9. Déroulement de l activité Étape 1 : Présentation de l activité Chaque élève dispose d une enveloppe contenant un jeu de cartes à manipuler. Celle-ci contient les différentes fiches dotées chacune d une lettre et d un numéro afin de permettre son identification. Modalité Durée Déroulement Conseils méthodologiques Groupe classe 10 min Présenter aux élèves le but de l activité. Il s agit d identifier le savoir mystère qui fera l objet des activités proposées par la suite. Ceci s effectue au départ de cartes exemples et contre-exemples du concept. Présenter la répartition du tableau et le but du jeu. Ce dernier s opère qui en deux temps : - Temps 1 : placer les cartes dans les colonnes exemples ou contre-exemples (colonnes 2 et 3). - Temps 2 : identifier les caractéristiques communes des différents exemples (colonne 1). S assurer de la compréhension des notions «exemple» et de «contre-exemple» d un savoir en l illustrant de manière concrète. Ex : si le savoir mystère était «quadrilatère», un exemple serait l image d un rectangle ou d un parallélogramme. Un contre-exemple pourrait être l image d un cercle ou d un triangle. S assurer que les élèves ont bien compris le déroulement du jeu en proposant une simulation de prise de paroles, de placement de la carte Proposition de discours à tenir : «Nous allons découvrir un nouveau savoir et rechercher son identité. Pour le moment, nous le nommerons «savoir mystère». À partir du jeu de cartes que vous trouverez dans votre enveloppe, vous allez pouvoir identifier les caractéristiques de ce «savoir mystère». Certaines de ces cartes sont des exemples du savoir mystère alors que d autres sont des représentations erronées qu il faudra identifier.» «Grâce aux indications d identification de chacune des cartes, vous pourrez facilement proposer de placer l une ou l autre de celles-ci dans la colonne «exemple» ou «contre-exemple» en veillant à bien justifier vos choix». 1
ALTERNATIVE TBI À ce niveau, le TBI offre une possibilité de travail (Voir activité TBI sur le site www.espace-abstraction.be). Il s agit dès lors de présenter une autre représentation de la situation. Le tableau est délaissé au profit de deux «conteneurs» dans lesquels on peut venir ranger les cartes également représentées et numérotées sur le TBI : Carte A1 Carte B2 Carte C4 Carte Exemples du concept Contre-exemples du Si une carte est rangée au bon endroit, le conteneur accepte la carte. Sinon, le conteneur la rejette et on laisse alors la possibilité à l élève de justifier pourquoi le conteneur n a pas accepté sa proposition. Ex : si l élève fait une erreur de classement, l image retourne à son emplacement initial Carte A1 FAUX 2
Étape 2 : Recherche des attributs En suivant au besoin un ordre précis au besoin, il s agit de proposer ou faire proposer aux élèves un classement des fiches jusqu à ce que tous les attributs du savoir mystère aient été identifiés. Modalité Durée Déroulement Conseils méthodologiques Présenter la carte A1 (format tableau) et demander s il s agit d un exemple du savoir mystère. Les élèves se saisissent de la même carte dans leur jeu et identifient qu il s agit d un exemple. Réponse attendue : «il s agit d une photo du solide 1 posé sur la table». Instaurer un tour de parole. Autoriser l erreur et poursuivre l activité jusqu à ce qu elle permette de mettre en évidence des incohérences. Groupe classe 10 min Les élèves déterminent ensuite ensemble les caractéristiques qui permettent d affirmer que la fiche A1 illustre bien le concept. Indiquer les caractéristiques dégagées au tableau et placer la carte A1 dans la colonne «exemples». Si, à un moment de l activité on se rend compte que certaines caractéristiques citées précédemment ne sont pas valables, il suffira de les barrer. Présenter la carte B1 (format tableau) et demander si on peut toujours considérer qu il s agit d un exemple du savoir mystère. Les élèves se saisissent de la même carte dans leur jeu et identifient qu il s agit d un contre-exemple. Réponse attendue : «il ne s agit pas d une représentation du solide parce que deux couleurs de faces sont inversées». Si la colonne «caractéristiques communes» se remplit trop vite, interrompre l activité et entamer une réflexion visant à retirer les propositions inutiles. Reprendre ensuite l activité. Indiquer les caractéristiques dégagées au tableau et placer la carte B1 dans la colonne contre-exemple. 3
Répéter la démarche en suivant, au besoin, l ordre proposé cidessous jusqu à ce que toutes les caractéristiques aient été mises en évidence. En fonction des réponses des élèves, on peut rajouter autant d exemples et de contreexemples que l on souhaite. Ceci permet aussi de s assurer de la compréhension de tous. Proposition pour l ordre d apparition des cartes : Ordre Exemples Contre-exemples Caractéristiques des contre-exemples 1 A1 B1 Les couleurs des faces du solide sont erronées 2 A2 B2, B4 Les couleurs composant la vue du solide sont erronées 3 A3 B3, B5 Les formes des figures composant la vue du solide sont erronées 4 A4 B6, B7 - Les couleurs composant la vue du solide sont erronées - Les formes des figures composant la vue du solide sont erronées 5 C1 D1 Les couleurs des faces du solide sont erronées 6 C2 D2, D4 Les couleurs composant la vue du solide sont erronées 7 C3 D3, D5 8* C4 D6, D7 ALTERNATIVE TBI Les formes des figures composant la vue du solide sont erronées - Les couleurs composant la vue du solide sont erronées - Les formes des figures composant la vue du solide sont erronées 4
Le TBI offre également la possibilité de travailler de la sorte (voir activité 1 TBI page 2 sur le site Internet). On travaille alors également avec un tableau reprenant les caractéristiques dégagées par les élèves, les cartes rangées dans la catégorie «exemples» et celles placées comme «contre-exemples». On peut noter les propositions des élèves dans le cadre mis à disposition en utilisant l outil «texte» présent dans la barre d outils du logiciel. Par la suite (voir étape 3), le cadre pourra être déplacé, révélant ainsi la formalisation des observations faites par les élèves. 5
Étape 3 : généralisation et attribution d un nom au concept découvert Modalité Durée Déroulement Conseils méthodologiques Nommer le concept qui vient d être découvert, à savoir «la représentation plane des solides» Compléter le titre affiché au tableau. À ce niveau, on peut également utiliser les termes «passage de la 3D à la 2D». Groupe classe 10 min Effectuer ensuite une vérification de la compréhension en proposant de traiter un exemple supplémentaire (C4) et deux contre-exemples (D6 et D7). Les élèves justifient leurs réponses en faisant appel au concept de représentation plane des solides (métacognition). Nommer à présent les attributs. Reprendre pour cela les attributs donnés par les élèves et expliquer comment les formaliser. Ex : montrer l attribut «c est le solide 1 vu sur papier» et le reformuler en disant : «il s agit de la représentation plane du solide 1». Insister pour que les élèves formulent des phrases complètes, faisant intervenir le concept («c est une représentation plane des solides car») et les attributs («il s agit d une représentation sur papier du solide n 2»). Afin que les élèves gardent une trace de ce qu ils avaient formulé, l enseignant n efface pas les annotations actuelles et écrit les nouvelles annotations, à côté, dans une autre couleur. Les élèves complètent alors la synthèse distribuée, individuellement d abord, et collectivement par la suite. On peut dans un premier temps faire travailler les élèves au crayon, sans regarder le tableau, pour éviter le simple recopiage de ce qui y figure. 6
ALTERNATIVE TBI En ce qui concerne l utilisation du TBI (voir activité 1 TBI page 2), différents aménagements ont été apportés afin d opérer le même travail. En effet, le cadre rempli à l étape précédente avec les observations des élèves peut être déplacé afin de faire apparaitre la formalisation des caractéristiques du concept de représentation plane des solides : 7
De même, l utilisation de «l encre magique» permet de révéler le titre de la leçon qui correspond à l énoncé du concept qui vient d être découvert : 8