Assistance juridique internationale.

Documents pareils
SIGNEE A PARIS LE 15 MARS 1982 Décret n du 8 juillet 1983 (publié au J.O. du 19 juillet 1983, p. 2222)

Loi fédérale sur le transfert international des biens culturels

4./4/14 DE DROIT AÉRIEN. (Montréal, 26 CONVENTION SURVENANT. (12 pages) DCTC_WP_DCTC_

SERVICES DU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL POLITIQUE RELATIVE À LA GESTION DE DOCUMENTS

Ordonnance sur les ressources d adressage dans le domaine des télécommunications

CONVENTION ENTRE LA REPUBLIQUE FRANCAISE ET LE ROYAUME DU MAROC RELATIVE AU STATUT DES PERSONNES ET DE LA FAMILLE ET A LA COOPERATION JUDICIAIRE

CONVENTION. relative à la Constatation de certain décès

ACCORD ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA PRINCIPAUTE DU LIECHTENSTEIN ET LE MATIERE FISCALE

Étude de marché. Critères de qualification Travaux de génie civil et construction de bâtiments industriels au CERN

Loi fédérale sur l agrément et la surveillance des réviseurs

LES PENSIONS ALIMENTAIRES A L'ETRANGER

DIRECTIVE PRATIQUE RELATIVE À LA MISE EN OEUVRE DE L ARTICLE

PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE

RÈGLEMENT DE LA COUR

PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE

2. Compétence d attribution et compétence territoriale des tribunaux en Allemagne

COUR PENALE INTERNATIONALE

REGLES INTERNES AU TRANSFERT DE DONNEES A CARACTERE PERSONNEL

Conseil économique et social

TABLE DES MATIERES. Section 1 : Retrait Section 2 : Renonciation Section 3 : Nullité

Traité établissant une Constitution pour l'europe

CONVENTION D AIDE MUTUELLE JUDICIAIRE D EXEQUATUR DES JUGEMENTS ET D EXTRADITION ENTRE LA FRANCE ET LE MAROC DU 5 OCTOBRE1957

A) Les modifications du champ d'application du Règlement n 1346

PROFIL DES ÉTATS CONVENTION RECOUVREMENT DES ALIMENTS DE coordonné par le Bureau Permanent * * * COUNTRY PROFILE 2007 CHILD SUPPORT CONVENTION

Accord négocié régissant les relations entre la Cour pénale internationale et l Organisation des Nations Unies. Préambule

PAYS-BAS - hors Aruba, Bonaire, Curaçao, Saba, Saint Eustache et Saint-Martin

LOI N du 14 janvier (JO n 2966 du , p.3450) CHAPITRE PREMIER DE LA PREVENTION DES INFRACTIONS

Les novations dans la copropriété

Loi fédérale sur l agrément et la surveillance des réviseurs

Projets de principes sur la répartition des pertes en cas de dommage transfrontière découlant d activités dangereuses 2006

Règlement d INTERPOL sur le traitement des données

Les Recommandations du GAFI

PROTOCOLE RELATIF À L ARRANGEMENT DE MADRID CONCERNANT L ENREGISTREMENT INTERNATIONAL DES MARQUES

Groupe de travail. Renforcer la confiance mutuelle RAPPORT

L Assemblée fédérale de la Confédération suisse, vu le message du Conseil fédéral du 15 avril arrête:

Le GRAND CONSEIL de la République et canton de Genève décrète ce qui suit :

BELGIQUE. Mise à jour de la contribution de novembre 2005

Guide de la pratique sur les réserves aux traités 2011

Responsabilité civile et pénale de l instituteur

Code civil local art. 21 à 79

RESPONSABILITÉ DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE PREMIÈRE PARTIE LE FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE DE L ÉTAT CHAPITRE PREMIER

GESTION DES ARCHIVES

Copie préliminaire du texte authentique. La copie certifiée par le Secrétaire général sera publiée ultérieurement.

Certificat de formation continue en. Compliance Management. janvier à décembre

DOCUMENT D OUVERTURE DE COMPTE POUR PERSONNES MORALES

La fraude fiscale : Une procédure pénale dérogatoire au droit commun. Par Roman Pinösch Avocat au barreau de Paris

modifiant la loi sur la gestion administrative et financière de l Etat (LGAF) (D 1 05)

CAHIER DES GARANTIES ET ASSURANCES

Formulaire de candidature Bachelor Soins Infirmiers Sion

Fonds de capital-risque étranger ou de capital-investissement important Formulaire de demande pour investisseur admissible

COURTIER EN ASSURANCE I. CONDITIONS REQUISES. A. Age et nationalité 23/07/2012

LA CONSTITUTION DE PARTIE CIVILE DANS UN PROCES PENAL.

PROCEDURE D AGREMENT EN QUALITE DE BANQUE ET ETABLISSEMENT FINANCIER

NEWSLETTER 1/2015. Mesdames et Messieurs,

POLITIQUE DE DANAHER CORPORATION EN MATIERE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

OBSERVATIONS INTRODUCTION

Arrêtons. Chapitre I er. - Les assemblées générales de copropriétaires

OFFICE DES NATIONS UNIES CONTRE LA DROGUE ET LE CRIME Vienne

Titre I Des fautes de Gestion

Convention sur la réduction des cas d apatridie

RISQUE SPORTIF ET ASSURANCE

autonome loi 1901 A. CREATION DE L ASSOCIATION Une Coopérative scolaire peut se constituer en Association autonome.

2. Accord sur les privilèges et immunités de la Cour pénale internationale *

PROTOCOLE DE LA COUR DE JUSTICE DE L UNION AFRICAINE

Statuts Association Suisse de Physiothérapie

Après examen par le conseil des ministres réuni le 8 ramadan 1417 (17 janvier 1997),

Liste des règles 1. Texte original. (Etat le 1 er septembre 2008)

Mécanisme d examen de l application de la Convention des Nations Unies contre la corruption Documents de base

Contrat de courtier. Entre : (ci-après nommée «Empire Vie») (ci-après nommé «courtier») Adresse civique : Ville ou municipalité :

ETUDE D IMPACT PROJET DE LOI

LOI N / DU 29 DECEMBRE 2006 PORTANT LOI UNIFORME RELATIVE A LA LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT DES CAPITAUX

Objet: Traitement fiscal des sociétés exerçant des transactions de financement intra-groupe

Chapeau 131 III 652. Regeste

LA COUR DE JUSTICE DE LA C.E.M.A.C.

CREER UNE SOCIETE UNIPERSONNELLE A RESPONSABILITE LIMITEE

Loi fédérale sur la mise en œuvre des recommandations du Groupe d action financière, révisées en 2012

GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP)

Obligation de publication des comptes annuels et consolidés de sociétés étrangères

Le commissaire aux comptes et le premier exercice d un nouveau mandat

Convention du 4 janvier 1960 instituant l Association européenne de Libre-Echange (AELE)

RECUEIL DE POLITIQUES

RECUEIL DE LEGISLATION. A N août S o m m a i r e MISE SUR LE MARCHÉ DES DÉTERGENTS

Votez non à l accord d entraide judiciaire entre la France et le Maroc

LOIS ET DECRETS PUBLIES DANS LA FEUILLE OFFICIELLE

Traduction 1

A/RES/55/25 II. Protection des victimes de la traite des personnes

Règlement relatif à la prospection et à l exploration des nodules polymétalliques dans la Zone

LOI N portant Code des Postes

La majorité, ses droits et ses devoirs. chapitre 7

Programme conjoint de bourses universitaires Japon/Banque mondiale (JJ/WBGSP) MODALITÉS DE DÉPÔT DES CANDIDATURES AU TITRE DE L'ANNÉE 2015

Guide d accompagnement. Suite

Une saisie européenne des avoirs bancaires Éléments de procédure

1. Décret exécutif n du 20 Janvier 2009, modifié et complété, fixant la réglementation relative à l'exercice de la profession d'agent

Vu le Code monétaire et financier, notamment ses articles L , R et R ;

25. la non-coopération (ICC-ASP/10/Res.5, annexe)

- Compléter, dater et signer le présent formulaire d adhésion

Projet de raccordement au réseau de transport de gaz naturel CONVENTION D ETUDES DE RACCORDEMENT. DISTRIBUTEUR : Commune :.. (dpt)

La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme

LOI du 21 novembre sur la Cour des comptes LE GRAND CONSEIL DU CANTON DE VAUD

Transcription:

Assistance juridique internationale. Au Mexique, la coopération internationale en matière d obtention de preuves et l exécution des formalités en matière pénale peuvent être scindées en deux systèmes ou voies d acheminement des demandes d assistance reçues par nos services. L existence de ces deux systèmes ou voies pour l obtention des éléments de preuve ou l exécution des décisions des autorités mexicaines qui s étendent au territoire d autres États membres de la communauté internationale résulte des particularités du système de poursuite pénale au Mexique. Il est évident que cette situation se reflète dans le traitement, au Mexique, des demandes provenant de l étranger. À ce sujet, il importe de préciser que l autorité chargée de l investigation et de la poursuite des infractions est le ministère public, qui exerce ses fonctions à travers les bureaux des procureurs des États, le Bureau du Procureur général de la République qui intervient à l échelle fédérale et les 31 bureaux de procureurs généraux de la justice d État ; enfin, le Bureau du Procureur général de justice du District fédéral, compétent en matière d infractions de droit commun (infractions prévues dans les codes pénaux à l échelle locale). Tant le Bureau du Procureur général de la République que les 32 bureaux de procureurs fédéraux sont des autorités administratives car ils dépendent du pouvoir exécutif, dans leurs institutions respectives. La recherche et la poursuite des infractions incombent au ministère public qui possède les compétences les plus étendues pour recueillir les preuves, par exemple les dépositions, les preuves par expertise, l obtention des autorisations judiciaires nécessaires pour effectuer les perquisitions de domicile afin d obtenir des éléments de preuve. Le ministère public procède à la mise sous séquestre immédiate des biens qui pourraient faire l objet de saisie, durant la période de vérification, lorsqu il juge que ces biens sont un instrument, un objet ou un produit de l infraction ; il peut également durant la procédure, devant le juge compétent, solliciter la mise sous séquestre judiciaire. Une fois que le ministère public recueille les éléments suffisants pour certifier le corps du délit et la responsabilité probable de l inculpé, conformément à l exécution de l action pénale, l autorité judiciaire examine ces éléments à son tour pour déterminer si les deux conditions sont vérifiées dans les faits. Si le juge estime que le réquisitoire remplit les conditions prévues par la Constitution, il délivre le mandat d arrêt contre le ou les responsables probables de la perpétration d'une infraction.

Si, durant la phase de vérification préalable, le ministère public réclame des éléments de preuve, comme des dépositions, des preuves documentaires, des preuves par expertise ou toute autre formalité devant être administrée ou obtenue à l étranger, il sollicite, dans une demande d assistance juridique ou lettre rogatoire, que ces éléments soient obtenus car ces derniers sont parfois indispensables pour la composition des enquêtes. Lorsque, durant la procédure pénale, l une des parties demande au juge d admettre une preuve, dont l'administration doit être effectuée à l'étranger (témoignage, preuve documentaire, preuve par expertise, etc.), si le juge donne son approbation, il établit une commission rogatoire à l intention de l autorité judiciaire étrangère compétente, qui peut y donner suite s il existe un accord en la matière avec l'état requis par l intermédiaire de l autorité centrale et si ledit accord le prévoit, le cas échéant, par la voie diplomatique. Description du processus d entraide judiciaire. Demandes formulées en vertu d un traité, d un accord ou d une convention d entraide juridique.. Elles doivent être présentées par écrit à l'autorité centrale ou de coordination établie en vertu du traité, de l accord ou de la convention d entraide juridique, traduite comme il convient en langue espagnole.. L'État requérant doit y indiquer le nom de l autorité qui conduit l investigation, la mise en accusation ou le procès.. Elle doit contenir un résumé des faits ayant motivé le début de la vérification préalable ou du procès, et ce pour établir le lien entre les faits et la preuve sollicitée.. Signaler la ou les infractions qui ont motivé ladite enquête ou ledit procès.. Description précise de la nécessité de l aide : Demande de documents et de registres - Emplacement des documents. Demande de témoignages - Domicile présumé du témoin.

- Série de questions devant être formulées. Demandes de mise sous séquestre ou de confiscation de biens - Emplacement exact des biens ; numéro/s de comptes respectifs. Demande de communication du domicile des personnes ou de leurs lieux de fréquentation - Coordonnées de leur lieu de fréquentation éventuel. - Signalement. - Nom des mère et père ou des parents. Demande de notification concernant les documents - Les documents devant faire l objet d une notification doivent être convenablement certifiés ou authentifiés et traduits en espagnol. - Une fois effectuées les démarches requises, les preuves documentaires résultant de ces démarches doivent être acheminées par l intermédiaire de l autorité centrale ou de coordination du traité, de l accord ou de la convention, accompagnées de la formule de certification ou authentifiées comme il convient. Demandes formulées en l absence d un traité, d un accord ou d une convention en matière d assistance juridique internationale. - La demande d assistance juridique internationale doit être soumise par écrit, traduite convenablement en langue espagnole, par la voie diplomatique, et doit indiquer que le Bureau du Procureur général de la République est l entité chargée de son exécution. - L'État requérant doit y indiquer le nom de l autorité qui conduit l investigation, la mise en accusation ou le procès. - Elle doit contenir un résumé des faits ayant motivé le début de la vérification préalable ou du procès, et ce pour établir le lien entre les faits et la preuve sollicitée.

- Elle doit signaler la ou les infractions qui ont motivé ladite enquête ou ledit procès. - Description précise de la nécessité de l aide : Demande de documents et de registres. - Emplacement des documents. Demande de témoignages : - Domicile présumé du témoin. - Recueil des questions qui réclament une réponse. Demandes de mise sous séquestre ou de confiscation de biens. - Emplacement exact des biens. Demande de communication du domicile des personnes ou de leurs lieux de fréquentation. - Coordonnées de leur lieu de fréquentation éventuel. - Signalement. Demande de notification concernant les documents. - Les documents devant faire l objet d une notification doivent être convenablement certifiés ou authentifiés et traduits en espagnol. - Une fois effectuées les démarches requises, le Bureau du Procureur général de la République soumet les preuves documentaires résultant de ces démarches au Secrétariat des Relations extérieures aux fins de soumission, par la voie diplomatique, à l'état requérant.

- Les demandes d assistance juridique qui ne s appuient pas sur un traité, un accord ou une convention sur l entraide juridique doivent être exécutées conformément au droit interne des États-Unis mexicains.