Le Programme National Nutrition Santé

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Transcription:

Le PNNS c'est quoi? La mise en place d une politique nutritionnelle est apparue, au cours des dernières années, comme une priorité de santé publique. Contexte } Le rôle joué par la nutrition comme facteur de protection ou de risque des pathologies les plus répandues en France est de mieux en mieux compris, qu il s agisse du cancer, des maladies cardiovasculaires de l obésité, de l ostéoporose ou du diabète de type 2. } Même si la nutrition n est pas le seul déterminant de ces pathologies, c est un facteur sur lequel il est possible d intervenir, collectivement et individuellement. } Lancé en janvier 2001, le Programme National Nutrition Santé (PNNS) s appuie largement sur les travaux du Haut Comité de santé publique (2000). } Le PNNS a pour objectif général l amélioration de l état de santé de l ensemble de la population en agissant sur l un de ses déterminants majeurs : la nutrition. } En 2006 a été lancé pour 5 ans le PNNS 2 (2006-2010). Il prolonge, précise et renforce les axes du PNNS.

Le PNNS c'est quoi? Le PNNS 1 Pour répondre au défi que représente la nutrition en matière de santé publique, la France a été un des premiers pays européens à se doter d un plan de santé publique, le Programme National Nutrition Santé, dès 2001. Le premier PNNS (2001-2005) a établi un socle de repères nutritionnels (pour tous mais aussi pour des groupes particuliers : femmes enceintes, enfants, adolescents, personnes de plus de 55 ans, personnes âgées dépendantes...) qui constitue désormais la référence française officielle. Conformes à la culture alimentaire française, ils associent à l objectif de santé publique les notions de goût, de plaisir et de convivialité. Ils ont été validés scientifiquement par les experts réunis par l Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments et font autorité. Les axes stratégiques du PNNS 1 (2001-2005) } Informer et orienter les consommateurs vers des choix alimentaires et un état nutritionnel satisfaisant. } Éduquer les jeunes et créer un environnement favorable à une consommation alimentaire et un état nutritionnel satisfaisant. } Prévenir, dépister et prendre en charge les troubles nutritionnels dans le système de soins. } Impliquer les industriels de l agro-alimentaire et la restauration collective ainsi que les consommateurs au travers des associations de consommateurs et de leurs structures techniques. } Mettre en place des systèmes de surveillance alimentaire et nutritionnelle de la population } Développer la recherche en nutrition humaine : recherches épidémiologiques, comportementales et cliniques. } Engager des mesures et actions de santé publique complémentaires destinées à des groupes spécifiques. L un des axes principaux du PNNS 1 a été de diffuser une information simple, claire et exhaustive autour des 9 objectifs nutritionnels prioritaires définis par le Haut Comité de santé publique. Cette information visait la population générale mais aussi les publics qui ont des besoins nutritionnels spécifiques : les femmes enceintes, les enfants, les adolescents et les personnes âgées. Elle a été déclinée sous forme d actions média et hors média et articulée au plan national et local.

Le PNNS c'est quoi? Le PNNS 2 4 plans d action ont été définis : 1-Prévention nutritionnelle Les axes prévus du PNNS 2 (2006-2010) Tout en poursuivant la stratégie initiée dans le cadre du PNNS 1, le PNNS 2 approfondit les orientations, en portant une attention plus grande à la modification des environnements (notamment en ce qui concerne l offre alimentaire et d activité physique), à la formation des professionnels en contact avec les publics, à la question générale de «l image du corps» dans la société française, à l amélioration de la prise en charge de la dénutrition et de l obésité. Il tend aussi à mieux prendre en compte les besoins spécifiques de certaines populations, notamment les moins favorisées. } Éducation et prévention : promouvoir des repères de consommation } Agir sur l offre alimentaire 2-Dépistage et prise en charge des troubles nutritionnels } Dépistage et prise en charge de l obésité infantile, adolescente et adulte } Prévention, dépistage et prise en charge de la dénutrition 3-Mesures concernant les populations spécifiques } Nutrition aux différents âges de la vie } Les populations défavorisées } Les personnes en situation de précarité 4-Mesures particulières } Développement des programmes et actions locales Un logo fédérateur pour les collectivités territoriales (déclinaisons du logo PNNS) Développer des chartes avec les entreprises (actions en faveur de leurs salariés) Développer le volet nutrition des Plans régionaux de santé publique Développer le partage d expériences Développement d une «banque de projets nutrition» nationale } Colloque national (tous les deux ans) } Recherche expertise } Sur la question de l image du corps

Les objectifs nutritionnels Concernant la consommation alimentaire Les 9 objectifs nutritionnels prioritaires 1. Augmenter la consommation de fruits et légumes afin de réduire le nombre de petits consommateurs de fruits et légumes d au moins 25 %. 2. Augmenter la consommation de calcium afin de réduire de 25 % la population des sujets ayant des apports calciques en dessous des apports nutritionnels conseillés, tout en réduisant de 25 % la prévalence des déficiences en vitamines D. 3. Réduire la contribution moyenne des apports lipidiques totaux à moins de 35 % des apports énergétiques journaliers, avec une réduction d un quart de la consommation des acides gras saturés au niveau de la moyenne de la population. 4. Augmenter la consommation de glucides afin qu ils contribuent à plus de 50 % des apports énergétiques journaliers en favorisant la consommation des aliments sources d amidon, en réduisant de 25 % la consommation actuelle en sucres simples, et en augmentant de 50 % la consommation de fibres. 5. Réduire la consommation annuelle d alcool par habitant de 20 % afin de la faire passer en dessous de 8,5 L/an/habitant. Concernant les indicateurs biologiques 6. Réduire de 5 % la cholestérolémie moyenne des adultes. 7. Réduire de 2-3 mm de mercure la moyenne de la pression artérielle systolique chez les adultes. 8. Réduire de 20 % la prévalence du surpoids et de l obésité (IMC > 25 kg/m2) chez les adultes et interrompre l augmentation particulièrement élevée au cours des dernières années de la prévalence de l obésité chez les enfants. Concernant le mode de vie 9. Augmenter l activité physique quotidienne par une amélioration de 25% du pourcentage des sujets faisant, l équivalent d au moins 1/2 h de marche rapide par jour, au moins cinq fois par semaine.

Objectifs nutritionnels Les 10 objectifs nutritionnels spécifiques 1. Réduire la consommation moyenne de chlorure de sodium (sel) à moins de 8 g par personne et par jour, 2. Réduire la carence en fer pendant la grossesse, 3. Améliorer le statut en folates des femmes en âge de procréer, notamment en cas de désir de grossesse, 4. Promouvoir l allaitement maternel, 5. Améliorer le statut en fer, en calcium et en vitamine D des enfants et des adolescents, 6. Prévenir, dépister et limiter la dénutrition des personnes âgées et améliorer leur statut en calcium et en vitamine D, 7. Réduire la fréquence de la déficience en iode de 8,5 % chez les hommes et 10,8 % chez les femmes, 8. Améliorer l alimentation des personnes défavorisées en réduisant notamment les déficiences vitaminiques et minérales, 9. Protéger les sujets suivant des régimes restrictifs contre les déficiences vitaminiques et minérales ; prendre en charge les problèmes nutritionnels des sujets présentant des troubles du comportement alimentaire, 10.Prendre en compte les problèmes d allergies alimentaires.

Les principes généraux La population doit pouvoir bénéficier d actions concrètes et visibles permettant, en améliorant l état nutritionnel, de réduire le risque de maladies et d optimiser l état de santé et la qualité de vie, à tous les âges de la vie. Les mesures et actions développées dans le cadre du PNNS s appuient sur certains principes : } Le choix alimentaire individuel est un acte libre, dans le contexte culturel et social propre à chacun ; } Le mot «nutrition» doit être compris comme englobant la question des apports par l alimentation et des dépenses énergétiques par l activité physique ; } Outre sa vocation biologique, l acte alimentaire a une forte charge culturelle, sociale, affective ; c est, en France, un moment de plaisir revendiqué. Le PNNS prend en compte la triple dimension biologique, symbolique et sociale de l acte alimentaire ; } Les orientations développées, les messages promus dans le cadre du PNNS s appuient sur une expertise scientifique organisée par les pouvoirs publics ; } Les actions mises en œuvre par le PNNS ont comme finalité de promouvoir, dans l alimentation, les facteurs de protection et de réduire l exposition aux facteurs de risque vis-à-vis des maladies chroniques, et au niveau des groupes à risque, de diminuer l exposition aux problèmes spécifiques ; elles s inscrivent notamment dans une volonté d évolution favorable pour la santé des environnements alimentaire et physique des personnes ; } Les stratégies, les actions et les messages du PNNS doivent être cohérents, sans contradiction, ni explicite ni par omission. Ils sont tous ordonnés en vue de réaliser les objectifs nutritionnels prioritaires retenus par ce programme ; } La mise en œuvre des actions majeures du PNNS s effectue dans le cadre d un dialogue avec les partenaires du programme présents dans son comité de pilotage, et au niveau régional dans le cadre défini par le plan régional de santé publique ; } Les mesures incitatives sont privilégiées, notamment lorsqu elles peuvent être adaptées aux différentes catégories d acteurs. Cependant des mesures réglementaires peuvent être mises en place lorsqu il s avère nécessaire de répondre à des critères d efficacité, voire d égalité ; } Toute forme de stigmatisation des personnes fondée sur un comportement alimentaire ou un état nutritionnel particulier est bannie par le PNNS ; } Aucun message émanant du PNNS ne saurait interdire ou bannir la consommation d un quelconque aliment (si sa consommation n est pas interdite par la réglementation).

Les repères nutritionnels } Pour la population, et afin de rendre accessibles, compréhensibles les données scientifiques les plus récentes sur le lien entre nutrition et santé, des repères de consommation pour la population ont été élaborés. } Ces repères, axés sur les aliments disponibles, directement consommés par les ménages (et non pas sur des notions de nutriments de type vitamines, lipides...) ont vocation à être la référence au-delà des messages contradictoires émanant des multiples sources qui abordent les questions de nutrition. } La légitimité de cette référence vient de leur mode d élaboration, par des groupes d experts issus du secteur public, réunis dans le cadre de l Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments. } La communication de ces repères et la façon de les mettre en oeuvre repose sur la promotion d une nutrition positive associant nutrition et plaisir, prenant en compte la diversité des situations, reconnaissant la complexité de l acte alimentaire et sa dimension sociale et culturelle. } Les spécificités de certains groupes de population sont prises en compte (les jeunes -enfants et adolescentset leurs parents, les personnes de plus de 55 ans et les femmes enceintes). Le PNNS a également mis au cœur de sa stratégie la déclinaison d action auprès des populations défavorisées ou en situation de précarité. } Enfin, les professionnels de santé, de l éducation, de l alimentation, de l activité physique et du secteur social, indispensables relais auprès de la population, sont associés à la démarche et des actions spécifiques sont développées à leur profit.

Le secret?... Les repères nutritionnels À privilégier Pains, céréales, pommes de terre et légumes secs Fruits et légumes À chaque repas et en cas de petits creux, Crus, cuits, nature ou préparés, Frais, surgelés ou en conserve. Favoriser les aliments céréaliers complets ou le pain bis. Privilégier la variété. Lait et produits laitiers (yaourts, fromages) Viandes et volailles, produits de la pêche et œufs Privilégier la variété. Privilégier les fromages les plus riches en calcium, les moins gras et les moins salés. En quantité inférieure à celle de l accompagnement. Viande : privilégier la variété des espèces et les morceaux les moins gras. Poisson : au moins 2 fois par semaine. Boissons Au cours et en dehors des repas. Limiter les boissons sucrées (privilégier les boissons allégées). Boissons alcoolisées : ne pas dépasser, par jour, 2 verres de vin (de 10 cl) pour les femmes* et 3 pour les hommes. 2 verres de vin sont équivalents à 2 demis de bière ou 6 cl d alcool fort. * à l exclusion des femmes enceintes auxquelles il est recommandé de s abstenir de toute consommation d alcool pendant la durée de la grossesse. Activité physique À intégrer dans la vie quotidienne (marcher, monter les escaliers, faire du vélo...)

Le secret?... À limiter Les repères nutritionnels Produits sucrés Matières grasses ajoutées Privilégier les matières grasses végétales (huiles d olive, de colza...). Favoriser la variété. Limiter les graisses d origine animale (beurre, crème...). Sel Préférer le sel iodé. Ne pas resaler avant de goûter. Réduire l ajout de sel dans les eaux de cuisson. Limiter les fromages et les charcuteries les plus salés et les produits apéritifs salés. Attention aux boissons sucrées. Attention aux aliments gras et sucrés à la fois (pâtisseries, crèmes dessert, chocolat, glaces...).