L'histoire du château de Castelnaud Un seigneur cruel Castelnaud, ou plutôt Castelnau (le château neuf) est fondé au 12ème siècle. Il appartient à Bernard de Casnac, un seigneur qui possède plusieurs châteaux dans la région. Il a adopté la religion cathare et il combat avec férocité les catholiques. On raconte qu'il leur coupe les pieds, les mains et leur crève les yeux! Le pape qui fait supprimer les Cathares envoie le chevalier Simon de Montfort s'emparer du château de Castelnaud. Bernard de Casnac eut vite fait de revenir pour reprendre sa forteresse et il a fait pendre toutes les personnes capturées à l'intérieur de la forteresse. En juste retour des choses, Simon de Montfort est revenu sur ses pas pour reprendre le château de Castelnaud et il a fait massacrer tous les défenseurs en place. Mais... En arrivant, Simon de Montfort eut la surprise de trouver les lieux déserts. Bernard de Casnac a décidé de prendre sa revanche et il est revenu avec environ cinq cents cavaliers. Il prit possession du château et il y fit installer une garnison, avant de poursuivre sa route. Il a considéré qu'il l'avait eu sa revanche puisque Simon de Montfort a trouvé la mort au cours de ce siège.
Un nouveau château Simon de Montfort, sur l'ordre de l'archevêque de Bordeaux fait brûler le château. De l'incendie du château, il ne reste que le donjon carré et la courtine. Peu après, le château est reconstruit. Au début du 14ième siècle, il devient même l'un des plus puissants du Périgord! Le donjon carré et la courtine Plan du château à coller ici
1.Quel était le premier propriétaire du château?... 2.Quelle était sa religion? La religion... 3. Pourquoi dit-on qu'il était cruel envers les catholiques?...... 4.A qui le Pape ordonne-t-il de s'emparer du château?... 5.Cette conquête du château va-t-elle se faire en une seule ou en plusieurs fois? Une seule fois Plusieurs fois 6. Du château de Bernard de Casnac, que reste-il? la tour d'artillerie le châtelet le donjon la barbacane la courtine le bastion 7. Colorie-les sur ce dessin.
Anglais contre Français En 1337, la guerre de 100 ans éclate. Elle oppose les Anglais et les Français qui se battent pour la possession de l'aquitaine. Pendant cette guerre le château passera tour à tour aux mains des Anglais et des Français. Au total, il change 7 fois de camp! La France en 1360 Découpe et superpose la carte suivante pour situer le château de Castelnaud. 8. Dans quel territoire se situait Castelnaud à l'origine? En territoire français. En territoire Anglais. 9. Quel était le nom de ce territoire? La Normandie L'Aquitaine La Bretagne La Dordogne
Qui va gagner? En 1442, le château est occupé par les anglais. Le roi de France Charles VII (celui de Jeanne d'arc) veut en finir. Il ordonne le siège du château. Au bout de trois semaines, les anglais négocient leur rédition ; ils acceptent de se rendre en échange de 400 écus d'or et.. de la vie sauve. Ainsi, le 20 octobre 1442, le château est restitué aux Français! 10. Entoure sur la maquette, le camp des Français.
L'organisation des châteaux forts 11. A l aide de la liste ci-dessous, retrouve le nom des différentes parties d un château-fort : Echauguette, merlon, créneau, donjon, pont levis, enceinte extérieure, fossé, meurtrière, hourd, basse cour, chemin de ronde, tour d artillerie.
12. Retrouve les différentes partie sur le château de Castelnaud : bastion, donjon, pontlevis, enceinte extérieure, basse cour, chemin de ronde, tour d artillerie, hourd. 1 :... 2 :... 3 :... 4 :... 5 :... 6 :... 7 :... 8 :... 1 5 6 7 2 8 3 4 13. Quel est le nom de la rivière en contrebas du château? La...
Les instruments de défense et de siège La grande arbalète à tour : Cette arbalète géante installée à un poste fixe est utilisée par les défenseurs d une place forte. L avantage de l engin réside dans sa précision et la portée du tir : 300 m pour un carreau d un mètre! L arbrier original, construit en 1336, est conservé au musée de Quedlembourg (Allemagne). La perrière et la bricole : La perrière et la bricole sont des machines à traction : des hommes tiraient sur des cordes pour faire basculer le bras et lancer des pierres. Considérées davantage comme des engins de défense, elles étaient très efficaces contre les charges de chevaliers! Les reconstitutions ont démontré qu'un boulet d'un kilo atteint sa cible à 140 km/h. Pour augmenter les performances de tir, les ingénieurs du Moyen Âge inventent des machines plus puissantes pouvant être actionnées par la force mécanique, telles que le mangonneau à roues de carrier et le trébuchet. Le mangonneau :Apparu vers la fin du XIIe siècle, cet engin dispose d'un contrepoids fixe de plusieurs tonnes. Les ingénieurs n'ont pas encore compris les avantages du poids articulé qui équipera plus tard les trébuchets. Ainsi faut-il des efforts considérables pour rabattre le mât! Le trébuchet : Faisant également partie de l'artillerie à contrepoids, cet engin a été utilisé jusqu'au XVIe siècle. Malgré une cadence de tir faible, un à deux tirs à l'heure, il s'agit de la plus puissante machine du Moyen Âge! Véritable arme de dissuasion, elle a fait capituler de nombreuses places à sa simple vue! La bombarde : C'est au début du XIVe siècle que sont mises au point les premières armes à poudre. Leur manipulation est très délicate. Il faut attendre qu'elles refroidissent avant de les recharger, ce qui ralentit leur cadence de tir : pas plus d'un tir à l'heure Beffroi : Tour d'assaut d'au moins 9 mètres de haut (sa taille dépend de la hauteur de l'enceinte assiégée) comportant un pont-levis à son sommet. Ce peut être une forteresse roulante, abritant une centaine d'archers sur plusieurs étages. Cet engin, sur roues, peut être amené au pied des murailles par un système de mouflage. Le bélier est une lourde masse qui enfonce les portes de bois ou les murailles de pierre. Les coups sont donnés par un mouvement de va-et-vient. Pour s'avancer jusqu'aux portes ou aux murailles, les assaillants s'abritaient sous une construction mobile, recouverte de matériaux peu inflammables, appelé chat ou chatte. C'est l'ensemble du bélier à l'abri d'une chatte qui est ici présenté.
15. A l aide des textes ci-dessus et de la visite guidée, retrouve le nom des armes.
L armement des combattants L'épée est l'arme essentielle de l'armement médiéval. Sa lame est conçue pour trancher et parer. A la fin du Moyen Âge, une nouvelle génération d épées est conçue pour percer la cotte de mailles ou pour s introduire entre les pièces d une armure. Quant aux armes de choc, elles agissent autant par leur effet de masse que par leur tranchant ou leur pointe. Les armes d hast permettent aux piétons de couper les jarrets des chevaux, de passer entre les plates des armures ou encore de faucher et piquer les cavaliers. La dague sert d arme d appoint. L arbalète plus précise et plus puissante que l arc est une arme aux effets meurtriers : son emploi devait être exclusivement réservé au combat contre les infidèles. Elle s est néanmoins répandue partout et les armuriers ont toujours cherché à l améliorer. Son arc, devenu trop puissant (il pouvait atteindre 1000 livres!), doit alors être armé à l aide d un treuil puis, à la fin XVe siècle, à l aide d un système encore plus performant : le cric ou cranequin. Trop lourde et trop lente pour la chasse, l arbalète à cric est remplacée par une arbalète plus légère, pouvant s armer à la main, l arbalète à jalet. 16. Retrouve le nom exact des armes ci-dessous.
L équipement défensif des combattants La défense de corps évolue énormément du XIe au XVIe siècle : du XIe au XIIIe siècle, la protection de l homme d armes est assurée par une cotte de mailles. La tête est protégée par une coiffe de mailles, le camail. Au XIVe siècle, le perfectionnement des armes contribue à la transformation de l équipement défensif : des «plates» de fer forgé sont fixées sur la cotte de mailles. Ces «cottes de plates» sont elles-mêmes progressivement remplacées par des plastrons. La défense de tête est améliorée : le heaume, protection lourde et inconfortable, est remplacé par un casque à visière. Au XVe siècle se généralise le port du harnois. Entièrement articulé et ajusté au cavalier, il le protège de pied en cap. Son usage se poursuit jusqu au milieu du XVIIe siècle. La défense de corps reflète alors davantage des goûts esthétiques personnels, comme l illustre la finition de l armure dite maximilienne. 17. Retrouve le nom exact des armes et des équipements défensifs ci-dessous.