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Transcription:

Industrie et services Panorama Trois entreprises sur quatre actives dans les services En 213, la Suisse comptait environ 563 entreprises marchandes. Plus de 43 entreprises sont actives dans le secteur des services (secteur 3). Le secteur industriel (secteur 2) compte plus de 9 entreprises et le primaire (secteur 1) quelque 56 entreprises. La plupart des entreprises sont des micro-entreprises En Suisse, plus de 99% des entreprises sont des PME, c est-à-dire des petites et moyennes entreprises avec moins de 25 emplois (convertis en équivalents plein temps); près de 92% sont des microentreprises qui comptent moins de 1 emplois. De 25 à 213, la répartition des entreprises selon leur taille n a que très peu changé. La taille moyenne des entreprises est restée à peu près stable durant la même période et se situe à quelque 8 emplois. La proportion de micro-entreprises en 213 est plus élevée dans le tertiaire (92,9%) que dans le secondaire (82,5%). La taille moyenne des entreprises est plus petite dans le tertiaire (9 emplois) que dans le secondaire (12 emplois). Les grandes entreprises ( 25 emplois en équivalents plein temps) du secteur tertiaire comptent en moyenne plus du double de personnes que celles du secteur secondaire (1443 contre 77 emplois). Les PME représentent près de deux tiers des emplois, les grandes entreprises un peu plus d un tiers. Un peu plus d un quart des emplois (28%) se trouvent dans des micro-entreprises et près d un cinquième (19%) dans des entreprises comptant de 1 à 49 emplois. Taille variable des entreprises selon les branches La taille des entreprises varie aussi selon l activité économique. Le secteur primaire en particulier est constitué de micro-entreprises: les branches de l «agriculture, sylviculture et pêche» comptent 94% des emplois dans des entreprises de moins de 1 emplois. Dans le secteur des services, les micro-entreprises groupent 81,3% des emplois d «autres activités de services» et INDUSTRIE ET SERVICES 1 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 216

Part des entreprises 1 selon la taille 2, en 213 G 6.1 Part des emplois selon la taille 2 des entreprises 1, en 213 G 6.2 Total 92,3 6,3 Total 3,6 2,3 19,1 3, Secteur 1 99,4 Secteur 1 94,2 4,6 Secteur 2 82,5 14,1 2,9 Secteur 2 19,6 26,3 25,3 28,9 Secteur 3 93,4 5,3 Secteur 3 31,2 19, 17,8 31,9 % 2% 4% 6% 8% 1% % 2% 4% 6% 8% 1% 9 1 49 5 249 25 1 Uniquement les entreprises marchandes 2 La taille des entreprises est évaluée selon le nombre d équivalents plein temps (les emplois à temps partiel sont convertis en emplois à plein temps). 61,9% des emplois du domaine «activités juridiques et comptables». La taille moyenne des entreprises dans les branches de l «agriculture, sylviculture et pêche» se situe à un peu moins de 3 emplois, celle des entreprises d «autres activités de services» à un peu plus de 2 emplois et celle des entreprises du domaine «activités juridiques et comptables» à un peu moins de 4 emplois. Les domaines «autres activités spécialisées, scientifiques et techniques» se caractérisent aussi par une proportion importante (un peu plus de 79%) d emplois dans des micro-entreprises de moins de 1 emplois, tout comme les «arts, spectacles, et activités récréatives», avec 52%. Dans les «activités de poste et de courrier», par contre, plus de 9% des emplois se trouvent dans les grandes entreprises; la proportion correspondante est de 82,4% dans l «industrie pharmaceutique» et de près de 8% dans le domaine «télécommunications». Dans le secteur secondaire, c est dans l «industrie Emplois dans le secteur primaire (EPT), en 213 G 6.3 Suisse: 3,3% Quote-part, en % < 1,5 1,5 2,9 3, 5,9 6, 8,9 9, INDUSTRIE ET SERVICES 2 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 216

Emplois dans le secteur secondaire (EPT), en 213 G 6.4 Emplois dans le secteur tertiaire (EPT), en 213 G 6.5 Suisse: 22,% Suisse: 74,7% Quote-part, en % < 22, 22, 28,9 29, 35,9 36, 42,9 43, Quote-part, en % < 5, 5, 57,9 58, 65,9 66, 73,9 74, pharmaceutique» et la «construction de véhicules» que l on trouve la plus forte proportion d emplois dans les grandes entreprises. Les PME: rôle important dans toutes les régions La proportion de PME est à peu près la même dans les sept grandes régions de la Suisse mais la proportion d emplois dans ces PME varie d une grande région à l autre. En 213, celle-ci était de près de 78% au Tessin et de près de 6%, dans la région de Zurich et dans la Suisse du Nord-Ouest. Les micro-entreprises (moins de 1 emplois) représentaient plus d un tiers des emplois au Tessin, en Suisse orientale et en Suisse centrale et moins d un quart dans la région de Zurich. Au niveau des cantons, la part de l emploi dans les grandes entreprises est la plus élevée à Bâle- Ville (62,%), Zurich (42,%), Berne (42,3%) et Genève (4,2%) et la plus faible dans le canton d Appenzell Rhodes-Intérieures (%). Créations d entreprises Le nombre d entreprises créées en Suisse en 213 (12 5) a augmenté de 4,6% par rapport à l année précédente. De 21 INDUSTRIE ET SERVICES 3 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 216

Production et chiffres d affaires dans l industrie Evolution indexée des résultats trimestriels, moyenne annuelle 21 = 1 12 Variation par rapport au trimestre de l année précédente, en % 2% G 6.6 11 1 Production 1% Production 9 8 7 % Chiffres d affaires Chiffres d affaires 1% 24 26 28 21 212 215 24 26 28 21 212 215 à 212, ce nombre se situait dans une fourchette comprise entre 1 26 (22) et 12 93 (21). 82,7% des nouvelles entreprises (9555) et 78,9% des emplois créés (17 569) relèvent du tertiaire. Dans l ensemble, l économie a vu la création de 22 281 emplois (+1279 par rapport à 212). Plus de 99% des nouvelles entreprises dans les secteurs secondaire et tertiaire entrent dans la catégorie des micro-entreprises (moins de 1 équivalents plein temps). Le secteur secondaire est exposé à une forte concurrence internationale Le secteur secondaire comprend, d une part, l industrie, et, d autre part, la construction. Une très forte partie de ce secteur est sous pression: l industrialisation progresse dans le monde entier, la production ne cesse de s accroître dans les nouveaux pays industrialisés et bien des entreprises sont devenues, par voie de fusion, des groupes géants opérant au niveau mondial. La production industrielle a connu une croissance modérée en 25, avant d augmenter fortement dans les années 26 et 27. La crise financière mondiale à la fin de l année 28 et en 29 a stoppé l élan de croissance de l industrie suisse. La situation a ensuite commencé à s améliorer. En 21, l indice de la production suisse atteignait à nouveau le niveau de 27. La construction a été bien moins touchée par ces fluctuations conjoncturelles, enregistrant durant cette période une évolution annuelle chaque fois positive sauf en 212. De 24 à 214, la production du secteur secondaire a augmenté globalement d environ 31%. La production a évolué de manière très variable selon les branches: elle a plus que doublé depuis 24 dans l industrie pharmaceutique, mais a diminué dans les branches «Cokéfaction, raffinage et industrie chimique» et «Industrie du bois et du papier; imprimerie». Les autres branches ont fait preuve d une plus grande stabilité face aux fluctuations conjoncturelles ou se INDUSTRIE ET SERVICES 4 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 216

Indice de la production 1 : évolution dans les différentes branches G 6.7 Alimentation, boissons, tabac Textile et habillement Bois et papier; imprimerie Raffinage et industrie chimique 6 4 2 4 6 4 2 4 25 21 215 25 21 215 25 21 215 25 21 215 6 4 2 4 6 4 2 4 Industrie pharmaceutique Caoutchouc et plastique Produits métalliques Produits électroniques; horlogerie 6 4 2 4 6 4 2 4 25 21 215 25 21 215 25 21 215 25 21 215 6 4 2 4 6 4 2 4 Equipements électriques Fabrication de machines Production et distribution d énergie Construction 6 4 2 4 6 4 2 4 25 21 215 25 21 215 25 21 215 25 21 215 1 Changement en % par rapport au trimestre de l année précédente 6 4 2 4 6 4 2 4 INDUSTRIE ET SERVICES 5 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 216

Commerce extérieur de la Suisse, en 214 Les principaux partenaires Les principales marchandises G 6.8 Allemagne Etats-Unis Royaume-Uni Italie France Chine (RP) Autriche Pays-Bas Espagne Hongkong Autres pays 15,2 7,8 1,1 12,2 4,4 8,2 5,7 6,6 6,1 4,8 5,9 3,5 2,7 2,2 1,8 1,9 2,1 1,4 2,2 21,6 29,7 Métaux précieux et pierres gemmes Produits chimiques Instruments, horlogerie Machines, électronique Métaux Produits de l agriculture et de la sylviculture Véhicules Energie Textiles, habillement, chaussures Autres produits 43,7 7,9 5,7 4,4 5,6 3,3 6,4 2, 4,7 1,1 3,7 1,1 8,4 3,9 12, 11,7 17, 16,5 28,6 26,1 29,9 % 1% 2% 3% 4% Parts des importations en valeur, en % Parts des exportations en valeur, en % % 1% 2% 3% sont mieux rétablies après la récession. A la fin de l année 28, l industrie suisse a toutefois été frappée par la crise financière, laquelle s est poursuivie en 29. Les activités les plus durement atteintes ont été l industrie des machines, l industrie textile et de l habillement et la branche «Fabrication d ordinateurs et de montres». La situation s est améliorée entre 21 et 214 à l échelle suisse. La production a augmenté dans presque toutes les branches de l industrie suisse en 21, dans les deux tiers en 211, dans la moitié en 212 et dans les trois quarts en 213 et 214. Coûts de la main-d œuvre: comparaison européenne Le coût du travail est pour les entreprises l un des principaux indicateurs de l attractivité des différentes places économiques nationales et peut varier fortement d un pays à l autre. Influencés par la force du franc (cours euro 212: 1.21 francs), les coûts moyens de la main-d œuvre se sont élevés en Suisse en 212 à 51.25 euros par heure travaillée dans les entreprises de 1 salariés ou plus. Les pays de l UE15 affichaient la même année des coûts plus bas compris entre 13.3 euros (Portugal) et 39.35 euros (Danemark). En Autriche, en Allemagne et en France, pays limitrophes de la Suisse, les coûts horaires étaient INDUSTRIE ET SERVICES 6 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 216

respectivement de 29.75 euros, 3.5 euros et 34.25 euros. Les différences sont encore plus marquées si l on considère les nouveaux pays membres de l UE: en 212 il n y a qu à Malte (11.8 euros), en Slovénie (15.6 euros) et à Chypre (16.75 euros) que les coûts horaires de la main-d oeuvre étaient supérieurs à 1 euros. Dépendance des échanges économiques extérieurs La Suisse a toujours entretenu de fortes relations économiques avec l étranger. Le volume des importations et des exportations par habitant, ainsi que la part des importations et des exportations en pour cent du produit intérieur brut, sont parmi les plus élevés du monde. Les exportations, en particulier, jouent un rôle économique majeur pour un petit pays comme la Suisse. Nos principaux partenaires commerciaux sont les pays industriels. 76,3% de nos importations proviennent de ces pays et 59,9% de nos exportations s écoulent vers eux (chiffres pour 214). Le commerce avec l UE est particulièrement important, puisqu il représente 66,1% des importations et 45,% des exportations totales. L Allemagne est notre principal partenaire commercial, devant les Etats-Unis, l Italie et la France. Depuis 22, la balance commerciale de la Suisse a toujours été excédentaire. Relations commerciales avec l extérieur, en 214 G 6.9 Comparaison internationale, en Euro 31 22 LUX 35 36 36 479 BEL 26 241 3 399 NLD 31 669 CH 26 281 3 62 16 91 NOR 15 747 11 599 AUT 19 215 IRL 13 283 14 858 16 432 DNK 9 824 12 448 SWE 13 193 SVN 12 692 12 829 DEU 11 33 Importations par habitant 14 5 11 418 Exportations par habitant SVK 12 3 1 2 3 4 INDUSTRIE ET SERVICES 7 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 216

Glossaire Chiffre d affaires du commerce de détail Valeur totale des biens vendus et des services de réparation fournis aux consommateurs finaux (ménages privés), aux prix du marché, TVA incluse, déduction faite des rabais et autres réductions. Commerce extérieur Le commerce extérieur recense les importations et les exportations de marchandises. Celles-ci sont ventilées selon différents groupes de marchandises et selon les pays. Depuis le 1 er janvier 212, lors de l importation, c est le pays d origine qui est déterminant pour la statistique du commerce extérieur (auparavant, c était le pays de production). Le pays d origine correspond au pays dans lequel la marchandise a été entièrement obtenue ou en majeure partie fabriquée. A l exportation, c est le pays de destination qui fait foi. Est réputé comme tel le pays dans lequel la marchandise a été exportée ou perfectionnée (transformée). L ensemble des marchandises importées et exportées est classifié selon des nomenclatures. Il y a une classification selon l emploi des marchandises et une classification selon la nature des marchandises. L attribution des marchandises dans ces deux nomenclatures s effectue sur la base du numéro de tarif des douanes. Il s agit d un code à huit chiffres utilisé pour la déclaration douanière des marchandises. Les six premiers chiffres correspondent au numéro du Système harmonisé de désignation et de codification des marchandises élaboré par l Organisation Mondiale des Douanes. La valeur des importations et des exportations correspond à la valeur statistique. Il s agit de la valeur franco frontière des marchandises en francs suisses. Les frais de transport, d assurance et autres jusqu à la frontière suisse sont inclus dans cette valeur, tandis que les rabais et escomptes en sont déduits. Les montants libellés en monnaies étrangères sont convertis en francs suisses au cours vente des devises du jour précédant le dédouanement. Le solde de la balance commerciale représente la différence de valeur entre les importations et les exportations. Lorsque la valeur des importations dépasse celle des exportations, on dit que la balance commerciale est déficitaire ou passive. Dans le cas contraire, la balance est excédentaire ou active. Coûts de la main-d œuvre Les coûts de la main-d œuvre correspondent à l ensemble des frais que l employeur doit payer pour pouvoir engager de la main-d œuvre salariée. Ils sont composés des salaires et traitements, des cotisations sociales à la charge des employeurs et d autres frais (formation professionnelle, recrutement, etc.). Emplois (places occupées) Les emplois désignent des places de travail occupées. Tout en recouvrant en grande partie la même notion, les «emplois» et les «personnes actives occupées» ne coïncident pas, dans la mesure où une personne peut occuper plusieurs emplois. On parle dans ce cas d activité principale et d activité secondaire. Pour la statistique de l emploi (BESTA), la durée de travail minimale qui est déterminante (6 heures par semaine) est différente de celle qui INDUSTRIE ET SERVICES 8 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 216

est retenue dans la statistique de la population active occupée (SPAO; une heure par semaine). Contrairement à cette dernière, la BESTA et le RE ne prennent en outre pas en considération les personnes qui ne travaillent pas dans des entreprises (employés de ménages privés, travailleurs à domicile, certains artistes et personnes travaillant à leur compte, etc.). La statistique structurelle des entreprises (STATENT) renseigne sur les emplois soumis à une cotisation AVS obligatoire (salariés et indépendants dont le revenu annuel minimum se monte à 23 francs par an). Indices de la production Les indices de la production sont calculés d après les chiffres d affaires, corrigés en fonction des fluctuations des prix. Des unités physiques ne sont relevées pour calculer les indices de la production que pour la production et distribution de gaz et d électricité à l intérieur de la branche «Production net distribution d énergie». Les quantités produites dépendent notamment du nombre de jours ouvrables. Pour exclure ce facteur d influence, on tient compte des jours ouvrables dans les indices. Entreprise (unité institutionnelle) Plus petite unité juridiquement indépendante. Une unité institutionnelle peut être constituée d un ou plusieurs établissements. La principale forme d unité institutionnelle est l entreprise marchande. Parmi les unités institutionnelles, on trouve encore les institutions sans but lucratif au service des ménages et (pour l administration publique) les unités d administration. Dans la statistique structurelle des entreprises (STATENT), une unité est saisie, d un point de vue statistique, à partir du moment où elle paie des cotisations AVS à titre propre ou pour les emplois qui lui sont associés. Par conséquent, la STATENT considère comme unité productive («entreprise») tout acteur économique (personnes physique ou morale) qui verse des salaires supérieurs au seuil de revenu soumis à l AVS de 23 francs par an. Etablissement Unité locale, délimitée géographiquement, faisant partie d une unité institutionnelle et dans laquelle s exerce une activité économique. Indices des chiffres d affaires Les chiffres d affaires correspondent aux montants facturés pendant une période donnée pour la vente de produits ou de prestations. Ils comprennent les taxes et les impôts (mais pas la TVA), les charges (frais d emballage, propres frais de transport, etc.). Les remises, ristournes et rabais accordés aux clients ainsi que la valeur des emballages rendus sont à déduire. Le chiffre d affaires ne comprend pas la vente d actifs fixes. Indices des commandes Les indices des entrées de commandes et des commandes en portefeuille sont des indicateurs annonciateurs de l évolution conjoncturelle. Ils sont définis comme des commandes faisant naître une production. C est la raison pour laquelle la production et la distribution d électricité, de gaz et d eau ne sont pas prises en compte dans le calcul de ces indices. On ne dispose d aucune information relative aux commandes pour l industrie du tabac et le raffinage du pétrole. INDUSTRIE ET SERVICES 9 PANORAMA Office fédéral de la statistique, février 216