Distribution DOCKS 66 Violaine Harchin : 06 18 46 24 58 / violaine@docks66.com Aleksandra Cheuvreux : 06 99 70 92 87 / aleksandra@docks66.com 23 rue des Martyrs 75009 Paris contact@docks66.com www.docks66.com Facebook https://www.facebook.com/vietnamparadiso Twitter https://twitter.com/vnparadiso
Synopsis Julien est né à Paris. Sa mère, elle, est née à Hanoï et sa grand-mère est petite fille de métisse. Bien que très lointaines, Julien, à 20 ans, se sent tout à coup envahi par un besoin irrépressible de renouer avec ses origines maternelles. Poussé par l amour du cinéma, il monte un cinéma ambulant au Vietnam avec une petite équipe. Ils parcourront le Vietnam du Sud au Nord en camionnette pour organiser des projections et des ateliers réalisation de films d animation dans les orphelinats.
Fiche technique et artistique Titre original : Vietnam Paradiso Année de production : 2001 Pays de production : France Durées : 66 minutes (existe également en version 52 ) Versions disponibles : VF / Version Internationale / VOST anglais Formats de tournage : HDV - 16/9 Couleur Formats de projection : DV / BETACAM / DVD/ Blu-ray / DCP Réalisation : Julien Lahmi et Ali Benkirane Scénario : Julien Lahmi Image : Ali Benkirane et Julien Lahmi Son & Mixage : Nicolas Makowski Illustration : Caroline Frydlender et Vang Xiong Traduction : Nguyen Van Hau et Gabrielle Levy Montage : Ali Benkirane et Julien Lahmi Musique : Belle and Sebastian / Pierre Chazal et Florent Richard / Nguyen Thien Dao, Bui Yen Phuong, Ha Thanh Voix off Thu : Caroline Gillain Voix off mère : Patricia Lapeyronnie Régie : Nguyen Manh Duy, Huynh Thi Hiêu Conception de l affiche : Caroline Frydlender Distribution : DOCKS 66
Festivals & marchés Festival Made in Asia 2014, Festival L enfant et le 7ème art 2014, Les Escales Documentaires 2002, Festival international du documentaire de création de La Rochelle, Festival de Donzy le National 2003, Film distribué par ARTE entre 2002 et 2006. Diffusion TV France ô, France, TSR1 et 2, chaînes hertziennes nationales suisses, VTV, chaîne hertzienne nationale vietnamienne.
Les réalisateurs Julien Lahmi Julien Lahmi est né en 1977 à Paris, d un père architecte né à Tunis et d une mère professeure de lettres née à Hanoï. Après avoir étudié à l'essec et à l'ens Louis Lumière, Julien Lahmi entre "en cinéma" par le documentaire de création, notamment avec la réalisation en 2001 de Vietnam Paradiso. Ce premier film est un journal intime ayant pour toile de fond une aventure de cinéma ambulant monté dans cinq orphelinats à travers le Viêt-Nam. Vietnam Paradiso a été distribué par ARTE et sélectionné dans de nombreux festivals (La Rochelle, FIPA Biarritz, Thessalonique...), ce qui a permis au réalisateur de continuer sur cette voie. "Si j'ai beaucoup appris par la réalisation de documentaires, j'avais faim de fiction, de comédiens". Apparaissent avec le court-métrage Le Film de Sa Vie en 2007 les prémisses de son Cinéma de recyclage, creusant dès lors un sillon très personnel de "fictionisation du réel" qui situe ses films à la frontière entre fiction, documentaire et cinéma expérimental. Julien Lahmi travaille actuellement sur un projet de long métrage produit par Lobster Films (Serge Bromberg) et soutenu par Archidoc, La Fémis, Catherine Bernstein et Thierry Garrel, le Programme Média de l'union Européenne. Filmographie sélective Vietnam Paradiso (2001) Des Images en Voyage (2002) Vincent (2005) Le Film de sa Vie (2007) Je Ne Suis Pas Celle, clip sur une musique d'oshen (2008) Airport (2009) La Montagne au Goût de Sel (2013) Cut Cut Bang Bang (En production) Plus d infos sur : http://julienlahmi.com/cineaste
Ali Benkirane Né le 14 décembre 1975 au Maroc. Il fait ses études à la Mission Française de Casablanca, où il obtient un bac scientifique. Diplômé de l'esra en 1998, Ali Benkirane travaille ensuite comme assistant monteur et assistant réalisateur sur différents tournages. Il co-réalise son premier documentaire en 2001 avec Julien Lahmi : Vietnam Paradiso. En 2004, il se distingue avec Amal, un court-métrage qui s'intéresse à une petite fille de douze ans vivant dans la campagne marocaine et qui rêve de devenir médecin. Remarqué et primé à de nombreuses reprises et diffusé sur Arte dans l émission «Court circuit» en 2005. En 2006, il réalise Casa, qui obtient le prix Qualité au CNC. Ce dernier sera diffusé sur Arte, toujours dans l émission Court Circuit en 2007. Ali Benkirane se consacre depuis à l écriture de long-métrages et depuis 2012, prend la décision de s'investir dans la photographie, qu'il exerce depuis près de dix ans. Plus d infos sur : http://www.mdbenkiraneali.com/
A propos de Vietnam Paradiso... (Extraits de la critique de Marine Chabrol, mars 2002) «En adoptant la forme du récit autobiographique, du film-je, au croisement du documentaire et de la fiction, Julien Lahmi et Ali Benkirane ont réalisé un film touchant et vrai. Vietnam Paradiso se donne comme le carnet de bord intime d'une aventure menée par une équipe de jeunes professionnels du cinéma de mars à juin 2000 au Vietnam. Le film rend compte de cette expérience en présentant non seulement le déroulement des ateliers et leur produit, mais également les obstacles rencontrés, ou les conditions de vie des enfants dans les orphelinats. La force de ce témoignage vient de ce qu'il est assumé par un énonciateur identifié.» «Le point de vue est ici revendiqué par Julien Lahmi, l'instigateur du projet. Présent à l'écran ou en voix-off, il nous restitue sa perception des événements, ses motivations, ses doutes, tels qu'il les a décrits au jour le jour dans son carnet de voyage. Le propos possède ainsi une profonde sincérité.» «Il révèle au spectateur les préoccupations d'un jeune homme alors âgé de vingt- deux ans et dessine un parcours initiatique qui conduit le narrateur à se dégager (peut- être) de sa propre enfance.» «Quant au traitement de l image, entre les prises de vue sobres des interviews, les ralentis précieux, les paysages se déroulant, les somptueux clichés noir et blancs ou les insertions de films d'animation, elle fait preuve d'une imagination touche-à-tout et d'un plaisir de tourner propres aux talents encore jeunes.» Marine Chabrol
Le 17 septembre 2013 A vingt ans, Julien Lahmi décide de partir au Vietnam. Il a deux projets en tête. Le premier, le plus simple à comprendre mais le plus ardu peut-être, est de renouer avec ses racines : il est né à Paris, mais sa mère est née à Hanoï, où sa grand-mère vivait. Le second projet, le plus original sans doute, est de mettre en place un cinéma itinérant, qui voyagera d'un orphelinat vietnamien à l'autre pour projeter des films d'animation, et former un atelier grâce auquel les enfants pourront réaliser le leur. Construit comme un carnet de voyage où l'on collerait souvenirs, dessins, photos, pêle-mêle avec le récit que l'on s'écrit à mesure, Vietnam Paradiso adopte rapidement une logique fragmentaire, servie par un travail de montage aussi efficace qu'inventif. Ralentis et accélérés, noir et blanc et couleurs, flous, nets, images figées ou photographiées, prises de son réelles et voix off, séquences animées, rock anglais et chants vietnamiens se superposent et s'enchaînent dans le fourmillement d'une grammaire audiovisuelle pourtant toute simple à saisir. Parmi ces fragments de Vietnam, le spectateur est invité à piocher avec gourmandise les siens : sourires d'enfants, sonorités récurrentes de la langue, quelques prénoms, quelques formules, les échanges sans paroles entre les Français dont le lexique vietnamien s'épuise en quelques mots et les petits qui leur volent l'initiative de la rencontre. LE TRAVAIL DU DOCUMENTARISTE JOLIMENT EXPOSÉ Poétique, authentique, sensible, Vietnam Paradiso mérite bien des qualificatifs élogieux, mais il est avant tout, et c'est en cela peut-être qu'il est le plus remarquable, un film honnête. Alors que beaucoup de documentaires proposent quelque chose de l'ordre du produit fini, la matière première ayant été digérée, mûrie, travaillée, Julien Lahmi, en parallèle d'un travail visuel et sonore tout à fait intéressant, s'attache à restituer l'évolution du projet et de son sens, en parallèle avec le voyage luimême. Résolu à renouer avec ses racines, il constate rapidement, comme il l'expose en voix off, que cet impératif originel tend à s'estomper au profit de chemins prévus ou parasitaires, aux détours desquels il se laisse prendre : la rencontre avec les enfants, dont la tristesse n'est pas celle qu'il imaginait, l'imbroglio bureaucratique qu'il faut affronter pour obtenir les autorisations nécessaires à la mise en place des ateliers, l'amour même, en la personne d'une jeune Vietnamienne en qui il reconnaît une âme sœur. Cette distance féconde qui sépare ce que l'on croyait trouver et ce que l'on croyait vouloir trouver de ce que l'on trouve, est l'un des paramètres essentiels du travail du documentariste. Mais on l'a rarement vu aussi lisiblement et joliment exposée qu'ici. Noémie Luciani