Morphologie et structure des bactéries

Documents pareils
CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015

TD de Biochimie 4 : Coloration.

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek

TP N 3 La composition chimique du vivant

Dr E. CHEVRET UE Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire

2 C est quoi la chimie?

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites

3: Clonage d un gène dans un plasmide

4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne

1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

Séquence 4. La nature du vivant. Sommaire. 1. L unité structurale et chimique du vivant. 2. L ADN, support de l information génétique

Chapitre II La régulation de la glycémie

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY)

Séquence 2. L expression du patrimoine génétique. Sommaire

Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages

A B C Eau Eau savonneuse Eau + détergent

Univers Vivant Révision. Notions STE

Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide

Le trajet des aliments dans l appareil digestif.

La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes?

Synthèse et propriétés des savons.

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE

A chaque couleur dans l'air correspond une longueur d'onde.

ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine

Utilisation des substrats énergétiques

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

La reconnaissance moléculaire: la base du design rationnel Modélisation moléculaire: Introduction Hiver 2006

Respiration Mitochondriale

(ERWINIA PECTINOLYTIQUES)

Exercices sur le thème II : Les savons

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang

Production d une protéine recombinante

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide

TP3 Test immunologique et spécificité anticorps - déterminant antigénique

5.5.5 Exemple d un essai immunologique

L ÉNERGIE C EST QUOI?

Le rôle de l endocytose dans les processus pathologiques

Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

VI- Expression du génome

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno )

Conférence technique internationale de la FAO

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

pka D UN INDICATEUR COLORE

SKW. Les enzymes dans la technologie des détergents. Schweizerischer Kosmetikund Waschmittelverband

Qu'est-ce que la biométhanisation?

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie

Annales de Biologie Cellulaire QCM (niveau SVT 1 er année)

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Les composites thermoplastiques

1.3 Recherche de contaminants au cours de la production de Saccharomyces boulardii

Séquence 1. Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN Variabilité génétique et mutation de l ADN

Science et technique. La température et la durée de stockage sont des facteurs déterminants. Viande bovine et micro-organisme pathogène

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

COUSIN Fabien KERGOURLAY Gilles. 19 octobre de l hôte par les. Master 2 MFA Responsable : UE Incidence des paramètres environnementaux

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION

Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements

Formavie Différentes versions du format PDB Les champs dans les fichiers PDB Le champ «ATOM» Limites du format PDB...

Décrets, arrêtés, circulaires

Les OGM. 5 décembre Nicole Mounier

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE

VALORISATION DES CO-PRODUITS ISSUS DE LA PRODUCTION INDUSTRIELLE DE BIOCOMBUSTIBLES

Réception du tissus documentation examens sérologiques inspection préparation façonnage

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs

Nous vous présentons la technologie du traitement de surfaces du 21 ème siècle

Vue d ensemble de la vie microbienne

Génétique et génomique Pierre Martin

ne définition de l arbre.

Séquence 10. Le maintien de l intégrité de l organisme : quelques aspects de la réaction immunitaire. Sommaire

Une nouvelle technique d'analyse : La spectrophotométrie

Physique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques

MYRIAD. l ADN isolé n est à présent plus brevetable!

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

Chapitre 2 - Complexité des relations entre génotype et phénotype

Biologie Appliquée. Dosages Immunologiques TD9 Mai Stéphanie Sigaut INSERM U1141

Conception de Médicament

L universalité et la variabilité de l ADN

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet

A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E

Mise en pratique : Etude de spectres

Détection de Chlorophylle Réalisation d'un fluorimètre

Polymer Nanoparticles in Life Science Compte-Rendu d un atelier européen de prospective

LA A RESPIRATION CELLULAIRE

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie

Le ph, c est c compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc.

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères Evry Cedex. intervient à chaque étape de

Transcription:

Chapitre 2 Morphologie et structure des bactéries I. La cellule bactérienne 1

II. La paroi 1) Mise en évidence Microscope optique (par la coloration de gram) Microscope électronique Gram + (paroi épaisse) = 15 nm à 80 nm Gram (paroi fine), aspect stratifié = 6 à 15 nm 2) Isolement Faire éclater la bactérie par l intermédiaire des enzymes, choc mécanique, congélation/décongélation. Une série de centrifugation pour isoler la paroi. 3) Composition chimique de la paroi Le composé commun à toutes les bactéries est le peptidoglycane. a) Structure du peptidoglycane Nature biochimique : GLUCOSAMINOPEPTIDE Glucosamine N-acetylglucosamine (ou NAG) Acide N-acétylmuramique (ou NAM) Les NAG et les NAM sont reliés entre eux par des liaisons β 1-4 glucosidique. Les NAM sont relié à des tétrapeptides (fait de 4 acides aminés) par des liaisons peptidiques Les tétrapeptides de chaque chaine d associe à l aide de pont inter peptidique (constitué de 5 acides aminés ou bien d une liaison peptidique). On obtient une structure en réseaux rigide. NAG NAM NAG NAM NAG NAM TP TP NAG NAM NAG NAM NAG NAM TP 2

b) Paroi des Gram + Dans les Gram +, il y a 50 % de peptidoglycane dans les parois plus des acides Teichoïques (ceux sont des long polymères composé de ribitol-phosphate ou de glycérol- phosphates ou un mélange des deux) Sur ces chaines peuvent venir se fixer des oses ou des acides aminés. Il y a aussi des acides liproteiccoique qui sont directement relié à la membrane cytoplasmique. Voir feuille de «la paroi des Gram +» c) La paroi des Gram On a environ 10 % de peptidoglycane. Il y z un aspect stratifié car elle est constitué d une membrane externe. Membrane externe Extérieur Peptidoglycane Espace périplasmique Cytoplasme Membrane Cytoplasmique i. Membrane externe On trouve des lipides et des protéines. Dans les lipides : on trouve des phospholipides Amino Alcool (hydrophile) Acides Gras (Hydrophobe) Les phospholipides sont amphiphiles (hydrophile et hydrophobe), il son orienté par rapport à l eau. Les phospholipides sont en bicouche. 3

LPS (LipoPolySaccharide) Le «lipo» est hydrophobe et le «Polysaccharide» est hydrophile. C est une molécule orienté. Dans les protéines : Les porines : «canaux» qui laissent passer des molécules hydrophiles Lipoprotéine de Braun Peptide (Hydrophile) Acide Gras (Hydrophobe) Cette molécule est orientée. Des lipoprotéines sont reliées au peptidoglycane, cela permet la stabilité de la structure. Lipoplysaccharide Antigène O Core Lipide A Antigène O : Fait d unité répétitive (oses), 3 à 7 oses différents par unité forment 1 à 40 unités. Permet l indentification (ex : Salmonelles) Core Dérivé d oses, c est la même structure chez tous les Gram Lipide A Fait de glucosamine et d acide gras, il forme les endotoxines «pathogène» (ils sont libérés à la lyse de la bactérie). Même structure pour tous les Gram -. Dans l espace périplasmique, il y a du peptidoglycane (10%) et quelques enzymes fabriqué par la bactérie. 4

4) Fonctions de la paroi a. Rôle protecteur Chez les Gram -, si on met ces bactéries dans un milieu Hypertonique (très concentré) et avec du lysozyme. On obtient des cellules sphériques. Les propriétés antigéniques sont intactes puisque le site de fixation se trouve dans la membrane externe qui est normal On obtient un Sphéroplaste Vocabulaire : Lysozyme : il s agit d une enzyme qui détruit les liaisons β 1-4 glycosidique et donc détruit la paroi. b. Propriétés antigénique Une substance est antigénique lorsqu elle provoque chez un individu une réaction immunitaire et la synthèse d anticorps. Ceux sont les substances les plus complètes dans la paroi qui sont antigénique. Les Gram + ont un polyoside (acide teichoique) qui permet l indentification. Ex : le sérogroupage des Streptocoques (polyoside), Streptocoque pyogenes (groupe A). Les Gram ont un antigène O sur le lipopolysaccharide Ex : sérotypage des Salmonelles c. Les bactériophages C est un virus spécifique aux bactéries (chacune des bactéries) Récepteur sur la paroi Identification des bactéries > lysotypage Phage γ Coliphage Phage T Bactéries lysée (E. coli) 5

d. Toxicité LPS sont de lipides A (elles n ont aucune spécifié), elles sont responsable des endotoxines. Elles produisent les mêmes troubles : fièvre, leucopénie (chute du nombre de leucocyte dans le sang) et hypotension. e. La coloration de gram - C est la mise en évidence du type de paroi en étudiant la réaction face à l alcool-acétone. Dans un premier temps, on réalise une coloration au violet de gentiane en présence du lugol (agent mordant) : les bactéries sont violettes - Ensuite on réalise une décoloration par l alcool-acétone. Les Gram + ayant une paroi épaisse (beaucoup de peptidoglycane) l alcool-acétone ne rentre pas dans la bactérie (elle reste violette). Les Gram ayant une paroi qui contient moins de peptidoglycane, la bactérie est perméable (l alcool prend alors la place du violet) : la bactérie est décolorés - On réalise une contre coloration (bactéries roses) E.coli Bacillus subtillus Protoplaste Violet de gentiane Alcool-acétone Fuschine Conclusion Gram - Gram + Gram - C est le cytoplasme qui capte le colorant. Il existe des bactéries appelés Mycoplasmes (petite taille et paroi sans peptidoglycane) insensible à l osmose, à la pénicilline et possède une forme Sphérique. 6

5) Les inhibiteurs de la synthèse de la paroi Ceux sont principalement des antibiotique de la famille des β - Lactamines - On trouve des cycles de β Lactame (ex : pénicilline), cela inhibe la production (synthèse) du peptidoglycane. On les trouve principalement chez les Gram + 4 courbe de croissance de bactéries en milieu non renouvelé 3.5 3 2.5 2 1.5 1 courbe de croissance de bactéries en milieu non renouvelé 0.5 0-0.5 a b c d a : phase de latente : les bactéries ne se multiplient pas mais il y a une adaptation au milieu. b : phase de croissance exponentielle (droite) : il y a multiplication proportionnellement au temps. = croissance optimale c : croissance maximal stationnaire : autant de bactéries qui se multiplient que de bactéries qui meurt, le milieu commence à s appauvrir. d : phase de déclin : le milieu est complétement épuisé. 7

3.5 3 2.5 2 1.5 Essais Témoin 1 0.5 0-0.5 Catégorie 1 Catégorie 2 Catégorie 3 Catégorie 4 Ajout de pénicilline (au temps T1) On rajoute de la pénicilline pendant la phase de croissance exponentielle (là où elles se multiplient le plus). Conséquence, il y a une chute des bactéries. Les bactéries sont lysés car elles se multiplient et fabrique leur peptidoglycane (empêcher par la pénicilline) et les bactéries ne résiste plus à la pression osmotique car elles n(ont plus de paroi. Lorsque que l on injecte la pénicilline pendant la phase de croissance maximale stationnaire, elle n agit pas sur les bactéries car elles ont leurs peptidoglycanes. Le lysozyme détruit le β 1-4 glucosidique La pénicilline empêche la formation du β 1-4 glucosidique La pénicilline est actif surtout chez les Gram + On trouve d autre transport actif Uniport : une seule substance va passer (voir figure 5) surtout chez les grams Non ionique o Le Phosphoénolpyruvate pyruvate +Pi + énergie Les transports actifs secondaires : 2 substances passent simultanément Par diffusion et par transport actif (l énergie est fourni par la diffusion = ion moteur) 8

III. Le cytoplasme 1. Mise en évidence La coloration permet de colorer le cytoplasme. Au microscope électronique, on voit une masse granuleuse. 2. Composition chimique De l eau, des ions et des molécules dissoutes 3. Autres éléments a) Les ribosomes Ils sont très nombreux, ils sont composés de 2 sous unités. Protéines = 30 % ARN = 70 % Lecture de l ARN messager donc synthèse de protéines (TRADUCTION) b) Les granulations de réserve C est une accumulation de substances (organiques ou minérales), ceux sont des polymères. On peut les voir au microscope optique. Elles vont apparaitre lorsque le milieu est épuisé en un élément. Exemple 1 Si le milieu est pauvre en azote, la synthèse des protéines s arrête. La bactérie stocke le carbone organique sous forme d amidon ou de glycogène. S il y a plus d azote, la bactérie utilise le carbone en réserve (les granulations disparaissent) Exemple 2 Les β polyhydroxybutyrate stocke le carbone car la bactérie est en milieu anaérobie (fermentation) Exemple 3 Les granulations métachromatiques Accumulations de phosphates (chez les lactobacillus, identification) Un seul type de granulation par genre. 9

c) Les chromatophores Pigments Vacuoles à gaz Les chromatophores : ils sont présents chez les bactéries capable de photosynthèse (ceux sont des tubes allongés aplatis avec à l intérieur la bactériochlorophylle) Pigments : pyoverdine, pyocyanine (chez les Pseudomonas aeruginosa) Xanthenos, de couleur jaune (chez les Staphylococcus aureus) Vacuoles à gaz : ceux sont des sacs aplatis avec des gaz que l on trouve dans les bactéries aquatiques (les bactéries flottent). IV. L appareil nucléaire 1) Mise en évidence Au microscope optique : Coloration spéciale = coloration de Feulgen. A l ADN, on le fait subir une hydrolyse puis une coloration à la fuschine décoloré La fuschine se recolore en rose Pour les bactéries, des cellules + ARNase (destruction de l ARN) + colorant basique (bleu de méthylène) Au microscope électronique On observe un seul chromosome hyper enroulé, circulaire et libre dans le cytoplasme. Structure biochimique 1 molécule d ADN est égale à un chromosome 2) La composition biochimique La molécule d ADN c est : - Structure en double hélice - 2 bris d ADN = molécules Bicaténaire - Base azoté ACGT - Pentose (ici, c est le désoxyribose) - Phosphate - Liaisons hydrogène entre les bases azotés (A-T et C-G. c est la complémentarité des bases) - Nucléoside : c est un pentose et une base azotée (la liaison entre les deux est le N- glycosidique. - Nucléotide : c est un pentose, une base azotée et un phosphate. Les bactéries ont un coefficient de Chargaff il est constant chez tous les individus d une même espèce 3) Les fonctions de l ADN 10

a) L ADN est une molécule codée Vocabulaire - Codon : triplet de nucléotide (information pour un acide aminés) - Transcription : copie de l ADN en ARN messager (ARN m ) - Traduction : lecture de l ARN par les ribosomes. - Introns : ADN non codées Chez une bactérie, il existe des gènes de structure mais aussi des gênes de contrôle b) La molécules d ADN est auto réplicable Vocabulaire - Réplication : à partir d une molécule d ADN mère, on obtient 2 molécules d ADN filles identiques. Le mode de réplication est semi-conservatrice Chaque molécule fille est constituée d un brin mère et d un brin néoformé (par complémentarité des bases). Mécanisme Une molécule d ADN matrice Nucléotide libre Enzyme o ADN polymérase ADN polymérase 3 : enchainement de nucléotides (5 vers 3 ) ADN polymérase 1 : «correction» o ADN hélicase : rompt toues les liaisons hydrogène o ADN Cyrase : détorsion de la molécule par rupture d un brin o ADN ligase : relié les fragments d ADN par des liaisons inter phosphate 11