Mirella Noubissi La Rivière de l amour 2
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J ai cherché l arbre de paix J ai cherché l arbre de paix, Errant dans le désert Telle une brebis solitaire, Pour enfin le reconnaître. J ai croisé sur ma route, Un arbre mais le doute S emparait de moi. Il était grand et verdoyant, Mais la paix était absente. J ai continué mon chemin, Pour voir enfin Cet arbre de paix, Lorsqu un ange est passé, Et m a amené dans un lieu de beauté, Où tout n est que pureté. J ai vu l arbre magnifique, Et je me suis assise, Devant son tronc, Où était inscrit «Paix profonde!» Mon cœur soupirait de bonheur, De me réfugier sous l arbre de Mon Sauveur. Je t invite à venir sous cet arbre de paix, Qui a la couleur de l amour éternel, Coulant du trône de Dieu. 2 3
Le jardin de l amour Etais-ce un songe ou la réalité, Mais la curiosité m a poussé à entrer Dans un lieu ou était écrit : Le jardin de l amour infini! On y voyait une fontaine qui coule, Sans jamais s arrêter, Arrosant ceux qui ont cherché, L amour à tout jamais! Il y avait des fleurs si belles, De toute couleur, de toute forme, Unies dans ce lien si fort, Qu est l amour pur, sans tache, Unique et véritable. Des oliviers, des grenadiers, Y étaient plantés. Et une magnifique vigne entourée, De lys et de rosiers. J ai pu sentir un parfum doux et léger, Qui est venu m ennivrer. Etais-ce la myrrhe répandue sur la porte, Ou bien l aloès près des mandragores Sur un banc, il y avait un parchemin, Où était écrit de La main du Roi divin : «Je t aime Mon enfant, 24
Je suis Le seul Dieu, Créateur de la terre et des cieux!» Je voulais restée dans ce lieu pour contempler, Tout ce qui ne m avait pas encore été dévoilé, Mais je fus comme réveillée, D un rêve qui me semblait inachevé. 2 5
J ai trempé ma plume J ai trempé ma plume dans mon sang, Ce sang qui est le tien, Dieu si grand! Puisque je suis ta créature, Possédant ta nature! J ai trempé ma plume dans mon sang, Je pouvais la tremper dans mes larmes, Pour t écrire tout ce que contient mon âme, Père Eternel dont l amour m enflamme! J ai trempé ma plume dans mon sang, T apportant mes soupirs, Mes prières, mes désirs, Mes peines et mes sourires. J ai trempé ma plume dans mon sang, Pour te dire que je T aime tant, Que nul n est comparable à Toi, Puissant, magnifique, Roi des rois! J ai trempé ma plume dans mon sang, Parce que ma reconnaissance est grande, Et ma tendresse immense Pour toi Papa de confiance! 26
J ai trempé ma plume dans mon sang, Je pourrai continuer d y mettre Tout ce qui sort de mon cœur, Toi qui fait mon bonheur. J ai trempé ma plume dans mon sang, C est plus qu évident, La vie sans toi ne me servirait à rien, J en mourrai de chagrin! 2 7
Quand tout est gris Quand tout est gris autour de moi, Que les vagues de froid Viennent parcourir mon cœur Qui ne retient pas ses pleurs Quand le ciel de ma vie A perdu ses couleurs Que tout semble s écrouler Sans espoir de clarté Je viens alors me plonger Dans Tes torrents d amour! M accrochant à Ton bras, Croyant que Tu es là! Quand la tristesse vient t accabler, Que rien ne peut te consoler, Ton âme endeuillée, N a plus envie de continuer Tu as pourtant aimé, Contre vents et marrées, Mais tu fus secoué(e) Trahi(e), humilié(e)! Viens alors te plonger Dans les torrents d amour de Dieu! Il est Ton Père, Ton Créateur. Il changera ta saison de détresse, 28
En saison d allégresse! Le Tout-Puissant ne t a pas oublié, Marchant toujours à tes côtés. C est toi qui ne le voyais pas, Car tes fardeaux t aveuglaient. Les torrents d amour de Dieu T inonderont de paix, d espérance. C est là que tes plaies seront pansées, Et ton cœur restauré. 2 9
Ta Majesté Je reconnaîs Ta Majesté, Ta grandeur. Ta bonté, ton si beau cœur! Tes yeux sont constamment sur nous, Rien n est caché devant toi, je l avoue. Pourtant, trop souvent je te blesse, Par ma rebellion, et mes faiblesses. Je voudrais passer mes jours, Près de toi à genoux. Loin des bruits de guerre, De la détresse et la misère. J aimerai te rencontrer Au jardin des Oliviers, Discuter avec toi, Entendre le son de ta voix. Une chose que je sais, Je ne pourrai jamais Vivre sans toi, Seigneur mon Roi. J ai trop souvent eu froid, Loin de Tes bras. Séjournant dans le désert, Triste et amère, Assoiffée de justice, Et de vérité. 210
Je t ai trouvé, Plus jamais ne ne te quitterai. Toi qui sonde les cœurs et les reins, Sache que je t aimerai sans fin. Oui tes yeux sont ouverts, Et je n ai qu à me taire, Devant Ton immense Sainteté, Qui ne peut supporter le péché. Je m incline et me prosterne, Devant Toi Eternel! Fais de moi ce que tu voudras, Toi qui est toute ma joie. 2 11
Le désert permis par Dieu Non, Il ne t a pas délaissé, Ferme la porte à ces pensées, Qui t assaillent, Et te font mal. Les douleurs t ont saisi, Ton cœur fut meurtri. Et ton âme en décadence, Par la souffrance, Ce désert brûlant, Dans lequel tu gémis, Dieu l a permis. Il désire te parler, Et t amener Dans un chemin de paix. L Eternel te fait grandir, Car Il t a choisi, Pour aller dans les nations, Elever Son Nom. Un nouveau temps est venu, Ne pleure plus! La saison sèche est finie, C est à présent la pluie! Pluie de bénédictions, De joie, de pardon. 212
Le Seigneur te parlera, Et te montrera la voie. Il sera ton fiancé pour toujours, Par la justice, la droiture, La grâce et la miséricorde. Tu reconnaîtras que ce désert, N étais pas inutile, Mais nécessaire, Pour servir Le Père. 2 13
Aimer nos ennemis Aimer ses ennemis, Ceux qui nous ont trahi, Qui ont percé notre cœur, Jusqu à y laisser une douleur, Qui semble interminable, Tant elle te pénètre l âme! Aimer ses ennemis, Ceux qui nous calomnient, Par leur lèvres, Qui sont comme un glaive, Pour briser notre personnalité, Notre vie, notre identité. Aimer ses ennemis, Ceux qui nous haïssent, Parce que la jalousie, Les remplit jour et nuit Et que Leur défi, C est de nous voir détruit. Seul Dieu peut nous secourir, Afin d aimer nos ennemis. Ne comptons pas sur nos propres forces, Sur un ami ou sur un homme, Car L Eternel est l unique personne, Capable de nous donner ce cœur qui pardonne. 214
Halte au racisme Tu es noir, je suis blanche, Ne sommes-nous pas enfants Du même Père, Le Tout-Puissant! Tu viens d autres horizons, Ta peau est couleur marron, Mais Dieu t aime, quelques soient les saisons! Tu as perdu tes repères, Tu n as plus de mère, Tu dois être accueilli comme un frère! Tu as le droit d être heureux, De vivre ta vie dans la sérénité, Et connaître l amitié! Je pense à toi dont la souffrance, Est devenue habitude parce que la tolérance N a plus de sens. La haine, la méfiance sont devenus ton lot, Mais regarde plus-haut, Car Ton défenseur est là. Ne crains plus car ils viendront à toi, Ceux qui t ont fait la guerre, En t humiliant sur cette terre. Halte au racisme! Crie l innocent, Qui si souvent pleure. 2 15
216 Tenons nous la main, Pour de meilleurs lendemains. Semons l amour jour après jour.