Un environnement hypoxique...

Documents pareils
COUSIN Fabien KERGOURLAY Gilles. 19 octobre de l hôte par les. Master 2 MFA Responsable : UE Incidence des paramètres environnementaux

voies de signalisation

Les grandes voies de transmission du signal en cancérologie : où en sommes-nous?

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire

Identification de mécanismes de régulation des fonctions des interférons: Rôle de la palmitoylation du récepteur de l interféron de type I

Respiration Mitochondriale

Les plateformes de génétique

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques

M Cancer du colon et du rectum. Coordination : Pr Hahnloser

I. La levure Saccharomyces cerevisiae: mode de vie

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne

SESSION 2013 ÉPREUVE À OPTION. (durée : 4 heures coefficient : 6 note éliminatoire 4 sur 20) CHIMIE

Tableau 1. Liste (non exhaustive) des protéines se localisant dans les P-Bodies

Survol du programme scientifique du congrès annuel de la SCRC-ACCFC 2009

Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques. Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006

TD de Biochimie 4 : Coloration.

Les cytokines et leurs récepteurs. Laurence Guglielmi

THESE. présentée DEVANT L UNIVERSITE DE RENNES I. Pour obtenir. Le grade de : DOCTEUR DE L UNIVERSITE DE RENNES I. Mention : Biologie PAR

Développer l accès précoce pour tous les patients, aux thérapie ciblées en France. Pr. Fabien Calvo Institut National du Cancer

ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE

Université Louis Pasteur Strasbourg I Ecole Doctorale des Sciences de la Vie et de la Santé THESE. En vue de l obtention du grade de

AUTRES MUTATIONS (NON EGFR ET NON ALK) CHEZ LES NON EPIDERMOIDES. Gaëlle ROUSSEAU BUSSAC CHI Créteil

THERANOSTIC. Pr. C. BOHUON Conférence CORATA Namur 08 juin 2011

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein?

Biomarqueurs en Cancérologie

Dr E. CHEVRET UE Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Annales de Biologie Cellulaire QCM (niveau SVT 1 er année)

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC MÉMOIRE PRÉSENTÉ À L'UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À TROIS-RIVIÈRES

Anormalies moléculaires et ciblage thérapeutique des cancers broncho-pulmonaires non à petites cellules

LES CYTOKININES. 1962: la molécule active du lait de coco a les caractéristiques d une base nucléique, l adénosine (base purique)

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE

Utilisation des substrats énergétiques

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL

Le cycle de division cellulaire et sa régulation

Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide

Nouveaux antiangiogéniques : état de la recherche

THÈSE PRÉSENTÉE A L UNIVERSITÉ BORDEAUX 1 ÉCOLE DOCTORALE DES SCIENCES CHIMIQUES POUR OBTENIR LE GRADE DE DOCTEUR SPÉCIALITÉ : CHIMIE ORGANIQUE

5.5.5 Exemple d un essai immunologique

Un ver, 959 cellules et gènes

École secondaire Mont-Bleu Biologie générale

OBJECTIFS LE TRAITEMENT DU CANCER DU POUMON DE STADE AVANCÉ: " OÙ EN SOMMES-NOUS " EN 2013?

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

UNIVERSITÉ D ORLÉANS. THÈSE présentée par :

ANTIVIRAUX ET INTERFERONS LES ANTIVIRAUX

Thérapies ciblées en Onco-Hématologie

La filtration glomérulaire et sa régulation

Indicateur d'unité Voyant Marche/Arrêt

Anticorps et tumeurs solides Cibles établies et pistes prometteuses

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY)

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS

Séquence 2. L expression du patrimoine génétique. Sommaire

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1

PRINCIPALES ETAPES DE L'HEMATOPOIESE MEDULLAIRE (lignées, maturation, voies de domiciliation tissulaire) Partie II

Microscopie Confocale. Principes de base & Applications en Biologie Cellulaire

Chapitre II La régulation de la glycémie

CHAPITRE 3 LES TASQ COMME PLATEFORME POUR LA CATALYSE PSEUDO-ENZYMATIQUE

1. Principes de biochimie générale. A. Bioénergétique et dynamique. a) Intro: Les mitochondries passent leur temps à fabriquer de l énergie.

Univers Vivant Révision. Notions STE

DES de Pathologie AFIAP

Stage : "Développer les compétences de la 5ème à la Terminale"

LES INHIBITEURS DE KINASES

Bases Fondamentales de l Angiogenèse

Activité physique et produits dérivés du soja : intérêts dans la prise en charge du stress oxydant associé au diabète de type 1

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

Carcinome rénal et nouvelles thérapies Association canadienne du cancer du rein. Denis Soulières, MD, MSc Hématologue et oncologue médical CHUM

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang

Médicaments du futur : Tendances et enjeux. Nicolas PY, Debiopharm International forumofac.14 26/09/2014

UNIVERSITÉ DE NANTES FACULTÉ DE PHARMACIE ÉCOLE DOCTORALE CHIMIE-BIOLOGIE

TP N 3 La composition chimique du vivant

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst

TUTORAT UE Initiation à la connaissance du médicament CORRECTION d annales Semaine du

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

Antiviraux ciblant les polymérases virales

PLACE DE L IMAGERIE CELLULAIRE DANS L ETUDE DES CELLULES SOUCHES «PLACE DE L ANATOMIE PATHOLOGIQUE DANS L ETUDE DES CELLULES SOUCHES»

Guide utilisateur des services WASATIS (Manuel Version 1.1)

2 C est quoi la chimie?

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015

THÈSE présentée par :

M. Fabrice SCHNEIDER

Vieillissement moléculaire et cellulaire

Vue d ensemble de la vie microbienne

THÈSE présentée par :

La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes?

Système de vidéosurveillance Guide de configuration

Le trajet des aliments dans l appareil digestif.

Gènes de prédisposition au diabète, une belle avancée!

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux La physiologie neuro-musculaire :

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines

VI- Expression du génome

Enseignement de Virologie (part. 2) Pr. Y. BAKRI Plan du cours

GENE SIGNAL INTERNATIONAL SA

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie

SERVICE CONTACT INSTANTANÉ GUIDE D UTILISATEUR

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE

Transcription:

Les voies de signalisation Un environnement hypoxique... Jacques Robert Institut Bergonié, Université de Bordeaux, France <J.Robert@bordeaux.unicancer.fr> doi:10.1684/veg.2016.0057 Mots-clés : Voies de signalisation, Récepteurs à activité tyrosine kinase Les voies de signalisation (télécharger le schéma) Voir la vidéo Ce schéma n a pas l ambition de présenter toutes les voies de signalisation en cause dans l angiogenèse, mais seulement celles qui sont liées à l axe facteur de croissance / récepteur à activité tyrosine kinase, et encore avec bien des simplifications! Ce schéma incorpore diverses figures de l ouvrage Textbook on Cell Signalling and Cancer, Springer, 2015. La cellule tumorale est une cellule qui manque d oxygène : tant qu elle n est pas alimentée en oxygène par une vascularisation efficace, la tumeur ne peut croître au delà de quelques millimètres de diamètre. Elle va donc émettre des signaux à destination des cellules endothéliales pour les inciter à se multiplier et à s organiser pour former des tubes qui viendront prolonger les vaisseaux existants pour coloniser la tumeur. En présence d oxygène, un facteur appelé HIF1α est normalement inactif et conduit vers le protéasome après sa conjugaison avec l ubiquitine, réalisée par la protéine VHL. En absence d oxygène, ce facteur devient actif ; il peut se combiner avec son partenaire, HIF1β, et l ensemble est dirigé vers le noyau où il préside à la transcription de gènes cibles nombreux nécessaires à la stimulation de l angiogenèse. Parmi ces gènes figurent les gènes de facteurs de croissance (GF), en particulier les VEGF, spécialement dédiés à la stimulation des cellules endothéliales, mais aussi les FGF, PDGF, angiopoïétines, etc. Tous ces facteurs de croissance, synthétisés dans la cellule tumorale, sont destinés à l exportation vers le microenvironnement tumoral où ils sont reconnus par des récepteurs à activité tyrosine kinase (RTK) exprimés par les cellules endothéliales.

L activation des RTK se déroule en deux temps : la liaison avec le facteur de croissance entraîne d abord la dimérisation du récepteur, et cette dimérisation permet la mise en contact des domaines catalytiques des deux molécules de récepteur : il en résulte une autophosphorylation du récepteur sur des résidus tyrosine localisés dans la région C-terminale du récepteur. Ces résidus tyrosines phosphates sont reconnus par toute une série de protéines spécialisées dans leur reconnaissance par l intermédiaire d un domaine appelé «domaine SH2» ; plusieurs voies de signalisation peuvent alors être activées, selon la nature de la protéine à domaine SH2 qui s est fixée sur un résidu tyrosine phosphate. Quatre d entre elles figurent sur ce schéma. La première est la voie de la PI3 kinase. Cette enzyme est un hétérodimère constitué d une sous-unité régulatrice, p85, portant un domaine SH2, et d une sousunité catalytique, capable de phosphoryler un lipide membranaire, le phosphatidylinositol 4,5-diphosphate. Elle fixe sur ce lipide (plus précisément sur la partie inositol) un troisième groupement phosphate, en position 3, ce qui explique son nom de PI3 kinase. La réaction inverse de cette phosphorylation est une déphosphorylation, catalysée par une phosphatase, PTEN, qui vient donc exercer un frein sur l activation de la voie. Des protéines porteuses d un domaine spécialisé appelé «domaine PH» sont capables de reconnaître spécifiquement le phosphate en 3 de l inositol du lipide et leur liaison à ce domaine active leur activité kinase : ainsi, la protéine PDK1 est activée, ce qui lui permet de phosphoryler la protéine AKT, qui phosphoryle à son tour une grande variété de substrats. Tous ces substrats, que nous ne détaillerons pas, et qui peuvent être activés ou désactivés par phosphorylation, sont impliqués dans la prolifération et la survie cellulaires : activation du cycle cellulaire, inhibition de l apoptose, etc. Une place spéciale est donnée à la protéine mtor, qui est activée par AKT en deux étapes inhibitrices (deux inhibitions valant une activation!). Cette kinase, associée à RAPTOR dans le complexe TORC1, active plusieurs mécanismes assurant la traduction des ARN messages en protéines : elle est ainsi responsable de la croissance des cellules, en termes d acquisition de biomasse. mtor peut également s associer à RICTOR pour former le complexe TORC2, qui active la kinase AKT, réalisant ainsi un feed-back positif renforçant l activation de cette voie. La seconde voie présentée sur ce schéma est la voie de la phospholipase C gamma (PLCγ). Cette protéine à domaine SH2 clive le phosphatidylinositol 4,5diphosphate membranaire pour former le diacylglycérol (DAG) et l inositol 1,4,5triphosphate (IP3). [La PLCγ a donc le même substrat lipidique que la PI3 kinase,

mais elle ne lui fait pas subir les mêmes transformations]. IP3 et DAG sont des seconds messagers libérés dans le cytoplasme. À leur tour, ils ont de multiples actions en faveur de la prolifération cellulaire, mais aussi à de nombreux niveaux métaboliques : libération de l ion calcium Ca2+ dans le cytoplasme, à partir des réserves du réticulum endoplasmique, activation de la protéine kinase C, stimulation de la motilité des cellules, etc. Et rappelons que le DAG est connu de longue date comme promoteur de la croissance tumorale. La troisième voie est celle de la voie des MAP kinases, sur laquelle vient se brancher la quatrième voie, celle des protéines RHO. La protéine à domaine SH2 qui ouvre cette voie s appelle GRB2 ; c est une protéine adaptatrice qui «recrute» une enzyme, appelée SOS1, qui a pour fonction d échanger un nucléotide soluble, le GDP (guanosine diphosphate) contre un autre, le GTP (guanosine triphosphate), au niveau de son substrat, une protéine membranaire appelée RAS. Lorsqu elle est liée au GDP, RAS est inactive ; lorsqu elle est liée au GTP elle est active, change de conformation, et peut alors reconnaître une kinase appelée RAF. Cette activation de RAS est très brève, car cette protéine est dotée d une activité enzymatique d hydrolyse du GTP : elle revient, lors de cette hydrolyse facilitée par la protéine RASGAP, à sa liaison préférée avec le GDP RAS-GTP active la kinase RAF simplement par démasquage d un site de phosphorylation de cette dernière : elle peut alors être phosphorylée, et cette phosphorylation est activatrice, par diverses kinases. S enclenche alors un processus de phosphorylation en trois étapes, une véritable cascade de phosphorylations : la kinase RAF phosphoryle et active la kinase MEK, qui phosphoryle et active la kinase ERK, qui phosphoryle et active des facteurs de transcription qui peuvent alors migrer dans le noyau. Ces facteurs de transcription étaient autrefois appelés des mitogen activated proteins ou MAP, et la kinase qui les phosphoryle a reçu le nom de MAP kinase ; la kinase MEK qui phosphoryle la MAP kinase est alors une MAP kinase kinase ou MAP2K, et la kinase RAF qui phosphoryle la MAP2K est bien sûr une MAP3K. Quant aux facteurs de transcription activés par la MAP kinase, ils sont nombreux, ELK1 en est l exemple ; ils permettent la transcription de nombreux gènes nécessaires à la prolifération cellulaire : cycline D1 pour l entrée des cellules dans le cycle cellulaire, enzymes de la machinerie de la réplication de l ADN, protéines impliquées dans la réalisation de la mitose, etc. Au niveau de RAS s ouvre une quatrième voie de signalisation : celle des protéines de la famille RHO. Ces protéines, dont trois membres sont représentés sur le schéma, RHO, RAC et CDC42, sont, comme RAS, des petites protéines G : elles sont activées par échange de leur GDP contre du GTP, échange réalisé par

des protéines comme RHOGEF, VAV1, CDC42GEF. Lorsqu elles sont activées grâce à leur liaison au GTP, elles peuvent activer des kinases, tout comme nous avons vu RAS-GTP activer la kinase RAF. Ces kinases, dont les exemples mentionnés ici sont ROCK, PAK et WASP, sont impliquées dans le contrôle de l activité du cytosquelette d actine et de myosine : selon leur degré de phosphorylation, les filaments contractiles du cytosquelette sont plus ou moins étirés ou relâchés, et permettent ainsi à la cellule de se déplacer : la voie des protéines RHO est ainsi impliquée dans la motilité cellulaire, motilité qui permet les migrations nécessaires aux cellules endothéliales pour constituer les tubes qui deviendront les artérioles et les veinules de la vascularisation tumorale. Survie, prolifération, motilité : les récepteurs à activité tyrosine kinase peuvent ainsi intervenir à toutes les étapes de l angiogenèse, comme ils peuvent intervenir d ailleurs à toutes les étapes de l oncogenèse et de la progression tumorale. Tout va dépendre en fait d'une part de la nature des récepteurs exprimés à la surface d une cellule, normale ou tumorale (récepteurs du VEGF pour la cellule endothéliale, récepteurs de l EGF et d'autres facteurs de croissance pour la cellule tumorale, etc.), et d'autre part de la nature des protéines à domaine SH2, médiateurs obligatoires de leur mise en jeu, qui sont exprimées dans cette cellule au moment où elle reçoit le message apporté par un facteur de croissance. Liens d intérêts : L auteur déclare ne pas avoir de lien d intérêt en rapport avec cet article. Lexique Dans le schéma, les kinases sont coloriées en bleu, les phosphatases en rouge, les facteurs de croissance en beige, les facteurs de transcription en jaune, les petites protéines G en vert, les GEF en fuchsia, les GAP en saumon AKT : nom d une souche de souris AMPK : AMP-dependent kinase ANG : angiopoïétine DAG : diacylglycerol EBP : EIF-binding protein

EIF : elongation initiation factor ELK : E-twenty-six oncogene homolog (ETS)-like kinase ERK : extracellularly-regulated kinase FGF : fibroblastic growth factor FGFR : fibroblastic growth factor receptor GAP : GTPase-activating protein GEF : guanosine nucleotide exchange factor GPCR : G-protein-coupled receptor GRB : growth factor receptor-binding protein HIF : hypoxia-induced factor ΙP3 : inositol-1,4,5-trisphosphate LKB1 : liver kinase B1 MAP : mitogen-activated protein MEK : MAPK-ERK kinase mtor : mammalian target of rapamycin PDGF : platelet-derived growth factor PDGFR : platelet-derived growth factor receptor PDK : phosphatidylinositol-3,4,5-trisphosphate dependent kinase PH : plekstrin-homology domain PI3K : phosphatidylinositol-4,5-diphosphate 3-kinase PKC : protein kinase C

PLCγ : phospholipase Cγ PTEN : phosphatase and tensin homolog RAF : rat fibrosarcoma Raptor : regulatory associated protein of mtor RAS : rat sarcoma RHO : RAS homolog family protein Rictor : Rapamycin-independent companion of mtor S6 : sous-unité S6 du ribosome S6K : S6 kinase SH2 : SRC-homology domain-2 TSC : tuberous sclerosis complex VEGF : vasculo-endothelial growth factor VEGFR : vasculo-endothelial growth factor receptor VHL : von Hippel-Lindau protein

Illustrations Figure 1. Voies de signalisation de l'angiogenèse