Précisions sur le rôle des laboratoires dans la mise en œuvre du Règlement sur la qualité de l eau potable Rencontre de la clientèle du Programme d accréditation des laboratoires d analyse environnementale 8 mai 2008
Historique en eau potable Le Règlement sur l eau potable adopté en mai 1984 fût le premier à exiger que les analyses obligatoires soient faites par un laboratoire accrédité; Les laboratoires ont été durant les premières années un relayeur important pour faire connaître le règlement auprès des clientèles visées;
Historique en eau potable L accréditation des laboratoires au Québec a longtemps été un modèle de gestion pour les autres juridictions américaines et européennes; Les responsabilités des laboratoires ont été accrues en juin 2001 par le transfert électronique des données et l alerte des autorités en cas de hors-normes;
Historique en eau potable Le dépôt au gouvernement en décembre 2003 du rapport du vérificateur général a interpellé le rôle des laboratoires; Le CEAEQ a été par la suite informé par les Drs des dérogations au règlement commises par les laboratoires accrédités; Les problèmes de conservation des échantillons ont présidé à l abrogation des BHAA en juin 2005.
Article 30 Le responsable du réseau doit respecter les consignes du Guide sur les Modes de prélèvement et de conservation des échantillons. «tous les échantillons destinés à l analyse microbiologique doivent être conservés à une température inférieure à 10 C entre le moment du prélèvement et la réception au laboratoire (utiliser des glacières et des agents réfrigérants)» Difficulté d application. Les échantillons peuvent geler en hiver et chauffer en été. Solution Convenir d une méthode de transport permettant de respecter le Guide du CEAEQ en tout temps.
Article 30 Le responsable doit conserver une copie du formulaire de la demande d analyse transmis au laboratoire. Difficulté d application. Les copies carbone et les photocopieuses ne sont pas toujours disponibles. Solutions Le laboratoire devrait confirmer par téléphone au responsable la réception des échantillons; Le laboratoire est le dépositaire des copies papier.
Article 33 Le délai de transmission des résultats au MDDEP sur support informatique est de 10 jours pour les bactéries, le chlore résiduel libre et la turbidité et de 60 jours pour les autres. Difficulté d application Les principales dérogations des laboratoires au RQEP visent le respect des délais. Solution Diligence accrue des laboratoires.
Article 35 Le laboratoire doit informer rapidement le MDDEP du dépassement des normes et du 80 ppb de THM; Le RQEP n oblige pas explicitement le laboratoire à informer rapidement le MDDEP de la présence de coliformes totaux. Directive d application Le MDDEP demande de faxer le formulaire de demande d analyse avec le résultat; En dehors des heures de travail, Urgence environnement doit être informé de la présence de coliformes fécaux; Le MDDEP demande d être informé de la présence de coliformes totaux.
Contrôles physicochimiques 60 jours pour transmettre de façon électronique les résultats au MDDEP (art. 33) Points à améliorer Délai trop long si résultat hors norme Réduire le délai à 30 jours pour transmettre les résultats au MDDEP
Annexe I Normes de qualité de l eau potable. Points à améliorer L interprétation des dépassements de normes bactériologiques (voir Marc); Les seuils de détection de résultats transmis au MDDEP (voir Alain).
Contrôle bactériologique Réglementation sur l eau potable axée sur la prévention Avant 2001 (REP) : Avis d ébullition pour tout hors norme microbiologique (CT ou CF) CT pour tous; CF pour eau non désinfectée Depuis 2001 (RQEP) : Avis d ébullition pour CF ou E. coli CT et CF (ou E. coli) pour tous
Contrôle bactériologique Permettre seulement E. coli (méthodes chromogéniques) mais pas les coliformes fécaux (milieu m-fc) Avantages : moins de faux positifs (K. pneumoniae...) plus sensible (incubation à 35 C, coliformes endommagés) peu influencé par la charge microbienne (P/A) majorité des labos accrédités pour P/A et plusieurs pour méthodes combinées de dénombrement avis d ébullition mieux ciblés autres juridictions privilégient l analyse de E. coli
Contrôle bactériologique Méthodes combinés (CT et E. coli) en dénombrement (MI- agar, DC-medium ) une seule température d incubation une seule filtration, une seule membrane moins de colonies atypiques (étude CEAEQ) moins de confirmations Désavantage colonies atypiques >200 et TNI possible possibilité de masquer la présence de E. coli
Contrôle bactériologique RQEP depuis 2001 CT (m-endo); CF (m-fc); P/A; base de données colonies atypiques >200 : CT hors norme TNI : CT hors norme ; CF : hors norme (avis d ébullition) Ontario : (juillet 2006) colonies atypiques (clairement identifiables) >200 : résultat conforme TNI (over-crowding/confluent/non-identifiable microbial growth) : résultat non conforme
Contrôle bactériologique Scénario possible au Québec colonies atypiques >200 : CT hors norme; E. coli absence (retour à la conformité avec P/A); TNI : CT hors norme ; E. coli : hors norme (avis d ébullition) Interprétation du microbiologiste Le MDDEP a peu d expertise avec ces méthodes combinées de dénombrement en eau potable
Contrôle bactériologique Questions pour les labos qui utilisent les milieux combinés en dénombrement Méthode utilisée et nombre d échantillons par mois? Fréquence de colonies atypiques >200 (et TNI)? et par rapport à m-endo? Dénombrement faible de E. coli déjà identifié avec colonies atypiques >200? Quels types de réseaux sont les plus impliqués (petits réseaux touristiques )? Commentaires sur le scénario possible d interprétation des résultats au Québec?
Contrôle bactériologique Question pour tous les labos en microbiologie Que pensez-vous d un scénario qui exigerait pour le contrôle bactériologique, l analyse des CT et E. coli par P/A pour tous les réseaux au Québec?
Contrôle bactériologique Vous pouvez envoyer vos commentaires à Marc Gignac tél. : (418) 521-3885 poste 4870 courriel : marc.gignac@mddep.gouv.qc.ca Merci de votre collaboration