50 % de la population mondiale vit à moins de 100 km du littoral. VRAI FAUX. La pêche assure 10 à 15 % des besoins mondiaux en protéines.

Documents pareils
GUIDE CONSO-CITOYEN : LES ESPÈCES PROFONDES

CHARTE INTERNATIONALE DU PLONGEUR RESPONSABLE

CENTRALES HYDRAULIQUES

Discovering Hidden Value

L eau c est la vie! À l origine était l eau... La planète bleue. Les propriétés de l eau. L homme et l eau. ... et l eau invita la vie.

Les plastiques en débat 2014

Qui mange qui? Objectif : Prendre conscience des nombreuses relations qui existent entre les êtres vivants et notamment les relations alimentaires.

Granulés anti-limaces : pas sans risques!

CORRIGES Plan de la séance

CAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION POUR LA PROTECTION DE NOTRE PATRIMOINE MARITIME & TERRESTRE DOSSIER DE PRESENTATION

La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer?

Tout savoir sur Mr.Goodfish

EOLIEN EN MER : Projet de Saint Nazaire. 15 Novembre Instance de Suivi et de Concertation

EN QUÊTE DU MONDE. Les nids de fourmis rousses. Présentation de la vidéo... 2 Générique... 2 description... 2 Principaux thèmes abordés...

Le Crabe commun des eaux côtières du Québec

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD

«Agir rend heureux» POUR DES ACHATS RESPECTUEUX DE L ENVIRONNEMENT, DES FEMMES ET DES HOMMES, GOODPLANET VOUS INFORME ET CASINO VOUS DONNE LE CHOIX!

Réunion du Comité de Suivi des Projets de l'enjeu Eau

Thème 3. LA GESTION DES RECIFS ARTIFICIELS : CAS DU PARC MARIN DE LA COTE BLEUE

Indicateur : population présente tout au long de l année dans les départements littoraux métropolitains

Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets

ANNEE 2015 Centre de Découverte du Monde Marin Juillet Août 2015

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits

Le réchauffement climatique, c'est quoi?

Questionnaire Lycée SALLE DES EAUX DU MONDE

La technologie mobile mise à contribution pour améliorer la gestion des petites pêcheries

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution?

PRODUITS D EXPLOITATION

Que sont les sources d énergie renouvelable?

Les pistes civiles, communautaires et internationales pour la réparation des dommages écologiques consécutifs à une marée noire

L ÉNERGIE C EST QUOI?

Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique

Végétaux Exemples d individus

Calcul de la marge brute en production laitière

LA FONDATION: MISSION ET VISION

«tous POUr LA LOire» Jeu de rôle et de simulation pour apprendre à gérer le fleuve ensemble

GROUPE CASINO. L INTEGRATION DU DEVELOPPEMENT DURABLE DANS LE CHOIX DES PRODUITS. Claudine QUENTEL et Philippe IMBERT

Les Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S»

Les plastiques en Débat

Questionnaire pour visiteurs (Par personne, chef de famille, chef de groupe)

Demande d autorisation de faire une tournée pour des cirques itinérants détenant des animaux sauvages

REGLEMENT INTERIEUR DES DECHETTERIES INTERCOMMUNALES DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DU VAL DE DROME (CCVD) N 10/ /B

Le Haut Ellé. Station de pompage de Barréguan près D790 "Le Grand Pont" sous le Faouët. Département 56

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur

EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON

LE GRAND VIZIR, A ARRETE :

Exposition photographique de l Ifremer

Bien vivre, dans les limites de notre planète

Les impacts cachés des TIC. Quels enjeux et quelles actions concrètes?

concessionnaire, le permissionnaire ou l amodiataire déclare avoir produites au cours du mois précédent.

Parasites externes du chat et du chien

MISE À JOUR SUR LES PROGRÈS CONCERNANT L ÉVALUATION DES PERFORMANCES (RÉSOLUTION 09/01)

Hygiène alimentaire en restauration collective

Le programme FAME Quel apport pour les AMP? Réunion nationale de restitution et d échanges du programme FAME 20 février 2013 / Paris

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

LE CARNET DE L ELEVE. La Maison du Développement Durable présente

Passons aux épreuves pratiques : Après avoir défini le terme «Fossile», nous passons à leur observation à la loupe binoculaire.

COMMENTAiRES/ DECISIONS

ÉVALUATION DU VER DE VASE (GLYCERA DIBRANCHIATA) DE NOUVELLE-ÉCOSSE : EXAMEN DES MÉTHODES ET AVIS SUR L EXPLOITATION

Les Français et la nature

Demande d autorisation de faire du commerce d animaux

FORMATION OBLIGATOIRE A L HYGIENE ALIMENTAIRE

ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS

8 juillet Débat Public Projet de parc éolien en mer. Dieppe - Le Tréport. Présentation du projet Criel-sur-Mer

Opérations collectives vers les entreprises, PME/PMI et artisans :

Programme des Nations Unies pour l environnement

SOMMAIRE CYCLE 1. Des jeux tout prêts. Des activités à préparer. Les solutions

Les débouchés des diplômés de L LMD Sciences de la Nature et de la Vie

ACTIONS ET POLITIQUES SUR L'INVESTISSEMENT DANS L'AGRICULTURE

Le compost. Un petit écosystème au jardin

Fluorescent ou phosphorescent?

LE POINT DE VUE DE FNE

3 48 Sud / Est SEYCHELLES

Hygiène alimentaire en restauration collective

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1

Conditions générales de ventes

CONVENTION GENERALE DE STAGE relative à la formation des élèves du Lycée Professionnel Maritime du Guilvinec en milieu professionnel

JMA Algérie 2013 Lauréats de la médaille de la FAO

Cahier des bonnes pratiques pour un nettoyage écologique des locaux du Conseil Général de la Gironde

Caractéristiques des eaux utilisées en industrie agroalimentaire

Astuces. L eau. moins. dépenser. pour

POLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY

L élaboration du tableau de bord du Parc naturel marin d Iroise

Le monitoring de la qualité

Consensus Scientifique sur la. Biodiversité. et le bien-être humain

ENGAGEMENTS ISO ET GESTION DES DECHETS. L exemple de l agence 13/84. Service Hygiène et Sécurité Agence 13/84

GUIDE DE L AGENT ÉCORESPONSABLE. pour économiser les fournitures et les ressources

19- LA COLLECTE ET LE TRAITEMENT DES DECHETS

Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation

- Les êtres vivants dans leur environnement, rôle et place des êtres vivants - Lecture de textes documentaires

Morcellement du paysage

Environmental Research and Innovation ( ERIN )

Recommandation M96-04 du Bureau (le 25 avril 1996)

La couverture des risques agricoles

ADEME. Analyse comparée des impacts environnementaux de la communication par voie électronique. Présentation des résultats

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004

eedd LA PLANETE N EST PAS UNE POUBELLE 1/7

Est-elle bonne à boire?

PLAN R E V A RETOUR VERS L AGRICULTURE

Les macroinvertébrés: des bioindicateurs incontournables pour le monitoring des cours d eau en CH

Transcription:

Le milieu marin 4 Les êtres vivants dans leur environnement 1 QUE SAIS-TU? 50 % de la population mondiale vit à moins de 100 km du littoral. VRAI FAUX La pêche assure 10 à 15 % des besoins mondiaux en protéines. VRAI FAUX 25 % du pétrole consommé par l homme est d origine sous-marine. VRAI FAUX 2. EXPÉRIMENTE, OBSERVE Cned Situation 1 Mène ton enquête. As-tu déjà passé des vacances près d un port de pêche? Lequel? Sur quelle mer ou sur quel océan? Y trouvait-on un marché aux poissons? Comment le poisson était-il vendu? Tout le poisson pêché était-il consommé frais? Et toi, consommes-tu du poisson? Consommes-tu des coquillages? Sais-tu où ils ont été pêchés ou ramassés? Situe leur provenance sur une carte. Matériel nécessaire : le carnet d expériences, un crayon, un dictionnaire, une encyclopédie, un atlas.

4 Le milieu marin Situation 2 Les ressources marines Actuellement, la moitié de la population mondiale vit à moins de 100 km du littoral. La mer offre de multiples ressources que l homme a appris à exploiter : ressources vivantes, pétrole, gaz, minéraux des fonds marins et de l eau de mer, sédiments et énergie marémotrice. La pêche assure aujourd hui 10 à 15 % des besoins mondiaux en protéines et l activité s est étendue vers le large et les grands fonds. Les progrès techniques ont permis l élevage intensif de certaines espèces comme les moules (mytiliculture) et les huîtres (ostréiculture) en Charente-Maritime, mais aussi de certains poissons comme le bar, le turbot ou la daurade en France. Q1. Établis la liste des ressources que fournit la mer à l homme et donne un exemple pour chacune d elles. Tu peux t aider du dictionnaire et de l encyclopédie. Q2. Quels sont les animaux marins que l on sait aujourd hui élever en France? La surpêche Situation 3 Suite à l explosion démographique, les besoins en nourriture animale ont augmenté. Le perfectionnement des techniques de pêche dans les années 50 a permis dans un premier temps de répondre à cette demande. Mais le manque de concertation et de gestion ont rapidement conduit dans les années 70 à un épuisement du stock pour certaines espèces. Les captures mondiales de poisson ont quadruplé depuis 1950, menaçant de nombreux stocks de poisson. Des espèces risquent donc de disparaître ou d être remplacées par d autres, bouleversant ainsi l équilibre. Sur le plateau continental français, à cause de cette surpêche, près de 14 espèces de poissons sur 350 recensées sont menacées. De plus, cétacés, pinnipèdes (otaries, morses, phoques) et tortues marines de passage près de nos côtes peuvent être pêchés accidentellement. Q3. Quelles sont les raisons qui ont conduit à l épuisement du stock de poissons dans les années 70? Q4. Quelles sont les conséquences de la surpêche? 3. FAISONS LE POINT La mer offre de multiples à l homme : nourriture, pétrole, gaz, minéraux, etc. Mais l explosion démographique a conduit l homme à surexploiter ces ressources. Aujourd hui, des espèces maritimes ont disparu, d autres sont.

Les rivages menacés? 4 1. QUE SAIS-TU? L aménagement des rivières européennes a entraîné la disparition de certaines espèces de poissons. VRAI FAUX La plus grande partie de la pollution de la mer vient de la terre. VRAI FAUX Une eau claire n est pas polluée. VRAI FAUX 2. EXPÉRIMENTE, OBSERVE Situation 1 Mène ton enquête As-tu déjà passé des vacances sur une plage? Laquelle? Au bord de quelle mer ou quel océan? La plage était-elle propre? Et l eau? Matériel nécessaire : le carnet d expériences, un crayon, un dictionnaire, une encyclopédie. Situation 2 La pression démographique L industrialisation, l urbanisation des côtes et le tourisme intensif mettent en danger la préservation du littoral. Certaines espèces sont menacées par la modification de leur environnement. La raréfaction d une espèce entraîne souvent un déséquilibre dans les chaînes alimentaires et perturbe ainsi tout un écosystème. Pollution sur la plage. Petitonnerre/Fotolia.com Récif corallien en mer Rouge. metropoway/fotolia.com Les mangroves sont surexploitées pour leur bois. On les assèche pour augmenter la surface utilisable par l homme. Ainsi de nombreuses espèces animales qui y vivent sont menacées. Les récifs coralliens sont fragilisés par le développement du tourisme ; et la pêche à l explosif ou la collecte de coraux destinés au commerce menacent ces écosystèmes. Les aménagements de certains cours d eau européens deviennent parfois un obstacle à la migration de poissons comme les anguilles, les esturgeons ou les saumons, entraînant alors une raréfaction de ces espèces. Q1. Recherche dans un dictionnaire le sens des mots en gras et copie dans ton carnet d expériences la définition qui correspond au texte. Q2. Pourquoi les mangroves sont-elles menacées? Q3. Qu est-ce qui a détruit une partie des récifs coralliens?

4 Les rivages menacés? Situation 3 Les pollutions marines. 75 % de la pollution des mers et des océans provient directement de la terre, le reste arrive par l air (5 %), les marées noires (5 %) et les mers elles-mêmes (15 %). Il existe différents types de pollutions marines. La pollution visible a. Les déchets La majorité de nos emballages actuels ne se dégradent pas et s accumulent. Les déchets rejetés à la mer sont estimés à plus de 5 millions de tonnes par an. En plus de dénaturer les paysages littoraux, ces déchets composés à plus de 70 % de matières plastiques peuvent provoquer des Une tortue luth. blessures et la mort de certaines espèces qui les ingèrent. De nombreuses tortues luth s échouent sur les plages du littoral atlantique, victimes d occlusions intestinales dues à l ingestion de sacs en plastique qu elles confondent avec des méduses, leurs proies favorites. Fanny Reno/fotolia.com Q4. En quoi la pollution peut-elle être responsable de la destruction des tortues luths? Q5. Observe le schéma ci-contre, il indique le temps nécessaire à chaque déchet pour se dégrader. Combien de temps une bouteille en plastique met-elle pour se dégrader? Et une boîte de conserve? b. La pollution par les hydrocarbures Le pétrole est l un des polluants les plus rejetés à la mer. Les déversements domestiques et industriels, avec principalement les dégazages en mer, représentent 10 millions de tonnes par an. Les marées noires provoquées par les naufrages de pétroliers, asphyxient et détruisent le milieu naturel (1 tonne de pétrole brut forme en 10 minutes une nappe de 50 mètres de diamètre). En plus d engluer les espèces en surface (oiseaux, mammifères marins, tortues, etc.), certains hydrocarbures peuvent devenir solubles dans l eau et provoquer localement l intoxication des organismes. Le temps nécessaire au retour à l équilibre d un milieu touché est estimé à 10 ans. Q6. Quel est le polluant le plus rejeté à la mer et de quelles façons? Q7. Quels sont les animaux les plus touchés par cette pollution? Q8. Combien de temps met un milieu touché pour retrouver un équilibre après une pollution?

4 Les rivages menacés? La pollution invisible : la pollution chimique. Les rejets industriels ou agricoles sont le plus souvent mis en cause, mais il existe aussi une responsabilité individuelle. Par lessivage, les pollutions domestiques se retrouvent dans les nappes souterraines, les rivières, les fleuves, et finissent dans la mer. Les produits chimiques en provenance des lessives et des engrais en grandes quantités perturbent les milieux car ils accélèrent la croissance des algues qui envahissent le milieu. À court terme, la dégradation de ces algues entraîne une diminution de la teneur en dioxygène (Exemple ci-dessus : des marées vertes en Bretagne). Philippe Leridon/Fotolia.com Certaines substances toxiques comme les métaux lourds, même à faible dose, présentent un danger pour la santé des individus. Elles peuvent persister plus ou moins longtemps dans un milieu et se concentrer dans les sédiments. Assimilées par les êtres vivants, elles s accumulent parfois tout au long des chaînes alimentaires et parviennent ainsi à de fortes concentrations jusqu à l homme. Dans le cas d une contamination par les PCB (des produits utilisés par notre industrie), ces substances se concentrent tout au long de la chaîne alimentaire. Zooplancton Concentration en PCB d ordre 1. Poisson pélagique Concentration en PCB d ordre 50. Mammifère marin Concentration en PCB d ordre 1 000. L industrialisation, l urbanisation massive et le tourisme intensif mettent en danger la préservation du : les mangroves sont surexploitées pour leur bois ; les récifs coralliens sont fragilisés par le développement touristique ; les aménagements de certains cours d eau européens sont parfois un obstacle à la migration de certains poissons. La menace également le littoral. Elle peut être visible (, ) ou invisible ( ). Certains produits peuvent se concentrer tout au long de la chaîne alimentaire, menaçant la santé des êtres humains, au bout de la chaîne.

Comment protéger la mer? 4 1. QUE SAIS-TU? L aquaculture est une réponse à la surpêche. VRAI FAUX L aquaculture représente la moitié de notre consommation de poissons. VRAI FAUX On a voté des lois pour protéger le littoral. VRAI FAUX 2. EXPÉRIMENTE, OBSERVE Situation 1 Évaluer et gérer les stocks Après des études réalisées sur les populations d animaux marins, plusieurs méthodes de gestion de la pêche ont été mises au point. Des zones autorisées de pêche ont été définies et peuvent être interdites en période de reproduction. Les captures sont soumises à une réglementation stricte concernant les tailles, les quantités capturées et les techniques de pêche utilisées. Ces quotas sont définis chaque année par le Conseil européen de la pêche. Exemple 1. Une taille minimale légale est à respecter pour les coquillages récoltés lors de la pêche à pied. Exemple 2. La taille des mailles des filets est définie pour laisser passer les individus immatures n ayant pas encore eu le temps de se reproduire. L aquaculture produit un tiers des poissons que nous consommons. Cette part devrait atteindre la moitié d ici 2030. Mais cette activité comporte des risques, comme la diffusion de médicaments vétérinaires et l injection d un excès de nourriture dans l environnement. En outre, si des poissons d élevage s échappent, ils peuvent concurrencer les espèces sauvages de poissons ou s accoupler avec elles. Le poisson d élevage peut également répandre des maladies parmi les poissons sauvages dans les zones d aquaculture. L aquaculture joue un rôle important dans la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté, mais elle doit être conduite en toute sûreté. Q1. Quelles méthodes de gestion ont été mises au point pour protéger les stocks d animaux? Q2. L aquaculture semble être une solution. Quels risques comporte-t-elle? Situation 2 Évaluation de la toxicité d un milieu Pour tester la toxicité d un milieu, les laboratoires spécialisés y élèvent certains invertébrés comme les oursins ou les huîtres. En effet, comme on connaît bien le développement embryonnaire de ces animaux, on peut connaître le taux de toxicité en calculant le pourcentage de retards de développement ou de malformation des embryons en milieu pollué. Q3. Pourquoi élève-t-on des huîtres ou des oursins dans un milieu pollué?

4 Comment protéger la mer? Situation 3 Mesures de prévention La pollution marine peut résulter d un rejet volontaire dans le milieu ou d un accident. Dans les deux cas, la prévention est un moyen de lutte efficace. Une convention internationale impose des conditions de transport et de stockage aux produits chimiques en fonction du danger qu il représente pour l environnement en cas de contamination. Pour prévenir les accidents, la réglementation a imposé des mesures de sécurité pour les navires, ce qui facilite une navigation plus sûre. Q4. En quoi une convention internationale peut-elle protéger les mers de la contamination? Situation 4 La protection du littoral Afin de protéger le littoral des constructions excessives, des lois ont été votées. Les principes généraux sont les suivants : > préserver les espaces rares et sensibles ; > gérer de façon économe la consommation d espace par les constructions et les aménagements touristiques ; > ouvrir plus largement le rivage au public, comme les plages, afin d accueillir en priorité sur le littoral les activités dont le développement est lié à la mer. Q5. Comment les lois protègent-elles le littoral? 3. FAISONS LE POINT Pour protéger la mer de la surexploitation, il faut d abord évaluer et gérer les. On peut ensuite mettre au point des méthodes de gestion des et faire voter des lois pour protéger le. Cned

4 Comment protéger la mer? 4. ENTRAÎNE-TOI Observe le schéma ci-dessous puis réponds aux questions. Aquaculture : maîtrise de la reproduction Sélection des géniteurs (1) Reproducteurs (2) Ponte, émission (3) Taille commerciale Larves (4) Croissance adulte Croissance juvénile (6) Croissance larvaire (5) (1) On sélectionne d abord des géniteurs car certaines caractéristiques sont utiles pour assurer une qualité et une rentabilité intéressantes pour l aquaculteur. (2) Un reproducteur est un adulte capable de se reproduire et donc de fournir les gamètes mâles ou femelles en qualité et en quantité suffisantes pour assurer un élevage. (3) La plupart des organismes marins d aquaculture libèrent leurs gamètes mâles et femelles dans l eau. (4) La vie larvaire étant une période critique qui permet la mise en place des différentes fonctions physiologiques et des organes, les larves sont contrôlées dans des écloseries. (5) Les premiers aliments sont en général vivants (du plancton), mais rapidement on leur fournit la nourriture sous forme de microparticules. (6) Ce sont principalement la température et l alimentation qui conditionnent la vitesse de croissance. Mais, dans des conditions identiques, il y a toujours des individus qui grossissent plus vite que d autres. Q1. Pourquoi sélectionner des géniteurs pour assurer la reproduction? Q2. Qu est-ce qu un reproducteur? Q3. Comment pondent les organismes marins en élevage? Q4. À quoi servent les écloseries? Q5. Comment nourrit-on les jeunes après l éclosion? Q6. Quel rôle jouent les conditions du milieu sur la croissance?