Semaine du 2 juin Le niveau des populations de moustiques inféodés aux zones humides à submersions temporaires, est à la fois stable et homogène et globalement bas, sur la frange littorale qui s étend de Cerbère aux confins de Marseille. En dehors des zones agglomérées, les éclosions de larves se poursuivent, dues, en certains endroits, à des irrigations. Des traitements antilarvaires sont mis en œuvre régulièrement, par voies aérienne et terrestre : 408 hectares au total, pour un cumul provisoire de 10 673 hectares. En milieu urbain, les éclosions larvaires s intensifient et si elles sont contrôlées exhaustivement sur le domaine public, à l intérieur des propriétés privées, elles requièrent avant tout la vigilance de chacun, en termes de suppression des eaux stagnantes, notamment après les précipitations. Car même si celles-ci paraissent insignifiantes, de prime abord, elles peuvent suffire à mettre en eau des petits récipients présents dans les jardins, les cours et les balcons dont raffolent le moustique «traditionnel» Culex pipiens et aussi le» moustique tigre» Aedes albopictus, là où il est installé. Le faible ressenti de nuisances devrait, d une façon générale et nonobstant quelques situations isolées, perdurer dans les prochains jours, même si l élévation des températures et la baisse de l intensité des vents rendront agressif le moindre moustique, en extérieur, dans les instants qui précèdent le coucher du soleil ou à l intérieur, la nuit, selon l espèce. Par ailleurs, cette période de l année est potentiellement propice aux nuisances des cératos (ou arabis), d autant qu après le 15 mai, les nappes phréatiques ont remonté, sous l influence des coups de mer, pouvant provoquer des émergences de ces moucherons adultes en périphérie de certains étangs. La chaleur et la chute des vents sont aussi des facteurs «favorables».
Semaine du 9 juin Le niveau des populations de moustiques inféodés aux zones humides à submersion temporaire, s inscrit globalement dans la continuité et reste assez bas sur le littoral. En dehors des zones agglomérées, les éclosions de larves se poursuivent sous l action des irrigations, pour différents motifs. Des traitements antilarvaires sont mis en œuvre régulièrement, par voies aérienne et terrestre. Les principales nuisances liées aux moustiques que la population peut ressentir sont liées aux espèces dites «urbaines» et sont principalement localisées en zone agglomérée. Le secteur le plus touché, actuellement, est le Montpelliérais. Les bonnes pratiques visant à supprimer, lorsque c est possible, les eaux stagnantes, mêmes claires, ou à recouvrir d une toile moustiquaire les récipients qui ne peuvent pas l être, sont d actualité. D autant que les orages de chaleur qui surviennent ici et là, sans grandes conséquences au niveau des zones humides, peuvent mettre en eau des petits récipients, divers et variés, et générer des éclosions de larves notamment de «moustique tigre» Aedes albopictus. Après la remontée des nappes phréatiques, sous l influence des coups de mer, suivie d une période d assec, des émergences de cératos (ou arabis) ont pu se produire en périphérie de certains étangs. Avec l élévation des températures et de l ensoleillement, ces petits moucherons bruns d environ 3 mm peuvent occasionner, par leur piqûre, des désagréments.
Semaine du 16 juin Consécutivement à l intensité des mises en eau artificielles, les populations de moustiques adultes ont quelque peu augmenté sur les territoires régulièrement irrigués, particulièrement dans le Gard et dans l Aude. En effet, quelques larves ont réchappé aux traitements méthodiquement réalisés, donnant des adultes en capacité de piquer dans le périmètre immédiat de leurs gîtes larvaires. Puis, dans un second temps, sous l influence des vents de sud, le niveau de certains étangs directement liés à la mer est remonté, submergeant les zones humides temporaires périphériques et nécessitant la mise en œuvre d autres traitements antilarvaires. Des traitements qui se sont élevés à 448 hectares de superficie (233 en aérien et 215 en terrestre), portant le cumul provisoire à 11 605 hectares. Il faut toutefois noter que les principales nuisances pouvant être ressenties par la population sont liées aux espèces urbaines et sont principalement localisées en zones agglomérées. Si les orages de chaleur, qui surviennent ici et là, sont sans grandes conséquences en zones humides, ils sont toujours susceptibles, en revanche, de mettre en eau des petits récipients divers et variés et de générer des éclosions de larves, notamment d Aedes albopictus («moustique tigre»), là où celui-ci est implanté. Enfin, les cératos (mouchererons), présents en certains points de la zone d action, peuvent aussi occasionner, par leurs piqûres, des désagréments.
Semaine du 23 juin 2014 Le début de la période estivale est marqué par des orages et des vents de mer qui, sans être très conséquents pour le moment, génèrent la submersion de certaines zones humides et donc l éclosion de larves d Aedes caspius, surtout. Pour y faire face, des traitements antilarvaires ont été réalisés et sont venus s ajouter à ceux régulièrement effectués dans cette période, après des mises en eau artificielles (en fait, des irrigations) : 1 818 hectares ont ainsi été traités, dont 1 278 par avion, portant le cumul provisoire à 13 418 ha. Malgré cela et sans surprise, dans certains secteurs irrigués, quelques nuisances résiduelles ont fait leur apparition. Toutefois, nonobstant ces quelques situations finalement isolées, les nuisances liées aux moustiques pouvant être ressenties par la population restent principalement liées aux espèces urbaines (Culex pipiens ou Aedes albopictus) et sont donc localisées, principalement, en zones agglomérées. Sur certains territoires, les cératos, fameux petits moucherons bruns d environ 3 millimètres, peuvent continuer à occasionner, par leurs piqûres, des désagréments.
Semaine du 30 juin Un été pourri? En tout cas, début juillet est marqué par les vents et les orages, parfois violents, comme dans l Aude, il y a deux dimanches. Certaines zones humides, habituellement sèches à cette période, se trouvent submergées, en sus des mises en eau artificielles, provoquant inévitablement des éclosions larvaires. D où de nombreux traitements nécessaires : CQFD. Toutefois, la planification des interventions aériennes a été perturbée par les vents de nord (comme dans la seconde partie de la semaine dernière), particulièrement dans les Pyrénées- Orientales, l Aude et les Bouches-du-Rhône. En conséquence, les moyens terrestres sont mis à rude contribution. Au total, dans la première semaine de juillet, 261 hectares ont été traités, portant la somme annuelle provisoire à 13 720 hectares. Mais, en milieu naturel, le cumul de moustiques adultes ayant réussi à échapper auxdits traitements, dans la mesure où les mauvaises conditions météo ont empêché de les réaliser, peut générer, par endroits, dans les agglomérations voisines, des nuisances résiduelles. Quant aux nuisances liées aux moustiques urbains, elles se trouvent localisées, principalement, dans l Hérault et les Bouches-du-Rhône. Les orages d été suffisent à submerger les œufs d Aedes albopictus («moustique tigre»). Aussi faut-il inlassablement promouvoir et activer les gestes préventifs : chez vous, supprimez les eaux stagnantes!
Semaine du 7 juillet Après les épisodes orageux, parfois violents, et de courants marins, qui ont entraîné plusieurs centaines d hectares d éclosions de larves de moustiques Aedes caspius, dans les zones humides littorales à submersions temporaires, des vents de terre, assez forts à certains endroits, ont soufflé immédiatement à la suite. Si la prédominance de la Tramontane et du Mistral ne constitue pas une situation exceptionnelle au mois de juillet, les éclosions de larves provoquées par les facteurs naturels, en revanche, le sont davantage à cette période de l année. Les vents n ont pas été sans conséquences sur la mise en œuvre des traitements antilarvaires, dont la majorité a dû être opérée par voie terrestre, en appui sur une panoplie complète de moyens en régie au sein des agences opérationnelles de l EID Méditerranée. Ainsi, 712 hectares ont été traités, à 65 % en terrestre, portant le cumul annuel provisoire à 14 432 hectares. Et les nuisances résiduelles liées aux moustiques «ruraux» (issus des zones humides) ont été moins ressenties ces derniers jours. En deuxième partie de la semaine du 14 juillet, on s attendait à une augmentation du risque de nuisance, principalement sur les territoires intensément irrigués, particulièrement dans le Gard et dans l Aude, ainsi qu à proximité de zones non démoustiquées (grande Camargue), dans les Bouches-du- Rhône. En milieux urbains, la situation a été quelque peu différente, dans la mesure où les précipitations, aussi faibles soient-elles, suffisent à remplir ou à faire fluctuer l eau de certains petits récipients présents dans les jardins, les cours, les balcons, propices aux moustiques urbains (Culex pipiens et Aedes albopictus).
Semaine du 14 juillet En matière de traitements antilarvaires, retour à la normale ces derniers jours : ceux qui ont été réalisés en dehors des zones agglomérées ont (encore) concerné des éclosions larvaires imputables aux irrigations, particulièrement dans le Gard et dans l Aude. Au total, 237 hectares ont été traités, portant le cumul annuel provisoire à 14 816 hectares. L alternance entre les vents de mer et les vents de terre se poursuit : à la remontée des étangs, survenue en fin de semaine, sous l influence des vents marins et accompagnée de précipitations orageuses, ont succédé la Tramontane et le Mistral. De nouvelles éclosions de larves et donc des traitements sont en perspective pour ce mois de juillet 2014, quelque peu différent de ceux des années précédentes. Des nuisances résiduelles liées aux moustiques «ruraux» (issus des zones humides littorales) ont été ressenties localement durant ces derniers jours, comme, par exemple, en Camargue, autour des secteurs agglomérées. Intra muros, les moustiques urbains (Culex pipiens et le «moustique tigre» Aedes albopictus, là où il est installé) se font sentir, plus particulièrement dans le Montpelliérais. Cette situation devrait globalement perdurer dans les prochains jours.