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Transcription:

VOS YEUX JUIN 2009 UN GUIDE SOUCIEUX DE L ENVIRONNEMENT PATHOLOGIES OCULAIRES Quelles sont les différentes maladies qui affectent notre vue? Les conseils des professionnels. Page 4 LA CHIRURGIE RÉFRACTIVE Toutes les informations à connaître sur ces opérations. Page 6 NOTRE ŒIL EST-IL EN DANGER? Le soleil, les écrans d ordinateur Ces facteurs peuvent-il affaiblir et altérer notre vision? Comment protéger nos yeux? Page 9 LA SÉCHERESSE OCULAIRE Le nouveau mal du siècle, quelles sont les astuces et conseils pour y remédier? Page 11 BIEN www r Testez gratuitement si vous êtes opérable UN ENCART PUBLICITAIRE PRODUIT PAR MEDIAPLANET

2 Vos yeux SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉDACTION ET PRODUCTION PAR MEDIAPLANET EDITORIAL Notre vue à l ère du «tout digital» Dr méd. Filippo Simona Président Société Suisse d Ophtalmologie MEDIAPLANET EST LE LEADER MONDIAL EN DÉVELOPPEMENT, PRODUCTION ET DISTRIBUTION DE SUPPLÉMENTS À THÈME INSÉRÉS DANS LES JOURNAUX. www.mediaplanet.com Cette édition «Vos Yeux», vous présente des réflexions sur l hygiène et la santé oculaire, mais aussi des informations sur la prévention et le traitement d affections comme le glaucome et la cataracte. La Société Suisse d Ophtalmologie a pour mission première de préserver la vue et la bonne santé oculaire de nos concitoyens. A cet effet, elle déploie tous les efforts possibles pour maintenir la formation scientifique de ses membres à un niveau très élevé : les articles médicaux d excellent niveau, rédigés par nos membres dans ce supplément, en témoignent. Cette société s engage aussi dans de nombreuses actions de formation permanente obligatoires. Celles-ci portent sur les derniers développements des techniques diagnostiques et thérapeutiques et cherche également à améliorer l accès aux soins ophtalmologiques sur le plan géographique. Le contrôle continu de la qualité de la formation de nos jeunes collègues fait aussi partie de nos principales activités. Nos experts contrôlent régulièrement tous les centres de formation post-graduée (hôpitaux et cabinets médicaux). Les liens entre l enseignement et la recherche sont étroits. A la fin de leur formation, les futurs ophtalmologues doivent passer deux examens devant des experts suisses et internationaux, à Paris. Ils obtiennent simultanément un diplôme national et un diplôme européen. Les collègues qui veulent exercer en plus une activité chirurgicale doivent encore passer un examen à Berne, à l issue de deux années de formation supplémentaires. L ophtalmologie a connu des avancées importantes ces dernières années. En plus des techniques opératoires mini-invasives dans la chirurgie du glaucome (sclérotomie profonde), des progrès remarquables ont été réalisés dans le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l âge (DMLA) sous sa forme humide (exsudative) qui peut désormais être combattue efficacement par des injections intraoculaires. Un grand bond en avant a été réalisé sur le plan qualitatif avec l évolution des lentilles intraoculaires utilisées dans l opération de la cataracte : de nouvelles lentilles asphériques améliorent la vision nocturne et des défauts visuels préexistants, comme l astigmatisme, peuvent être éliminés par des implants intraoculaires sur mesure. Les lentilles intraoculaires bifocales ou accommodatives permettent de restaurer la vision sur toutes les distances, pour lire, pour travailler sur un écran d ordinateur ou regarder la télévision et rendent la conduite automobile plus sûre. Les instruments endoscopiques font progresser la chirurgie du canal lacrymal en permettant d opérer directement au niveau de l obstruction, par l intérieur. Côté médicaments, nous voyons apparaître des molécules de plus en plus efficaces, avec moins d effets indésirables. Les ophtalmologues suisses sont parfaitement préparés pour affronter ces formidables évolutions. La complexité croissante de la vie quotidienne requière des compétences visuelles de plus en plus importantes. Après l industrialisation et l électrification, nous sommes entrés dans l ère du «tout digital»: les PC, les ordinateurs portables, les téléphones portables, les ipod et les affichages numériques exigent une bonne vision à tout âge, à toute distance et pratiquement en toute situation. Ce qui était encore considéré comme un luxe il n y a pas si longtemps, est devenu une nécessité. L incapacité à lire un SMS, à créer un tableau sur l ordinateur ou à lire les petits chiffres d une montre digitale est aujourd hui considérée comme un véritable handicap. Nous en demandons de plus en plus à nos yeux : il est donc important de mieux les connaitre pour mieux les protéger et mieux les soigner. Ce supplément va exactement dans cette direction : je vous souhaite donc une bonne et profitable lecture. Dr méd. Filippo Simona VOS YEUX UNE ÉDITION RÉALISÉE PAR MEDIAPLANET Project Manager: Anne-Laure Ubaud, Mediaplanet, 021 320 67 23 Production / Redaction: Corinne Meier (Direction), Natascha Künzi, Mediaplanet, 043 888 73 12 Texte: Margaux de Frouville, Adeline Beijns, Lydie Marlin, Alexandre Dhordain, Dr.méd. Aude Ambresin Correction: Peter Voser Impression: Ringier Print Adligenswil AG Photos: Istockphoto.com, C. Meier Mediaplanet produit, finance et crée des suppléments à thème dans la presse et online. Pour plus d informations, visitez notre site Internet www.mediaplanet.com ou contactez Philippe Maurer, Regional Manager, 021 320 67 30 ou info.ch@mediaplanet.com. please shorten De nos jour, notre vue est de plus en plus agressée de part certains facteurs comme le soleil, les écrans d ordinateurs ou de télévision, les chocs, les corps étrangers La fatigue visuelle devient le mal du siècle et vient s ajouter à de nombreuses maladies oculaires. Le glaucome, par exemple, touche plus de 70 millions de personnes dans le monde, dont 2.5% de la population suisse, représentant ainsi une des causes principales de cécité. Partie intégrante de notre visage, les yeux sont également sujets d esthétique et de beauté, la chirurgie, la contactologie, l optique autant de moyens sont à notre disposition pour sublimer le regard. Cette édition a pour but d informer et de sensibiliser le lecteur sur l importance de nos yeux et les différentes solutions pour l amélioration de notre vue. SOMMAIRE Energie 4-7 La Suisse est-elle dans le coup? L énergie solaire Solar Impulse Energie verte, les clés pour consommer moins L eau du robinet Le gaz naturel, un combustible durable Construction 8 Les prêts hypothécaires verts pour un investissement durable Minergie, ça marche comment? Eco-attitude 9-12 Les voitures vertes se nourrissent de biocarburants Top 10 des véhicules les moins polluants Bio, une solution alimentaire saine pour la Suisse Bio, un nouveau mode de vie Les matières naturelles à fleur de peau Recyclage et traitement des déchets 13-14 Sacs plastiques vs sacs biodégradables Quand les déchets ont la main verte Financement 15 Investissements durables

4 Vos yeux SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉDACTION ET PRODUCTION PAR MEDIAPLANET Avec l âge, la cataracte concerne (presque) tout le monde Baisse progressive de la vue, trouble de la vision des couleurs, gène face à la lumière, etc. Tels sont quelques uns des signes les plus importants de la cataracte. On estime qu à partir de 75 ans, une personne sur deux souffre de troubles de la vision dus à cette maladie. Le saviez-vous? La première description du kératocône a été faite par l ophtalmologue allemand Burchard Mauchard en 1748. Texte: Adeline Beijns Qu est ce que c est? La cataracte est une opacification du cristallin qui entraîne une perte progressive et indolore de la vision. Elle se développe généralement sans cause précise. Toutefois, elle peut être liée à un traumatisme oculaire (intrusion d un corps étranger dans l œil), à l utilisation prolongée de certains médicaments (corticoïdes), à l exposition prolongée aux rayons X, à des processus inflammatoires et des maladies infectieuses ophtalmologiques ou être la complication d un diabète. Cette maladie peut, dans des cas très avancés, entraîner la cécité. Il est donc essentiel de la prendre en charge au plus tôt. Un mal qui vient en vieillissant Cette maladie touche principalement les personnes âgées. Entre 65 et 74 ans, environ 1 personne sur 5 développe une cataracte qui réduit significativement l acuité visuelle, et après 75 ans, presque 1 personne sur 2 en est atteinte. En Suisse, chaque année, 25 000 personnes sont opérés de cette maladie. En fréquence, elle devance donc l appendicite, les hernies et les varices. Comment la dépister? Afin de poser un diagnostique précis, plusieurs examens doivent être réalisés, à savoir: un examen de l acuité visuelle un examen biomicroscopique de l œil : examen de la cornée, du cristallin et de la rétine une échographie oculaire pour mesurer la longueur de l œil et déterminer Collyre de suppléance lacrymale, ainsi la puissance de la lentille qui remplacera le cristallin ; et une microscopie spéculaire : comptage des cellules de la cornée afin de s assurer que la cornée est capable de supporter l intervention. La chirurgie comme unique traitement Il n existe à ce jour aucun médicament permettant de prévenir ou d enrayer la cataracte. La chirurgie est le moyen le plus efficace de retrouver une vision correcte. La technique la plus récente est la phacoémulsification : le chirurgien réalise une petite incision à la périphérie de la cornée et il enlève la cataracte en la cassant à l aide d ultrasons et en aspirant les morceaux à l aide d une sonde. Lorsque tous les fragments ont été retirés, l ophtalmologue à ainsi retiré le cristallin voilé et implante un cristallin artificiel. Les points de suture ne sont pas nécessaires car l incision de 1,8 à 2,2 mm se referme toute seule. L intervention est presque toujours pratiquée sous anesthésie locale et dure 30 minutes environ. Le patient peut rentrer chez lui en principe le jour même. Evolution La phacoémulsification du cristallin est une technique sure et efficace : moins de 1% de complications lorsqu elle est pratiquée par un chirurgien expérimenté. Outre l enlèvement de la cataracte, cette opération permet de corriger les défauts de la vision telles que la myopie, l hypermétropie et la presbytie. Les implants multifocaux assurent aujourd hui à 80% des patients de se passer totalement de lunettes pour la vision éloignée comme pour la vision de près. «larmes artificielles» sans conservateur : MultiDose Ophtiole Artelac-ADVANCED-MDO* Bausch & Lomb Swiss AG présente une forme galénique innovante dans le domaine des collyres de suppléance lacrymale : la MDO, la multidose Ophtiole sans conservateur. Grâce à ce flacon goutte, mince et pratique, un système optimisé est maintenant disponible sur le marché des récipients multidoses sans conservateur. Le mécanisme de la pompe brevetée de la MDO* permet une conservation après ouverture de 12 semaines sans adjonction de conservateur! De plus, la MDO* assure une taille de goutte précise, toujours la même, ainsi qu une utilisation à la fois simple et sûre. La MDO* est particulièrement appropriée aux clients chez lesquels l utilisation de larmes artificielles est indiquée de façon durable et qui doivent avoir recours à des produits sans conservateur. Artelac-ADVANCED-MDO* contient 0,24 % d acide hyaluronique et est indiqué pour l humidification de l oeil dans tous les types de sensation de sécheresse oculaire ainsi que pour l hydratation et la lubrification des lentilles de contact souples et dures. L acide hyaluronique existe aussi sous forme de polymère naturel dans les structures de l oeil humain et dans celui du film lacrymal naturel, il assure l humidification prolongée de l oeil et possède une très bonne tolérance. Grâce à une hydrophilie très importante, l acide hyaluronique forme un film liquidien qui persiste durablement à la surface de l oeil et garantit ainsi une humidification régulière. Le produit, qui est clair comme l eau de roche et permet l élaboration de gouttes précises, donne une vision sans traces. Il peut être utilisé individuellement aussi souvent que nécessaire. Artelac-ADVANCED-MDO* est disponible en emballage mensuel de 10 ml. Pour toute information supplémentaire, veuillez contacter : Bausch & Lomb Swiss AG Tel. 041 747 10 60 Fax 041 747 10 69 *Ophtiole multidose Le kératocône : quand la cornée se déforme Méconnue du public, le kératocône n en est pas moins une maladie invalidante et grave. Elle est typiquement diagnostiquée durant l adolescence et atteint son stade le plus avancé vers 20-30 ans. Texte: Adeline Beijns Définition Le kératocône (du grec kerato, corne, cornée et konos, cône) est une maladie dégénérative de l œil qui se traduit par une perte de la sphéricité de la cornée qui prend alors la forme d une protubérance conique et irrégulière qui perturbe la vision. Le kératocône atteint en général les deux yeux (dans 90% des cas), mais s y développe bien souvent de manière différente. Certaines études estiment l incidence de cette maladie, entre 1 personne sur 2000 et 1 sur 500. Les variations sont dues aux différents critères de diagnostique, certaines formes légères de kératocône pouvant passer inaperçues 1. Causes Bien que les causes de cette maladie restent mystérieuses, on estime que l hérédité joue un rôle prédominant même si aucun gène spécifique n a été identifié. D autres facteurs sont également invoqués : le fait de se frotter les yeux ou encore le port de lentilles de contact pourraient contribuer à déclencher la maladie. De plus, étant donné que le kératocône apparaît après la puberté, des hormones pourraient aussi être en cause. Symptômes Une distorsion visuelle, une photophobie (sensibilité à la lumière) et des problèmes de reflets sont les premiers symptômes de la maladie. Dans un stade plus avancé, il y aura une diminution rapide de l acuité visuelle à cause du brouillard qui se forme dans la cornée. Bien souvent, la cornée devient aussi opaque à cause de la cicatrisation importante du tissu. Ces symptômes sont particulièrement ressentis en vision de loin. Evolution Le kératocône ne cause pas nécessairement la cécité, mais le fait que la myopie et l astigmatisme augmentent sans cesse et que cet astigmatisme soit irrégulier fait en sorte que la vision est grandement affectée. La maladie présente quatre grands stades d évolution à savoir : stade 1 : inconfort visuel, baisse d acuité visuelle avec astigmatisme stade 2 : la myopie s associe à l astigmatisme stade 3 : aggravation des troubles visuels et apparition d une déformation visible de la cornée stade 4 : amincissement associé à une perte de transparence (cicatrices ou opacités au sommet du cône) et risque de kératocône aigu (la membrane transparente et élastique qui recouvre la surface interne de la cornée se perfore). 2 Traitements Le traitement du kératocône dépend avant tout de sa sévérité. Au début, des lunettes et des lentilles de contact rigides corrigent l astigmatisme avec un certain succès. Mais, lorsqu une bonne vision n est plus possible ou que l individu développe une intolérance aux lentilles, une transplantation de cornée est alors envisagée. Lors d une kératoplastie, la partie centrale de la cornée malade est retirée puis remplacée par celle d une personne décédée. Les résultats postopératoires sont généralement bons. La mise en place d anneaux intracornéens en plastique introduits dans l épaisseur de la cornée par une petite le fait de se frotter les yeux ou encore le port de lentilles de contact pourraient contribuer à déclencher la maladie intervention chirurgicale est une technique qui permet de repousser l éventualité d une greffe chez des patients qui ne supportent plus les lentilles par exemple. Mais depuis quelques années, il existe la possibilité de stabiliser la déformation irrégulière de la cornée provoquée par le kératocône, au moyen de l Ultra-Violet Crosslinking (cross-linking des fibres de collagène cornéen par rayons ultra-violets). Après imprégnation de vitamine B12 (Riboflavine), la cornée est exposée à des rayons ultra-violets : de cette manière, la structure de la riboflavine change, ce qui engendre une solidification de la cornée. Suivi Les personnes atteintes de kératocône doivent être suivies par des ophtalmologues spécialistes de la maladie car celle-ci peut évoluer vite. Les porteurs de lentilles de contact sont encore plus tenus que les autres de consulter régulièrement leur spécialiste. Source 1 www.orpha.net 2 www.orpha.net

SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉDACTION ET PRODUCTION PAR MEDIAPLANET Vos yeux 5 Le glaucome: une maladie insidieuse A côté des troubles de la réfraction, de nombreuses maladies peuvent affecter vos yeux, entraînant une diminution graduelle ou brutale, partielle ou totale de l acuité visuelle. Touchant près de septante millions de personnes dans le monde, le glaucome est une de ces maladies insidieuses qui reste pendant longtemps silencieuse. Texte: Adeline Beijns Caractéristiques Deuxième cause de malvoyance dans le monde, le glaucome regroupe un ensemble de maladies entraînant des détériorations du nerf optique et une altération du champ visuel. Il s agit d une affection oculaire qui entraîne une destruction lente et progressive des cellules visuelles de la rétine et du nerf optique suite à une hausse de la pression oculaire. Si elle n est pas traitée, cette maladie peut entraîner une diminution de la vision allant jusqu à la cécité. L origine exacte du glaucome n est pas encore connue. Toutefois, un certain nombre de facteurs de risques ont été identifiés à savoir : l âge : le glaucome touche essentiellement la population de plus de 40 ans et son incidence augmente avec l âge l hérédité : les personnes ayant des antécédents familiaux de glaucome doivent consulter précocement afin de pouvoir dépister tout problème à temps le diabète - la myopie sévère les troubles vasculaires et les apnées du sommeil Des formes différentes On dénombre plusieurs formes de glaucome : le glaucome à angle ouvert, le glaucome à angle fermé, le glaucome congénital et le glaucome secondaire, entre autres. Le glaucome à angle ouvert est le plus courant en Europe. Il se manifeste le plus souvent après 40 ans et concerne 5% de la population. Il ne s accompagne d aucune douleur ni signe particulier. C est pourquoi, seule une consultation chez un ophtalmologue pourra le détecter. Le glaucome à angle fermé est, quant à lui beaucoup plus rare. Contrairement au premier, il ne passe pas inaperçu. Il se caractérise par de violents maux de A partir de 40 ans, il est recommandé de consulter son ophtalmologue tous les deux ans. Et à partir de 60 ans, tous les ans tête, des douleurs oculaires, une vision floue et des nausées. Sans intervention rapide, il entraîne une cécité de manière irréversible. Le glaucome congénital : il englobe de nombreux types de glaucomes dont le point commun est de survenir à la naissance ou pendant la petite enfance. Tout enfant dont l œil présente un aspect anormal doit être immédiatement examiné par un ophtalmologue, et ceci sans délai, car chaque jour compte afin de restaurer une vision utile. Enfin, le glaucome secondaire apparaît comme une complication d une autre pathologie oculaire telle qu une affection vasculaire, une inflammation ou une tumeur. Quand consulter? A partir de 40 ans, il est recommandé de consulter son ophtalmologue tous les deux ans. Et à partir de 60 ans, tous les ans. N attendez pas de mal voir pour être examiné car le glaucome progresse lentement et ce n est que lorsque la maladie est déjà bien avancée que les premiers symptômes apparaissent. A ce moment les dégâts sont absolument irréversibles et les moyens thérapeutiques ne visent qu à prévenir une détérioration ultérieure. Les principaux examens ophtalmologiques L examen du fond d œil Il permet essentiellement d observer la rétine, ses vaisseaux et la papille du nerf optique. Avant d effectuer l examen, l ophtalmologue peut instiller quelques gouttes dans l œil afin de dilater la pupille. Cet examen n est pas douloureux mais la vision peut rester floue pendant quelques heures à cause du collyre mydriatique servant à dilater la pupille. Examen du champ visuel Cet examen est utile pour détecter les cas de glaucome mais aussi pour d autres maladies touchant la rétine ou le cerveau. Le champ visuel se définit comme étant la portion de l espace que l on peut voir sans bouger les yeux. Il se mesure pour chaque œil séparément : la personne se place devant un appareil où apparaissent des points lumineux d intensité ou de taille variable et elle doit actionner une sonnette à chaque fois qu elle en aperçoit un. La pression oculaire Une pression trop importante peut être le signe d un début de glaucome. Pour mesurer la pression, l ophtalmologue anesthésie d abord la cornée à l aide de gouttes oculaires colorées. Ensuite, il appuie légèrement un cylindre en matière synthétique contre l œil pour mesurer la pression. On peut également mesurer la pression de l œil en envoyant un jet d air contre la cornée et la valeur de la pression apparaît directement sur un appareil. Cette dernière méthode présente l avantage de ne pas avoir à instiller de collyre, mais est moins précise que la première. Précisons toutefois qu il existe encore d autres tests qui permettent de visualiser les couches de la rétine et des fibres nerveuses formant le nerf optique dont la lésion conduit au glaucome, par exemple le GDx ou le HRT, ou un OCT de la tête du nerf optique et des fibres visuelles. Une pression trop importante peut être le signe d un début de glaucome Traitements Le traitement du glaucome vise à stabiliser et à arrêter la progression de la maladie en intervenant sur son facteur de risque le plus important à savoir, l augmentation de la pression intraoculaire. Trois grands types de traitement, qui seront adaptés en fonction de chaque individu, existent : les collyres : ils s administrent directement dans l œil, une ou plusieurs fois par jour, à heures régulières. Selon la substance qu il contient, le collyre augmentera la quantité de liquide évacuée hors de l œil ou diminuera la quantité de liquide produite par l œil (ce que l on appelle «humeur aqueuse»). Certains collyres ont également la propriété de préserver la couche neurorétinienne qui est la première à souffrir dans le glaucome. Une nouvelle approche de traitement, la neuroprotection, explore cette voie prometteuse. le laser : lorsque le collyre ne produit pas l effet escompté, on peut recourir à la thérapie au laser qui facilitera l évacuation de l humeur aqueuse par une ouverture des canaux de drainage situés au niveau de l angle formé par l iris et la cornée. Cependant les résultats ne sont pas nécessairement stables à longue échéance, c est-à-dire sur une période de 4 à 5 ans. la chirurgie : elle est considérée dans des cas bien particuliers. En effet, une intervention chirurgicale peut être indiquée si les autres traitements ne sont pas suffisamment efficaces. Elle est aussi parfois proposée chez certains patients intolérants aux collyres ou qui ne les instillent pas de manière régulière. L opération chirurgicale, qui se déroule généralement sous anesthésie locale, consiste à créer une voie de drainage permettant l évacuation facilitée de l humeur aqueuse. Les résultats de la chirurgie sur la pression intraoculaire et l évolution du glaucome sont en général satisfaisants mais ne sont pas définitifs et la reprise d un traitement par collyre et/ou une nouvelle intervention chirurgicale peuvent être à nouveau prescrits par la suite. Les pertes existantes du champ visuel étant irréparables, un diagnostic aussi précoce que possible de la maladie est très important alors qu attendez-vous pour faire une visite de contrôle chez votre ophtalmologue? www.visionlaser.ch En collaboration avec: Docteur Sylvain Roy, MD, PhD EPFL Spécialiste FMH ophtalmologie, fa ophtalmochirurgie Chargé de recherche à l hôpital ophtalmique Jules Gonin Lausanne Collaborateur scientifique à l Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne Docteur André Mermoud, MD Spécialiste FMH ophtalmologie, fa ophtalmochirurgie Ancien Professeur associé à l hôpital ophtalmique Jules Gonin Lausanne Vous obtiendrez votre échantillon blink en le demandant par e-mail à l adresse muster@amo-inc.com Les 100 premiers recevront un petit cadeau-surprise. blink intensive tears Gouttes de confort... en vente chez votre opticien et ophtalmologiste. Également disponible en flacon doseur. AMO Switzerland GmbH Churerstrasse 160 B 8808 Pfäffikon SZ www.amo-eyecare.com

6 Vos yeux SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉDACTION ET PRODUCTION PAR MEDIAPLANET EXPERT PANEL La chirurgie réfractive a pour but de corriger les anomalies de la vision afin d améliorer l acuité visuelle et donc diminuer la dépendance aux lunettes ou aux verres de contact. Six spécialistes témoignent. Propos recueillis par Alexandre Dhordain «Il faut disposer d une cornée stable et normale» Dr Walter Aus der Au Médecin spécialiste FMH en ophtalmologie Fribourg Quelles sont les personnes concernées par ce type de chirurgie? Toutes les personnes qui souhaitent être indépendantes de lunettes et verres de contact. Cette chirurgie concerne tous les troubles de la vision myopie hypermétropie astigmatisme hors troubles anatomiques tels la cataracte ou le glaucome. Pour la presbytie, les choses sont plus délicates. Beaucoup de méthodes sont développées mais aucune ne peut rendre la faculté d accommodation de l œil qui diminue après 45 ans. Quelle est la technique de chirurgie réfractive la plus courante? La technique principale est le laser. Et la méthode la plus utilisée est celle du LASIK, la technique du double laser, Femto Lasik. L un des lasers prépare le flap un capot découpé au niveau de la cornée et le second laser aiguise l œil dans les couches les plus profondes pour en modifier la forme. Cette technique est surtout utilisée pour les myopies jusqu à 7 dioptries et l astigmatisme jusqu à 3 dioptries mais aussi pour les hypermétropies jusqu à 3 ou 4 dioptries. C est aujourd hui une opération de base. Avec le LASIK, il faut compter deux jours d arrêt de travail pour bien récupérer sa vision. Quelles précautions prendre avant une intervention? La chose la plus importante est de bien faire examiner la cornée avant toute opération. Il est impératif d exclure les yeux qui ne sont pas aptes à être traité par le laser. Les moins de 22 ans doivent patienter et attendre que leur vision soit stabilisée Il faut disposer d une cornée stable et normale. Chaque cas est particulier mais, en principe, presque chaque cas se traite avec une des nouvelles techniques réfractives. Et les risques opératoires et postopératoires sont minimes. Autrefois le plus grand risque était l instabilité de la cornée. Aujourd hui, ce risque est très faible. Quels conseils donneriez-vous à des personnes désirant recourir à la chirurgie réfractive? Le premier conseil est de ne pas recourir à ce type de chirurgie trop tôt. Les moins de 22 ans doivent patienter et attendre que leur vision soit stabilisée. Il faut ensuite bien faire examiner ses yeux et discuter avec le chirurgien des possibilités techniques qui s offrent à vous. Et il ne faut pas oublier qu une nouvelle intervention est toujours possible, avec laser comme avec la pose d implant, pour ajuster et améliorer encore les résultats. «Nos examens préopératoires sont beaucoup plus précis» Dr Jérôme Bovet Médecin spécialiste FMH en ophtalmologie Onex La chirurgie réfractive est-elle sûre? Autant que la chirurgie peut l être. Mais aujourd hui, il n y a plus de problèmes de technique. La chirurgie réfractive a aujourd hui 30 ans d existence. Les machines ont fait de très important progrès. Nous avons nettement amélioré notre pratique car nos examens préopératoires sont beaucoup plus précis. Nous proposons un type de chirurgie en fonction des examens visuels et des examens anatomiques de la cornée. C est du surmesure. Néanmoins, cela reste une opération chirurgicale, le risque n est donc pas nul. En dehors du LASIK, quelles sont les autres techniques? Il existe une autre technique au laser la PRK qui est une ancienne technique que nous utilisons encore lorsque la cornée est trop fine. Il y a ensuite des techniques impliquant la pose d implant dans la chambre antérieure devant ou derrière l iris. Nous pouvons aussi enlever le cristallin et le remplacer un implant multifocal. C est tout nouveau, et très peu de centres le pratiquent en Suisse Quelles sont les techniques propres à la presbytie? Il y a différentes techniques. Une de ces techniques est la monovision. Elle ne corrige pas la presbytie mais la contourne en rendant un œil apte à la vue de loin et l autre à la vue de près. Nous utilisons aussi des techniques de resurfaçage grâce auxquelles nous faisons fonctionner l accommodation résiduelle du patient. C est tout nouveau, et très peu de centres le pratiquent en Suisse. Quels conseils donneriez-vous à des personnes désirant recourir à la chirurgie réfractive? L important est de bien s informer sur les possibilités offertes par cette chirurgie. Il est possible de participer aux séminaires d information que nous dispensons à la clinique. Ensuite, avant toute intervention, il est primordial de réaliser un bilan ophtalmologique complet afin de vérifier que vos yeux peuvent bien être opérés. Enfin, la décision ressort du domaine exclusif du patient. Il faut bien réfléchir à ses besoins. «Il faut éclairer le consentement du patient» Dr Cyrus Tabatabay Médecin spécialiste FMH en ophtalmologie Genève Quelles sont les risques de la chirurgie réfractive? La pose d implants intraoculaires représente le risque le plus important. L incision de l œil entraîne un risque une nouvelle pratique tend à se répandre : la cataracte «californienne» d infection d environ 1 pour 5000. Il existe donc un risque de perdre un œil après l opération. La coupe au laser peut, elle aussi, engendrer une infection en profondeur. Le risque d altération de l œil existe. Enfin, la troisième technique, celle du traitement de surface, qui correspond au nettoyage grâce au laser de la couche superficielle de la cornée, peut entraîner une conjonctivite. A ce jour, la perte de l œil aussi possible en théorie dans ce cas n a pas été rapportée. L opération de la cataracte est-elle une opération de confort comparable aux autres interventions d amétropie? Non, quand la cataracte entraîne une baisse de la vision pas ou mal corrigible, potentiellement gênante et dangereuse pour l œil. Néanmoins, une nouvelle pratique tend à se répandre : la cataracte «californienne». Ce sont généralement de jeunes papy-boomers devenus presbytes qui souhaitent anticiper une potentielle cataracte en bénéficiant immédiatement des tout nouveaux implants multifocaux. Au lieu de commencer par un traitement au laser, ils demandent immédiatement la pose d un implant. Comment accueillez-vous ces demandes? Ma démarche est toujours d attirer l attention de mes patients sur le fait qu il s agit d une chirurgie. Et qui dit chirurgie dit risque de complications. Il faut éclairer le consentement du patient en l informant de l ensemble du processus et des risques inhérents. S ils sont toujours partants, et qu aucune contre-indication n existe, alors l intervention peut avoir lieu. Quels conseils donneriez-vous à des personnes désirant recourir à la chirurgie réfractive? Il faut d abord faire un bilan de la vision très complet. Il est important que le chirurgien ait à sa disposition tous les paramètres de la vision de son patient afin de les intégrer dans son raisonnement. Cette connaissance permettra un traitement véritablement personnalisé. Enfin, le patient doit bien comprendre qu il n y a pas de perfection et que toute intervention présente toujours un ou plusieurs inconvénients.

SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉDACTION ET PRODUCTION PAR MEDIAPLANET Vos yeux 7 «Privilégier les grands centres» Comment se déroule une intervention au laser? Tout d abord je m entretiens avec le patient pour qu il comprenne bien les détails pratiques de l intervention. Avant l intervention, je vérifie l absence de foyer infectieux autour de l œil. La cornée étant la partie la plus sensible de l organisme, l œil est ensuite anesthésié. Pendant l opération, le patient ne ressent qu une petite pression sur l œil. Il faut compter environ 10 à 15 minutes d intervention par œil. Après l opération, la cornée présente une baisse de sensibilité de 3 à 6 semaines. Le résultat obtenu est-il stable dans le temps? Les résultats sont stables quand les myopies sont faibles à modérées jusqu à 7 à 8 dioptries. Au-delà, les résultats sont plus variables et la nécessité de réintervenir dans les 6 mois est plus grande. En dessous de ces dioptries, une nouvelle intervention est nécessaire dans moins 5 % des cas, au dessus, elles le sont entre 10 et 15 % des cas. Existe-t-il des contreindications à la chirurgie réfractive? Certaines personnes ne savent pas maîtriser leur stress. Des mouvements incontrôlés peuvent compliquer le déroulement de l opération, mais ils sont rares si le patient comprend les différents gestes opératoires. Il existe des contre-indications organiques. Certains yeux ne sont pas opérables. La cornée est soit anormalement fine et déformée, soit l œil est trop petit pour y introduire un implant. Il y a aussi des yeux plus sensibles que d autres aux infections. Des personnes peuvent avoir un passé familial de lourdes pathologies oculaires comme le glaucome, ou avoir eu un décollement de rétine ou encore des anomalies congénitales de la rétine. Quels conseils donneriez-vous à des personnes désirant recourir à la chirurgie réfractive? Il faut disposer d un bon historique de sa vision et de sa santé oculaire. Ensuite, il ne faut pas hésiter à demander à son chirurgien combien d interventions il réalise chaque année. Pour bénéficier d un geste sûr, ce Il faut disposer d un bon historique de sa vision et de sa santé oculaire nombre doit se situer entre 300 et 500 interventions. Il convient d ailleurs de privilégier les grands centres qui ont davantage de moyens pour assurer le suivi et l entretien des machines. Un bon chirurgien est celui qui voit le patient, une ou deux fois avant l intervention, et qui le suit dès le lendemain de l intervention et une semaine après, au minimum. Dr Christian de Courten Médecin spécialiste FMH en ophtalmochirurgie Lausanne «Toute opération comporte un risque» Existe-t-il des effets secondaires après une intervention? Toute opération comporte un risque et la possibilité d'effets secondaires. Dans le cas des opérations au laser et des implantations de lentilles, une sensibilité augmentée à la lumière et une diminution de la vision de contraste peuvent apparaître. En règle générale, ces manifestations peuvent toutefois être évitées par le choix de la technique opératoire optimale et par la détermination précise des paramètres optiques avant l'opération. Dans le cadre de l'implantation de lentilles, il est possible de voir apparaître des effets d'éblouissements, de formation de halos, et une diminution de la vision de contraste. L'information détaillée et personnelle du patient au sujet de l'opération est toujours primordiale. Quelles techniques utilisez-vous? Pour la chirurgie de la cornée, nous utilisons toutes les techniques modernes de la chirurgie au laser Excimer, en combinaison avec le laser dit femtoseconde. Mais aussi les implants sous forme de ces manifestations peuvent toutefois être évitées par le choix de la technique opératoire optimale lentilles phake pour la correction des défauts de vision importants, ou dans les cas où la chirurgie au laser Excimer est contre-indiquée et dans lesquels les conditions pour une implantation sont réunies. L échange du cristallin, la lentille naturelle de l'œil, contre une lentille artificielle par chirurgie réfractive est aussi possible. Dans toutes ces opérations des implants très variés peuvent être utilisés. A commencer par les lentilles monofocales classiques jusqu'aux lentilles multifocales et aux lentilles intraoculaires avec accommodation, en passant par la correction de défauts de courbure de la cornée par des implants. Quels conseils donneriez-vous à des personnes désirant recourir à la chirurgie réfractive? Il est indispensable d exposer ses besoins personnels au médecin et d en discuter avec lui. Il faut choisir un centre réputé, ou en tout cas un médecin ayant une expérience conséquente dans le domaine de la chirurgie réfractive. Ne laissez aucune question sans réponse avant l'opération et choisissez la date qui vous convient le mieux pour votre traitement. Dr Victor Derhartunian Médecin spécialiste FMH en ophtalmologie Olten «Chaque personne est un cas particulier» Quelles sont les techniques proposées au patient en fonction de leur trouble de la vision? Les myopies se traitent au laser avec de très bons résultats, jusqu à 8 ou 10 dioptries. Au-delà, vous obtiendrez une meilleure qualité visuelle en introduisant dans l œil une lentille intraoculaire. Et pour l hypermétropie? Le traitement avec le laser fonctionne très bien, mais se limite à 4 à 5 dioptries d hypermétropie. Quid de la presbytie? Le problème de la presbytie apparaît à partir de 45 ans. A partir de cet âge, nous pouvons pratiquer une vision différenciée la monovision c'est-àdire que nous traitons l œil dominant pour la vue de loin, et l œil non dominant pour la vue de près. Il faut retenir que cette intervention ne traite pas la presbytie mais la contourne. Pour que le patient comprenne l effet recherché, nous faisons un test avec des lentilles de contact. S il accepte ce compromis, cela lui donnera une grande flexibilité visuelle. Même s il faudra parfois qu il porte des lunettes pour la lecture prolongée. Quels conseils donneriez-vous à des Il faut retenir que cette intervention ne traite pas la presbytie mais la contourne personnes désirant recourir à la chirurgie réfractive? Le plus important est d avoir un bon dialogue avec son chirurgien. Chaque personne est un cas particulier, chaque intervention est individuelle. Il ne s agit pas d opération à la chaîne. Les personnes souhaitant être opérées doivent être fermement décidées et bien comprendre les tenants et les aboutissements de l intervention. Dr Bijan Farpour Médecin spécialiste FMH en ophtalmologie Genève

8 Vos yeux SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉDACTION ET PRODUCTION PAR MEDIAPLANET La dégénérescence maculaire liée à l âge La dégénérescence maculaire liée à l âge (DMLA) est une maladie très fréquente représentant à son stade ultime la première cause de cécité légale en Europe et aux Etats Unis. Les études épidémiologiques estiment qu environ 15% des personnes de plus 60 ans et 30% au delà de 75 ans montrent des signes de DMLA. Texte: Dr méd. Aude Ambresin Dr.méd. Aude Ambresin Médecin associé, Co responsable de l unité de la rétine médicale, Hôpital ophtalmique universitaire Jules Gonin, Lausanne Elle est la première cause de malvoyance en Suisse chez les plus de 60 ans. La DMLA est une maladie dégénérative de la macula, partie centrale de la rétine, nécessaire à la vision précise. Certains patients progressent vers une forme tardive plus grave, appelée soit atrophique soit néo vasculaire. Bien que le champ visuel soit généralement conservé, la vision centrale, par exemple la lecture ou toutes autres taches fines, est progressivement altérée. Symptômes et dépistage Dans la forme précoce, le patient a souvent peu de symptômes. Les plus typiques sont les difficultés lors de passage dans des lieux de luminosité différente (arrivée dans un tunnel) ou la présence d une tache plus sombre au centre de l œil. Lorsque la maladie est plus avancée, le patient peut noter des trous noirs au centre de sa vue, des lettres manquantes à la lecture ou une ondulation des lignes ou des lettres. La grille de Amsler est un moyen de dépistage efficace de la DMLA. En regardant avec un seul œil et avec les lunettes de lecture, le patient fixe le point central de la grille. Ceci ne peut néanmoins remplacer un examen de base chez l ophtalmologue conseillé pour tous et plus fortement s il y a des membres atteints dans la famille proche. Facteurs de risques et mécanismes de la DMLA L âge est le facteur de risque non modulable le plus important et de plus en plus la prédisposition génétique semble jouer un rôle non négligeable. Les facteurs environnementaux sont aussi importants, principalement l effet néfaste du tabagisme et plus modestement d un taux de cholestérol élevé, du surpoids ou d une nutrition mal équilibrée et pauvre en agents antioxydants qu on trouve par exemple dans les légumes verts ou fruits. L examen ophtalmologique du fond de l œil effectué par l ophtalmologue montre initialement des dépôts jaunâtres appelés drusen ou des pigments sur la macula signes typiques de la DMLA précoce. A un stade plus tardif, la DMLA, devient atrophique («sèche») ou exsudative («humide»). Localement, la macula souffre de dommages cellulaires qui entraînent une réaction inflammatoire et un déséquilibre des facteurs locaux responsables de maintenir la balance entre les vaisseaux physiologiques qui irriguent la macula et la croissance de vaisseaux anormaux dans cette zone. Le facteur principal est connu sous le nom de VEGF (vascular endothelial growth factor ou facteur de croissance vasculaire endothélial). Lorsque le taux de VEGF est trop important on assiste au développement de la DMLA exsudative ou néo vasculaire. Il est possible qu un manque local d agents antioxydants, qu un déséquilibre de facteurs de croissance tel le VEGF, dans ce cas sous représenté, soit responsable de la perte progressive des cellules de la macula qui caractérise la forme atrophique ou sèche de la DMLA. Traitements de la DMLA exsudative Jusqu à un passé proche, seuls les traitements par laser initialement laser argon très destructeur puis par photothérapie dynamique étaient disponibles. Ceux-ci offraient déjà un bénéfice visuel par rapport à l évolution naturelle. Actuellement, les injections à l intérieur de l oeil répétées (mensuellement si nécessaire) de médicaments qui bloquent le facteur de croissance VEGF, appelée la stratégie anti VEGF. Ceci est une réelle révolution thérapeutique dans le traitement de la DMLA exsudative. Pour la première fois dans l histoire de cette maladie, 90% des patients stabilisent leur vue et même 30% l améliorent. Il existe divers produits qui ont cette action anti VEGF mais le seul qui cumule efficacité et reconnaissance actuelle par les instances de contrôle suisse des médicaments dans cette indication est appelé le ranibizumab (Lucentis ). Des études sur les soins, combinant les diverses voies thérapeutiques, sont en développement et de nouvelles stratégies de traitements visant notamment l inflammation ou le soutien de facteurs de croissance autres que le VEGF, sont en cours d investigations. Espoir dans le traitement de la DMLA atrophique Il n existe aujourd hui aucun traitement disponible pour la DMLA atrophique. A un stade tardif, les patients bénéficient de moyens auxiliaires (loupes, ordinateurs, bibliothèque sonore) pour les aider dans leur quotidien. Néanmoins, la recherche sur cette forme de DMLA est très active Des études préliminaires sont actuellement en cours, visant par exemple un apport local supplémentaire d agents antioxydants, le soutien de facteurs de survie des cellules de la macula ou la diminution locale de l inflammation. Le remplacement des cellules (thérapie cellulaire) suscite une recherche active. PUBLIREPORTAGE A Carouge, le progressif sur mesure A l aide des dernières avancées technologiques en matière d optique, le maître-opticien, Jean-Pierre Perret, adapte et personnalise vos verres progressifs. Objectif: améliorer votre confort visuel. vision de loin et à la vision de près. L avantage est de disposer aussi d une vision intermédiaire. Vous pouvez donc voir à toutes les distances avec une seule paire de lunettes», décrit Jean-Pierre Perret. Il en existe plusieurs catégories. Les verres progressifs généralistes à moins de 200 francs le verre calculés avec des paramètres moyens, les verres personnalisés entre 350 et 450 francs le verre incluant au contraire un certain nombre de paramètres liés à vos propres besoins, et enfin, le must, les verres individualisés entre 500 et 700 francs le verre qui incorporent de nombreuses mesures pour s adapter à vos habitudes visuelles. «Nous prenons en compte de nombreux paramètres : la distance verre-œil, l inclinaison du verre en fonction de la ligne de regard, le centrage de la lunette, la courbe du verre, la posture pour lire de près Chaque détail compte», énumère Jean- Pierre Perret, qui aime le sur-mesure. Pour cela, le maître-opticien ne manque jamais de faire profiter ses clients des dernières avancées technologiques. Son crédo : leur proposer des verres répondant au mieux à leurs attentes. Si jamais chose rare le résultat n était pas concluant, une garantie d échec rend possible, pendant trois mois, le remplacement des verres. Et pour l achat de verres individualisés signés Rodenstock une seconde paire de lunettes de proximité, légèrement progressive, est offerte. Perret 4 avenue Cardinal- Mermillod 1227 Carouge Tél. +41 22 342 17 42 Fax. +41 22 300 08 84 www.perret-optic.ch Rares sont ceux qui, la quarantaine passée, échappent à la presbytie. «Avec le temps, l œil n arrive plus à faire la mise au point», explique Jean-Pierre Perret, maître-opticien, installé depuis 30 ans à Carouge. Progressivement, le besoin d éloigner tout ce qui est regardé de près se fait ressentir. Et pour retrouver une vision optimale, l achat de deux paires de lunettes semble alors incontournable. Sauf si vous optez pour des verres progressifs. Cette technologie, née dans les années 1950, n a cessé de s améliorer. «Le verre progressif rassemble sur un même verre les corrections nécessaires à la

SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉDACTION ET PRODUCTION PAR MEDIAPLANET Vos yeux 9 Lunettes de soleil : un bouclier idéal face aux UV Retour des beaux jours, fragilisation de la couche d ozone, accroissement de la durée de vie nos yeux sont de plus en plus sollicités. Face aux agressions des rayons, les verres solaires font office de bouclier idéal. Problème : toutes les lunettes n ont pas le même pouvoir protecteur Texte: Margaux de Frouville C est un paradoxe : verres foncés ne riment pas toujours avec yeux bien protégés. La preuve? Des verres correcteurs transparents peuvent aussi assurer une très bonne protection contre les UV. Que les verres soient minéraux (se rayent peu mais sont sensibles aux chocs) ou organiques (légers et résistants aux chocs), seule la qualité des filtres de vos lunettes compte. A bannir : les lunettes «gadget». Elles sont plus nocives qu une absence de protection! Seulement teintées, elles peuvent entraîner une dilatation de la pupille sans pour autant filtrer les UV, qui vont en profiter pour brûler la rétine. C est pour lutter contre ces lunettes «gadget» que des normes européennes définissent depuis 1995 le niveau de protection des verres. On les reconnaît au sigle «CE» souvent présent sur les branches. En tout, quatre niveaux de filtre. Seules des lunettes solaires d indice 3 ou 4 sont en mesure d assurer une bonne couverture pour les yeux. En général, la catégorie 3 suffit. Mais pour la montagne ou les cas de luminosité exceptionnelle, il ne faut pas hésiter à adopter la catégorie 4. Seul bémol, ces verres, souvent très sombres, ne doivent pas être utilisés pour conduire. Outre le filtre protecteur, la forme des lunettes importe également. Pour éviter que les rayons ne s infiltrent par les côtés, optez pour des lunettes de soleil enveloppantes et de taille adaptée. Quant à la teinte des verres, préférez le marron, le gris voire le gris/vert qui respectent la perception des couleurs, notamment pour la conduite automobile. Enfin, n oubliez pas qu aux côtés des lunettes, les chapeaux, casquettes ou larges visières peuvent être un bon renfort dans la lutte contre les UV. Et pour les enfants? Face aux rayons solaires nocifs, les mirettes des petits sont plus vulnérables que ceux des adultes. En cause, la transparence du cristallin qui est donc dépourvu de pigments protecteurs et la taille de la pupille, plus large chez les enfants. Résultat : avant l âge d un an, 90% des UV A et plus de 50% des UV B pénètrent dans la rétine. Avant 12 ans, ce sont 60% des UV A et 25% des UV B qui parviennent à s infiltrer. Ce n est qu après 25 ans que ces quantités d UV diminuent et sont arrêtées par le cristallin. Les yeux au soleil : Le vrai faux 1. Comme pour la peau, les ultraviolets - ou «UV» - peuvent nuire à nos yeux. VRAI! Si les UV A, UV B, UV C sont invisibles, ils n en sont pas moins nocifs. En principe, les UV B sont absorbés par le cristallin. Les UV C sont presque tous arrêtés par l ozone, les UV A sont les plus à redouter. Chez l adulte, ils atteignent le cristallin. Chez l enfant de moins de 13 ans, dont le cristallin ne joue pas encore son rôle de bouclier, ils peuvent aller jusqu à la rétine. 2. Si mes yeux ont besoin d une protection contre les UV, je le sentirai. FAUX! A la différence des rayons infrarouges dont les effets de chaleur et brûlures sont ressentis quasi-instantanément, ceux des UV se déclarent tardivement. Comptez en général de 6 à 24 heures après l exposition nocive. Un larmoiement abondant, une sensibilité accrue à la lumière et des picotements ou des rougeurs doivent vous alerter. Mais parfois, avec leur caractère sournois, les méfaits des UV sont parfois à peine perceptibles. 3. Pour un hâle uniforme et ainsi éviter les traces disgracieuses de lunettes, je peux les enlever si je ferme les yeux. FAUX! Les paupières sont sensibles aux coups de soleil qui, à long terme, provoqueront parfois des cancers de la peau tels le mélanome, le plus grave des cancers cutanés. 4. L exposition des yeux aux UV peut précipiter l apparition de la cataracte, c est-à-dire d une opacification du cristallin. VRAI! Le cristallin peut également être lésé par les UV avec pour conséquences une apparition plus précoce de 5 à 10 ans de la cataracte. 5. Les UV ne peuvent nuire que si mon visage est orienté vers le soleil. FAUX! Pour les UV, trois manières d atteindre nos yeux : soit directement, soit par diffusion, soit par réflexion. L intensité des rayonnements varie selon la saison, le lieu géographique et l'altitude. Quant à la diffusion des UV, elle dépend de la présence ou non de nuages alors que leur réflexion varie selon la nature du sol. Ainsi, la réverbération de la neige est sept fois plus importante que celle de l eau! 6. Les lentilles de contact me protègent des UV. VRAI! La plupart des lentilles sont dotées d un filtre UV. Elles protègent donc la cornée, le cristallin et la rétine des rayons solaires. Mais les paupières et conjonctives restent exposées. En cas de forte luminosité ou en altitude, il est préférable d opter pour une paire de lunettes solaires. Margaux de Frouville

PUBLIREPORTAGE La percée dans la technologie des lentilles de contact Parmi la population, plus de 50% ont un défaut visuel que l on appele «astigmatisme». C est une déformation de la cornée différente de la myopie ou de l hypermétropie. Ceci signifie que la lumière qui entre dans l'œil est déformée. Corriger cet effet, exige des lentilles spéciales que l on nomme «toriques». Les lunettes sont en théorie bien positionnées sur le visage, ce qui n est pas le cas avec les lentilles de contact. En effet, elles sont posées sur la surface de l'œil, donc à chaque clignement des paupières les lentilles tournent légèrement, ce qui entraine avec l'astigmatisme, une vision brouillée. Ainsi les ingénieurs ont dus trouver un mécanisme incorporé dans la lentille pour empêcher à celles-ci de tourner. Ce type de conception fait qu'une partie de la lentille est plus épais que la normale, ceci empêche efficacement la rotation de la lentille, mais réduit malheureusement le passage de l oxygène. Ce manque d'oxygène peut avoir parfois pour résultat un léger œdème, qui diminue la tolérance de l œil au port de lentilles. Ainsi, les personnes qui portaient des lentilles toriques souples ne pouvaient pas les supporter un confortablement toute la journée. Les Scientifiques de CooperVision, fabricant de lentilles de contact américain, ont introduit un nouveau type de lentille de contact torique souple appelé Biofinity Toric. Celles-ci ont une très haute perméabilité à l'oxygène, permettant à la majorité des porteurs un confort journalier, qu'ils ne pouvaient pas avoir avec les lentilles de contact toriques souples précédentes. Cette haute perméabilité a l'oxygène, s est rendu possible par l'usage de macromonomètres, que l on appele chez CooperVision la technologie de forme bleu-verte. Ceci permet un volume plus important d oxygène et un meilleur transport de celui ci à la surface de l'œil. Donc la partie épaisse de la lentille reste exactement la même sans réduire le flux d'oxygène. Ceci est un aspect essentiel pour la santé de l'œil. Le précurseur de ces lentilles était un groupe, appelé le Silicone-hydrogel, qui a répondu à ces critères, mais seulement pour le centre de la lentille qui est le point le plus mince. La nouvelle lentille, Biofinity Toric, dont le lancement inaugural c est fait dans le Royaume-Uni au mois de mars, satisfait les critères d'oxygène à travers tous les points de la lentille, même la partie la plus épaisse. Un autre avantage de cette nouvelle technologie est le confort supplémentaire de la Biofinity Toric. Avec les types de lentilles de contact toriques Celles-ci ont une très haute perméabilité à l'oxygène, permettant à la majorité des porteurs un confort journalier souples précédentes, une sensation de sécheresse se manifestait vers la fin de la journée. En clignant environ 11 000 fois par jour un sentiment insupportable peut se faire sentir. Il est dés lors impératif que la surface de lentille reste mouillée et ne sèche pas du tout. Une nouvelle liberté pour les personnes qui ont une correction de l astigmatisme par une lentille torique. CHIRURGIE OCULAIRE AU LASER Femto-Lasik dès CHF 2 500.- par œil Mieux voir mieux vivre. Sans lunettes. Sans lentilles. La chirurgie réfractive permet à beaucoup de personnes avec des troubles de la vue de mener une vie sans lunettes ni verres de contact. Avec plus de 50 000 opérations à son actif, le Dr Aus der Au est l un des chirurgiens ophtalmologues les plus expérimentés de Suisse, tout spécialement dans le domaine de la chirurgie réfractive. Le Centre de l œil Dr Aus der Au de troubles de la vue: les techniques les plus modernes pour la correction au laser, la stabilisation cornéenne (crosslinking) et la chirurgie d implantation. Ces méthodes de traitement sont appliquées en cas de myopie, hypermétropie, presbytie, ainsi que d astigmatisme. Centre de l oeil Dr Aus der Au, Les Galeries du Rex, Rte des Arsenaux 3c, CH-1700 Fribourg Téléphone +41 (0)26 350 11 30 info@drausderau.ch, www.drausderau.ch Inscrivez-vous sous www.drausderau.ch pour un test gratuit pour une première évaluation de la condition de vos yeux et des possibilités de corriger votre trouble de la vue par la chirurgie.

SUPPLÉMENT PUBLICITAIRE RÉDACTION ET PRODUCTION PAR MEDIAPLANET Vos yeux 11 Nos yeux au travail Pratique, le travail sur ordinateur peut également se révéler douloureux. Devenue l un des principaux motifs de consultation des ophtalmologistes, la fatigue visuelle est aujourd hui le lot quotidien des salariés. Quelques gouttes, un bureau mieux agencé et un changement d environnement, il suffit pourtant de peu pour y remédier. Texte: Lydie Marlin Maux de tête, picotements et irritations des yeux, la vision qui se brouille, ces signes récurrents après une longue journée au bureau sont caractéristiques de la fatigue visuelle. Un mal de plus en plus répandu dans nos sociétés modernes. On estime que 60% de la population s en plaint. En cause, des écrans d ordinateur que l on a souvent du mal à quitter des yeux. Or, l œil fonctionne comme un autofocus. Il fait la mise au point automatique en accommodant par de petits mouvements imperceptibles appelés micro-fluctuations. En cas de travail sur écran, le regard se fixe de façon prolongée. La mise au point devient plus difficile, la vision se brouille. Si la personne souffre d un trouble visuel non corrigé (principalement astigmatisme ou hypermétropie), ceci peut être un facteur aggravant et la gêne intervient plus rapidement. Autre trouble fréquent après de longues heures de travail : la sécheresse oculaire ou syndrome sec. La sensation d œil sec, les yeux qui piquent et une sensibilité à la lumière vive en sont les principaux symptômes. Elle se manifeste par l incapacité à produire assez de larmes pour assurer le confort de l œil. En effet, lorsqu on se concentre derrière sa console, on oublie souvent de cligner des yeux. La fréquence du clignement n intervient plus que sept fois par minute au lieu de 12 à 20 fois normalement. La sécrétion lacrymale devient donc insuffisante, ce qui provoque un assèchement de la surface des yeux. Le film lacrymal est constitué de trois couches, une couche superficielle lipidique, une couche intermédiaire fortement aqueuse et une couche profonde semblable à un mucus. Le syndrome de l œil sec résulte d une rupture des 3 couches, c est le film lacrymal qui se déchire. Incommodant voire douloureux, ce phénomène concerne généralement les personnes de plus de 60 ans. Avec l âge, en particulier lors de la ménopause chez les femmes, il devient plus difficile de produire des larmes de bonne qualité, mais aussi en bonne quantité. Outre le travail sur écran, de multiples facteurs expliquent le syndrome sec comme la pollution, la climatisation, le tabagisme, le port prolongé de lentilles de contact et la prise de certains médicaments. Traitements Pour y faire face, il est important d aller consulter un ophtalmologiste. Il s agit Conseils pour aménager votre poste de travail L éclairage de la pièce. Placez votre ordinateur perpendiculairement à la fenêtre afin que la lumière du jour soit à gauche ou à droite de l écran. Baissez les lumières ambiantes dans la mesure du possible et équipez-vous d une lumière orientable pour lire vos documents papiers. Les sources de lumières ne doivent pas se refléter sur l écran, ni se croiser dans le champ de vision. Des stores ou rideaux empêchent les reflets sur l écran. Sinon, il existe des filtres anti-reflets pour diminuer les contrastes de lumière sur l écran. La bonne posture devant l écran. Optimisez la position de votre corps par rapport à l écran en vous plaçant à la bonne hauteur (le haut de votre front au niveau du haut de l écran) et à la bonne distance (entre 50 à 70 cm). Les problèmes de posture participent à la fatigue visuelle, alors privilégiez un siège ergonomique pour éviter les problèmes cervicaux. Une pièce aérée. Evitez de travailler dans des espaces enfumés et climatisés. Le taux d humidité doit être suffisant. En cas d air ambiant sec, utilisez un humidificateur ou un bol d eau que vous poserez à proximité du radiateur. Hydratation. Pensez à boire régulièrement et, si besoin, à hydrater vos yeux à l aide de larmes artificielles. Des pauses. Reposez vos yeux toutes les heures pendant 15 minutes en essayant de ne plus rien fixer de près. d abord de vérifier s il n y a pas de troubles visuels non corrigés ou une pathologie grave. La correction des lunettes doit être optimale pour éviter la fatigue des yeux. En cas de syndrome sec, le traitement le plus simple est Lydie Marlin l utilisation de larmes artificielles. Ce traitement substitutif, doit être appliqué au fil de la journée. Il y a plusieurs types de larmes artificielles plus ou moins lubrifiantes, l acide Hyaluronique, la carmellose sodique et la polyvidone. Elles interviennent au niveau de la phase aqueuse du film lacrymal. D autres gouttes d utilisation plus récentes agissent sur la phase lipidique de ce dernier. Toutes concourant à donner un meilleur confort au patient tout au long de la journée. Il existe également des compléments alimentaires. Sous forme de vitamines et oligoéléments, ils sont censés rééquilibrer l apport en Omégas 3 et 6. Ils relancent la sécrétion des larmes artificielles et rééquilibre leur composition en omégas. C est un traitement de longue haleine qui apporte un soulagement ressentie par le patient. Selon les ophtalmologistes, une bonne hygiène de vie, combinée à un traitement par larmes artificielles et/ou compléments alimentaires reste le meilleur moyen de protéger ses yeux. Evitez également les espaces enfumés et pollués. Des pratiques simples et efficaces que vous devez garder à l œil!

LA SOLUTION POUR UNE VISION CONFORTABLE A UN PRIX ABORDABLE Un problème de vision? Notre centre est là pour vous! Pendant longtemps, les patients souffrant d un problème de vision n ont eu comme seul moyen de correction que de porter des lunettes ou des lentilles de contact. Depuis plus de dix ans, il existe une solution sûre: la chirurgie réfractive. 1 2 3 MV SANTE VISION, c est Le n 1 des centres de chirurgie réfractive en Suisse en nombre de patients opérés Le seul à utiliser un Femto-Laser VisuMax en Suisse romande Plus de 6000 yeux opérés depuis l ouverture du centre en novembre 2006 La chirurgie réfractive regroupe un ensemble de techniques microchirurgicales qui, grâce à l utilisation de lasers ultraperformants, peuvent apporter une solution nouvelle à la correction de la vue. Totalement indolore, la chirurgie réfractive s adapte et ne laisse aucune trace tout en améliorant la vision de façon considérable. L interview Aujourd hui, ses adeptes ne se recrutent plus seulement dans des milieux bien particuliers pilotes, sportifs de haut niveau dont l activité exige une excellente vision. Elle s est ouverte à tous, notamment à ceux et celles qui souhaitent simplement, pour des raisons pratiques, de confort, voire esthétiques, se débarrasser de leurs lunettes. Vous souffrez de myopie? Vous êtes astigmate, hypermétrope ou encore presbyte? Vous ne supportez plus de porter des lunettes ou des lentilles de contact? MV SANTE VISION a une solution pour vous: n hésitez pas à nous contacter! Quatre questions à Pierre-André Gobet, directeur du centre MV SANTE VISION 4 5 6 Un taux de satisfaction supérieur à 98% Une prise en charge optimale et personnalisée Une politique de prix rendant cette intervention accessible à toutes les bourses T. +41 (0) 21 613 10 30 info@mvsantevision.ch www.mvsantevision.ch La chirurgie réfractive est-elle sans risque? Comme toute opération chirurgicale, cette procédure comporte évidemment une petite part de risque. Cependant la chirurgie par laser est de plus en plus sécuritaire. A cet égard, l implication du Femto-Laser pour la première partie de la procédure représente un bond spectaculaire. D autre part, il est clair que des règles strictes doivent être respectées avant, pendant et après l intervention. Par exemple, pour assurer une bonne guérison, tous les contaminants susceptibles de provoquer une infection doivent être évités (maquillage, fumée, poussière, poils d animaux, etc...). Le port de lunettes de soleil est également recommandé durant un certain laps de temps (photophobie plus ou moins marquée). Que coûte une opération de ce type? Grâce à des partenariats, des actions diverses et à nos concepts, nous avons pu mettre en place une politique de prix rendant cette intervention accessible à tous. Il est donc possible de se faire opérer dès CHF 1 800. par oeil. Par ailleurs MV SANTE VISION offre la possibilité de s acquitter du montant de son opération en 6, 12, voire 18 mois, et cela sans surcoût et sans s endetter. Nous voulons ainsi contribuer à une démocratisation de la chirurgie réfractive et la rendre possible à une plus large part de la population. Est-ce douloureux? Le traitement au laser dure généralement de 15 à 40 secondes, selon l ampleur de la correction. L intervention est quasiment indolore étant donné que l œil et la cornée sont anesthésiés localement à l aide d un collyre. Une fois les effets de l anesthésie dissipés, certains patients peuvent ressentir une légère gêne. Toutefois, les irritations sont toujours très limitées et disparaissent spontanément en quelques heures. Au-delà de ces arguments financiers, pourquoi choisir MV SANTE VISION plutôt qu un autre centre de chirurgie réfractive? D abord pour la qualité de son service médical. Notre taux de réussite avoisine les 100%. Les médecins qui exercent chez nous sont des experts reconnus, dont les compétences techniques et psychologiques permettent de couvrir tous les aspects de la correction de la vue. Ensuite pour la qualité de son service qui allie compétence et sérieux. Toute l équipe de MV SANTE VISION intervient dans la prise en charge du patient, du 1 er rendez-vous jusqu au dernier contrôle postopératoire. Enfin parce que nous disposons d un matériel ultraperformant au service de compétences reconnues. Retrouvez tous les témoignages, nouveautés et faq s actualisés régulièrement sur notre site internet: www.mvsantevision.ch