble de l exercice 2013. L année 2013 a mis en évidence le potentiel des parfums Repetto et Boucheron. Sur l année 2014, le portefeuille de marques leader sera encore renforcé grâce au démarrage des parfums Balmain et Karl Lagerfeld. En 2014, la poursuite de cette stratégie de développement sur l ensemble des marques devrait, dans une année plus normative, permettre d atteindre une marge opérationnelle de 10-11 %. Philippe Bénacin, Président-Directeur Général a déclaré : «L année 2012 avait affirmé le potentiel de croissance des parfums Montblanc et Jimmy Choo. L année 2013 a mis en évidence ce même potentiel pour les parfums Repetto et Boucheron. L année 2014 va nous donner l opportunité de renforcer encore notre portefeuille de marques leader grâce au démarrage des parfums Balmain et Karl Lagerfeld». Philippe Santi, Directeur Général Délégué a ajouté : «Nos excellents résultats du premier semestre nous ont donné la possibilité d intensifier nos efforts en matière de marketing et de publicité sur le second semestre, et ce, sans impact sur notre rentabilité qui a atteint un niveau exceptionnellement élevé sur l ensemble de l exercice 2013. En 2014, nous poursuivrons cette stratégie de développement sur l ensemble de nos marques. Dans ce contexte, dans une année plus normative, la marge opérationnelle devrait atteindre 10-11 %». Rapport de gestion consolidé 1/ 11

2/ Responsabilité sociale des entreprises Note méthodologique p. 13 Responsabilité sociale p. 13 Responsabilité environnementale p. 16 Responsabilité sociétale en faveur du développement durable p. 17 Rapport de l organisme tiers indépendant sur les informations sociales, environnementales et sociétales consolidées figurant dans le Rapport de gestion p. 20 2/ 12 RESPONSABILITÉ SOCIALE DES ENTREPRISES

1. NOTE MÉTHODOLOGIQUE 1.1. Contexte Le rapport RSE 2013 présente de façon détaillée les priorités et pratiques du Groupe en matière de responsabilité sociale de l entreprise. Il décrit les enjeux auxquels la société est confrontée, les approches stratégiques mises en œuvre pour y répondre et les progrès accomplis pour atteindre ses objectifs. Ce rapport est établi en conformité avec les dispositions des articles L.225-102-1 et R.225-105-1 du Code de commerce. Il constitue un outil de pilotage qui permettra de mesurer les impacts sociaux et sociétaux, de gouvernance et de performance environnementale. Le processus d établissement du présent rapport, a été revu par un cabinet indépendant, Mazars. 1.2. Périmètre des indicateurs Le périmètre des indicateurs sociaux, sociétaux et environ - nementaux inclut toutes les filiales contrôlées par la société Interparfums. Ces filiales sont consolidées selon la méthode de l intégration globale. Le périmètre des indicateurs sociaux pour l année 2013 est identique au périmètre de consolidation (cf. note 1.4 de l annexe aux comptes consolidés). Sur ce périmètre défini, certains indicateurs font l objet d exclusions du fait de l absence d informations remontées de la part de certaines entités du Groupe. Les informations publiées concernent alors uniquement les effectifs situés en France (84.1 % des effectifs Groupe). Ces exclusions sont identifiées dans le présent reporting pour les informations quantitatives suivantes : accidents de travail, absentéisme, formation et organisation du dialogue social. 1.3. Critères de sélection des indicateurs Une analyse des impacts sociaux, environnementaux et sociétaux liés aux activités du Groupe a permis de définir les indicateurs de performance pertinents conformément aux exigences issues de la loi Grenelle II (article 225). Certaines informations qui n entrent pas dans le périmètre de l activité de la société ou dans le champ de ses enjeux environnementaux et sociétaux en raison de son mode opérationnel et de sa structure n ont pas été considérées comme pertinentes et ont été exclues du reporting : actions de formation et d information des salariés menées en matière de protection de l environnement ; moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux et des pollutions ; montant des provisions et garanties pour risques en matière d environnement ; prise en compte des nuisances sonores et de toute autre forme de pollution spécifique ; consommation d eau et approvisionnement en eau fonction des contraintes locales ; utilisation des sols ; adaptation aux conséquences du changement climatique ; mesures prises pour préserver ou développer la biodiversité ; impacts sur les populations riveraines ou locales. 1.4. Limites méthodologiques Les méthodologies relatives à certains indicateurs sociaux, environnementaux et sociétaux, peuvent présenter des limites du fait du caractère non significatif du poids des filiales sur ces indicateurs. 2. RESPONSABILITÉ SOCIALE 2.1. Emploi 2.1.1. Répartition des effectifs au niveau Groupe L effectif au niveau du Groupe inclut les salariés en contrat à durée déterminée, indéterminée, à temps plein et à temps partiel. Le personnel intérimaire et le personnel en congé parental, ne sont pas pris en compte dans ces données. Effectifs par genre La répartition des collaborateurs au sein d Interparfums se présente comme suit : 69 % de femmes et 31 % d hommes. Cette ventilation reste stable d année en année. Effectifs par âge Présents au 31 / 12 / 2012 31 / 12 / 2013 Moins de 25 ans 13 9 Entre 25 et 35 ans 89 97 Entre 36 et 45 ans 71 58 Entre 46 et 55 ans 30 36 Plus de 55 ans 2 8 Total 205 208 La population de la société Interparfums présente un âge moyen de 38 ans. Effectifs par catégorie socio-professionnelle Présents au 31 / 12 / 2012 31 / 12 / 2013 Cadres 119 124 Agents de maîtrise 7 6 Employés 79 78 Total 205 208 Effectifs par métier Présents au 31 / 12 / 2012 31 / 12 / 2013 Direction Générale 2 2 Production & Logistique 35 35 Marketing 36 32 Export 24 29 France 46 41 Finances & Juridique 36 36 Filiales 26 33 Total 205 208 Responsabilité sociale des entreprises 2/ 13

Effectifs par zone géographique Présents au 31 / 12 / 2012 31 / 12 / 2013 France 179 175 Europe hors France 2 6 Amérique du Nord 14 18 Asie 10 9 Total 205 208 2.1.2. Embauches et licenciements Effectifs au 31 / 12 / 2012 205 Embauches 24 Licenciements (10) Démissions (5) Fins de contrats (6) Effectifs au 31 / 12 / 2013 208 Les licenciements recouvrent les motifs suivants : les licenciements (dont économiques), les cessations d activité économiques, les fins de contrats liés au rachat de l entité. 2.1.3. Rémunérations et évolution Responsabilité sociale des entreprises Interparfums a mis en place des règles de rémunération, des systèmes de classification des emplois, d évaluation des performances appliqués uniformément à tous les salariés, qui contribuent à garantir l équité et l égalité Homme / Femme. La rémunération comprend une part fixe et une part variable permettant d associer l ensemble du personnel de la société et de ses filiales aux résultats du Groupe. Interparfums a également choisi de développer l actionnariat salarié à travers des plans annuels d options de souscription d actions pour la totalité des employés. Conformément à la loi, un accord de participation aux résultats de l entreprise a été signé le 20 décembre 2001. Le montant de la participation s est élevé à 0,9 millions d euros au titre de l exercice 2013 (10,3 millions d euros au titre de l exercice 2012). En milliers d euros 2012 2013 Charges de personnel (charges sociales incluses) 25 746 23 591 Dont rémunération du Comité de Direction salaires, bonus et charges sociales 4 266 4 314 Dont rémunération du Comité de Direction coût des paiements en actions 89 91 Par ailleurs, pour l année 2013, un montant de 193 milliers d euros a été versé par la société au titre de la retraite complémentaire des dirigeants. 2/ 14 2.2. Organisation du travail 2.2.1. Organisation du temps de travail L ensemble des collaborateurs de la société en France, travaille sur une base horaire de 35 heures, d un nombre forfaitaire de 218 jours par an et bénéficient de 9 jours de RTT par an. En 2013, 91 % des salariés travaillent sur une base de temps plein. À fin 2013, 94 % des salariés en France bénéficient d un contrat à durée indéterminée et 6 % des salariés d un contrat à durée déterminée. 2.2.2. Absentéisme Le taux d absentéisme s élève pour 2013 à 3,2 % (4,7 % en 2012) et est essentiellement lié aux congés maladie et congés maternité. Les informations sur l absentéisme sont publiées uniquement sur les effectifs présents en France. La répartition des jours d absence par motif, hors absences pour congés légaux et conventionnels, est la suivante : Nombre de jours d absence Poids Congés maternité et paternité 600 41,4 % Congés maladie 846 58,6 % Total 1 446 100 % 2.3. Relations sociales 2.3.1. Organisation du dialogue social Les informations relatives aux relations sociales publiées dans ce chapitre concernent uniquement les effectifs présents en France. Conformément à la loi, les élections concernant le comité d entreprise et les délégués du personnel sont effectuées tous les quatre ans. Les dernières élections, qui ont eu lieu au début de l année 2011, ont conduit à la mise en place d une Délégation Unique du Personnel constituée de 4 salariés cadres et 1 salarié non cadres. Réuni ordinairement une fois par mois, le comité d entreprise est informé et consulté sur des questions stratégiques et organisationnelles ayant un impact sur les salariés du Groupe. Le procès-verbal des réunions du comité d entreprise est diffusé à l ensemble des salariés et affiché dans l entreprise. 2.3.2. Bilan des accords collectifs Interparfums dépend de la convention collective du Commerce de gros. Par ailleurs, un Plan d action en faveur de l emploi des seniors est mis en place dans la société depuis 2009 et un Plan d action relatif à l égalité professionnelle entre les femmes et les hommes a été mis en place en 2011.

2.4. Santé et sécurité Conformément à la loi, les élections concernant le Comité d Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) sont effectuées tous les quatre ans. Les dernières élections, qui ont eu lieu à la fin de l année 2012, ont conduit à la mise en place d un CHSCT constitué de deux salariés cadres. Réuni ordinairement une fois par trimestre, le CHSCT a pour mission de contribuer à la protection de la santé physique et mentale, à la sécurité et à l amélioration des conditions de travail des salariés d Interparfums, y compris les travailleurs temporaires et de veiller à l observation des prescriptions législatives et réglementaires, prises en matière d hygiène, de sécurité et de conditions de travail. Le procès-verbal des réunions du CHSCT est diffusé à l ensemble des salariés et affiché dans l entreprise. Interparfums ne disposant pas de site de production, les risques d accident du travail sont minimisés. En outre, l activité de la société n est pas génératrice de situation dangereuse. Ainsi, la société Interparfums a recensé trois accidents du travail pour l année 2013 qui ont engendré des arrêts de travail sans impact sur l activité générale de l entreprise. Aucune maladie professionnelle n a été déclarée. En 2013, Interparfums a mis en place une équipe de six Sauveteurs Secouristes du Travail (SST) dont la mission consiste à assurer les gestes de premiers secours en cas d accident au sein de la société. Par ailleurs, dans le cadre de la prévention des risques psychosociaux, un service d écoute et d accompagnement psychologique est mis à disposition des salariés depuis 2013 via un numéro vert, en partenariat avec l Institut d Accompa - gnement Permanent Psychologique et de Ressources (IAPR). 2.5. Formation 2.5.1. Politique de formation Interparfums propose à l ensemble de ses collaborateurs des plans de formation permettant à chacun de développer ses compétences techniques, de management ou personnelles. Les collaborateurs utilisent aussi, régulièrement, leurs droits en matière de D.I.F. (Droit Individuel à la Formation). Interparfums confie l intégralité de ses obligations légales en matière de formation professionnelle continue à son Organisme Paritaire Collecteur Agréé (OPCA) de branche INTERGROS et au Fond de Gestion du Congé Individuel de Formation (FONGECIF) d Île-de-France. En 2013, Interparfums a consacré 289 milliers d euros au titre de la formation professionnelle continue soit un montant supérieur à son obligation légale qui est de 218 milliers d euros. Ce montant représente environ 2 % de la masse salariale 2013. 2.5.2. Bilan des heures de formation L objectif des programmes de formation est d adapter les compétences des collaborateurs aux besoins de leur poste actuel et de les préparer à leurs prochaines missions. Ainsi 66 % des collaborateurs Interparfums en France ont bénéficié d au moins une action de formation en 2013. Les heures de Droit Individuel à la Formation (DIF) consommées en 2013 représentent un volume de 1 817 heures. Les thématiques des formations suivies en 2013 ont été principalement le développement personnel, l informatique, l apprentissage des langues, le management et les formations métiers. 2.6. Égalité de traitement 2.6.1. Égalité hommes, femmes Le plan d action relatif à l égalité professionnelle entre les femmes et les hommes mis en place en 2011 précise notamment les mesures visant à garantir l égalité dans l accès à l emploi, l égalité dans l accès à la formation professionnelle et une meilleure articulation entre l activité professionnelle et la vie familiale. Interparfums emploie 69 % de femmes, dont 60 % sont des cadres. 2.6.2. Travail des personnes handicapées La société Interparfums n emploie pas de salariés handicapés. Néanmoins, elle fait appel depuis 1998 à des Centres d Aide par le Travail (CAT) pour le conditionnement de produits de parfumerie. De ce fait, la société est exonérée de la moitié de la taxe Agefiph dont elle est redevable. 2.6.3. Lutte contre les discriminations La société observe l égalité de traitement en matière de recrutement, d évolution de carrière, d accès à la formation et de rémunération. D autre part, la société a conclu des plans en faveur de la non-discrimination : un premier en faveur de l emploi des séniors, applicable depuis 2009 et un deuxième, sur l égalité Femme / Homme, applicable dès 2011. 2.7. Promotion et respect des conventions fondamentales de l OIT Outre les questions inhérentes au droit de la négociation collectives et à l élimination des discriminations décrites précédemment, Interparfums emploie l ensemble de ses salariés dans le cadre d une relation librement consentie dont les conditions sont le fruit d une négociation entre les parties. Interparfums respecte de fait la convention relative au travail des enfants puisque l ensemble de ses salariés a atteint au minimum la majorité légale au moment de leur embauche. Responsabilité sociale des entreprises 2/ 15

Responsabilité sociale des entreprises 2/ 16 3. RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE 3.1. Politique générale en matière environnementale 3.1.1. Prise en compte des questions environnementales La société a bâti un modèle économique reposant sur des prestations créatives et commerciales : le concept, le développement et la distribution des produits. Dans cette optique, elle a choisi de ne pas exercer d activités industrielles en confiant le processus de fabrication à des partenaires offrant chacun une expertise optimale et un engagement responsable dans leurs domaines respectifs : fragrance, verrerie, emballage et conditionnement. N ayant pas d activité industrielle en propre, elle ne possède pas de laboratoires ni de sites de production. Si la société évolue dans un secteur d activité considéré comme peu polluant et ne présentant pas de risques majeurs pour l environnement, elle ne se considère pas moins concernée par le respect et la préservation de l environnement en s impliquant dans un processus de développement durable, par un choix responsable de ses partenaires et par la poursuite d efforts pour identifier les enjeux environnementaux à l effet de réduire son empreinte environnementale là où son activité peut avoir un impact, notamment sur la consommation d énergie ou sur les émissions de CO 2. La société a identifié les principaux enjeux découlant des grandes étapes de son activité allant de l approvisionnement en matières premières à la gestion de la logistique de transports inter-usines des ou vers les clients, en passant par le contrôle des opérations de conditionnement des produits par des sous-traitants. À chacune des étapes, la société applique des plans d actions correspondant aux enjeux environnementaux identifiés, notamment le choix des matériaux entrant dans les composants, le traitement des déchets et la réduction de l empreinte carbone. Les axes majeurs qui font l objet d actions concrètes et de réflexion sur les progrès à poursuivre sont détaillés ci-après. Le cadre réglementaire ainsi imposé est une opportunité pour la société de renforcer sa dimension environnementale et sociétale, nécessaire pour déterminer le cadre des relations de la société avec ses fournisseurs et ses clients. La responsabilité environnementale de la société contribue indiscutablement à la qualité de ses performances et suscite un regard de confiance de ses parties prenantes, fournisseurs, sous-traitants et clients. La pérennité de son modèle économique repose non seulement sur un savoir-faire maîtrisé mais encore sur des valeurs à long terme qu elle entend partager avec ses partenaires industriels, qui sont, à ce titre, le relais de son implication pour le respect de l environnement. 3.1.2. Actions en prévention des risques environnementaux et des pollutions réduction de rejets dans l air, l eau et le sol Cette action consiste d abord dans le choix de techniques et matériaux. Pour réduire davantage les faibles incidences découlant de son activité sur l environnement, la société sélectionne des partenaires à la pointe des nouvelles techniques de décors des flacons et étuis, en tenant compte de leur volonté de réduire l impact du processus de fabrication sur l environnement. Certains de ces flacons sont colorés par application d une solution hydrosoluble, permettant ainsi d obtenir une coloration en partie biodégradable, sans incidence néfaste sur les milieux naturels. Le processus de laquage prévoit une suppression des laques solvantées et un passage progressif aux «laques hydro» sur le reste des gammes, conformément à la loi de 2005 visant à limiter les rejets de Composants Organiques Volatiles dans l air. De plus, les sous-traitants verriers disposent d électrofiltres afin de limiter les émissions de poussières et de fumées, ainsi que de systèmes de recyclage des eaux usées et de suivi des différents paramètres. Le choix des pompes utilisées pour les produits est guidé principalement par la préoccupation de réduire le taux de CO 2 (- 4,5 %), la consommation d eau par pompe produite (- 23,4 %), et le nombre de composants constituant la pompe. Par ailleurs, la société a supprimé les thermodurcissables sur ses lignes de bains au profit de plastiques recyclables. 3.2. Pollution et gestion des déchets Mesures de prévention, de recyclage et d élimination des déchets Soucieuse de concilier la qualité et l esthétisme de ses produits avec les impératifs environnementaux, la société veille à réduire, à la source, les volumes d emballage et à sélectionner des matériaux appropriés, à chaque niveau d élaboration de ses produits, de façon à assurer, dans des conditions optimales, leur recyclage ou leur élimination. Les flacons de ses produits sont en verre recyclable. Leur fabrication prévoit un système de récupération, broyage et refonte de la gâche, qui peut représenter une économie de 20 % du volume des matériaux utilisés. La société a renforcé, au cours de l année 2013, le suivi et le pilotage des taux de gâche chez ses décorateurs de flacons verre. Son objectif premier est de s inscrire dans une démarche d amélioration continue et de réduire ses taux de gâche dans la durée. Le second objectif est de parvenir à retraiter cette gâche et à réintroduire les flacons dans le circuit normal de fabrication. De plus, les cartons de l ensemble de nos testers sont désormais remplacés par du carton recyclé. La société veille à ce que ses sous-traitants adoptent des systèmes de tri sélectif et de recyclage des déchets, notamment par la mise en place, avec ses fournisseurs de coffrets, d un système de récupération des caisses de regroupements Par ailleurs, les réglementations internationales et européennes imposent des exigences environnementales dans la conception et la fabrication des emballages, notamment la limitation du volume et du poids. La réduction des emballages est indiscutablement associée aux enjeux des transports car elle contribue à en diminuer le coût et niveau d émissions de CO 2.