Chapitre 3 : Les sources de lumières colorées (p. 45)

Documents pareils
Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS

Correction ex feuille Etoiles-Spectres.

Application à l astrophysique ACTIVITE

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE

DIFFRACTion des ondes

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière

TEMPÉRATURE DE SURFACE D'UNE ÉTOILE

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE

Mécanique Quantique EL OUARDI EL MOKHTAR LABORATOIRE MÉCANIQUE & ÉNERGÉTIQUE SPÉCIALITÉ : PROCÈDES & ÉNERGÉTIQUE. dataelouardi@yahoo.

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique

Mise en pratique : Etude de spectres

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction

Panorama de l astronomie. 7. Spectroscopie et applications astrophysiques

Fluorescent ou phosphorescent?

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif -

Nouveau programme de première S (2011) : l essentiel du cours.

TP Détection d intrusion Sommaire

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

Les rayons X. Olivier Ernst

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler

1S9 Balances des blancs

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

Mesures de PAR. Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse

La spectrophotométrie

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique

Rayonnements dans l univers

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire

THEME 3. L UNIVERS CHAP 2. LES SPECTRES MESSAGES DE LA LUMIERE DES ETOILES.

NUAGES INTERSTELLAIRES ET NEBULEUSES

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire :

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA

PHYSIQUE Discipline fondamentale

La chanson lumineuse ou Peut-on faire chanter la lumière?

LE CORPS NOIR (basé sur Astrophysique sur Mesure / Observatoire de Paris :

D Utilisation des Spectromètres à CCD

RDP : Voir ou conduire

PHOTO PLAISIRS. La Lumière Température de couleur & Balance des blancs. Mars 2011 Textes et Photos de Bruno TARDY 1

Les impulsions laser sont passées en quarante ans de la

Les moyens d observations en astronomie & astrophysique

EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.»

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau

SPECTROSCOPIE D ABSORPTION DANS L UV- VISIBLE

pka D UN INDICATEUR COLORE

A chaque couleur dans l'air correspond une longueur d'onde.

La recherche d'indices par fluorescence

Caractérisation de défauts par Magnétoscopie, Ressuage, Courants de Foucault

TD 9 Problème à deux corps

LAMPES FLUORESCENTES BASSE CONSOMMATION A CATHODE FROIDE CCFL

La physique nucléaire et ses applications

ÉNERGIE : DÉFINITIONS ET PRINCIPES

Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre)

Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir?

Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide

L énergie sous toutes ses formes : définitions

1STI2D - Les ondes au service de la santé

Caractéristiques des ondes

FORMATION ASSURANCE QUALITE ET CONTROLES DES MEDICAMENTS QUALIFICATION DES EQUIPEMENTS EXEMPLE : SPECTROPHOTOMETRE UV/VISIBLE

Transformations nucléaires

Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer ( ) et Johann Heinrich Lambert ( )

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants

Étude et modélisation des étoiles

Eléments de caractérisation des diamants naturels et synthétiques colorés

Nouvelles techniques d imagerie laser

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013

Un spectromètre à fibre plus précis, plus résistant, plus pratique Concept et logiciel innovants

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

Les lieux. Trajet - RER B. 20 km. Qu est-ce qu on fait au LPQM? La croix de Berny. Châtenay-Malabry. La salle de Manip. Le bureau

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures

Qu est-ce qui cause ces taches à la surface du Soleil?

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

La lumière. Sommaire de la séquence 10. t Séance 4. Des lumières blanches. Des lumières colorées. Les vitesses de la lumière

TP n 1: Initiation au laboratoire

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2

- I - Fonctionnement d'un détecteur γ de scintillation

Objectifs pédagogiques : spectrophotomètre Décrire les procédures d entretien d un spectrophotomètre Savoir changer l ampoule d un

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 16 Y a-t-il quelqu un pour sauver le principe de conservation de l énergie?

Pour commencer : Qu'est-ce que la diffraction? p : 76 n 6 : Connaître le phénomène de diffraction

8/10/10. Les réactions nucléaires

Mémento à l usage du personnel des laboratoires

eduscol Ressources pour le lycée général et technologique Physique - Chimie Ressources pour la classe de première générale et technologique Série S

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle

Spectrophotomètres. Spectrophotomètres modèle Les spectrophotomètres Série 67 : 3 modèles uniques

Équivalence masse-énergie

EFFET DOPPLER EXOPLANETES ET SMARTPHONES.

Les LEDs et les plantes

Classe : 1 ère STL Enseignement : Mesure et Instrumentation. d une mesure. Titre : mesure de concentration par spectrophotométrie

Université de Nice Sophia Antipolis Licence de physique

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques

LE RÉFRIGÉRATEUR PRÊT À INSTALLER

Comment réaliser physiquement un ordinateur quantique. Yves LEROYER

Présentation du programme. de physique-chimie. de Terminale S. applicable en septembre 2012

Transcription:

PARTIE 1 - OBSERVER : COULEURS ET IMAGES Chapitre 3 : Les sources de lumières colorées (p. 45) Compétences attendues : Distinguer une source polychromatique d une source monochromatique caractérisée par une longueur d onde dans le vide. Connaître les limites en longueur d onde dans le vide du domaine visible et situer les rayonnements infrarouges (IR) et ultraviolets (UV). Exploiter la loi de Wien, son expression étant donnée. Pratiquer une démarche expérimentale permettant d illustrer et de comprendre la notion de lumière colorée.* Interpréter les échanges d énergie entre lumière et matière à l aide du modèle corpusculaire de la lumière. Connaitre les relations λ = c/ν et ΔE = h.ν et les utiliser pour exploiter un diagramme de niveaux d énergie. Expliquer les caractéristiques (forme, raies) du spectre solaire. I- Comment différencier les sources lumineuses? (p. 49) Correction : A. Caractéristiques d éclairages Activité 1 : Des sources lumineuses différentes (page 46) (*) Savoir-faire expérimentaux. 1. a. Sources chaudes : lampes à incandescence, lampes halogènes, Soleil. Sources froides : lampes à diode électroluminescente (DEL), lampes fluocompactes, laser. b. Les spectres des sources monochromatiques possèdent une seule raie, alors que les spectres des sources polychromatiques présentent plusieurs raies ou sont continus. Sources polychromatiques : lampes à diode électroluminescente (DEL), lampes à incandescence, lampes halogènes, lampes fluocompactes, Soleil. Source monochromatique : laser. B. Des «lumières» invisibles 2. a. Les bandelettes situées à proximité du violet, dans la zone noire, ont noirci comme celles qui sont dans le spectre. Il existe donc un rayonnement au-delà du violet. b. La température mesurée par le thermomètre situé dans la zone noire à proximité du rouge est plus élevée que celle mesurée par un thermomètre plus éloigné. Il existe donc un rayonnement au-delà du rouge. Les sources de lumière peuvent être des sources chaudes (lampes à incandescences, Soleil, etc.), dont l émission est d origine thermique, ou des sources froides (DEL, laser, etc.), dont l émission a lieu sans échauffement particulier. Une source monochromatique émet une seule radiation. 1 ère S Cours - OBSERVER - Chapitre 3 : Les sources de lumières colorées 1/6

Une source polychromatique émet plusieurs radiations. Une radiation est caractérisée par sa longueur d onde dans le vide λ (lambda) ou par sa fréquence ν (nu) qui sont liées par la relation : λ = c où λ est en mètre (m), ν en hertz (Hz) et c est la vitesse de la lumière dans le ν vide (c = 3,00.10 8 m.s -1 ). Dans le vide ou dans l air, les radiations visibles ont des longueurs d onde comprises entre environ 400 nm et 800 nm. Elles sont limitées par les ultraviolets (λ < 400 nm) et les infrarouges (λ > 800 nm). Remarque : Un certain nombre de radiations ne sont pas visibles par l œil humain. Exercices n 6, (7), 8 p. 55 et n 17 p. 56 II- La lumière émise par une source chaude dépend-elle de sa température? (p. 49) Animation : Rayonnement du corps noir Correction : TP n 5 : Quand vient la loi de Wien (page 47) 1. Lorsque la température d une source chaude augmente : a. son spectre s enrichit de radiations bleues et violettes ; b. la couleur perçue passe du rouge au bleu ; c. le maximum d intensité lumineuse de son profil spectral se déplace vers les courtes longueurs d onde. 2. a. Protocole : augmenter progressivement l intensité du courant électrique afin d élever la température du filament tout en l observant au spectroscope. c. Lorsque la température du filament augmente, il passe du rouge au blanc et le spectre de la lumière émise s enrichit en radiations bleues. Les résultats observés sont bien en accord avec les réponses aux questions 1.a et 1.b. 1 ère S Cours - OBSERVER - Chapitre 3 : Les sources de lumières colorées 2/6

3. À partir de la loi de Wien, on peut calculer λ max pour les températures indiquées dans le document 3 : comme θ = 273 alors λ λ max = max θ + 273 ce qui donne : ce qui donne pour 3 500 C : λ max = θ + 273 = 2,89. 10 6 = = 766 nm 3500 + 273 3773 ce qui donne pour 6 500 C : λ max = θ + 273 = 2,89. 10 6 = = 427 nm 6500 + 273 6773 Lorsque θ augmente, λ max diminue, cela est en accord avec la loi de Wien. 4. La radiation émise avec la plus grande intensité par cette étoile a une longueur d onde, dans le vide, d environ 470 nm. 5. D après la loi de Wien : θ = 2,89.106-273 = 2,89.106 λ max 470 La température de surface de l étoile est d environ 5 900 C. - 273 = 6149 273 = 5876 C 6. Pour déterminer la température de surface d une étoile à partir de son profil spectral, il faut repérer la longueur d onde λ max (exprimée en nanomètre) de la radiation émise avec le maximum d intensité, puis il faut appliquer la loi de Wien : θ = 2,89.106 λ max - 273 La température obtenue est exprimée en C (degré Celsius). La température θ de la surface d un corps chaud est reliée à la longueur d onde λ max de la radiation émise par ce corps avec le maximum d intensité. C est la loi de Wien : 2, 89. 106 θ = 273 λ max La couleur d une source est liée à l allure globale de son profil spectral. Une source de couleur bleue est plus chaude qu une source de couleur rouge. Exercices n (9), 10 p. 55 et n 18, 19 p. 56 III- Quelle est l origine de l émission de lumière par une source froide? (p. 50) Correction : Activité 2 : La lumière d un atome (page 48) 1. Le photon est une particule sans masse qui se déplace à la vitesse de la lumière et qui porte une quantité d énergie nommée «quantum d énergie» dont la valeur est : ΔE = h c λ avec h = 6,63.10 34 J.s, c = 3,00.10 8 m.s 1 et λ : longueur d onde de la radiation exprimée en mètre. 2. ΔE = E 2 E 1 = -1,51 (-3,40) = 3,40 1,51 = 1,89 ev Ce qui donne en joule ΔE = 1,89 x 1,60.10-19 = 3,02.10-19 J 3. On a ΔE = h c c soit λ = h λ ΔE = 6,63.10-34 3,00.10 8 3,02.10-19 = 6,58.10-7 m = 658 nm Les valeurs des énergies conduisent à une longueur d onde de 658 nm, ce qui est cohérent avec la radiation de 656 nm lue sur le spectre. 1 ère S Cours - OBSERVER - Chapitre 3 : Les sources de lumières colorées 3/6

4. a. Le quantum d énergie correspondant à la radiation de longueur d onde 486 nm est : ΔE = h c λ = 6,63.10-34 3,00.10 8 486.10-9 = 4,09.10-19 J = 4,09.10-19 = 2,56 ev 1,60.10-19 b. Le niveau d énergie initial est déterminé par la relation : ΔE = E 1 - E x = 2,56 ev or il s agit d un spectre d émission donc E x > E 1 donc E x = E 1 + 2,56 = -3,40 + 2,56 = - 0,84 ev D après le diagramme il s agit du niveau E 3. c. 1. Le photon Le modèle ondulatoire de la lumière est indispensable pour étudier la propagation de la lumière mais il est insuffisant pour décrire les échanges d'énergie entre matière et lumière. Au début du XX ème siècle, les théories d Einstein sur la nature corpusculaire de la lumière donneront naissance au photon. Les physiciens sont alors contraints d admettre que la lumière présente à la fois les propriétés d une onde (radiation) et d un corpuscule (photon). C est la dualité onde-corpuscule. Un photon est une particule, sans masse ni charge électrique, qui transporte un quantum d énergie. Ce quantum d énergie E, pour une radiation de longueur d onde λ dans le vide et de fréquence ν, est : E = h ν = h c E est en joule (J), h est la constante de Planck (h = 6,63.10 34 J.s), où c est la vitesse de la lumière dans le vide (c = 3,00.10 8 m.s 1 ), λ λ est exprimée en mètre (m) et ν est exprimée en hertz (Hz). Remarque : Les valeurs des énergies des atomes exprimées en joule étant extrêmement faibles, on utilisera souvent comme unité d énergie l électronvolt : 1eV = 1,60.10-19 J. 2. Quantification de l énergie des atomes En 1913, le physicien suédois Niels Bohr, qui cherche à comprendre la stabilité des atomes, introduit l idée qu un atome ne peut exister que dans certains états d énergie bien définis. L énergie d un atome ne peut prendre que certaines valeurs formant une suite discontinue. On dit que l énergie est quantifiée. Ces valeurs particulières sont appelées niveaux d énergie et sont notées E n. Le diagramme de niveaux d énergie représente les niveaux d énergie possibles pour un atome. Le niveau d énergie le plus faible d un atome correspond à son état stable. Il est appelé état fondamental. Les niveaux d énergie plus élevés que l état fondamental correspondent à un état excité de l atome. 1 ère S Cours - OBSERVER - Chapitre 3 : Les sources de lumières colorées 4/6

Exemple : Diagramme de niveaux d énergie de l atome d hydrogène : 0 E 5 = - 0,37 E 4 = - 0,54 E 3 = - 0,85 E 2 = - 1,51 E (ev) États excités E 1 = - 3,40 E 0 = -13,6 État fondamental 3. Émission de lumière L'énergie d'un atome peut être modifiée lors de sa rencontre avec une particule matérielle (exemple bombardement d électrons) ou lorsque l'atome émet ou absorbe des radiations lumineuses. Le passage d un atome d un état d énergie à un autre s appelle une transition. Lorsqu un électron se rapproche du noyau en passant d un état excité d énergie E 1 à un état d énergie plus faible E 2, l énergie de l atome diminue de ΔE = E 1 E 2. L atome émet alors un photon de même énergie ΔE. Cela se traduit par l émission d une radiation de longueur h c d onde λ λ = : E 4. Absorption de lumière Pour qu un électron s éloigne du noyau en passant d un état d énergie E 1 à un état d énergie plus élevé E 2, l atome doit absorber un photon d énergie ΔE= E 2 E 1. Cela se traduit par l absorption d une radiation de longueur d onde λ : λ = h c E E 2 E 1 E 2 E 1 E E Émission d un photon Absorption d un photon Exercices n (12), 14 p. 55, n 20 p. 57 et n 24 p. 58 1 ère S Cours - OBSERVER - Chapitre 3 : Les sources de lumières colorées 5/6

IV- Comment interpréter le spectre de la lumière du Soleil? (p. 51) Le soleil peut être assimilé une boule de gaz très chaude sous haute pression entourée par une atmosphère gazeuse, plus froide et sous une pression plus faible. 1. Température de surface du Soleil La surface solaire (la photosphère) émet par incandescence un rayonnement continu assimilable à celui d un corps noir dont la loi de Wien permet de connaitre la température (de l ordre de 5 800 K). 2. Composition chimique de l atmosphère du Soleil Les entités chimiques présentes dans l atmosphère du Soleil (la chromosphère) absorbent sélectivement certaines radiations émises par la photosphère. L analyse des raies noires d absorption du spectre solaire ou des minima d intensité lumineuse de son profil spectral permet d identifier et de dénombrer les atomes et ions présents dans l atmosphère solaire. Remarque : Avant d arriver au niveau du sol, le rayonnement solaire est partiellement absorbé par les molécules présentes dans l atmosphère terrestre. Exercices n (15) p. 56 et n 21 p. 57 1 ère S Cours - OBSERVER - Chapitre 3 : Les sources de lumières colorées 6/6