«Les médecins diplômés du Québec inscrits à la Régie de l assurance-maladie du Québec (R.A.M.Q.) au 30 mars 1980»



Documents pareils
Compte rendu. Ouvrage recensé : par Robert Gagnon

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

Frank Janssen, La croissance de l entreprise. Une obligation pour les PME?, Bruxelles, De Boeck, 2011, 152 p.

«La société mutuelle agricole de caluire et cuire : témoignage sur trente années de pratiques»

Publication de comptes financiers du secteur privé non-financier

«Le marché de l assurance responsabilité des municipalités québécoises est-il contestable?»

«La stratégie de lutte contre la pauvreté : comparaison France-Québec»

PRÉAVIS No 01/2014. du Comité de Direction. AU CONSEIL INTERCOMMUNAL de l Association «Sécurité dans l Ouest lausannois»

Article. «Monument québécois à la mémoire des héros du Long-Sault» Jacques Folch-Ribas. Vie des Arts, n 50, 1968, p

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES

NOUVEAUX REPRÉSENTANTS DES RETRAITÉS AU CIRR

«Coopérer pour entreprendre : de l expérience de Cap Services à la création d un réseau de promotion de l entrepreunariat collectif»

Utilisation des médicaments au niveau des soins primaires dans les pays en développement et en transition

DOCUMENT POUR REMPLIR LA DÉCLARATION DES REVENUS DE 2013

Dernière mise à jour : septembre 2014

TRANSPORT EN COMMUN - SERVICE DE DESCENTE ENTRE DEUX ARRÊTS VISANT EN EXCLUSIVITÉ LES FEMMES : DISCRIMINATION FONDÉE SUR LE SEXE?

PROFIL STATISTIQUE DRUMMONDVILLOIS DÉMOGRAPHIE ET ÉCONOMIE DRUMMONDVILLE

COMMENTAIRE. Services économiques TD

Collecter les 54 milliards d'euros de bénéfices issus des nouveaux usages de la donnée

Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES

PROGRAMME DE FORMATION CONTINUE PROCÉDURE D ACCRÉDITATION

FONDATION QUÉBÉCOISE POUR LE PROGRÈS DE LA MÉDECINE INTERNE

Article. «Notes sur les caisses populaires» André Raynauld. L'Actualité économique, vol. 32, n 3, 1956, p

Etablissement et dépôt des comptes consolidés et du rapport de gestion consolidé

Congé de soutien/solidarité familiale

CHAPITRE VIII : Les circuits avec résistances ohmiques

NC 06 Norme comptable relative aux Immobilisations incorporelles

Régime de retraite patronal-syndical (Québec) de l'association internationale des machinistes (A.I.M.)

SOMMAIRE. AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES

ISBN-13 : Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009

Francoise Lee.

Fondation Québec Philanthrope (antérieurement Fondation communautaire du grand Québec)


COMMISSION DES NORMES COMPTABLES. Avis CNC 138/5 Logiciels

Baccalauréat technologique

NORME INTERNATIONALE D AUDIT 260 COMMUNICATION DES QUESTIONS SOULEVÉES À L OCCASION DE L AUDIT AUX PERSONNES CONSTITUANT LE GOUVERNEMENT D'ENTREPRISE

CLUB SOCIAL DE LA SOCIÉTÉ DE L'ASSURANCE AUTOMOBILE DU QUÉBEC (C.S.S.A.A.Q.) INC. RAPPORT DE MISSION D'EXAMEN ET ÉTATS FINANCIERS 31 AOÛT 2012

Évaluation périodique du programme MBA coop Résumé Faculté d administration

Voici les textes des fichiers associés au bulletin CA. Notez que vous retrouverez dans ces textes les nouvelles de toutes les régions.

Du 1 avril 2013 au 31 mars 2014 DEMANDE D'ADMISSION/ FORMULAIRE D'INSCRIPTION AU TABLEAU DES MEMBRES À TITRE DE TRAVAILLEUR SOCIAL

Changements au régime d'assurance collective au 1 er janvier 2015 qui s appliquent aux retraités du Mouvement Desjardins. Questions et réponses

COMMISSION SCOLAIRE DE LA BEAUCE-ETCHEMIN

Chiffres clés de l assurance transport 2011 réalisés par l ABAM

CALCUL DE LA CONTRIBUTION - FONDS VERT Budget 2008/2009

Sans avoir la prétention d être exhaustif, nous examinerons dans cet article, successivement :

Annexe B Rapport d état détaillé relatif aux recommandations depuis 2010

La crise n'a pas entamé la générosité des belges

NOTE DE SYNTHESE. PROGRAMMES d ECHANGES FRANCO-QUEBECOIS. Programme CREPUQ Ententes bilatérales franco-québécoises

RÉSOLUTION DE SYSTÈMES À DEUX INCONNUES

LA SURVEILLANCE ET LE SUIVI DE L'ENVIRONNEMENT. Pierre Guimont Conseiller en environnement Unité Environnement Division Équipement, Hydro-Québec

Étude de référence sur la satisfaction de la clientèle : consommateurs à domicile

POLITIQUE ET PROCÉDURES DE GESTION DOCUMENTAIRE

Investissement dans la construction de nouveaux bâtiments résidentiels (travaux mis en place) Méthodologie

Fonds de revenu Colabor

Protection sociale. 1 Les différents régimes de protection sociale en France

Lors de l assemblée générale de l ULR CFDT, du secteur de Fontenay-le-Comte

LE RÉGIME DE GARANTIES DES RETRAITÉS LIGNES DIRECTRICES ADMINISTRATIVES D ORDRE GÉNÉRAL QUESTIONS ET RÉPONSES

Commentaire de la SCPCP concernant le projet de loi C-32

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA

BULLETIN DE FISCALITÉ. Juillet 2015 LES RÈGLES D'ATTRIBUTION DU REVENU LES DIVIDENDES INTERSOCIÉTÉS LES PERTES APPARENTES QU'EN DISENT LES TRIBUNAUX?

Projet de Loi no 98 Loi modifiant la Loi sur l assurance médicament et d autres dispositions législatives

Règlement sur les critères d'obtention des titres de courtier d'assurance associé et de courtier d'assurance agréé

COMMENTAIRE LES CANADIENS SONT-ILS PRÉPARÉS À UNE HAUSSE DES TAUX D INTÉRÊT? Services économiques TD

le système universitaire québécois : données et indicateurs

L ÉTAT QUÉBÉCOIS STRUCTURE ET TAILLE DE L ÉTAT LA DETTE. L'Observatoire de l administration publique - ENAP Été 2008

Portrait de la population étudiante dans les programmes d études universitaires en finance au Québec

Article. «Les TIC en bibliothèque : un centre de ressources multimédias» Jean-François Mostert. Québec français, n 114, 1999, p

Compte sur livret. Mots clés : Sommaire : Compte sur livret. 1. Qui peut bénéficier d un compte sur livret? 2. Le compte sur livret au quotidien

Une épargne toujours importante, objectif prioritaire pour les collectivités locales

If the corporation is or intends to become a registered charity as defined in the Income Tax Act, a copy of these documents must be sent to:

Pour la prospérité : investissons dans le développement social du Québec

L'appel public à l'épargne, pour quel besoin de financement? (2/3)

Article. «La succession d'un Québécois domicilié en France» Alain Prujiner. Les Cahiers de droit, vol. 22, n 1, 1981, p

Les étudiants dans le rouge : l impact de l endettement étudiant

Diffusion AFRISTAT. Quels droits accorder aux utilisateurs? - sur les données - sur les documents numériques

À l'intention des parents

STATUTS DE L ASSOCIATION «SEO CAMP»

Premiers pas sur e-lyco

Créé par Goldfing & Pblabla Créé le 02/05/ :49:00. Guide pour la déclaration d impôt

COUNCIL OF THE EUROPEAN UNION. Brussels, 18 September 2008 (19.09) (OR. fr) 13156/08 LIMITE PI 53

CHAPITRE III: L'ENSEIGNEMENT ET LA RECHERCHE

SONDAGE COMPARATIF SUR LA PERCEPTION DES QUÉBÉCOIS SUR LES HYDROCARBURES

Cahier Technique Différences Batigest Standard/Evolution. Apibâtiment. Documentation technique

Article. Sylvie Le Laidier. M/S : médecine sciences, vol. 20, n 1, 2004, p Pour citer cet article, utiliser l'information suivante :

MBA À TEMPS PARTIEL OFFERT EN LIGNE

COMMUNIQUÉ pour diffusion immédiate LA BANQUE LAURENTIENNE DÉCLARE UN BÉNÉFICE NET LE 1 ER JUIN 2007

Politique numéro 42 POLITIQUE DE GESTION DOCUMENTAIRE

LOI SUR LA RECONNAISSANCE DE L'ADOPTION SELON LES COUTUMES AUTOCHTONES ABORIGINAL CUSTOM ADOPTION RECOGNITION ACT

PLAN D ACTION DE SANTÉ DENTAIRE PUBLIQUE Bilan régional des activités

REDIGER UN COMPTE RENDU DE TYPE JOURNALISTIQUE

régie par l Autorité des marchés financiers

Flash économique. Agglomération de Montréal. Faits saillants. Septembre 2011

INSTRUCTIONS RELATIVES

Rapport sur les droits à l égalité des. Autochtones

Profil statistique drummondvillois démographie et économie

COMITÉ PARITAIRE D ASSURANCE F.M.O.Q. A.C.D.Q. A.O.Q. - M.S.S.S.

RÉSUMÉ DU PROGRAMME. Mars Police n o 31943

SECTION 1 - REGIME D'ASSURANCE MALADIE DES PERSONNES RETRAITÉES

MODALITÉS DE TRANSFERT

Transcription:

Article «Les médecins diplômés du Québec inscrits à la Régie de l assurancemaladie du Québec (R.A.M.Q.) au 0 mars 90» Jean Turgeon Cahiers québécois de démographie, vol., n, 9, p. 7. Pour citer cet article, utiliser l'information suivante : URI: http://id.erudit.org/iderudit/007ar DOI: 0.70/007ar Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir. Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter à l'uri https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politiquedutilisation/ Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'université de Montréal, l'université Laval et l'université du Québec à Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 99. Pour communiquer avec les responsables d'érudit : info@erudit.org Document téléchargé le 0 September 0 0:

Cahiers québécois de démographie Vol., no, août 9 7 Jean TURPEON*: LES MÉDECINS DIPLÔMES DU QUÉBEC INSCRITS A LA REGIE DE L'ASSURANCEMALADIE DU OUEBEC (R.A.M.Q.) AU 0 MARS 90. (Communication présentée au 0e congrès de l'acfas, section de démographie, mai 9) RESUME Grace au fichier des professionnels de la régie de l'assurancemaladie du Québec (R.A.M.Q.), nous sommes à même de mener différentes recherches sur la composition de la maind'oeuvre médicale oeuvrant au Ouébec. La présente recherche s'intéresse davantage aux diplômés en médecine du Ouébec inscrits â la R.A.M.Q. au 0 mars 90, par année et lieu d'obtention du diplôme. A cette date, 7 f des 0 0 médecins inscrits au fichier étaient diplômés du Ouébec: 7 00 de facultés francophones (Laval, Montréal, Sherbrooke) et 90 de la faculté de McGiIl. En ce qui concerne plus particulièrement les diplômés des cohortes de 90 â 97 inclusivement, la probabilité de participation à la R.A.M.O. est de 7 pour les facultés francophones et de pour celle de McGiIl. Toutes proportions gardées, les facultés francophones ont produit entre 90 et 97 six fois plus d'omnipraticiens et trois fois plus de spécialistes inscrits à la R.A.M.Q. que la faculté de médecine de McGiIl. Deux tendances importantes sont également â noter. La première c'est que le pourcentage annuel des diplômés de McGiIl s'inscrivant à la R.A.M.Q. s'améliore régulièrement depuis 0 ans. La seconde concerne la nette préférence des cohortes récentes pour 'omnipratique, et ce pour les quatre facultés de médecine. Service de planification et développement de la maind'oeuvre, ministère des Affaires sociales, 00 boulevard StCyrille Ouest, SteFoy, QC, GlV K. Le présent texte n'engage que la responsabilité de l'auteur.

Cahiers québécois de démographie Vol., no, août 9 LES MÉDECINS DIPLÔMES DU QUÉBEC INSCRITS À LA RÉGIE DE L'ASSURANCEMALADIE DU QUÉBEC (R.A.M.Q.) AU 0 MARS 90 Jean TURGEON* Communication présentée au 0e congrès de TACFAS, section de démographie» mai 9 Grâce au fichier des professionnels de la Régie de l'assurancemaladie du Ouébec (R.A.M.Q.), nous pouvons mener différentes recherches sur la composition de la maind'oeuvre médicale oeuvrant au Québec. En effet, la Régie administre pour le compte du Gouvernement du Québec les programmes sanitaires rattachés à la loi de l'assurancemaladie et à celle de l'assurancehospitalisation. * Service de planification et développement de la maind'oeuvre, ministère des Affaires sociales, 00 boulevard StCyrille Ouest, SteFoy, QC, GlV K.. C'est la Régie qui effectue le paiement des honoraires facturés pour les professionnels de la santé pour la dispensation de services assurés en vertu de ces deux lois.

La problématique développée dans ce texte concerne plus particulièrement la probabilité de participation des diplômés des quatre facultés de médecine du Québec à la R.A.M,Q. Certaines recherches nous permettent de croire que cette probabilité est très différente selon qu'il s'agisse de la faculté de médecine de McGiIl ou de l'une ou l'autre des facultés de médecine francophones de Laval, Montréal et Sherbrooke. Une étude du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (The Royal College of Physicians and Surgeons of Canada, 90) indiquait que pour les facultés de médecine de Montréal, Laval et Sherbrooke, plus de 97 des étudiants inscrits avaient déclaré le Québec comme lieu de résidence contre un peu moins de 7 pour la faculté de médecine de McGiIl. De plus, en ce qui concerne plus spécifiquement les médecins spécialistes certifiés à McGiIl entre 970 et 979, près de ont déclaré un lieu de résidence permanente (et de pratique) hors du Québec. Dans le cas des trois facultés francophones, ce pourcentage n'est que de. C'est dans le but d'analyser et de documenter davantage ce phénomène que nous avons réalisé la présente étude. Vue d'ensemble des médecins au Québec Il n'est pas dans notre intention de nous pencher longuement sur ce sujet, d'autant plus que la Corporation professionnelle des médecins du Québec (C.P.M.Q.) publie régulièrement des comptes rendus détaillés Sur la situation des effectifs médicaux au Québec. Tout au plus voulonsnous ici tenter de dresser un tableau, le plus général possible, du corps médical au Ouébec au er janvier 90. La Corporation faisait état qu'à cette date, des 77 médecins inscrits au tableau, 0 7 demeuraient au Québec (résidents exclus): 9 omnipraticiens et 0 spécialistes (C.P.M.Q., 90, p. 7). La répartition de ces médecins selon leur principale activité professionnelle s'établit de la façon suivante (C.P.M.Q., 90, p. 90); 7* (9 00): soins directement auprès des malades,

, / (0) : administration,, (0) : médecine industrielle,, (0) : enseignement,, ():, ():, (): recherche, autres activités, et à la retraite. Par ailleurs, il existe une autre source de données qui vient compléter ce portrait des effectifs médicaux au début de 90. Il s'agit du fichier des professionnels de la Régie de l'assurancemaladie du Québec (R.A.M.Q.). P ur les fins de notre recherche, nous avons interrogé le fichier sur tous les professionnels de la santé ayant gagné au moins $ entre le er octobre 979 et le 0 mars 90. Nous avons demandé ces informations statistiques par année et par lieu d'obtention du diplôme (tableau ). La différence entre le nombre de professionnels inscrits au fichier de la R.A.M.Q. au 0 mars 90 (0 0) et le nombre de médecins inscrits au tableau de la Corporation résidant au Québec au er janvier 90 (0 7) s'explique facilement. Selon les données de la Corporation, environ 9 00 médecins résidant au Québec disent oeuvrer directement auprès des malades. On peut donc raisonnablement supposer qu'ils sont tous inscrits au fichier de la R.A.M.Q.. Des médecins ayant déclaré un autre type d'activité professionnelle, nous pouvons supposer également que les' retraités ne sont pas inscrits au fichier. Des 00 autres, (0 0 moins 9 00) seraient quand même inscrits au fichier de la R.A.M.Q.. Il reste donc près de 70 professionnels dont la pratique professionnelle s'exerce exclusivement hors du cadre de l'assurancemaladie. En ce qui concerne plus spécifiquement les professionnels inscrits au fichier de la R.A.M.Q. (tableau ), l'on remarque que 7, de ceuxci sont diplômés du Ouébec,,7 des autres provinces et,7 d'autres pays. Nous allons maintenant nous attacher davantage au 7, des professionnels inscrits â la R.A.M.Q. qui sont diplômés d'une faculté de médecine du Ouébec. Rappelons que ces 7 9 médecins ( 790 omnipraticiens

Tableau i Nombre total de médecins inscrits à la Régie de l'assurancemaladie du Québec (R.A.M.O. ) a au 0 mars 9Q (résidents, exclus) par année et lieu d'obtention du diplôme Année d'obtention du diplôme Diplômés du Québec L.M.S. b McGiIl Diplômés autres provinces Diplômés autres pays diplômés hors Québec Avant 90 90 9 9 9 9 9 9 97 9 99 970 97 97 97 97 97 97 977 97 0! 07 9 7 77 0 00 00 9 70 0 7 7 7 0 0 0 7 90 9 9 79 7 9 7 0 9 j 7 i : 7 7 7 7 7 7 j 9 7 0 0 0 9 7 7 9 79 0 7 0 i 7 99 79 0 7 9 j 0 0 7 0 7 7 7 7! 9 09 0 9 9 77 0 00 7 00 90 7 9 7 70 0 0 Source: Fichier des professionnels de la R.A.M.Q. au 0 mars 90. Notes: a) Revenus reçus de la R.A.M.O. d'au moins $ entre le er octobre 979 et le 0 mars 90. b) Universités Laval, de Montréal et de Sherbrooke.

et 0 spécialistes) représentent 7 de tous les médecins inscrits au tableau de la Corporation et résidant au Québec.. Vue d'ensemble des médecins diplômés au Québec En comparant le nombre total de médecins (omnipraticiens et spécialistes) diplômés du Ouébec qui sont inscrits au fichier des professionnels de la R.A.M.O. au 0 mars 90 selon Tannée d'obtention du diplôme avec le nombre total de diplômés pour chaque année, nous obtenons un rapport qui nous donne une idée de la probabilité de participation à la R.A.M.O. de chaque promotion. Le tableau regroupe ces données selon le lieu d'obtention du diplôme: les trois facultés de médecine francophones d'une part (Laval, Montréal, Sherbrooke), l'université McGiIl de 'autre. Les données que nous utiliserons plus particulièrement sont celles comprises entre 90 et 97, soit une période de quatorze ans. Les données postérieures â 97, bien que disponibles, ne peuvent servir dans le cadre de la présente étude compte tenu du fait qu'une large proportion de diplômés de ces cohortes étaient encore aux études (spécialisation) ou venaient tout juste de les compléter en 979. En effet, un diplômé de 97 doit compter de à ans avant de pouvoir exercer comme spécialiste, ce qui peut situer la fin de ses études en 979. En ce qui concerne les cohortes de 90 à 97 inclusivement, la probabilité de participation S la R.A.M.O. pour les universités francophones s'établit à 7 alors qu'elle n'est que de pour l'université McGiIl. Les pourcentages moyens par période apparaissent au tableau. On remarque que, bien que la moyenne pour l'université McGiIl s'établisse à pour l'ensemble de la période étudiée, elle augmente de façon constante depuis 90. C'est donc dire que de plus en plus de diplômés de McGiIl demeurent au Québec et y pratiquent à l'intérieur du régime d'assurancemaladie. En ce qui concerne les facultés francophones, la probabilité moyenne demeure sensiblement la même depuis 90. Ces données permettent de constater la plus grande mobilité (horsquébec) des diplômés de McGiIl par rapport à celle de leurs confrères des facultés francophones.

Tableau Nombre total de médecins omnipraticiens ou spécialistes inscrits â la R.A.M.Q. par année d'obtention du diplôme et lieu' d'obtention du diplôme en rapport avec le nombre annuel de diplômes, dans les trois universités""" francophones (L.M.S.)a et l'université McGiIl (résidents exclusif Année! A L.M.S. a B L.M.S. a C TOTAL D TOTAL diplômés C/D McGiIl McGiIl C TOTAL D TOTAL diplômés C/D Avant 90 90 9 9 9 9 9 9 97 9 99 970 97 97 97 97 97 97 977 I 97 ' 079 9 0 9 7 9 09 9 9 9 7 9 7 9 9 0 0 07 9 7 77 0 00 00 9 70 N.A. 0 0 9 7 7 9 9 07. N.A. 79 0 7 7 9 9 7 9 9 9 7 7 7 0 7 9 7 0 7 7 7 0 0. 0 7 N.A. 9 0 0 9 9 9 9 00 N.A. 9 7 7 7 0 7 J 7 7 7 0 TOTAL 79 7 00 70 90 90 a 7 Incl. 9 7 7 9 7 Sources: Fichier des professionnels de la R.A.M.Q., au 0 mars 90. Journal of American Medical Association» 90, p. 97. Secrétariat des Facultés de médecine du Québec. Notes: a) Laval, Montréal, Sherbrooke. A: Nombre de médecins (omnipraticiens et spécialistes) ayant qagné plus de 000$ en 97990 (extrapolation). B: Nombre de médecins (omnipraticiens et spécialistes) ayant gaqné entre $ et 000$ en 97990 (extrapolation).

Cette situation est d'autant plus explicable qu'au niveau de la formation prédoctorale, plus de des étudiants inscrits à la faculté de McGiIl (en 909) ont déclaré un lieu de domicile hors du Québec. Ce pourcentage n'était en 909 que de pour l'ensemble des facultés francophones (Association des facultés de médecine du Canada, 9, p. ). Tableau Probabilités moyennes de participation a la ft.a.m.q. au 0 mars 90 pour différentes cohortes de diplômés des facultés de médecine du Québec Année d'obtention du diplôme L.M.S. a McGiIl 909 0, 0,7 0, 999 0, 0,0 0,9 97097 0, 0,9 0,7 9097 0,7 0, 0, Sources: Journal of American Medical Association, 90, p. 97. Fichier des professionnels de la R.A.M.Q., au 0 mars 90. Note: a) Laval, Montréal, Sherbrooke. En ce qui concerne le nombre de diplômés des facultés de médecine pour cette même période, il s'élève à pour les facultés francophones et â à McGiIl pour un total de. Encore une fois une étude par lustre (tableau ) renseigne davantage. Le nombre moyen de diplômés par promotion.n'a cessé d'augmenter depuis 90. Dans le cas des trois facultés francophones, il a plus que doublé, passant d'une moyenne de pour le lustre 909 à 0 pour le lustre 909. A McGiIl 'augmentation a été moins forte: pour les mêmes périodes. La création d'une faculté de médecine â l'université de Sherbrooke et l'apparition de ses premiers diplômés en 970 expliquent la différence observée entre les facultés francophones et McGiIl. En effet, l'augmentation du nombre de diplômés pour les périodes retenues aux facultés de médecine de Laval et de Montréal est la même que celle de McGiIl, soit 0.

Enfin les tableaux et renseignent sur l'activité des médecins oeuvrant à l'intérieur du régime d'assurancemaladie. Un médecin est considéré comme plein temps lorsque sa rémunération annuelle provenant de la R.A.M.O. est supérieure à 000$. Nous avons donc multiplié par deux la rémunération obtenue entre le er octobre 979 et le 0 mars 90 (six mois). Nous remarquons au tableau que les pourcentages moyens des médecins de McGiIl oeuvrant â temps partiel, diplômés entre 90 et 97 et qui sont rémunérés par la R.A.M.O. sont en général plus de deux fois supérieurs à ceux des facultés francophones. Pour les diplômés des années antérieures â 90, beaucoup plus de médecins (en fait près de trois fois plus pour l'ensemble des facultés francophones) oeuvrent à temps partiel. Cela est dq au fait que les médecins de cette catégorie ont tous plus de ans (0 ans dans le cas des spécialistes) et que plusieurs sont à leur préretraite ou ont diminué significativement leurs activités. En résumé, pour la période 90 à 97 (figure ), diplômés sont sortis des quatre facultés de médecine du Québec. 0 d'entre eux, soit, étaient inscrits â la R.A.M.Q. au 0 mars 90 et y avaient réclamé au moins un dollar ($). De ces 0 médecins, (,) étaient considérés â temps partiel et 7 étaient considérés à plein temps. Chez les 0 () qui sont diplômés du Québec mais qui ne sont pas inscrits au fichier de la R.A.M.Q., plus des deux tiers sont des diplômés de McGiIl: la très grande majorité habite maintenant hors du Québec et quelquesuns sont probablement décèdes. Nous estimons â environ 0 le nombre de ceux qui, parmi les diplômés de 90 à 97, travaillent au Québec en retirant des revenus exclusivement d'une autre source: administration, recherche, enseignement, médecine industrielle, etc.. Les médecins omnipraticiens Nous reprenons ici l'exercice effectué précédemment en subdivisant les effectifs médicaux selon deux grandes classes: les omnipraticiens. Leurs revenus perçus de la R.A.M.Q. étaient compris entre $ et 000$.. Revenus reçus de la R.A.M.O. supérieurs à 000$.

Tableau Nombres moyens de diplômés des facultés de médecine du Québec Année d'obtention du diplôme L.M.S. a McGiIl 909 (A) 9 999 0 9 97097 7 9 97979 0 909 (B) 0 9 B A x 00 0 9 A Sources: Pour la période 9097: Journal of American Medical Association» 90, p. 97. Secrétariat des Facultés de méde Pour la période 979: cine du Ouébec. Note: a) Laval, Montréal, Sherbrooke. Tableau Pourcentages moyens des médecins â temps partiel parmi ceux pratiquant â l'intérieur du régime d'assurancemaladie et qui sont diplsmés d'une faculté de médecine du Québec Année d'obtention du diplôme L.M.S. b McGiIl Avant 90 7,,, 909, 0,, 999,,,0 97097 7,7,, 9097,9,0, Sources: Journal of American Medical Association, 90, p. 97. Fichier des professionnels de la R.A.M.Q., au 0 mars 90. Notes: a) Revenus reçus de la R.A.M.0. compris entre $ et 000$ pour l'année 97990 (extrapolation). b) Laval, Montréal, Sherbrooke.

Figure Situation générale des diplômés de 90 â 97 des quatre facultés de médecine du Québec Sources: Journal of American Medical Association, 90, p. 97. Fichier des professionnels de la R.A.M.Q,, au 0 mars 90. Notes: a) Laval, Montréal, Sherbrooke. b) HorsRAMQ: comprend tous les diplômés qui n'étaient pas rémunérés par le régime d'assurancemaladie entre le er octobre 979 et le 0 mars 90. Il s'agit en majorité de diplômés maintenant hors du Québec, de médecins décédés dans l'année ou de médecins qui oeuvrent exclusivement dans un autre domaine: médecine industrielle, recherche, enseignement, administration ou autre. c) RémunérésRAMQ: tous les diplômés qui, entre le er octobre 979 et le 0 mars 90 ont reçu au moins $ de la R.A.M.Q. d) Plein temps: rémunération annuelle de Ta R.A.M.Q. supérieure à 000$ en 97990 (extrapolation). e) Temps partiel: rémunération annuelle de la R..A.M.Q; comprise entre $ et 000$ en 97990 (extrapolation).

9 et les spécialistes, ces derniers faisant l'objet de la section suivante. Dans l'ensemble des médecins qui ont gradué des facultés de médecine francophones du Québec entre 90 et 97 et qui étaient rémunérés par la R.A.M.O. au 0 mars 90, en moyenne ont opté pour l'omnipratique (tableau ). des ans. Cependant, la situation a beaucoup évolué au fil Pour les diplômés d'avant 90, de ceux qui adhèrent à la R.A.M.O. sont des omnipraticiens. Pour le lustre 909 environ la même proportion, soit, a opté pour l'omnipratique. Cette proportion est passée à en moyenne pour la période 97097 (tableau 7). Dans le cas de la faculté de médecine de McGiIl, 9 de ses diplômés des années 90 â 97 et qui étaient rémunérés par la R.A.M.Q. au 0 mars 90 sont des omnipraticiens. On note ainsi que l'attrait pour la spécialisation est beaucoup plus élevé a McGiIl que dans les facultés francophones. Ici aussi la situation tend à se modifier considérablement depuis le début des années 70. Alors que les diplômés d'avant 90 rémunérés par la R.A.M.O. ayant opté pour l'omnipratique ne représentaient que 0 du total des effectifs, cette proportion est passée respectivement à (909), (999) et (97097). C'est donc dire qu'a McGiIl, comme dans les facultés francophones, il semble que les diplômés qui adhèrent au régime d'état optent de plus en plus pour l'omnipratique. Cet intérêt croissant pour l'omnipratique n'est pas un phénomène propre aux facultés de médecine du Québec. En effet, l'étude du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (The Royal College of Physicians and Surgeons of Canada, 90) relève le même phénomène dans l'ensemble des facultés de médecine du Canada. A ce propos, il mentionne: (...) whether this decline is due to fundamental change in the attitudes of recent graduates toward specialty medicine or reflects a perception on their part that specialties were becoming oversupplied must remain a matter of conjecture. En ce qui concerne l'activité des omnipraticiens inscrits â la R.A.M.Q. au 0 mars 90 (tableau ), on remarque que, pour les diplômés

Tableau Nombre total de médecins omnipraticiens inscrits la R.A.M.Q. par année d'obtention du diplôme et lieu d'obtention du diplôme en rapport avec le nombre total de diplômes annuels, pour les trois universités francophones (L.M.S. a ) et McGiIl et en rapport avec le nombre total de médecins ~Thscrits â la R.A.M.Q. (résidents exclus) I Année p'obtentlon I du diplôme A UM.S. a B L.M.S a a C L.M.S. a A McGHl B McGiIl McGiIl C j Avant 90 90 70 79 00 90 9 7 0 7 9 7 9 9.? 9 9 9 97 9 99 970 97 97 97 97 97 97 977 97 9 0 7 7 7 0 9 0 07 7 0 9 IB 0 79 7 0 7 7 9 7 7 9 00 00 00 7 n n n n 09 7. 9 7 n 7 7 7 9 0 0 9 0 77 00 00 00 90 à 7 ncl. 0 7 7 0 9 9 Source: Notes: Fichier des professionnels de la R.A.M.Q., au 0 mars 90. a) Laval, Montréal, Sherbrooke. A: Nombre de médecins (omnipraticiens) ayant gagné plus de 000$ au 0 mars 90 (extrapolation). Bi Nombre de médecins (omnipraticiens) ayant gagné entre $ et 000$ au 0 mars 90 (extrapolation). C: Nombre d'omnipraticiens/nombre total de médecins (omni. spec.) inscrits â R.A.M.Q. le 0 mars 90.

Tableau 7 Pourcentage moyen des médecins diplômés du Québec pratiquant au Québec, rémunérés par la R.A.M.Q. et qui sont des omnipraticiens Année d'obtention du diplôme L.M.S.* McGiIl Avant 90, 0,, 909,7,, 999 7,,, 97097,,, 9097, 9,,0 Source: Fichier des professionnels de la R.A.M.Q,, au 0 mars 90. Note: a) Laval, Montréal, Sherbrooke. Tableau Pourcentage moyen des omnipraticiens^a temps partiel parmi ceux pratiquant â 'intérieur du régime d'assurancemaïadie et qui sont diplômés d'une faculté de médecine du Québec ' Année d'obtention du diplôme Avant 90 909 999 97097 9097 L.M.S. b,0,,,,9 McGiIl Source: Fichier des professionnels de la R.A.M.Q., au 0 mars 90. Notes: a) Revenus reçus de la R.A.M.Q. compris entre $ et 000$ pour Tannée 97990 (extrapolation). b) Laval, Montréal, Sherbrooke.

de 90 97 des facultés francophones,,9 oeuvrent à temps partiel. Cette proportion est trois fois plus élevée () pour les diplômés des années antérieures à 90 ce qui, comme nous l'avons déjà expliqué précédemment, est tout fait normal. Ce qui l'est moins par contre ce sont les pourcentages de médecins oeuvrant à temps partiel retrouvés chez les omnipraticiens diplômés de McGiIl. Il semble que les médecins qui sont diplômés de McGiIl et sont maintenant omnipraticiens ont, de façon générale, une pratique â temps partiel plus élevée: comparativement à,9 pour les facultés francophones pour la période de 90 â 97. On s'explique mal pourquoi une si forte proportion des omnipraticiens diplômés de McGiIl oeuvrent â temps partiel. Il est bon de noter également qu'en ans, l'université McGiIl a produit moins de 00 omnipraticiens qui exerçaient au Ouébec au 0 mars 90, dans le cadre du régime d'assurancemal adiei C'est bien peu comparativement aux 7 omnipraticiens des facultés francophones pour la même période: cellesci ne produisent que, fois plus de diplômés alors que la proportion omni. facultés francophones/omni. McGiIl est de II ne faudrait pas oublier cependant que les diplômés de McGiIl ont un goût marqué pour la spécialisation, comme nous l'avons mentionné précédemment et que, de plus, "horsr.a.m.q." ne signifie pas nécessairement "horsouébec". En somme, pour la période 9097 (figure ), parmi les diplômés des facultés de médecine du Ouébec, 7 () ont opté pour 'omnipratique à l'intérieur du régime d'assurancemaladie. De ce nombre, 7 (9) provenaient des facultés francophones et 9 (7) de McGiIl. Chez les 7 omnipraticiens, 9 peuvent être considérés à plein temps. Près de des omnipraticiens â temps partiel proviennent de McGiIl, ce qui est élevé compte tenu du fait que McGiIl ne compte que 7 du total des omnipraticiens pour cette période.. Les médecins spécialistes L'image des médecins spécialistes est en quelque sorte le complément de celle des omnipraticiens. Des médecins qui ont gradué des facultés francophones du Québec entre 90 et 97 et qui sont rémunérés par la

Figure Repartition des diplômés de 90 â 97 des quatre facultés de médecine du Québec Notes: a) Laval, Montréal, Sherbrooke. b) HorsRAMQ: comprend tous les diplômés qui n'étaient pas rémunérés par le régime d'assurancemaladie entre le er octobre 979 et le 0 mars 90. Il s'agit en majorité de diplômés qui sont maintenant hors du Québec, de médecins décédés ou de médecins qui oeuvrent exclusivement dans un autre domaine: médecine industrielle, recherche, enseignement, administration ou autre. c) RémunérésRAMQ: tous les diplômés qui, entre le er octobre 979 et le 0 mars 90, ont reçu au moins $ de la R.A.M.Q. d) Plein temps: rémunération annuelle de la R.A.M.Q. supérieure à 000$ (extrapolation) e) Temps partiel: rémunération annuelle de la R.A.M.Q. comprise entre $ et 000$ (extrapolation).

R.A.M.O., 7 en moyenne ont opté pour la spécialisation. Dans le cas de McGiIl, c'est 7 en moyenne qui ont eu une préférence marquée pour la spécialisation (tableau 9). On remarque au tableau 0 que la tendance générale traduit un regain d'intérêt de la part des nouveaux diplômés pour la pratique générale. Alors qu'avant 90, des diplômés des facultés francophones optaient pour la spécialisation, cette proportion est passée à pour la période 97097. produit: Du côté de McGiIl, le même phénomène se de 0 qu'ils étaient avant 90, les diplômés ayant opté pour la spécialisation n'étaient plus que pour la période 97097. Ce phénomène ne manque pas d'inquiéter le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (C.R.M.C.C.) qui soulignait dans son étude: One is forced to question, however, whether in the present state of essential selfsufficiency on our own internal resources, the continuing recruitment of little more than onethird of our graduates into specialty medicine will be adequate to maintain the present overall specialist/population ratio, and what the implications of this may be in terms of the future quantity and quality of specialist care available to the Canadian public as we currently know it. En ce qui concerne le degré d'activité des spécialistes issus des facultés de médecine du Ouébec entre 90 et 97 (tableau ), quelques constatations méritent d'être discutées. De façon générale, les spécialistes oeuvrant à temps partiel sont proportionnellement moins nombreux que les omnipraticiens à temps partiel: cela provient du fait qu'il est plus facile S un spécialiste de gagner 000$ annuellement. Il faudrait donc se garder d'établir des comparaisons sur l'activité des deux groupes sur une base aussi précaire. Par ailleurs, les comparaisons sont intéressantes, entre les diplômés des facultés francophones d'une part, et ceux de McGiIl d'autre part. Pour la période 9097, on remarque que le pourcentage de ceux oeuvrant à temps partiel se situe à, pour les spécialistes issus de facultés francophones alors qu'il est de chez ceux issus de McGiIl, soit plus du double.

Tableau 9 Nombre total de médecins spécialistes inscrits à la R.A.M.O. par année d'obtention du diplôme et lieu d'obtention du dipi9me et en^rapport avec e nombre total de médecins inscrits g la R.A.M.O. (résidents exclusf I Année A pobtention! I du diplôme î LM.S. a ii m mi m i B L.M.S. a es» ii rniitnrrittitiffîm L.M.S. a C I A! McGiIl B McGiIl McGiIl C Avant 90 90 9 9 9. 9 9 9 97 9 99 970 97 97 97 97 i 97 i 97 977 97 J J 77 9 0 7 99 0 09 7 9 7 0 0 0 7 9 0 0 7 9 7 0 9 7 7 7 9 7 0 0 0 7 ' 0 0 9' 9 97 9! 7 7 7 9 0 j I 7 j 0 0 70 7 9 0 0 0 I 90 a 7 incl. 77 79 7 9 7 Source: Notes: Fichier des professionnels de la R.A.M.Q., au 0 mars 90. a) Laval, Montréal, Sherbrooke. A: Nombre de médecins (spécialistes) ayant gagné plus de 000$ en 97990 (extrapolation). B: Nombre de médecins (spécialistes) ayant gagné entre $ et 000$ en 97990 (extrapolation). C: Nombre de spécialistes/nombre total de médecins.

Tableau 0 Pourcentage moyen des médecins diplômés du Québec pratiquant au Québec, rémunérés par la k.a.m.q. et qui sont des spéclailstet Année d'obtention du diplôme L.M.S. McGiIl Avant 90, 79,, 909 7, 77,, 999, 7,, 97097,0,, 9097, 70,9 7, Source: Fichier des professionnels de la R.A.M.Q., au 0 mars 90. Notes: a) Dans le cas des spécialistes, l'endroit de certification peut être différent de l'endroit où le diplôme a été obtenu. b) Laval, Montréal, Sherbrooke. Tableau Pourcentage moyen des spécialistes à temps partiel parmi ceux pratiquant â l'intérieur du régime d'assurancemaladfe et qui sont diplômés d'une faculté de médecine du Québec Année d'obtention du diplôme^ L.M.S. C McGiIl Avant 90,0,0, 909,,0, 999 97097,, 9,,0, 7,9 9097,,0,0 Source: Fichier des professionnels de la R.A.M.Q., au 0 mars 90. Notes: a) Revenus reçus de la R.A.M.Q. compris entre $ et 000$ pour Tannée 97990 (extrapolation). b) Dans le cas des spécialistes, l'endroit de certification peut être différent de l'endroit ou le diplôme a été obtenu. c) Laval, Montréal, Sherbrooke.

De plus, alors que sur l'ensemble de la période étudiée les pourcentages varient du côté francophone de, à,, ceux du côté de McGiIl passent de,0 à,0. En ans, l'université McGiIl a produit 9 diplômés qui se sont spécialisés et qui exerçaient au Québec au 0 mars 90 à l'intérieur du régime d'assurancemaladie'. C'est bien peu, comparé aux 79 des facultés francophones. Le rapport entre le nombre de spécialistes diplômés des facultés francophones et celui de McGiIl s'établit ainsi à 7, alors que les facultés francophones ne produisent que, fois plus de dip!ornés Ces données viennent compléter celles du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (The Royal College of Physicians and Surgeons of Canada, 90) qui indiquaient que, des certifiés (diplômés ayant obtenu un certificat de spécialiste) de McGiIl entre 970 et 979 résidaient au Ouébec en mars 90. Ce nombre est plus élevé que celui retrouvé dans notre étude mais il ne faut pas oublier qu'il s'agit, dans l'étude du Collège royal, de certifiés, donc de diplômés qui peuvent l'être de facultés francophones. Par ailleurs, le court laps de temps, entre le moment de leur enquête (mars 90) et les dernières cohortes de certifiés, réduit les possibilités pour les membres de cellesci de quitter le Ouébec. En résumé, pour la période 9097 (figure ), des diplômés des facultés de médecine du Québec, 0 (0) ont opté pour la spécialisation et la pratique S l'intérieur du régime d'assurancemaladie, dont provenaient des trois facultés francophones et seulement de McGiIl. Parmi les 0 spécialistes, sont considérés comme oeuvrant â temps partiel. des spécialistes oeuvrant à temps partiel proviennent de McGiIl, ce qui est élevé compte tenu du fait que cette université ne compte que du total des spécialistes pour cette période. Conclusion Le rapport entre le nombre de diplômés de McGiIl et celui des universités francophones pratiquant au Québec est très faible. Cependant, il semble que la situation s'améliore légèrement depuis quelques années.

Dans un contexte où l'on voudrait réduire le nombre des entrées en ère année de médecine afin de freiner davantage la croissance du corps médical québécois, ces données sont importantes car elles nous apprennent que c'est au niveau des universités francophones qu'il faut couper plus particulièrement les admissions, puisque c'est de là que provient la plus grande partie de la maind'oeuvre médicale qui pratiquera au Québec, donc qui fera partie intégrante de nos préoccupations de planification. D'autre part, si nos préoccupations portent sur les coûts de la formation, il serait grand temps de se questionner sur l'âpropos de former à grands frais, via l'université McGiIl, une maind'oeuvre médicale qui émigré à un rythme de beaucoup supérieur à celui des universités francophones. Il ne faudrait pas perdre de vue toutefois le rôle de la faculté de l'université McGiIl comme centre de formation reconnu mondialement. De plus, comme nous l'avons vu précédemment, cette faculté approvisionne de façon substantielle en ressources médicales plusieurs provinces du Canada. Son rôle de point de rencontre entre le Québec et la communauté médicale nationale et internationale est considérable et doit être pris en considération dans le débat entourant la croissance du corps médical au Ouébec. Enfin, il Conviendra de s'interroger et de suivre de très ores l'évolution du phénomène de la diminution de l'intérêt des gradués des facultés de médecine pour les études de spécialité. Nos recherches viennent confirmer à ce sujet les travaux du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada (C.R.M.C.C).