FROID CAUSES SYMPTOMES PREVENTION CAT Le corps doit maintenir sa température centrale aux alentour de 37 c. Or dans l eau, nous nous refroidissons 25 fois plus vite que dans l air. La neutralité thermique est à 25 C environ dans l air, 33 C dans l eau Effets physiologiques: 1/ Vasoconstriction périphérique ( paleur, Doigts engourdis, extrémités, oreilles et levres violacées) 2/Envie d uriner, 3/ Création de chaleur par Frissons, Crampes, Accélération de la respiration, 4/Fatigue, trouble de concentration, ralentissement Accidents: 1/Le choc thermique (SYNCOPE, ACR) 2/ L hypothermie : Grave si T centrale < 32 C (perte de conscience) 3/ favorise narcose, l essoufflement avant: 1/bien manger, pas de café! 2/isolation par combinaison de plongée adaptée à la T de l'eau (gants, chaussons ), 3/se mouiller le visage avant mise à l'eau, 4/ne pas plonger fatigué, 5/ limiter le temps prévu de plongée si eau froide pendant: 1/signaler au binome dès les premiers signes pour mettre fin à la plongée 2/observer son binome (figé) 3/ surveiller mano + souvent si eau froide ; 4/remontée assistée du binome si ne réagit pas pipi après la plongée 1/bonnet, coupe vent, boisson chaude 2/ voire couverture de survie si tétanisé (n arrive plus à bouger/tremblement)
3/Evacuation médicale si PC Pour la suite, le pré-requis est de connaitre la loi de Dalton sur la pression partielle des gaz dans un mélange!!! La narcose C'est ce phénomène que l'on appelle également ivresse des profondeurs. Il est lié à l augmentation de la PpN2: à partir de 30-35 mètres et dépend de l'accoutumance du plongeur : on considère qu'à partir de 60 mètres, tout le monde est narcosé (plongée à l air limitée à 60m). Causes d aggravation L essoufflement, le palmage au fond, sont des facteurs aggravants. Descente dans le bleu trop rapide (ne pas dépasser 25 à 30 mètres par minute). Stress, mauvaise visibilité, eau froide Mauvaise forme physique (manque de sommeil). Prises de drogues, certains médicaments ou alcool Symptômes Sentiment d'euphorie (c'est la plus belle plongée de votre vie : vous chantez dans votre embout, voulez descendre plus profond, rester plus longtemps). Sentiment d'anxiété (vous craignez de ne plus remonter). Sentiment d'agressivité (vous estimez que votre coéquipier est trop proche et vous le repoussez violemment). Accentuation du dialogue intérieur (à propos de la durée, de la profondeur, de l'air). Lenteur de réaction et de raisonnement. Difficulté à interpréter les données de ses instruments. Comportement irraisonné et inadapté. Gestes répétitifs, mal coordonnés, imprécis (difficulté à raccrocher l octopus après avoir gonfler le parachute de relevage) Perte de mémoire (amnésie de la plongée, relit son mano sans arrêt oubliant ce qu on vient de lire) et de l'échelle des temps. Diminution du champ visuel (Effet tunnel). Hallucinations auditives (on interprete mal des sons entendus ou inventés)
Gestes inconsidérés pouvant être générateurs de panique et de noyade (lâché du détendeur au fond pour "mieux respirer» ). Perte de connaissance. Conduite à tenir Remonter au-dessus de 35m (faire baisser Pp N2). Si les symptômes ont disparu, on peut continuer la plongée sans redescendre, sinon on remonte en surface. Eviter le suraccident (noyade, remontée rapide, perte du masque,...).: remontée assistée Prévention Pas de plongée profonde si on est fatigué ou anxieux. Accéder progressivement, plongée après plongée, à l espace lointain, par 5m de profondeur A partir de 30 mètres, bien s'observer et surveiller ses coéquipiers. Connaître ses limites habituelles et ne jamais les dépasser sans être accompagné par un plongeur très expérimenté à cette profondeur. Ne surtout pas faire d'efforts en eau profonde. Ne pas descendre tête en bas. Eviter les descentes trop rapides. eviter les plongées profondes en eau froide Entre 35 et 40 mètres : intérêt du nitrox Trimix en dessous de 50m
L essoufflement Physiologie de la ventilation Le CO2 est le seul gaz que l'organisme produit, déchet qui s'élimine par voie respiratoire. La fréquence respiratoire est d'environ 15 à 20 cycles par mn. Un excès de CO2 (hypercapnie) peut provoquer un essoufflement. La ventilation s accélère de façon automatique, mais elle est superficielle, ce qui n élimine pas le CO2, qui continue de s accumuler. Capacités : Volume de réserve inspiratoire : 1,5 à 2,5 litres. Volume courant : 0,5 litre. Volume de réserve expiratoire : 1,5 litres. Volume résiduel : 1 à 1,5 litres. Capacité totale : 5 à 6 litres. Composition air inspiré expiré O2=oxygène 20% 16% N2=azote 80% 80% CO2=gaz carbonique 0,03% 4% L inspiration est active par contraction du diaphragme et peut être contrôlée (ex apnée) L expiration est passive en surface, automatique, alors qu elle est active (effort contre résistance) en plongée sur le détendeur ou en nage avec tuba. Symptômes Le cerveau détecte l'augmentation du CO2, commande l'accélération du rythme cardiaque, de la ventilation, Maux de tête, sueurs, nausées, syncope, panique Narcose en profondeur. Suraccident par noyade, remontée brutale (ADD, surpression pulmonaire)
CAUSES Augmentation de la PpCO2 dans l'air inspiré: Prise d'air pollué du compresseur pour gonflage bouteilles Augmentation de production de CO2 par l'organisme : - pression hydrostatique, nécessitant plus d efforts pour avancer - effort musculaire (palmage excessif, contre-courant, froid, lestage trop important, palmes trop dures), Diminution de l'élimination /expiration profonde insuffisante: -matériel par combinaison trop serré sur le thorax -matériel par résistance du détendeur (espace mort) ; parfois mal réglé trop dur, -par stress ou froid avec ventilation superficielle -densité de l air respiré plus élevée à avec augmentation de la pression ambiante ; il est donc plus difficile à respirer. PREVENTION Prise d'air de qualité pour gonflage Bien se ventiler (apnées expiratoires de contrôle de temps en temps). Bonnes conditions physiques et psychiques. Pas d'efforts excessifs (palmage trop rapide, lestage trop important). Ne pas s'immerger avec un début d'essoufflement en surface. Bien se protéger du froid Détendeur bien réglé. Combinaison étanche (!effet paradoxal si trop gonflée et surlestage) Helium moins dense que l azote (interet du trimix) Conduite à tenir Cesser tout effort, s accrocher à une roche ou épave. Alerter un coéquipier par le geste adapté (+dive alert, chocs sur bouteille, flash sur lampe). Se forcer à expirer à fond à chaque cycle respiratoire. Se calmer. Si persiste, remontée assistée par le binôme FROID
NARCOSE (N2) ESSOUFFLEMENT (CO2) ACCIDENTS barot, ADD, noyade