«Combattre, souffrir et mourir dans les tranchées en Champagne» Centre d interprétation à Suippes :
Cimetière militaire de Suippes :
Dans la commune de Suippes se trouve la nécropole nationale de Suippes-Villes, c est un cimetière militaire de la première guerre mondiale que nous avons visité durant la sortie scolaire du 24 mars. Dans ce cimetière sont enterrés 4 852 corps tombés dans les villes de Suippes et de Perthes-lès- Hurlus dont le Caporal Louis Girard un des quatre caporaux de Soudain fusillés pour l exemple sur une surface de 2,06 ha. Certains des soldats enterrés en ces lieux étaient de nationalités différentes (Sénégalais, Marocains, Algériens, Vietnamiens ) car les habitants des colonies françaises étaient aussi mobilisés durant le conflit. Il y a trois types de pierres tombales : les croix chrétiennes qui sont majoritaires, les pierres tombales musulmanes de forme ovale et enfin les pierres tombales juives elle aussi ovales. Sur chaque pierre, est inscrit le nom du défunt et le régiment auquel il appartenait. A l entrée du cimetière se situent deux obélisques décorés au milieu d une longue épée entourée d un végétal. Au centre du cimetière sur un carré surélevé se trouve un drapeau français. Mohammed Fellah et Wassim Arakrak Le cimetière militaire que nous avons visité était placé à côté du cimetière communal de Suippes. Ici sont placés les morts de la Main de Massiges. Dès notre entrée dans le cimetière, il y a eu un silence. Il y avait beaucoup d émotions et une sorte de respect pour les soldats enterrés ici, sous ces nombreuses croix. Nous avons été très surpris du nombre de tombes présentes et le fait de les avoir devant nous nous a fait prendre conscience de la gravité et de l importance de cette guerre. Toutes les croix étaient parfaitement alignées et très blanches. Seulement trois tombes avaient des fleurs ce qui nous a montré qu il y avait encore des personnes qui viennent se recueillir sur les tombes de leurs ancêtres morts pour la France. C est un endroit solennel qui nous concerne tous. Il y a même des croix avec le nom de nos propres ancêtres inscrits dessus (Dufresnes, Fournier, Schmit ). J ai éprouvé un sentiment de fierté en voyant mon nom inscrit sur cette plaque car c était sans doute quelqu un de ma famille qui est mort pour une cause qui lui tenait à cœur : la France. La guerre prend un autre sens lorsque l on sait que quelqu un de sa famille est mort pour la patrie qu il a défendue dans des conditions extrêmes. On a remarqué certaines plaques qui étaient différentes des autres : plaque plus récente, plusieurs noms inscrits Toutes les tombes sont entretenues. Maëlle Dusfresnes
Main de Massiges : tranchées reconstituées :
Le jeudi 24 mars 2016, nous sommes allés sur le front de Champagne pour visiter les tranchées de la main de Massiges. Celle-ci, grâce à des collines, représente des doigts vus du ciel. Nous avons été dans les tranchées françaises et allemandes de la première Guerre mondiale. Autour d elles il y a avait beaucoup de barbelés pour empêcher les ennemis d avancer. Parfois, les soldats accrochaient les boites de conserves sur les barbelés pour entendre les soldats ennemis qui venaient la nuit pour les couper. Le site de Massiges est un terrain crayeux qui n absorbait pas l eau quand il pleuvait et donc inondait les tranchées et provoquait des petits éboulements ce qui n aidait les soldats qui vivaient avec de l eau jusqu aux genoux. Nous avons pu observer les diverses installations que les soldats ont construites pour faciliter leurs mode de vie et de combats comme : les banquettes de tire ; les abris à canons ; les couchettes sous la terre ; les abris en tôles pour manger, écrire des lettre ou bien se divertir en jouant aux cartes. Quand un soldat tombait sous le feu ennemi et que ses camarades ne pouvaient pas sortir des lignes, ils l enterraient souvent sur place dans les tranchées, et nous avons beaucoup beaucoup vu d endroits où il y en avait. Louison Francois et Salomé Flattot
Le jeudi 24 mars 2016, nous avons visité dans la matinée la Main de Massiges. Cet endroit nous a littéralement transportés 100 ans auparavant, lorsque les poilus combattaient pour la France contre la Triplice. C est ainsi que les bénévoles se chargeant d entretenir les anciennes tranchées dans lesquelles les soldats combattaient nous ont donc fait voyager en pleine guerre. Ce sont les objets, les armes et équipements de combats d antan qui ont révélé leur authenticité. Nous avons en effet eu la chance de découvrir les objets du domaine du combat, comme les armes à feu ainsi que les grenades françaises et allemandes. Les casques étaient marqués par des trous, probablement causés par des balles de fusils. Nous avons pu observer et inspecter le moindre espace qui se trouvait dans les tranchées. Il s y trouvait des «pièces» creusées sous terres aménagées de lits, tables, chaises et nous avons donc pu nous mettre à leur place et imaginer la vie qu ils pouvaient entreprendre dans ces tranchées. Sur les tables pouvaient se trouver des couverts et des bouteilles d alcool. A part les endroits où les poilus pouvaient vivre et se reposer, il y avait également des endroits où se trouvait des canons ou des places de tirs. Jules Rasine La main de Massiges représente les tranchées des anciens combattants de la guerre 14-18 qui de vue aérienne ressemblent à une main, on distingue : un pouce, un faux pouce, un index, un médius et un annulaire. Dans ce médius il y a vingt-trois boyaux où se cachaient les soldats français. Nous avons visité une tranchée de l époque reconstituée par des bénévoles à proximité de la main de Massiges. Elles ressemblaient à un labyrinthe, s il n y avait pas notre guide nous nous serions perdus comme certains soldats chargés d amener le repas pouvaient se perdre ou bien se faire fusiller par les ennemis. Les tranchées sont étroites et faites de terre. Lorsqu il pleuvait, les tranchées se remplissaient d eau froide, qui parfois leur arrivait jusqu aux genoux, ce qui provoquait la fatigue de nos soldats. Celles-ci avaient chacune un nom attribué pour que les soldats puissent se retrouver. Les conditions dans lesquels ils dormaient, n étaient pas favorables car ils dormaient dans des lits non stables, avec un grillage comme sommier, dans le noir complet. Ils faisaient la guerre dans le froid et pouvaient perdre leurs membres à cause des brûlures du froid. Les fraternités n étaient pas rare vers Noël, car les soldats remarquèrent leurs ressemblances puis s échangeaient des friandises ce qui causa malheureusement la mort de certains soldats qui se sont fait prendre par les caporaux qui se chargeaient de surveiller les soldats et de ne permettre une telle amitié car il n y aurait plus de guerre. Elise Deseyne et Saliha Lange
Dès notre arrivée, nous avons été surpris car nous ne nous attendions pas à ça. Nous nous sommes avancés dans un terrain de 500 m rempli de tranchées. Dans les tranchées on peut voir que ce lieu est chargé d'histoire car on a pu ressentir le courage et la peur que les hommes avaient. En cours au collège, on ne pouvait pas ressentir tous cela car les images provenaient d'un livre des images que l'on s imaginait. Jeudi, on n'a pu regarder, marcher, là ou tous ces hommes se sont battus pour nos libertés et pour celle de la France. Le fait d être dans l'endroit où de nombreux hommes sont tombés et où sont morts nous ont donnés des frissons. On a vu là où ils dormaient, là où ils tiraient, là où ils se divertissaient en essayant de les imaginer sourire dans cette interminable horreur. Les tranchées étaient très étroites et quelques coins très sombres comme par exemple les endroits qui leur servaient de chambres et des «lits» aux fils de fer Et pour eux, c était cela le luxe, sinon ils dormaient à même le sol et ils étaient donc en contact avec la boue, l eau, le sable et les rats. Il y avait aussi la boue, rien que de les imaginer dans les tranchées les jours de pluie, nous donnait envie de pleurer. Mais dans toutes ces horreurs, ils ont gagné, et cela même avec toutes ses grandes difficultés. Parfois ils n avaient même pas à manger car les tranchées étaient tellement grandes que les hommes chargés de rapporter la nourriture se perdaient. Mais ils tenaient bon. Alors ils méritent tous amplement le titre de «morts pour la France» Carla Cottel et Marion Fournier