L ORDONNANCE DES MALADIES DU TEMPS TEST Pour sourire - De quelle maladie du temps souffrez-vous? L ordonnance correspond à votre symptôme.
Souffrez-vous de Chronophagie (critère C)? Le sujet se plaint d être constamment interrompu dans son travail par des chronophages biologiques (collègues, visiteurs, patrons...) qui entrent en coup de vent dans son bureau pour lui demander des informations urgentes, commenter les dernières rumeurs internes ou parier sur le résultat du match de ce soir. Il est aussi dérangé par les chronophages électroniques (téléphone, téléavertisseur, cellulaire, courriel...) qui émettent leur sonnerie personnalisée à tour de rôle ou en même temps. Les sujets atteints de chronophagie se plaignent souvent (avec raison) que leur environnement de travail est peu propice à la concentration : aires ouvertes, conversations bruyantes, réunions de corridor, ronronnement du photocopieur... Pas moyen d être tranquille! 1. Imprécision ou non disponibilité de l information nécessaire à la réalisation du travail. Informationite (tout le monde informe tout le monde sur tout) ou réunionite aiguë (problème réunion; urgence réunion; idée géniale réunion...). 2. Manque de mécanismes formels de coordination des projets. On pratique un sport d équipe avec des règles du jeu individuelles. Manque de respect ou de règles de courtoisie. 3. Multiplication inutile et mauvaise utilisation des outils de communication : téléphone, téléavertisseur, téléphone mobile, courrier électronique, télécopieur... 4. Surpeuplement ou manque d espace de travail : bureaux, salles de réunion, zone d accueil des visiteurs... Interruptions fréquentes du travail en cours, pertes de concentration qui provoquent des erreurs et obligent à reprendre plusieurs fois la même tâche. Une exposition prolongée aux chronophages provoque un sentiment de persécution chez leurs victimes qui se plaignent de ne pouvoir commencer à travailler que lorsque les autres s arrêtent de le faire!
Souffrez-vous de Tempsdinite (critère T)? Le sujet a la perception de manquer continuellement de temps. La liste de choses à faire s allonge sans cesse. Les tâches prennent plus de temps que prévu. Les mandats à réaliser ne sont jamais assez clairs. Les projets ont tendance à se compliquer en cours de route. Les échéances sont trop serrées. Le sujet souffrant de tempsdinite a souvent l impression d attendre après les autres. Il éprouve de la difficulté à obtenir à temps les informations ou le travail promis, ce qui le met en retard dans son travail. Ah!, si les journées pouvaient être plus longues et si on n'était pas obligé de courir après les autres, le travail serait tellement plus facile! Je manque de temps! 1. Difficulté à bien évaluer la durée des tâches à accomplir, les délais à prévoir et les échéances à respecter. 2. Difficulté à évaluer sa charge de travail quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle. 3. Difficulté également à évaluer l ampleur et la complexité des mandats à réaliser. 4. Sous-utilisation chronique de son agenda: Outlook, Notes, etc Le sujet doit souvent faire des heures supplémentaires. Quitter tard le bureau. La fin de semaine, il apporte des dossiers à la maison au grand désespoir de ses proches. Il se sent surchargé, fatigué.
Souffrez-vous de Ouïte (critère O)? C est la plus redoutable des maladies de la gestion du temps.. Le sujet a peur de refuser les urgences de dernière minute, les échéances irréalistes, les attentes disproportionnées (aux ressources disponibles), surtout si elles viennent de clients ou de supérieurs. Il fait toujours passer les besoins des autres avant les siens. Il est convaincu qu il n a pas le choix, qu il n a pas de pouvoir, qu il n a pas les moyens de refuser. Il se sent obligé d accepter les demandes telles qu elles sont formulées même s il est déjà surchargé. Il a de la difficulté à demander de l aide quand il en a besoin. Il se plaint de ne jamais avoir de temps pour lui. Il a l impression d être toujours au service des autres. Je n ai pas le choix! 1. Manque de confiance en soi. Recherche la valorisation dans le regard de l autre. 2. Difficulté à s affirmer, à négocier, à affronter les réactions de mécontentement. 3. Peur irraisonnée de déplaire, de paraître incompétent, de donner l impression de ne pas vouloir collaborer. La personne qui souffre de ouïte aiguë appréhende les pires conséquences : être moins aimé, être pénalisé lors de l évaluation du rendement, perdre son emploi, se retrouver tout seul. Insatisfaction chronique, baisse de l estime de soi. Sentiment d être dépossédé de son bien le plus précieux : son temps.
Souffrez-vous de Lifophilie (Critère L)? Le sujet se plaint en fin de journée de n avoir pu réaliser ses priorités à cause des nombreux imprévus et urgences. Il attend généralement la dernière minute avant d entreprendre une tâche importante. Ce sentiment d urgence stimule le lifophile. Il reporte au lendemain les tâches dont l échéance est éloignée (procrastination). Il entreprend beaucoup de choses, mais en finalise peu. Le désordre de son bureau traduit le combat quotidien qu il livre aux nombreux feux à éteindre. Il n avouera pas facilement aimer jouer au pompier, mais il préfère nettement l action à la réflexion. «Je ne suis pas payé pour penser, mais pour agir!», aime-t-il répondre à ceux qui lui reprochent son activisme débridé. Vite, c est urgent! 1. Difficulté à s arrêter. 2. Aime agir sous tension. 3. Fonctionne à l adrénaline. 4. Trouve l action plus valorisante que la planification. 5. Difficulté à se centrer sur ses priorités. 6. Confond l urgent avec l important. 7. Si c est urgent, c est automatiquement important. 8. Difficulté à penser au long terme et à se discipliner au quotidien. Le lifophile allume autant de feux qu il en éteint. Il perd beaucoup de temps (ou en fait perdre aux autres) à chercher des renseignements dans les piles de dossiers qui s entassent sur son bureau. Les tâches importantes mais non urgentes (priorités de type projets à long terme, améliorations, formation, prévention, ménage des dossiers...) sont continuellement reportées. Il disperse son énergie et épuise son entourage. Il finit ses journées sur les rotules, mais redémarre le lendemain tel une Formule 1.