Données de qualité de l'eau de surface de la Direction de l Agriculture et de la Forêt pour la Grande Terre ( )

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ANNEXES Annexe 8.1 Annexe 8.2 Annexe 8.3 Annexe 8.4 Annexe 8.5 Données de qualité de l'eau de surface de la Direction de l Agriculture et de la Forêt pour la Grande Terre (1992-1999) Liste des paramètres, méthodes de mesure et d analyse de l'eau douce utilisés par la Direction de l Agriculture et de la Forêt de 1992 à 2000 Résultats d analyse des eaux douces échantillonnées dans la zone d étude au mois de février 2001 dans le cadre du projet Koniambo Résultats des analyses physico-chimiques et bactériologiques effectuées par la Direction de l Agriculture et de la Forêt dans la zone d étude de 1992 à 1999 Méthodes d analyse des laboratoires des échantillons d eau douce récoltés en novembre 2000 dans le cadre du projet Koniambo Annexe 8.6 Méthodes d analyse des échantillons d eau douce récoltés en février 2001 dans le cadre du projet Koniambo Annexe 8.7 Annexe 8.8 Programme de contrôle de la qualité mis en place dans le cadre du projet Koniambo pour l échantillonnage et l analyse des échantillons d eau et de sédiments d eau douce Concentrations en matières en suspension mesurées dans la zone d étude en février 2000 Annexe 8.9 Méthode de calcul du ph de saturation (ph s ) Annexe 8.10 Statistiques descriptives des données de qualité de l eau recueillies en période d étiage de 1992 à 2000 pour les principales rivières de la zone d étude pour le projet Koniambo Annexe 8.11 Données de qualité de l eau aux stations des rivières Koné, Pouembout et Témala de 1992 à 1999 Annexe 8.12 Comparaison des rations «métaux dissous/métaux totaux» pour les campagnes d échantillonnage réalisées en crue et en étiage dans le cadre du projet Koniambo Annexe 8.13 Méthodes d analyse des laboratoires des échantillons de sédiments d eau douce dans le cadre du projet Koniambo - iii - Juin 2001 20199 Étude environnementale Rapport final

LISTE DES TABLEAUX Tableau 8.1 Tableau 8.2 Tableau 8.3 Tableau 8.4 Tableau 8.5 Tableau 8.6 Tableau 8.7 Tableau 8.8 Tableau 8.9 Tableau 8.10 Tableau 8.11 Tableau 8.12 Tableau 8.13 Tableau 8.14 Tableau 8.15 Statistiques descriptives des données de qualité de l'eau recueillies en période d étiage par la Direction de l'agriculture et de la Forêt à l'échelle de la Grande Terre (1992 à 1999)...8-1 Caractérisation des eaux des rivières de la Nouvelle-Calédonie en fonction de la conductivité...8-5 Liste des stations échantillonnées pour l eau et les sédiments de rivières présentes dans la zone d étude du projet Koniambo...8-5 Normes internationales pour la qualité de l eau potable...8-21 Normes internationales pour la qualité de l eau brute destinée à l approvisionnement en eau potable...8-27 Normes internationales de qualité des eaux douces pour la protection de la vie aquatique d eau douce...8-31 Normes internationales de qualité de l eau de surface destinée à l aquaculture et la pêche récréative et commerciale...8-39 Résultats d analyse des eaux douces échantillonnées dans la zone d étude en période d étiage (novembre 2000) dans le cadre du projet Koniambo...8-43 Statistiques descriptives des données de qualité de l'eau recueillies en période d étiage par la Direction de l Agriculture et de la Forêt dans la zone d étude (1992 à 1999)...8-51 Statistiques descriptives des données de qualité de l'eau recueillies en période d étiage (novembre 2000) dans la zone d étude dans le cadre du projet Koniambo (n = 28)...8-53 Statistiques descriptives des données de qualité de l'eau recueillies de 1992 à 2000 dans la zone d étude en période d étiage, par la Direction de l Agriculture et de la Forêt (1992 à 1999) et par le projet Koniambo (2000)...8-55 Normes internationales de qualité de l eau douce les plus restrictives...8-61 Statistiques descriptives des données de qualité de l eau à l étiage récoltées de 1992 à 2000 pour les principaux bassins versants de la zone d étude...8-109 Normes internationales de qualité des sédiments d eau douce pour la protection de la vie aquatique...8-117 Résultats d analyse des sédiments d'eau douce échantillonnés en novembre 2000 dans la zone d étude du projet Koniambo...8-123 Juin 2001 - iv - Étude environnementale Rapport final 20199

Tableau 8.16 Statistiques descriptives des données de qualité des sédiments recueillies en novembre 2000 dans la zone d étude du projet Koniambo...8-125 LISTE DES CARTES Carte 8.1 Carte 8.2 Carte 8.3 Localisation des stations d échantillonnage des eaux douces prélevées dans la zone d étude, en période d étiage par la direction de l agriculture et de la forêt de 1993 à 1999. (en pochette) Localisation des stations échantillonnées dans le cadre du projet Koniambo pour l eau douce et les sédiments. (en pochette) Carte d interprétation de la qualité des eaux douces et des sédiments (en pochette) - v - Juin 2001 20199 Étude environnementale Rapport final

8. QUALITÉ DE L EAU ET DES SÉDIMENTS EN MILIEU CONTINENTAL La présente section porte sur la qualité de l eau douce et des sédiments de rivières de la Grande Terre et de la zone d étude. Une description sommaire de la situation actuelle à l échelle de la Nouvelle-Calédonie est présentée de manière à faire ressortir la variabilité spatiale de la qualité des eaux douces de la Grande Terre. Une caractérisation de la qualité de l eau et des sédiments est ensuite présentée pour la zone d étude afin de faire ressortir les caractéristiques propres à la zone d étude par rapport à l'ensemble de la Grande Terre. Enfin, les données disponibles sont discutées en regard des normes internationales pour les usages de l eau suivants : utilisation directe de l eau à titre d eau potable; approvisionnement en eau pour traitement à des fins de production d eau potable (eau brute) ; protection des écosystèmes aquatiques d eau douce; protection de la qualité de l eau pour l aquaculture et pour la pêche récréative et commerciale; utilisation de l eau à des fins récréatives (ex. baignade); Les normes retenues pour ces divers usages sont présentées à la section 8.2.1.2. 8.1 NOUVELLE-CALÉDONIE 8.1.1 Caractéristiques physico-chimiques des eaux De 1992 à 1999, la Direction de l Agriculture et de la Forêt (DAF) du Territoire de la Nouvelle-Calédonie (Service de l Aménagement) a effectué des campagnes de mesures de la qualité physico-chimique et bactériologique de nombreuses rivières de la Grande Terre. L'objectif était de suivre et de contrôler la qualité des eaux des rivières. Ces données, acquises le plus souvent en période d étiage, soit de juin à décembre, représentent plus de 1000 évènements d échantillonnage. Il s agit là de la plus importante série temporelle et spatiale de données sur la qualité des eaux de surface des rivières de la Nouvelle- Calédonie (annexe 8.1). À chacune des stations d échantillonnage, la température, le ph et la conductivité de l'eau ont été mesurés à l aide d appareils de mesure de terrain et un prélèvement d eau a été effectué. Celui-ci a été analysé dans les 24 heures qui ont suivi le prélèvement par la - 8-1 - Juin 2001 20199 Étude environnementale Rapport final

Calédonienne des Eaux. Les éléments dosés sont variables d une année à l autre et les analyses ont été réalisées selon les méthodes présentées à l annexe 8.2. Il est à noter que les paramètres analysés et les stations d échantillonnage ont varié d une campagne à l autre, ce qui rend difficile l interprétation des données. Par ailleurs, les données conservées pour l interprétation ne touchent que les eaux douces, car certaines stations de la DAF sont sous l influence des eaux marines ou saumâtres. Ces dernières ont des caractéristiques physico-chimiques fort différentes et n ont pas été utilisées pour l interprétation des données de qualité des eaux douces. La conductivité et la concentration en chlorures et en sulfates sont les principaux paramètres ayant servi à identifier les stations sous l influence des eaux marines. Les données de qualité de l eau récoltées par la DAF entre 1993 et 1997 montrent que la qualité des eaux des rivières calédoniennes est fortement influencée par la nature du substrat géologique ainsi que par l utilisation du territoire (Mary, 1999). La nature du substrat géologique a une influence déterminante sur l équilibre acido-basique, la composition ionique et les concentrations de métaux dans les eaux de surface (Mary, 1999). Le tableau 8.1 présente l ensemble des statistiques descriptives calculées avec les données de la DAF obtenues de 1992 à 1999 pour la Grande Terre. Certaines valeurs extrêmes de qualité de l eau, qui semblaient erronées ou sous des influences ponctuelles, ont été éliminées afin de ne pas biaiser le calcul des moyennes et des écartstypes. Près de la moitié des valeurs de ph mesurées dans les eaux calédoniennes sont comprises ou font partie de l intervalle de 7,5 et 8,5. Ces valeurs relativement élevées peuvent s expliquer par la nature géologique des roches des bassins versants, l influence des péridotites, et par les teneurs importantes des eaux en bicarbonates (Mary, 1999). Selon Mary (1999), il existe une relation entre le degré de minéralisation des eaux des rivières, leur localisation géographique et le substrat géologique des bassins versants (tableau 8.2). Juin 2001-8-2 - Étude environnementale Rapport final 20199

Tableau 8.1 Statistiques descriptives des données de qualité de l'eau recueillies en période d étiage par la Direction de l'agriculture et de la Forêt à l'échelle de la Grande Terre (1992 à 1999) Paramètre Unité de mesure Nombre de valeurs Moyenne Écarttype Valeur minimum Valeur maximum PHYSICO-CHIMIE Température ( C) 931 25.6 2.8 16.0 33.4 ph ph 811 6.3-3.9 10.5 Turbidité (U.T.N.) 340 1.60 2.61 0.05 24.00 Conductivité (µs/cm) 803 223 137 31 949 DCO (mg O 2 /l) 414 6.3 7.4 0.2 43.1 DBO 5 (mg O 2 /l) 1001 1.4 2.1 <0,1 32.3 MES (mg/l) 1076 8.1 37.6 <0,1 644.0 Oxygène dissous (%) 700 64.5 29.9 0.1 120.0 Oxygène dissous (mg O 2 /l) 413 4.7 2.4 0.01 9.6 Oxydabilité au KMnO 4 (mg O 2 /l) 656 2.5 6.0 <0,1 68.6 Dureté calcique (mg CaCO 3 /l) 367 26 36 0.3 287 Dureté magnésienne (mg CaCO 3 /l) 367 71 53 2 367 Dureté totale (mg CaCO 3 /l) 366 95 71 4 406 Alcalinité totale (mg CaCO 3 /l) 348 89 62 4 496 Hydrogénocarbonates (mg HCO 3 /l) 311 102.7 76.0 4.8 596.6 Silice (mg Si/l) 273 11.3 4.0 2.4 28.3 IONS MAJEURS ET NUTRIMENTS Calcium (mg Ca/l) 357 9.4 12.8 <0,1 89.6 Carbonates (mg CO 3 /l) 288 13.6 43.9 <0,01 278.2 Chlorures (mg Cl/l) 1012 12.9 18.9 2.7 209.1 Fluorures (mg F/l) 112 0.09 0.06 <0,01 0.30 Potassium (mg K/l) 345 0.8 0.9 0.1 7.8 Sodium (mg Na/l) 448 11.2 16.0 0.8 137.3 Phosphore total (mg P/l) 81 0.13 0.29 <0,01 1.50 Phosphates (mg P/l) 366 0.03 0.03 <0,03 0.29 Sulfates (mg SO 4 /l) 982 5.3 7.7 0.3 61.8 Ammonium (mg NH 4 /l) 1033 0.06 0.09 <0,01 0.93 Azote total Kjeldhal (mg N/l) 285 0.9 0.7 0.1 3.9 Nitrates (mg NO 3 /l) 1073 0.45 0.79 <0,01 7.70 Nitrites (mg NO 2 /l) 368 0.01 0.02 <0,01 0.12 MÉTAUX Chrome total (mg Cr/l) 283 0.0068 0.0105 0.0003 0.0710 Cobalt total (mg Co/l) 73 0.0003 0.0001 <0,0001 0.0007 Fer total (mg Fe/l) 837 0.155 0.165 <0,01 0.927 Magnésium total (mg Mg/l) 457 16.7 12.4 0.5 89.3 Manganèse total (mg Mn/l) 382 0.72 5.21 <0,001 98 Nickel total (mg Ni/l) 933 0.008 0.031 <0,001 0.5 BACTÉRIOLOGIE Coliformes thermorésistants (U.F.C./100 ml) 1022 607 5,481 0 129,500 Coliformes totaux (U.F.C./100 ml) 769 1,929 19,780 0 420,000 Streptocoques fécaux (U.F.C./100 ml) 1026 284 3,240 0 82,200

Tableau 8.2 Caractérisation des eaux des rivières de la Nouvelle-Calédonie en fonction de la conductivité Localisation Conductivité (µs/cm) Minéralisation Cascades et rivières du Nord-Est et du Sud de la Grande Terre < 75 faible Rivières de la Côte Est et cours d'eau sur péridotites et de la région 75 à 175 moyenne de la Foa Rivières de la Côte Ouest et rivières de plaine 175 à 300 assez forte Cours inférieurs des rivières de la Côte Ouest, eaux particulières et polluées > 300 forte Les stations qui se trouvent sur des substrats métamorphiques du Nord-Est de la Grande Terre ainsi que sur les péridotites du Sud de l'île présentent des conductivités inférieures à 75 µs/cm. La conductivité est la mesure du transport du courant électrique par les ions; plus une eau est ionisée, plus sa conductivité est élevée. Ces cours d eau reçoivent des précipitations importantes, soit de 2500 à 4000 mm par an, ce qui contribue à abaisser les valeurs de conductivité, par dilution. Les rivières de l'est du Territoire telles que Tiwaka, Tchamba et Amoa, celles qui ont un bassin versant minier telles que Thio, Dumbéa, Tontouta, Népoui, Coulée, Kouaoua, Négropo, Houailou, Rivière des Pirogues et Rivière du Carénage, ainsi que celles de la région de la Foa sont généralement moyennement minéralisées, démontrant des conductivités comprises entre 75 et 175 µs/cm. Les rivières situées sur les terrains volcano-sédimentaires et à vocation agricole de la Côte Ouest, telles que Boghen, Nekliai, Tiaoué, Pouembout, Ouaménie, Téné, Fonwhari, Témala, Iouanga, Poya, Rivière du Cap, Koné, Faténaoué et Voh présentent des conductivités relativement fortes, comprises entre 175 et 300 µs/cm. Enfin, les rivières recevant d'importants effluents urbains ont des conductivités souvent supérieures à 300 µs/cm. Le magnésium est le cation le mieux représenté dans l eau, puis viennent les ions sodium, calcium et potassium. Parmi les anions, les bicarbonates sont largement dominants, suivis des ions chlorures et sulfates. Les eaux des rivières de la Nouvelle-Calédonie peuvent être qualifiées de bicarbonatées magnésiques (Mary, 1999). Les paramètres indicateurs de la présence de matière organique (DBO 5, oxydabilité, nitrates, ammonium et matières en suspension (MES)) sont en concentrations moins élevées dans les rivières situées sur des terrains miniers que dans celles drainant des - 8-5 - Juin 2001 20199 Étude environnementale Rapport final

substrats volcano-sédimentaires (Mary, 1999). La faible présence de matière organique pourrait être expliquée d'une part par la végétation sclérophylle peu dense des péridotites, caractéristique du maquis minier et qui produit peu d'humus et, d'autre part, par l'occupation et l'utilisation moins importantes des sols de pâturage et de culture sur les péridotites que sur les substrats volcano-sédimentaires. L'apport de matières organiques par lessivage des sols serait donc moins important dans les cours d'eau sur péridotites que dans ceux situés sur des terrains volcano-sédimentaires. La nature du substrat géologique influence également les teneurs en métaux des eaux de surface. Les concentrations des eaux en nickel sont liées au substrat géologique des rivières (Mary, 1999). La plupart des cours d eau s écoulant sur des terrains volcanosédimentaires, telles que Amoa, Thanghène, Hienghène, Diahot, Tchamba, Négropo, Nessadiou, Yahoué, Iouanga, Koné, La Foa, Témala, Boghen, Douencheur, Moindou et Karikouié, présentent des concentrations de nickel inférieures à 0,005 mg/l. En revanche, les rivières du Sud sur péridotites ont des teneurs comprises entre 0,01 et 0,03 mg/l. Entre ces deux groupes se situent les cours d eau qui drainent des substrats péridotitiques et volcano-sédimentaires tels que la Dumbéa, la Koumac et la Pouembout. 8.1.1.1 Qualité des eaux en regard des normes Une revue des normes internationales de qualité de l eau a été faite pour différents usages. Les concentrations des paramètres normés qui ont été mesurés par la DAF entre 1992 à 1999, dans les eaux douces de la Grande Terre ont été comparées avec la norme internationale de qualité de l eau la plus restrictive pour les différents usages (voir le tableau 8.12 dans la section 8.2.1.2). Sur la base des paramètres qui ont été mesurés par la DAF depuis 1992, en période d étiage, l eau des rivières de la Grande Terre ne peut pas être consommée telle quelle, sans traitement car les concentrations de bactéries dépassent les normes internationales pour l eau potable et pour l eau brute destinée à l approvisionnement comme source d eau potable après un traitement préalable. En étiage, les eaux de la Grande Terre rencontrent en général les normes pour la baignade sécuritaire. En ce qui concerne la protection de la vie aquatique, les apports importants en éléments nutritifs liés aux activités agricoles et à l occupation humaine (plus particulièrement en azote), peuvent mener à l occasion à des concentrations en ammonium qui dépassent les normes internationales et qui sont toxiques pour certains organismes aquatiques dont Juin 2001-8-6 - Étude environnementale Rapport final 20199

Cyprinus carpio, une espèce de poisson présente en Nouvelle-Calédonie. Les concentrations en nitrates mesurées occasionnent dans certaines rivières, des accumulations d algues qui peuvent contribuer ponctuellement à diminuer les concentrations d oxygène disponibles pour la faune et la flore aquatique. Les concentrations d oxygène mesurées dans les rivières sont d ailleurs inférieures aux normes pour la protection de la vie aquatique et pour l aquaculture et les pêches de 5 mg/l d oxygène et ce, dans 54 % des évènements d échantillonnage. Il est à noter que ces normes ont été développées pour des pays aux eaux tempérées. Les températures plus élevées rencontrées en milieu tropical diminuent la solubilité de l oxygène dans l eau et il est ainsi possible que la faune aquatique d eau douce calédonienne soit adaptée à des concentrations plus faibles en oxygène. Les concentrations en fer et en manganèse excèdent les normes internationales pour l eau potable mais ces deux éléments à l intérieur des concentrations observées ne sont pas considérés comme étant toxiques pour l être humain, selon la littérature. Le fer a plutôt des implications d ordre esthétique sur l eau. Ce dernier, ainsi que le magnésium sont, en général, en concentrations pouvant avoir des effets nuisibles sur les organismes aquatiques en regard aux normes pour l aquaculture et les pêches. Le nickel et le cobalt sont en concentrations supérieures aux normes internationales pour la protection de la vie aquatique et peuvent ainsi avoir des effets toxiques sur les organismes aquatiques. Toutefois, ces dépassements en métaux sont liés à la géologie particulière du milieu, et il est possible que la faune aquatique locale soit adaptée à des concentrations élevées de ces métaux. Finalement, la dureté totale est parfois supérieure aux normes internationales pour l aquaculture et les pêches et atteint ainsi des valeurs pouvant inhiber la croissance du phytoplancton. De plus, les valeurs de ph ne rencontrent pas toujours les normes les plus restrictives pour l eau potable et pour l eau brute destinée à l approvisionnement d eau potable, ainsi que pour la protection de la vie aquatique. 8.1.1.1.1 PHYSICO-CHIMIE Turbidité et matières en suspension Selon les données récoltées par la DAF de 1992 à 1999, les eaux douces de la Grande Terre sont caractérisées par une faible turbidité et une faible concentration en matières en suspension (MES) lorsqu on les compare aux normes internationales les plus - 8-7 - Juin 2001 20199 Étude environnementale Rapport final

sévères. Ainsi, environ 95 % des valeurs de turbidité et de MES observées étaient inférieures aux normes internationales les plus sévères pour ces deux paramètres, soit respectivement de 5 UTN (unités de turbidité néphélométriques) selon la norme pour l eau potable et de 25 mg/l selon les normes pour l eau brute et pour l aquaculture et les pêches. Des concentrations de MES comprises entre 5 et 10 mg/l ont été relevées dans les cours inférieurs de certaines rivières de la Côte Ouest, telles que Boghen, Pocquereux, Pouembout, Poya, Koné, La Foa, Nessadiou et Ouaménie. Ces teneurs en MES plus élevées s expliquent par la présence d élevage et par une pollution d origine domestique. Dureté, conductivité et ions majeurs La dureté totale des eaux douces de la Grande Terre est légèrement dure à dure avec une moyenne de 95 ± 71 mg CaCO 3/l (tableau 8.1). L écart-type important démontre qu il existe une variabilité importante avec des duretés qui varient de 4 à 406 mg CaCO 3 /l. Près de 35 % des évènements d échantillonnage ont montré des concentrations supérieures à 100 mg CaCO 3 /l, qui est la norme internationale pour l aquaculture et les pêches. La dureté constitue un indice de la concentration en calcium et en magnésium et donc une dureté élevée peut refléter de fortes concentrations en calcium. Ceci peut inhiber la croissance du phytoplancton et ainsi influencer la productivité de l écosystème aquatique (ANZECC, 1999b). Les concentrations moyennes en chlorures (12,9 mg Cl/l), en fluorures (0,09 mg F/l) et en sulfates (5,3 mg SO 4 /l) dans les eaux douces calédoniennes sont en deçà des normes internationales pour l eau brute utilisée comme source d eau potable, qui sont respectivement de 200 mg Cl/l, de 0,7 mg F/l et de 150 mg SO 4 /l. Ces mêmes éléments (Cl, F et SO 4 ) ainsi que le sodium (concentration moyenne : 11,2 mg Na/l) sont aussi en concentrations faibles selon les normes internationales pour l eau potable. Seul le magnésium qui est lié à la géologie particulière du milieu se trouve en concentration plus élevée que la norme internationale pour l aquaculture et les pêches (15 mg Mg/l) et ce, pour 46 % des évènements d échantillonnage réalisés de 1992 à 1999. Il s agit d ailleurs du seul usage pour lequel il existe une norme internationale de qualité des eaux pour cet élément. Juin 2001-8-8 - Étude environnementale Rapport final 20199

Il est à noter que les stations d échantillonnage sous l influence des eaux marines qui ont été retirées de l interprétation montraient des concentrations de chlorures, de sodium et de sulfates qui dépassent dans la majorité des cas les normes internationales pour l eau brute et pour l eau potable. ph et alcalinité Les valeurs de ph indiquent que les eaux douces de la Grande Terre sont légèrement acides, avec en moyenne un ph de 6,3 qui varient de 3,9 à 10,5. Près de 28 % des évènements d échantillonnage ont montré un ph en dessous (12 %) de l intervalle de 6,5 à 8,5 qui est la norme internationale pour l eau potable, pour l eau brute et pour la protection de la vie aquatique. L alcalinité montre aussi une grande variabilité puisque des valeurs variant entre 4 et 496 mg CaCO 3 /l ont été observées. La norme internationale la plus sévère, soit celle pour l aquaculture et les pêches, stipule que l alcalinité doit se situer entre 50 et 100 mg CaCO 3 /l. Cette norme n est d ailleurs pas respectée pour 56 % des évènements d échantillonnage. Ainsi, environ 25 % des concentrations sont sous les 50 mg CaCO 3 /l et 31 % au-delà des 100 mg CaCO 3 /l. Une alcalinité faible (sous 20 mg CaCO 3 /l) n est pas souhaitable pour l élevage des poissons due à l instabilité chimique de l eau, sachant qu une eau avec une alcalinité plus élevée possèdera un meilleur pouvoir tampon pour les changements de ph associé aux variations de concentrations en dioxyde de carbone causés par la croissance des plantes (ANZECC, 1999b). De plus, une alcalinité au-delà de 175 mg CaCO 3 /l tend à réduire la production de nourriture dans les étangs pour l aquaculture et ainsi à diminuer un taux de production optimal (ANZECC, 1999b). L alcalinité est aussi sous la norme internationale pour l eau potable de 30 mg CaCO 3 /l pour 12 % des évènements d échantillonnage. Une faible alcalinité n a pas de conséquence sur la santé humaine mais plutôt sur le réseau de distribution ainsi que sur l aspect de l eau en créant un problème «d eau rouge» suite à l accélération de la corrosion naturelle des conduites d eau. 8.1.1.1.2 MATIÈRE ORGANIQUE, OXYGÈNE DISSOUS ET ÉLÉMENTS NUTRITIFS La présence de matière organique dans les cours d eau est mesurée par la DAF puisque lorsque ces matières sont en abondance dans les cours d eau, leur oxydation peut - 8-9 - Juin 2001 20199 Étude environnementale Rapport final

contribuer à des déficits locaux en oxygène qui peuvent affecter la faune et la flore aquatique. En période d étiage, les paramètres indicateurs de la pollution organique, tels que la demande biochimique en oxygène (DBO 5 ), la demande chimique en oxygène (DCO) et l oxydabilité ont montré en général des valeurs faibles. Ainsi, depuis 1992, plus de 90 % des campagnes d échantillonnage sur la Grande Terre présentent une demande biochimique en oxygène (DBO 5 ) inférieure à 3 mg/l, valeur qui correspond à la norme internationale pour la protection de la vie aquatique. Aussi, la demande chimique en oxygène (DCO) est inférieure à la norme internationale pour l aquaculture et les pêches de 40 mg O 2 /l avec seulement 0,5 % des évènements d échantillonnage supérieures à cette norme. Bien que la DBO 5 et la DCO rencontrent en général les normes internationales pour la protection de la vie aquatique et pour l aquaculture et les pêches, on observe pour 54 % des évènements d échantillonnage des concentrations d oxygène dissous inférieures à 5 mg O 2 /l, qui est la norme internationale la plus sévère pour la protection de la vie aquatique et pour l aquaculture et les pêches. Pour l usage de l eau brute comme source d eau potable, les valeurs de DBO 5 et de DCO sont aussi inférieures à la norme internationale pour cet usage. Ainsi, la DBO 5 est inférieure à la norme internationale la plus contraignante pour l eau brute (3 mg/l, traitement physique simple et désinfection) pour 90 % des campagnes d échantillonnage. La DCO est généralement inférieure à la norme internationale pour ce même usage (traitement intense physique et chimique des eaux et désinfection) qui est de 30 mg O 2 /l, avec 2 % des évènements d échantillonnage supérieurs à cette valeur. Les concentrations en éléments nutritifs dans l eau sont fortement liées aux activités agricoles et humaines. En concentrations trop élevées, les éléments nutritifs peuvent être toxiques pour les humains et la faune aquatique, et en concentrations modérément élevées, ils peuvent contribuer à la prolifération excessive d algues. L azote total Kjeldhal constitue la portion de l azote total comprenant l ammoniac et l azote organique. Dans 30 % des évènements d échantillonnage réalisés sur la Grande Terre de 1992 à 1999, les concentrations d azote total Kjeldhal sont supérieures à la norme internationale de 1 mg N/l pour les eaux brutes destinées à être utilisées comme source d eau potable. Juin 2001-8-10 - Étude environnementale Rapport final 20199

En période d étiage, plus de 50 % des concentrations en nitrates mesurées dépassent la norme la plus sévère de 0,12 mg/l qui vise la protection de la vie aquatique. Les nitrates excèdent donc en général cette norme avec une concentration moyenne de 0,45 mg/l, ce qui indique des apports importants liés aux activités agricoles. La somme des nitrates et des nitrites dans l eau n a jamais dépassé la concentration de 10 mg/l qui peut provoquer la méthémoglobinémie 1 chez les jeunes enfants (McNeely et al., 1980). La World Health Organization (1993) suggère que le calcul de la somme des ratios des concentrations de nitrites et de nitrates sur leur norme respective ne doit pas excéder 1 pour la protection de l eau potable. Or, aucune rivière n atteint cette valeur, le ratio maximal observé depuis 1992 était de 0,15. En ce qui concerne l ammonium, plus de 55 % des concentrations observées sont supérieures à la norme internationale la plus sévère de 0,04 mg/l, soit pour la protection de la vie aquatique dans les eaux peuplées de salmonidés et de cyprinidés. Il convient de préciser ici qu aucun salmonidé n est présent en Nouvelle-Calédonie et qu un seul cyprinidé est présent, soit Cyprinus carpio, une espèce introduite d Eurasie dont l importance commerciale n est pas connue (voir le chapitre 12). Les concentrations en phosphore total et en phosphates sont faibles avec des concentrations qui rencontrent en général la norme internationale pour la protection de la vie aquatique (0,01 mg P/l) et pour l aquaculture et les pêches (0,1 mg P/l) chez environ 85 % des échantillons récoltés en période d étiage de 1992 à 1999 dans la Grande Terre. 8.1.1.1.3 MÉTAUX En période d étiage de 1992 à 1999, les concentrations en fer et en manganèse dans les rivières de la Grande Terre sont élevées en regard des normes internationales pour l eau potable. Ainsi, les concentrations en fer et en manganèse sont supérieures aux normes internationales pour l eau potable (0,2 mg Fe/l et 0,05 mg Mn/l) pour respectivement 24 % et 29 % des évènements d échantionnage. Les concentrations en chrome et en nickel sont toutefois faibles en regard des normes internationales pour l eau potable avec seulement 2 % et 4 % des évènements d échantionnage montrant des concentrations supérieures aux normes internationales de 0,05 mg Cr/l et de 0,02 mg Ni/l. 1 Intoxication grave par asphyxie causée par l oxydation du fer de l hémoglobine du sang. - 8-11 - Juin 2001 20199 Étude environnementale Rapport final

Des concentrations élevées en fer peuvent donner une saveur aigre-douce et astringente à l eau et en changer l apparence, alors qu aucun effet n est connu sur la santé humaine (McNeely et al., 1980; WHO, 1993). Sauf pour quelques études, il n existe pas d évidence de la toxicité du manganèse associé à la consommation d eau potable selon la World Health Organisation (1993). Les concentrations en fer et en magnésium sont en concentrations élevées en général en comparaison avec les normes internationales pour l aquaculture et les pêches. Ainsi, les concentrations en fer dépassent la norme de 0,01 mg Fe/l pour 95 % des échantillons et celles en magnésium sont plus élevées que la norme de 15 mg Mg/l pour près de 50 % des évènements d échantillonnage. Le chrome est en faible concentration selon la norme internationale de 0,02 mg/l pour l aquaculture et les pêches et ce, pour plus de 90 % des évènements. La concentration moyenne en cobalt est de 0,0003 ± 0,0001 mg/l. Cette concentration est ainsi plus élevée que la norme pour la protection de la vie aquatique de 0,00024 mg/l. Le nickel montre aussi des concentrations supérieures à la norme internationale pour la protection de la vie aquatique (0,0007 mg Ni/l) pour 75 % des évènements d échantillonnage, alors que les concentrations en manganèse sont sous les normes pour le même usage et ce, pour près de 90 % des échantillons prélevés dans les eaux douces de la Grande Terre. Des teneurs élevées en fer peuvent être nuisibles pour les poissons par l obstruction de leurs branchies suite aux processus d oxydation des ions ferreux solubles et la productivité du plancton peut aussi être affectée (ANZECC, 1999b). Des effets aigus ont été rapportés à des concentrations élevées en magnésium, entre autres chez des organismes d eau douce, soit des poissons, des amphibiens, des crustacés, des algues et des macrophytes (ANZECC, 1999a). En concentration élevée, le nickel et le cobalt peuvent être néfastes pour les organismes aquatiques d eau douce (voir section 8.2.1.3). Toutefois, compte tenu que les concentrations de fer, de magnésium, de nickel et de cobalt sont intimement liées à la géologie du milieu, il est possible que la faune aquatique des rivières calédoniennes se soit adaptée en partie à ces conditions particulières. 8.1.1.1.4 BACTÉRIOLOGIE Les analyses bactériologiques ont détecté la présence de coliformes thermorésistants, de coliformes totaux et de streptocoques fécaux dans les eaux douces de surface de la Juin 2001-8-12 - Étude environnementale Rapport final 20199

Grande Terre en concentrations dépassant les normes internationales pour l eau potable. Ces eaux doivent être traitées avant d être consommées car aucun de ces microorganismes ne doit être présent dans l eau. Aussi, les normes internationales pour l eau brute destinée à l approvisionnement en eau potable pour la majorité des échantillons ne sont pas respectées compte tenu que 60 %, 78 % et 67 % des évènements d échantillonnage ont montré des concentrations supérieures aux normes respectives de 20 (coliformes thermorésistants), 50 (coliformes totaux) et 20 (streptocoques fécaux) UFC/100ml. Les concentrations en coliformes thermorésistants obtenues indiquent que les eaux de la zone d étude sont généralement propices à la baignade compte tenu que 80 % des échantillons présentent des concentrations inférieures à 200 UFC/100ml, qui est la limite pour la baignade sécuritaire (McNeely et al., 1980). 8.1.1.2 Variabilité temporelle Selon Mary (1999), certains facteurs influencent la variabilité temporelle des caractéristiques physico-chimiques des eaux de surface. Les variations hydrologiques liées aux précipitations expliquent possiblement la majeure partie de la variabilité temporelle de la qualité de l eau. En effet, les facteurs climatiques induisent des variations de la température de l'eau, du ph et des paramètres liés aux activités humaines ou biologiques, tels que les concentrations en MES, en sulfates, en ammonium et en nitrates. En revanche, les concentrations des paramètres liés à la nature du substrat géologique, par exemple le nickel, présentent une faible variabilité temporelle (Mary, 1999). 8.1.1.3 Variabilité spatiale L analyse spatiale des données de qualité de l eau de la DAF de 1993 à 1999 a permis de mettre en évidence quatre types de rivières individualisées en fonction des activités anthropiques, de la nature géologique des roches et de leur localisation géographique (Mary, 1999) : des stations recevant des eaux usées domestiques, caractérisées par des valeurs élevées de DBO 5, d oxydabilité, de nitrates, d ammonium, de potassium, de MES et d ions majeurs; des stations non influencées par les péridotites (Côte Nord-Est, Sud de Nouméa) et dont l eau est peu minéralisée; - 8-13 - Juin 2001 20199 Étude environnementale Rapport final

des stations de rivières à substrats péridotitiques dont les eaux présentent de fortes teneurs en nickel, en chrome et en magnésium et de faibles concentrations en matières organiques et en ions majeurs tels que les chlorures, le sodium, le calcium, le potassium, et les sulfates; des stations de rivières drainant des roches volcano-sédimentaires et des péridotites, situées à proximité d'exploitations agricoles, d'habitations ou de tribus et se caractérisant par des concentrations relativement importantes en phosphates, en ammonium, DBO 5, oxydabilité, en nitrates et en MES, ainsi que des valeurs élevées de DBO 5 et d oxydabilité (Côte Ouest essentiellement). 8.1.2 Caractéristiques physico-chimiques des sédiments Outre les données de qualité des sédiments récoltées dans le cadre du projet Koniambo dans la zone d étude, aucune information n est disponible à ce jour au sujet des caractéristiques granulométriques ou chimiques des sédiments d eau douce de la Nouvelle- Calédonie. 8.2 ZONE D ÉTUDE 8.2.1 Qualité des eaux douces La présente section porte sur la caractérisation des eaux douces de la zone d étude et sur l évaluation de la qualité de l eau en regard des normes internationales les plus restrictives pour divers usages. Deux principales sources de données ont été utilisées, soit les données de la Direction de l Agriculture et de la Forêt (DAF, 1992-1999) et celles du projet Koniambo récoltées en novembre 2000 lors de la période d étiage. Malgré que le portrait de la qualité de l eau dans la zone d étude soit basé sur les données récoltées en période d étiage, le programme de suivi qui sera mis en place dans le cadre du projet Koniambo permettra de récolter des données de qualité de l eau en période de crue afin de mieux caractériser les eaux de la zone d étude. Ainsi, une première campagne préliminaire d échantillonnage en période de crue a été réalisée le 21 et 22 février 2001 par Erbio (Études et Recherches Biologiques). L échantillonnage a été réalisé lors d un des rares évènements de pluie importante qui ont eu lieu en 2001. Les débits mesurés lors de cet événement (21-22 févr.) étaient intermédiaires, soit de 13,1 m 3 /s et de 17,9 m 3 /s pour la rivière Koné et de 14,4 m 3 /s et de 13,2 m 3 /s pour la rivière Témala. Les données de qualité de l eau récoltées lors de cette crue sont présentées à l annexe 8.3. Juin 2001-8-14 - Étude environnementale Rapport final 20199

8.2.1.1 Données historiques de la Direction de l Agriculture et de la Forêt Les données sur les caractéristiques des eaux qui sont présentées ici proviennent des données récoltées par la DAF de 1992 à 1999 et ce, sur 28 rivières de la zone d étude réparties dans les communes de Pouembout, Voh et Koné. À l exception de quelques échantillonnages effectués au cours des mois de janvier et avril, les données recueillies par la Direction de l Agriculture et de la Forêt portent essentiellement sur les caractéristiques physico-chimiques et bactériologiques des eaux en période d étiage. La liste des paramètres mesurés et des méthodes d analyse utilisées par la DAF est présentée à l annexe 8.2. L ensemble des données de qualité de l eau de la DAF pour la zone d étude a été validé à partir des certificats d analyse et des rapports d échantillonnage (lorsque disponibles) et saisi sous forme de fichier électronique. Les rapports d échantillonnage comprennent généralement les cartes, les fiches d interprétation, les méthodes, les données et les certificats d analyse pour une période ou une rivière donnée. Ces rapports d échantillonnage n étaient toutefois pas produits systématiquement et, dans certains cas, les certificats d analyse ont dû être récupérés des archives du laboratoire d analyse pour valider les résultats. Comme les équipes d échantillonnage variaient d une année à l autre, le contenu et le format des rapports pouvaient également varier (absence de cartes de localisation, des méthodes ou des fiches d interprétation). La précision limitée des coordonnées des stations et les variations de certains noms de stations (d une année à l autre) ont contribué à réduire la fiabilité des informations. Dans la zone d étude, 209 évènements d échantillonnage de l eau ont été effectués en période d étiage depuis 1992 sur treize bassins versants (carte 8.1 en pochette) : Koné; Nindia; Népoui; Pouembout; Pandanus; Oue Pouanlotch; Voh; Kataviti (tributaires); Poamboa; Témala; Faténaoué; Confiance; Encaissée; Les données de qualité de l eau de la DAF en étiage sont présentées à l annexe 8.4. Il convient de noter que dans le cadre du projet Koniambo, chacune des stations de la DAF a - 8-15 - Juin 2001 20199 Étude environnementale Rapport final

été caractérisée en fonction de plusieurs variables du milieu afin de faciliter l interprétation spatiale des données. Ainsi, pour chaque station d échantillonnage de la DAF, Roche a déterminé à l aide du logiciel MapInfo et des cartes thématiques de l étude environnementale de base : la superficie du bassin versant de la station; le substrat géologique et le type d utilisation du territoire qui sont prédominants dans le bassin versant de la station; l existence de sources ponctuelles de contamination en amont; la distance et la population de l agglomération la plus proche en amont; la distance entre la station et l embouchure du cours d eau; la présence d un barrage anti-sel. De plus, pour chaque évènement d échantillonnage, le total des précipitations au cours des trois jours précédant l échantillonnage a été obtenu à partir des données météorologiques de la station la plus proche. Comme le programme d échantillonnage de la DAF a été effectué par divers consultants, il est également possible que les méthodes d échantillonnage aient pu varier d une campagne d échantillonnage à l autre. Ces méthodes ne peuvent d ailleurs pas être comparées compte tenu de l absence de certains rapports d échantillonnage. Presque toutes les analyses ont été effectuées par la Calédonienne des Eaux, sauf dans certains cas où les analyses furent réalisées par le Laboratoire de surveillance des Eaux (Service municipal d hygiène) et pour certaines campagnes, le laboratoire n est pas spécifié. Il est à noter que les paramètres analysés et les stations d échantillonnage ont varié d une campagne à l autre, ce qui limite la portée des interprétations spatio-temporelles des données. Malgré le fait que les données de qualité de l eau de la DAF constitue un ensemble de données considérable et pertinent, les lacunes mentionnées ci-haut constituent des facteurs qui limitent l utilisation qu on peut en faire. De façon générale, il est possible de distinguer deux grandes périodes où la répartition générale des stations a été partiellement maintenue, soit de 1993 à 1996 et de 1997 à 1999. De plus, au sein de chacune de ces deux périodes, le recouvrement des stations est Juin 2001-8-16 - Étude environnementale Rapport final 20199

faible d une année à l autre. En outre, les échantillonnages ont été effectués au cours des mois d octobre à décembre, soit en période d étiage, alors que les échantillonnages réalisés en 1997 ont été répartis au cours des mois de janvier, avril, juin et août. Enfin, les paramètres mesurés ont varié à chacune des années et peu de séries temporelles sont complètes. Ainsi, sur les 37 paramètres différents mesurés à un moment ou l autre du programme d échantillonnage, seulement 6 paramètres l ont été à chacune des 8 années d échantillonnage, soit la température, le ph, la conductivité, les matières en suspension, l ammonium et les nitrates. Cinq paramètres ont été mesurés pendant 7 années, non nécessairement consécutives, soit la DBO 5, l oxygène dissous, les sulfates, le fer, et les streptocoques fécaux. Trois paramètres ont été mesurés pendant 6 années, non nécessairement consécutives, soit le nickel, les chlorures et les coliformes totaux. Compte tenu de ce qui précède, l instabilité du patron d échantillonnage réduit sensiblement la représentativité des données pour décrire à la fois la variabilité spatiale et la variabilité temporelle des caractéristiques des eaux. En conséquence, l analyse des données a été effectuée d une part au moyen des statistiques descriptives telles que les valeurs minimales et maximales, les moyennes et les écarts-types et, d autre part, d une analyse en composantes principales (ACP) suivi d une analyse de la variance (ANOVA). La méthodologie ainsi que les résultats détaillés de ces dernières analyses sont présentées à l annexe 8.4. Les résultats d analyse de qualité de l eau de la DAF dans la zone d étude sont présentés à la section 8.2.1.3 portant sur les caractéristiques physico-chimiques et bactériologiques des eaux douces. 8.2.1.2 Données récoltées dans le cadre du Programme de caractérisation des eaux et des sédiments du BUT Un programme d échantillonnage de l eau et des sédiments a été réalisé dans le cadre du projet Koniambo. L objectif du programme est de caractériser les eaux douces et les sédiments des rivières de la zone d étude et d en évaluer la qualité en regard des normes internationales relatives aux usages suivants : utilisation directe de l eau à titre d eau potable; approvisionnement en eau pour traitement à des fins de production d eau potable (eau brute); - 8-17 - Juin 2001 20199 Étude environnementale Rapport final

protection de la vie aquatique d eau douce; protection de la qualité de l eau pour l aquaculture et pour la pêche récréative et commerciale; utilisation de l eau à des fins récréatives (ex. baignade); Les normes internationales de qualité de l eau pour ces divers usages, auxquelles ont été comparés les résultats, sont présentées aux tableaux 8.4 à 8.7. MÉTHODOLOGIE L échantillonnage des eaux douces a eu lieu lors de l étiage 2000, soit du 14 au 18 novembre 2000 et a porté sur les principales rivières de la zone d étude. De façon plus spécifique, l échantillonnage en étiage a couvert 28 stations localisées dans les secteurs d eaux douces des rivières Confiance, Creek Coco, Faténaoué, Kataviti (tributaires), Koné, Ne N'Duco, Népia, Nindia, Oundjo, Pandanus, Pouembout, Taléa, Témala, Tiombola et Voh (tableau 8.3 et carte 8.2, en pochette). Les stations échantillonnées sont localisées à l intérieur des limites des bassins versants sur lesquels prennent place la propriété minière Koniambo de Falconbridge NC SAS ainsi que les secteurs avoisinant au sein desquels Falconbridge NC SAS et la SMSP effectueront des activités minières (exploration et exploitation) ou les secteurs qui seront influencés indirectement par l activité minière. Plus spécifiquement, la sélection des stations d échantillonnage a été basée sur les critères suivants : répartition spatiale sur l ensemble du territoire à l étude; utilisation du territoire (exploration ou exploitation minière ancienne, actuelle ou future, activités agropastorales et présence humaine (villages ou tribus)); accessibilité aux stations d échantillonnage; présence de points de captage des eaux de surface; localisation des zones minéralisées potentielles; présence de stations limnimétriques opérées par Falconbridge NC SAS. Une campagne d échantillonnage préliminaire a aussi été réalisée en période de crue les 21 et 22 février 2001 dans la zone d étude. Un total de sept stations ont été échantillonnées sur les rivières Faténaoué, Pandanus, Pouembout, Témala et Voh. Juin 2001-8-18 - Étude environnementale Rapport final 20199

Tableau 8.3 Liste des stations échantillonnées pour l eau et les sédiments de rivières présentes dans la zone d étude du projet Koniambo Nom de la rivière Nom de la station Échantillonnage des sédiments 1 Échantillonnage de l'eau 1 Superficie du Coordonnée UTM Coordonnée UTM (m E) 2 (m N) 2 bassin versant à la station (km²) Nom du bassin versant principal Superficie du bassin versant principal (km 2 ) Commentaires Coco COCO-020 C - 475,028 7,681,099 - Coco 41,4 Aucun point de captage, en aval de la zone minéralisée potentielle Coco COCO-030 C C 472,683 7, 677,919 34,9 Coco 41,4 Aucun point de captage, proximité du milieu côtier, présence d'une station limnimétrique (COCO-50-LN) Tale TALE-010 C C 475,739 7,679,045 11,5 Coco (Taléa) 41,4 Au droit du captage Creek Coco, à 0,5 km en aval de la zone minéralisée potentielle Confiance CONF -015 C C 479,817 7,673,509 5.0 Confiance 8.6 Entre CONF-010 et CONF-020 Faténaoué FATE-005 C - 475,261 7,693,107 - Faténaoué 142,5 En amont de FATE-010 Faténaoué FATE-020 C C 469,191 7,690,792 137,1 Faténaoué 142,5 0,8 km en amont du forage dans le périmètre de protection Forage Fat Tributaire de la Kataviti KATA-t-010 - C 483,066 7,674,098 1,6 Kataviti 22,1 Au droit du captage Nea, à 1 km en aval de la zone minéralisée potentielle Tributaire de la Kataviti KATA-t-020 - C 484,094 7,674, 968 1,4 Kataviti 22,1 Au droit du captage de BOUM, à 1 km en aval de la zone minéralisée potentielle Koné KONE-010 C C 491,722 7, 673,178 136,4 Koné 274,4 À 7 km en amont de Koné, ancienne station d'échantillonnage Koné 600 (1997) et station limnimétrique KON-50LN Koné KONE-030 L L 483,493 7, 670,065 255,8 Koné 274.4 En aval du village de Koné, immédiatement en amont du barrage antisel et proche d'une station d'échantillonnage de sédiments en suspension (KON-90- S1-2-3) Tiombola TIOM-010 C - 487,597 7,676,242 - Koné (Tiombola) 274,4 En amont de la tribu de Koniambo Tributaire de la Tiombola TIOM-t-010 - C 484,584 7,678,178 0,3 Koné (Tiombola) 274,4 Au droit du captage Tiakana, sur le cours d'eau Tiava Rau Tributaire de la Ne N'Duco NEND-t-010 - C 485,389 7,676,487 1,7 Koné (Ne N'Duco) 274,4 Au droit du captage Tivoli, à 2 km en aval de la zone minéralisée potentielle Népia NEPI-010 C C 473,742 7,673,976 7,1 Népia 10,7 Aucun point de captage, à proximité du milieu côtier Nindia NIND-030 - L 486,001 7,663,230 28,7 Nindia 30.1 En amont du barrage antisel sur la rivière recevant les effluents du village de Pouembout Oundjo OUND-010 - C 470,680 7,672,923 1,6 Oundjo - Au droit du captage Oundjo Tribu, à proximité du milieu côtier Pandanus PAND-010 C - 480,303 7, 676,568 - Pandanus 28,3 Dans le périmètre de captage de Pinjen, à 0,6 km de la zone minéralisée potentielle Pandanus PAND-020 C C 478,796 7,676,091 15,6 Pandanus 28,3 Au droit du captage de Pinjen, en marge de la zone minéralisée potentielle Pandanus PAND-030 C C 477,221 7,673,009 26,5 Pandanus 28,3 Aucun point de captage, à proximité du milieu côtier et à 150 m en amont du pont de la RT1, présence de la station limnimétrique PAN-50-LN Tributaire de la Pandanus PAND-t-010 - C 476,782 7,675, 661 2,5 Pandanus 28,3 Au droit du captage Oundjo II, en bordure de la zone minéralisée potentielle Pouembout POUE-002 C - 506,359 7,669,054 - Pouembout 295.7 En amont du site potentiel de barrage P1 Pouembout POUE-005 C C 505,849 7, 666,043 106,8 Pouembout 295,7 Au site potentiel de barrage P1 Pouembout POUE-010 C C 500,083 7,666,060 179,8 Pouembout 295,7 Aucun point de captage, à l'extérieur de l'influence du projet minier Pouembout POUE-015 - L 489,618 7,663,718 250,7 Pouembout 295.7 Forage dans la rivière Pouembout pour l'aep (alimentation en eau potable) situé à moins de 1 km de Pouembout (vers le sud) Pouembout POUE-020 L L 485,586 7,662,053 289,6 Pouembout 295,7 En amont du barrage anti-sel sur la Pouembout, zone susceptible de recevoir des polluants liés aux activités agropastorales Téméla TEMA-002 C - 472,809 7,701,667 - Témala 162.4 Station en amont du barrage potentiel T2 et en aval de la tribu de Ouengo Téméla TEMA-005 C C 469,096 7,698,979 108,9 Témala 162,4 Site potentiel de barrage T2 Téméla TEMA-008 C - 467,595 7,693,570 - Témala 162.4 En aval du site potentiel de barrage T2, au niveau de la station limnimétrique TEM-50-LNS Téméla TEMA-010 L L 466,187 7,691,262 162,3 Témala 162,4 Aucun point de captage, au droit de l'ancienne station d'échantillonnage d'eau de surface Temala 300 (1997) Voh VOH-010 C C 478,777 7, 684,958 102.0 Voh 223,6 Aucun point de captage, flanc nord du massif en aval de la zone minéralisée potentielle, ancienne station limni (VOH-10-LN) Voh VOH-030 C - 472,770 7, 686,111 - Voh 223,6 Aucun point de captage, au droit d'une station limnimétrique et en aval de l'ancienne station d'échantillonnage d'eau de surface Voh 200 (1997) Voh VOH-045 - L 469,042 7, 683,520 208,5 Voh 223.6 Forage dans la rivière Voh pour l'aep (alimentation en eau potable) situé en plaine côtière à proximité du village de Voh Voh VOH-050 L L 468,558 7, 682,458 213,6 Voh 223,6 Aucun point de captage, à proximité du milieu côtier en aval de Voh, à 1,2 km de l'ancienne station d'échantillonnage Voh 300 (1997) Tributaire de Voh VOH-t-010 - C 472,450 7,685, 363 0,1 Voh 223,6 Au droit du captage Tiéta 1 Tributaire de Voh VOH-t-020 - C 472,134 7,685, 197 0,3 Voh 223,6 Au droit du captage Tiéta 2 Tributaire de Voh VOH-t-030 - C 471,393 7,684,799 1,3 Voh 223,6 Au droit du captage Nickel, à 0,8 km de la zone minéralisée potentielle 1 Tous les paramètres n'ont pas été mesurés à toutes les stations, "L" indiquant une liste longue de paramètres et "C" indiquant une liste courte de paramètres. Les paramètres d'analyse associés à chacune des listes sont présentés aux tableaux 8.4 à 8.7. 2 sphéroïde WGS84