9/01/12. AREDB Aubel-Herve-Montzen DGARNE, Henry-Chapelle Le 15 décembre 2012

Documents pareils
Introduction. CRA-W- Département Productions et Filières, Unité Mode d élevage, bien être et qualité

ÉLEVEURS DE VEAUX SOUS LA MÈRE, DANS LE SOUCI DE PRÉSERVER VOTRE REVENU, VOUS DEVEZ PROTÉGER VOS VACHES ET VOS VEAUX CONTRE LES PARASITES INTERNES

Les maladies parasitaires du porc. GMV1 Les maladies parasitaires du porc

Parasites externes du chat et du chien

Infestation par Dipylidium caninum,

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal

Les parasites chez le cheval.... et comment les combattre de manière efficace

Les vers de nos compagnons

Septembre 2006 N 6 SOMMAIRE - Les nouvelles en bref - Le parasitisme externe Les sentinelles : Attention. Les mises bas difficiles :

CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS

Les maladies parasitaires du cheval

les cinq étapes pour calculer les jours d avance

Effets néfastes de l infestation par les puces

Les parasites externes

BILAN DE LA CAMPAGNE 2014

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Les parasites externes du chien

Fiche technique n 1 : le logement construction des boxes.

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses

Elevage de chevaux de trait Comtois spécialisé en circuit de vente directe Vente de poulains finis 8 à 12 mois

DECiDE, un outil pour évaluer les émissions de gaz à effet de serre (GES) et les consommations énergétiques des exploitations agricoles wallonnes

Journées portes ouvertes ECOPHYTO

Bilan d activité 2013 de la surveillance des pollens en Poitou-Charentes

Savez-vous ce qu'est exactement un vaccin à part un produit qu'on injecte et qui protège contre une maladie?

CHAPITRE 8 PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse Exercice comptable 2010

& Que choisir. favoriser le bien-être

L ensilage de maïs en Ardenne? D un point de vue alimentaire. Isabelle Dufrasne Ferme expérimentale Service de Nutrition FMV Université de Liège

Surveillance des toxi-infections alimentaires collectives

VITICULTURE 2012 V 12 / PACA 02 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE

PREVENTION ASV. Partie réalisée par Aurélys ANTOINE. Le 09/05/2015

Les méthodes de luttes : De la protection «systématique» à la Protection Intégrée (P.B.I.)

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas»

Résumé du suivi phytosanitaire du canola au Centre-du-Québec de 2009 à 2011

MONITORING 100% CONNECTÉ : MEDRIA LANCE LE FEEDPHONE

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE

Surveillance et suivi d un émergent en Alsace Anoplophora glabripennis

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières

Calcul de la marge brute en production laitière

Auxiliaires. Vue d ensemble les ravageurs et leurs ennemis naturels

Conventions de calcul pour la réalisation des cas types en agriculture biologique

La reconnaissez- vous?

Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA

UTILISATION CONTEMPORAINE DU CHEVAL DE TRAIT

Dracunculose Association Française des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL)

Nouveaux produits antiparasitaires aux extraits naturels pour chiens et chats.

Correction TP 7 : L organisation de la plante et ses relations avec le milieu

État de répartition des Maculinea dans le sud du Massif Central

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS?

2. Les auxiliaires de culture

Liste des matières enseignées

TOUT SAVOIR SUR LES POUX DE TÊTE

La gale d été arrive à grands pas que faire?

Génétique et génomique Pierre Martin

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale

PEDICULOSES PARASITOSES. Hélène DALMAS

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

Maîtrise des phases critiques en élevage porcin : Comment améliorer la santé digestive du porcelet?

Insurance of agricultural Risks. Jeudi 30 Janvier 2014

AVIS. Complément d étude. Objet : Réf. : CWEDD/06/AV Liège, le 23 octobre 2006

Mettre la puce à l oreille mais pas de poux! français. Guide anti-poux

MINISTERE DE L'AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT (articles L361-1à 21 et D361-1 à R du Code rural)

Bijsluiter FR versie Collier Propoxur Halsband B. NOTICE 1/5

LUTTE ANTI-VECTORIELLE EN ETABLISSEMENT DE SANTE

Pour une meilleure santé

mon maïs fourrage, (GNIS) rassemble toutes les parties prenantes de la filière semences française, soit 72 entreprises de sélection,

Aide à l Utilisation du site «Mon Monitoring»

La lutte intégrée contre les ravageurs de sol en grandes cultures. Geneviève Labrie

de l air pour nos enfants!

L importance du suivi du dioxyde de carbone (CO 2. ) dans la production de dindes

vérifiez leur compatibilité avec nos auxiliaires sur notre site web Bulletin d information sur les cultures fraises Stratégie IPM pour les fraises

Conseil Spécialisé fruits et légumes

Contexte : Objectif : Expérimentation :

L intérêt technico-économique. avec simulations à l'appui

Le séchage des ateliers :

Les futures techniques de lutte contre les punaises de lit Taz Stuart

La Vinification en Alsace

Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1

Ventilation : Mesure et réglage des débits

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

Référentiel Officine

Surveillance des toxi infections alimentaires collectives

Coûts des pratiques viticoles dans le Sud-Ouest en fonction de la typologie de production. Damien AMELINE, CER France Midi-Pyrénées

Définition des variables présentées dans le RICA

ACTION N 1 Réseau d élevages bovins laitiers en Agrobiologie

AVEZ-VOUS PENSÉ À L ALIMENTATION À LA DÉROBÉE?

7,50 /kg. 5,55 /kg -18 % COCO PAGODE LIGHT. 8,45 /kg. 6,15 /kg -26 % -26 % 100 * et plus BANANES FIGUE ET FIGUE-POMME DU CAMEROUN.

Pour en savoir plus sur la

Placettes vers de terre. Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations»

Epreuve écrite d admissibilité du Mercredi 15 Janvier 2014 DOSSIER REPONSE

Moyens de production. Engrais

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux

appliquée aux emballages alimentaires

Protéger. son animal. la gamme FRONTLINE. grâce à la gamme. Contre les puces et les tiques. Efficace plusieurs semaines (1) Résistant à la pluie,

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION

Transcription:

L élevage du jeune bétail: l aspect parasitologique Doppagne Marie-Laure DMV, Assistante FMV, ULG Département des maladies infectieuses et parasitaires «Gestion raisonnée du parasitisme chez le jeune bétail à l herbe» AREDB Aubel-Herve-Montzen DGARNE, Henry-Chapelle Le 15 décembre 2012 Qu est-ce qu un parasite? C est un organisme totalement dépendant de un ou plusieurs autres organismes «hôtes» Le parasitisme est un équilibre entre Hôte- Parasite-Conditions du milieu extérieur, compatible avec un bon état de santé La maladie parasitaire apparait lorsque l état d équilibre est rompu «Ectoparasites» «Endoparasites» 1

Actions pathogènes des parasites Action spoliatrice: Le parasite se nourrit aux dépens de l hôte: carences protéiques, énergétiques, minérales, anémies Action mécanique et inflammatoire: Obstruction, perforation, irritation, inflammation des organes Action toxique: Substances toxiques libérées par le parasite Impacts zootechniques Digestifs (diarrhées aqueuses) Retard de croissance ( GQM) GQM),, état général, amaigrissement Reproduction Production laitière Anémies, Pneumonie, toux 2

Le parasitisme est lié à l environnement Saisons hivernales ( à l étable): Coccidies, Cryptosporidies, Teignes, Gales,.. Saisons estivales (dans les pâtures): pâtures): Trichostrongles, Douve, Paramphistomes Les parasites des pâtures et leurs cycles Les trichostrongles digestifs (verminose gastro- intestinales) Dictyocaulus viviparus (bronchite vermineuse) Fasciola hepatica (la grande douve du foie) Paramphistomum daubneyi (la douve du rumen) 3

Les Stongles Digestifs (Nématodes: vers ronds) Cailette: Ostertagia sp, Trichostrongylus sp, Haemonchus, Intestin Grêle: Cooperia, Nematodirus, Bunostomum, Capillaria, Trichostrongylus Gros intestin: Trichuris, Oesophagostomum, Chabertia Les verminoses gastro-intestinales du bétail représentent le principal problème parasitaire chez les jeunes bovins à l herbes (ou plus agés) qui sont dépourvus d IMMUNITE! =>Importance du contact Source : Maladies des bovins, 3ème édition (2000), Institut de l Elevage, Ed France Agricole 4

Timing 3 semaines avant que l animal n émettent des œufs dans les matières fécales =Période Prépatente 1(22 C) à 2 (18 C) semaines sur la prairie pour la transformation de l œufs en Larves infestantes L3 Connaissance du parasite 1 ère année de pâturage 2 ème année de pâturage Excrétion Larves infestantes Contamination des pâtures en l absence de traitement (1 ère et 2 ème année de pâturage) Source: présentation de Virginie Decruyenaere du 13/12/12, CRAW 5

Les différents traitements possibles contre les nématodes Lactones macrocyciques Ivermectines Doramectines Eprinomectine Moxidectine Benzimidazoles et probenzimidazloes Fenbendazole Mébendazole/ Flubendazole Oxfendazole/Albendazole Fébantel Imidazothiazolés Lévamisole Longue rémanence Courte rémanence Pas de rémanence Faible toxicité Usage injectable et pour-on Risque tératogène dans le 1 re trimestre de gestation Usage Oral et Bolus (3 à 6 mois) Déconseillé pdt lactation et gestation Usage oral, injectable et pour-on Coût important Coût plus modéré Coût réduit Risque principal: l apparition de résistance! Comment éviter l apparition de résistance aux antihelminthiques: Eviter le sous-dosage Eviter l usage fréquent d un anthelminthique du même groupe la même année Protéger la population refuge Cibler la nécessité du traitement en fonction du parasite cible et de son cycle (penser à l aspect saisonnier) Eviter les associations de molécules anthelminthiques (ex:clorsulon+ivermectine) 6

Prévention de la résistance Usage alterné d anthelminthique Veiller aux dosages et à l administration Éviter la surprotection Maintenir la population refuge Avoir un gestion de pâturage adapté (ex: rotation, charge à l hectare) Connaître les zones à risque (ex: zone boisée, zone humide, ) Prendre des mesures agronomiques et hygiénique (ex: drainage des pâtures) Pâture à risque pour le Fasciola hepatica 7

Clôture de la zone à risque Gestion des pâtures Prairie sûre: pâture utilisée l année précédente, sure à partir du 1 re mai et durant la 1 re moitié de la saison Prairie propre: nouvelle prairie Objectif: Afin d obtenir une immunité efficace sans pertes économiques, il faut mettre les jeunes bovins en contact avec une pression parasitaire raisonnée 8

Impact sur l environnement Disparition des insectes coprophages Allongement du délais de disparition des matières fécales (un bovin produit 20kg de MF/J => 365m² de surface de pâture/saison) Risque de disparition d espèces prédateurs: hérissons, pie-grèche, chauve souris Gestion raisonnée du parasitisme chez le jeune bétail laitier à l herbe (Conventions 2971-SPW-DGARNE) Remience V.(1) Doppagne ML. (2) Lempereur L. (2) Decruyenaere V. )(1) Losson B. (2) Wavreille J. (1) Bartiaux N. (1) (1) CRA-W, D2U7, 8 rue de Liroux, 5030 Gembloux (2) ULg-FMV, 20 boulevard de Colonster, 4000 Liège 9

Objectifs 1) Sensibilisation à l intérêt d un mode de gestion raisonnée du parasitisme et évaluation de l intérêt économique 2) Comparaison des pratiques de gestion raisonnée au mode de lutte standard. (gestion raisonnée: absence de traitement prophylactique donné de manière systématique) Plan I. Dénombrement des larves infestantes (L3) dans les pâtures. II. Analyses coprologiques. III. Dosage du pepsinogène sanguin. IV. Difficultés rencontrés V. Conclusions préliminaires 10

Liste des exploitants participant à l étude C1 Charleroi Thy-le-Château Raisonné C2 Charleroi Ham-sur-heure Standard C3 Charleroi Nalinnes Standard C4 Charleroi Hanzinnes Raisonné H1 Herve Baelen Standard H2 Herve Retinne Raisonné H3 Herve Thimister Standard H4 Herve Andrimont Raisonné H5 Herve Goé Standard H6 Herve Teuven raisonné H7 Herve Lontzen Standard L1 Liège Theux Standard L2 Liège Sprimont Raisonné En blanc: les gestion raisonnée, en vert: les gestion standard I. Dénombrement des larves infestantes (L 3) dans les pâtures. Intérêt: Surveillance et appréciation du risque parasitaire en cours de saison Méthode: - Récolte mensuelle dans les prairies occupées par le lot, de la sortie des génisses (entre avril et juin) jusqu à leur rentrée à l étable (entre septembre et décembre). - Nettoyage de l herbe et filtrage - Baerman - Identification par microscopie. 11

L3 dans une goutte d eau Source : Maladies des bovins, 3ème édition, 2000, Institut de l Elevage, Ed France Agricole 12

I. Dénombrement des larves infestantes (L 3) dans les pâtures. Rappel du cycle des nématodes: I. Dénombrement des larves infestantes (L 3) dans les pâtures Clé d identification: - Taille entre 700 et 1000 µm - Tégument externe ondulé - Absence de bulbe rachidien UGent 13

I. Dénombrement des larves infestantes (L 3) dans les pâtures C1 1600 C2 1400 C3 1200 C4 1000 H1 H2 800 H3 600 H4 400 H5 200 H6 0 H7 L1 L2 avril mai juin juillet aout septembre octobre Novembre I. Dénombrement des larves infestantes (L3) dans les pâtures. Discussion des résultats: 1) Léger décalage du pic habituel de juillet au mois d août pour certaines patûres, suite à la chaleur et à la sècheresse du début printemps. 2) Pic important pour le mois d octobre 3) Les résultats 2010 confirment l importance du facteur environnemental 4) Prélèvement pris sur les pâtures où se trouvent les génisses. 14

II. Analyses coprologiques Evaluation de l infestation des animaux Matières fécales récoltées en cours de saison (août) et à la rentrée. 5 animaux/lot (taille des lots: entre 6 et 30) Analyse qualitative et quantitative II. Analyses coprologiques Qualitative: : technique d enrichissement; présence/absence de nématodes gastro- intestinaux. Quantitative: : techinique de Mac Master; Normes: 100 œufs/g de MF: infection faible 500 œufs/g de MF: infection modérée 1000 œufs/g de MF: Infection forte (Soulsby et al.(1992) et Taylor et al (2007) ) Examen clinique: Symptôme de verminose - poil piqué, diminution du GMQ, fèces diarrhéiques 15

Marie-Laure Doppagne II. Analyses coprologiques Aout 2011 Exploitation C1 C2 C3 C4 H1 H2 H3 H4 H5 H6 H7 L1 L2 Qualitatifs Trichostrongles < 100 Trichostrongles 160 Trichostrongles < 100 Trichostrongles 0 Trichostrongles/Trichure / Monezia/ Nematodirus Quantitatifs: Moyennes des 5Ax/lots. (œufs/g de MF) 100 Trichostrongles < 100 Trichostrongles 0 Nématodirus 0 Trichostrongles 100 Trichostrongles/ Monezia < 100 Trichotrsongles/ Nématodirus < 100 Trichostrongles/ Trichuris < 100 Coloré: Gestion raisonné; Blanc: Pas de traitement, orange: Traitement 16

II. Analyses coprologiques Discussion des résultats: gestion raisonnée: H2: Traitement du lot après résultat des coprologies: Quadrosol (lévamisole) 10mg/kg H6: Traitement du lot avant résultat des coprologies: Présence de signes cliniques significatifs: poils piqués, diarrhée acqueuse, toux. Dectomax (doramectine,lm) 0,5mg/kg L2: Traitement en octobre pour toux, amaigrissement: Quadrosol (Levamisole) Mais pas de changement de pâture!!! => Dectomax 10 jours plus tard Gestion standard: infestation légèrement moindre car traitement prophylactique préalable soit en début de saison, soit à mi-saison selon l exploitation. 17

III. Dosage du pepsinogène sanguin Evaluation de l acquisition d une immunité Le dosage du taux de pepsinogène sanguin renseigne sur le degré d infestation de la caillette par les stongles digestifs Plus il y a de strongles dans la caillette, plus il y a de dégats au niveau de la muqueuse => le pepsinogène n est plus transformé en pepsine active => pepsinogène sanguin III. Dosage du pepsinogène sanguin Prise de sang à la rentrée des génisses (à faire dans les 10 jours!) 5 animaux/lot Rappel des normes: < 1,2 Utyr : pas d infection (immunité insuffisante) Entre 1 et 3 Utyr: : infection subclinique (bonne immunité acquise) > 3 Utyr : infection clinique 18

Contrôle de l immunité acquise : exemple Immunité acquise pour les 2 modes de gestion du parasitisme Figure 1 : Taux de pepsinogène à la rentrée à l étable, année 2010 (source convention 2971 «parasitisme») IV. Difficultés rencontrés Retrait du vaccin contre la bronchite vermineuse en janvier 2011. Traitement sur 3 exploitations en gestion raisonnée. Suivi uniquement des génisses en première année de patûrage. 19

V. Conclusions préliminaires Conditions climatiques: Avril-mai: très sec, faible pression parasitaire, retard sur le cycle annuel. Juin-juillet-août: retour des pluies et temps légèrement plus froid, apparition de l infestation parasitaire. =>Décalage du pic de juillet au mois d août. Octobre-Novembre: Pic important, dû à l arrivée tardive d un temps plus hivernal V. Conclusions préliminaires Les premiers résultats des analyses coprologiques ne montrent jusqu à présent pas de différences significatives entre les gestions standards et les gestions raisonnées. On voit un impact important des conditions climatiques sur les différents pics d infestation des pâtures. =>D où, l importance d une bonne gestion du pâturage et une bonne connaissance du cycle des parasites. 20

Conclusions =>Si les génisses acquièrent une bonne immunité lors de leur première année en pâturage grâce à une gestion raisonnée des vermifuges et d un contact continu et modéré avec les parasites, cela permet l année suivante d augmenter leur résistance et de diminuer les frais sanitaires Merci pour votre attention 21