PORT DE MANDELIEU-LA-NAPOULE ETUDE ENVIRONNEMENTALE FAUNE-FLORE. Olivier ALBERT. Website :

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PORT DE MANDELIEU-LA-NAPOULE ETUDE ENVIRONNEMENTALE FAUNE-FLORE Olivier ALBERT Website : www.p2adev.com Mai 2009

SOMMAIRE I. Méthodologie... 1 I.1. Définition des zones... 1 I.2. Description des interventions réalisées... 3 Reconnaissance de la Zone Périphérique... 3 Inventaires dans la Zone Impactée et dans la Zone Adjacente... 3 Transects cartographiques la Zone Impactée et de la Zone Adjacente... 5 Prélèvements de sédiments... 5 I.3. Equipements mis en œuvre... 6 II. Etat initial... 7 II.1. Zone Impactée... 7 Diagnose générale... 7 Résultats de l inventaire... 9 Transects photo Transect n 1... 11 Transects photo Transect n 2... 12 Transects photo Transect n 3... 13 Transects photo Transect n 4... 14 Transects photo Transect n 5... 15 II.2. Zone Adjacente... 17 Diagnose générale... 17 Résultats de l inventaire... 18 II.3. Zone Périphérique... 20 III. Mesures compensatoires préconisées... 23 III.1. Concernant les impacts mécaniques... 23 III.2. Concernant les pollutions... 23 Origine sédimentaire... 23 Engins de chantier... 24 III.3. Gestion des déchets... 24 IV. Conclusions... 25 V. Documentation consultée... 26

I. Méthodologie I.1. Définition des zones La zone d étude a été découpée et classée en 3 zones selon le degré potentiel des impacts subies par le milieu naturel en fonction de l éloignement du site précis des travaux, de la configuration générale du site et des possibilités de dérives de nuisances (matières en suspension notamment) par l hydrodynamisme local. La Zone Impactée est la zone directement concernée par les travaux, que ce soit par la dépose de matériaux, la pose ou le stockage temporaire de matériaux où l emprise des engins de chantiers ou de structures de protection. Cette zone part du quai du terre plein actuel qui sert de zone technique et de point de retournement, et qui s étend sur une largeur de 30 mètres jusqu à l extrémité du môle, sa surface est d environ 3700 m². La Zone Adjacente, débute à la suite de la Zone Impactée à l extrémité du môle jusqu après le terre-plein actuel en décroché de 20 mètres, sa surface est approximativement de 3600 m². Cette zone bénéficie d un mode exposé, les impacts des travaux devraient être principalement indirects. La Zone Périphérique, englobe la ZI et la ZA au large sur 15 mètres, s étend dans tout le quart Nord-Ouest jusqu à la côte, et s arrête à la passe du port. Sa surface est estimée à 4 ha. Cette zone correspond à de petits fonds mixtes sables et roches qui sont susceptibles d abriter des espèces végétales protégées au niveau régional, national et international telles que la posidonie (Posidonia oceanica) ou toute autre phanérogame marine sous statut de conservation défavorable. Etant donné les potentialités d impact par sédimentation de fines issues du chantier, et de la sensibilité de ces organismes à ce type d agression, il a été décidé d élargir la reconnaissance des petits fonds dans un périmètre de 200 mètres. Page 1 Mai 2009

Figure 1 Localisation des zones thématiques : Zone Périphérique, Zone Adjacente et Zone Impactée. Page 2 Mai 2009

I.2. Description des interventions réalisées Reconnaissance de la Zone Périphérique La Zone Périphérique a été l objet d une reconnaissance par observation directe en plongée. La méthode employée est relativement simple mais efficace pour des surfaces limitée telle que celle-ci. Le plongeur observateur est tracté par l embarcation de service à très petite vitesse (2 km/h) au moyen d un bout de 10 m de long. La visibilité des eaux à Mandelieu-La-Napoule a permis de diagnostiquer les fonds jusqu à 9 mètres de profondeur. Lorsque l observateur a un doute sur la nature du fond, il plonge afin de se rapprocher suffisamment. Si ce qui est observé nécessite un relevé d observation, il lâche une balise, l embarcation se rapproche, la position GPS ainsi que les informations majeures sont notées. La visibilité permet d observer le fond sur une largeur moyenne estimée à 8 m, dépendant naturellement de la profondeur. Les observations ont ainsi duré 1h30, soit au moins 16 000 m² de la surface de la ZP directement observée. Les observations ont été intensifiées dans les zones «à haute probabilité» de présence d espèces sensibles. Inventaires dans la Zone Impactée et dans la Zone Adjacente Les enrochements qui constituent dans cet environnement portuaire les habitats les plus complexes et les plus riches ont été inventoriés par un parcours en plongée d une durée d une heure dans la Zone Impactée et d une heure dans la Zone Adjacente. Ces observations ont été conduites sous la forme d un parcours aléatoire dont les seules contraintes ont consisté à parcourir les enrochements à toutes les profondeurs et sur l intégralité du linéaire de ces 2 zones de façon à appréhender l ensemble des caractéristiques et des micro-habitats du biotope concerné. Page 3 Mai 2009

L objectifs de ces inventaires est réaliser un relevé des espèces majeures du peuplement et de détecter la présence d espèces patrimoniales ou protégées. La vitesse de progression a été adaptée pour examiner les cavités et réaliser des prises de vues complémentaires. Les observations d espèces ichtyologiques ont été notifiées par des scores de 1 à 3 : 1- espèce rencontrée qu une seule fois, 2- espèce observées entre 2 et 5 fois et 3- espèce présente en grand nombre (cas des espèces grégaires). Pour les espèces animales sessiles ou encroûtantes ou les algues, la classe 2 correspond à des espèces communes dans la zone, et 3- espèces à fort recouvrement ou abondantes. Les informations ont été reportées sur une plaquette de plastiques supportant une feuille de calque synthétique. Figure 2 Carte des interventions géoréférencées : transects cartographiques, Prélèvements et balisage de la limite matte morte/substrats meubles. Page 4 Mai 2009

Transects cartographiques la Zone Impactée et de la Zone Adjacente Les origines de ces transects ont été positionnées chaque 15 mètres le long du linéaire des ZI et ZA, ce qui permet de recouper les surfaces observées entre transects contigus afin d observer la totalité des ZI et ZA, ce qui exclue de fait un quelconque oubli dans ces zones sensibles. Ces points ont été géoréférencés et les azimuts des transects ont été relevés dans une direction perpendiculaire à ce linéaire. La longueur des transects a été fixée à 30 mètres. La réalisation du transect consiste a fixer l extrémité d un pentadécamètre sur la ligne d eau entre deux blocs et à dérouler celui-ci dans la direction souhaitée. A chaque changement de substrat, la profondeur a été relevée ainsi que la nature du fond. Pour la ZI, des prises de vues ont été ajoutées au dispositif au départ du transect, puis chaque 5 mètres. Les subtrats rencontrés ont été peu nombreux : BLOCS : blocs d enrochements de la digue estimés entre 1 et 5 T ; PIED de DIGUE : la limite du pied de digue a été relevée ; SA : sable, fond meuble de sable clair sans épibiose, ces sables sont fins et homogènes; SA+BE : blocs épart sur fond de sable clair, notamment après le pied de digue ; BE : blocs éparts, ces blocs sont soit tombés de la digue lors de la pose, ou bien déposés à la suite des travaux ; PB : petits blocs rocheux inférieurs à 50 cm de diamètre; SA+AB : sables recouverts d un turf d algues brunes formant une matte de quelques centimètres d épaisseur ; BET : structures en béton tels que des caissons ou des piliers de ponton, très certainement déposés après des travaux dans le port de Mandelieu ; EP : structures métalliques ou bien morceau d épave de bateau ou encore épave de bateau. Prélèvements de sédiments Au total 4 prélèvements de sédiments on été réalisés tous dans la Zone Périphérique, dont 2 au droit de la Zone Impactée de façon à pouvoir renouveler ces prélèvements au besoin, 1 à la sortie du port et un dernier prélèvement a été réalisé au droit de la Zone Adjacente. Page 5 Mai 2009

Ces prélèvements d un poids moyen de 3,5 kg ont été effectués par un plongeur avec une petite pelle pour atteindre 15 cm de profondeur sur un diamètre approximatif de 15 cm. En surface, le pilote a relevé au GPS les coordonnées de la station. I.3. Equipements mis en œuvre Pour les opérations de terrain, les équipements utilisés se sont révélés bien adaptés à la mission et au contexte environnemental du site d étude : un zodiac motorisé avec un 40 CV fourni par le port de Mandelieu ; 2 scaphandres autonomes et 4 bouteilles; un jeu de 15 balises largables pour les repérages cartographiques, 4 bouées de balisage sécurité de la zone d étude ; un GPS ; un appareil photo numérique Reflex Nikon D50 avec un caisson Nimar ; Une bouée de sécurité pour le repérage du plongeur ; Un pentadécamètre ; Une plaque immergeable et ses feuilles pré-imprimées ; Pour le traitement de l information, les moyens informatiques suivant ont été mis en œuvre : Un PC portable avec suite bureautique ; Un PC de bureau équipe de la suite bureautique Microsoft, du logiciel d infographie Adobe Illustrator 10 et du logiciel de cartographie SoftMap. Les fonds de carte sont issus de la couverture satellite Google Earth. Les coordonnées GPS sont exprimées en longitude/latitude et degrés décimaux. Figure 3 Plaquette suspendue à la bouée de sécurité, APN reflex en caisson, réalisation d un transect. Page 6 Mai 2009

II. Etat initial II.1. Zone Impactée Diagnose générale La quasi-totalité de la surface de cette zone va être directement impactée par la réalisation des travaux. Cette ZI correspond à la partie abritée de l extrémité de la digue de protection du port de Mandelieu. Il s agit donc d un milieu en mode non exposé comme l atteste la présence de sédiments fins sur les blocs les plus profonds observés au niveau du pied de digue. La pente de l ouvrage est très raide, environ 55%, obtenue par l utilisation de blocs rocheux de grande taille (entre 2 et 5 Tonnes), de la surface à 4,5 m de profondeur en moyenne correspondant au pied de digue. Les cavités sont nombreuses et de volume important, certaines peuvent passage d un plongeur pour une inspection visuelle. autoriser le Figure 4 Vue des blocs de la digue ZI et vue du pied de Digue et de la zone de blocs éparts. A partir du pied de digue, on observe une zone de transition où de nombreux blocs apparaissent émergeants du sable ou posés dessus. La densité des blocs décroît en s éloignant du pied de digue sur une largeur de 2 à 5 mètres. Ensuite le substrat est meuble, constitué de sables de faible granulométrie, chargés en sédiments fins riches en matière organique. Il suffit de creuser sur 3 à 5 centimètres pour constater une anoxie de ces sédiments (couleur noire). La surface du fond est sur la largeur Page 7 Mai 2009

de 30 mètres complètement recouverte d une matte constituée d algues brunes filamenteuses sur une épaisseur de 3 à 5 cm. Au-delà du pied de digue, la profondeur moyenne est de 5,5 m. Figure 5 Vue du substrat Sables + Algues Brunes, vue du sédiment mis à nu, anoxique sous la matte d algues brunes. Le fond est parsemé de déchets, de morceaux d épaves, d une épave de bateau et de structures métalliques et câbles divers. En bordure externe de la zone, on observe les chaînes mères et les corps morts du dispositif d amarrage des navires. Figure 6 Vues des structures métalliques, de l épave, de bidons et de la chaîne mère. Page 8 Mai 2009

Résultats de l inventaire L ensemble de ce substrat dur est colonisé principalement par des algues photophiles brunes (Phéophycées) du genre Dictyota sp. Dans une moindre mesure, les espèces Codium vermilaria et C. bursa ont été rencontrées fixées sur les blocs de la digue. Sur les faces peu exposées à la lumière, des algues vertes Halimeda tuna tapissent la surface des blocs, toutefois il n est pas rare de constater la présence d éponges encroûtantes et notamment Crambe crambe, très commune en Méditerranée. Figure 7 L éponge orange Crambe crambe, face de bloc colonisée par Halimeda tuna. L ichtyofaune est représentée par une dizaine d espèces très communes, sont abondance est faible à moyenne. Les observations font état de 9 espèces mais il est probable que le site en abrite le double. Les cavités ont été inspectées, et il n a pas été possible d observer des congres, mostelles ou loup qui s y abritent régulièrement en journée. L essentiel du nombre est constitué par de jeunes bogues et les castagnoles qui vivent toujours en bancs importants. Ensuite, viennent les petits labridés tels que le crénilabre paon (Symphodus tinca), le crénilabre de Roissal et la girelle. De jeunes oblades ont également été observées. Aucune espèce de Crustacés n a été observée. Les échinodermes sont en revanche bien représentés par l holothurie ou concombre de mer qui affection particulièrement les fonds riches en matières organiques. Page 9 Mai 2009

Au total, c est 44 espèces qui ont été inventoriées. Aucune espèce protégée au niveau réglementaire n a été observée. Il faut faire mention tout de même de la présence du Madréporaire Cladocora caespitosa en densité étonnamment importante dans cette zone abritée. Pas moins de 9 colonies ont été observées et géoréférencées. Le spot de cette espèce se situe à l extrémité du môle de protection du terre-plein, l ensemble des colonies ont été repérées sur les blocs de la digue les plus près du fond Le cladocore est un animal vivant en colonie corallienne, c est un bio-constructeur qui est le seul véritable représentant des coraux en Méditerranée. Il est qualifié de très rare en Tunisie (Ben Mustapha et al., 2004) ; elle est retenue dans le Document d Objectifs Natura 2000 du Parc national de Port-Cros, pour le Parc marin de La Galite (Tunisie) et dans le plan de gestion du Parc national de Mjet (Croatie) en tant qu espèce patrimoniale. Enfin, à La-Ciotat, cette espèce est considérée comme d intérêt biologique particulier comme l atteste sa présence dans les listes ZIEFF (zones d intérêt écologique floristique et faunistique). Figure 8 Colonie de Cladocora caespitosa 4,8 m de profondeur ZI Page 10 Mai 2009

Transects photo Transect n 1 Légende des photos réalisées P 0 m P 10 m P 20 m P 5 m P 15 m P 25 m P 30 m Page 11 Mai 2009

Transects photo Transect n 2 Légende des photos réalisées P 0 m P 10 m P 20 m P 5 m P 15 m P 25 m P 30 m Page 12 Mai 2009

Transects photo Transect n 3 Légende des photos réalisées P 0 m P 10 m P 20 m P 5 m P 15 m P 25 m P 30 m Page 13 Mai 2009

Transects photo Transect n 4 Légende des photos réalisées P 0 m P 10 m P 20 m P 5 m P 15 m P 25 m P 30 m non exploitable Page 14 Mai 2009

Transects photo Transect n 5 Légende des photos réalisées P 0 m P 10 m P 20 m P 5 m P 15 m P 25 m P 30 m Page 15 Mai 2009

Tableau 1 Liste des espèces rencontrées lors des inventaires de la Zone Impactée, de la Zone Adjacente et de la Zone Périphérique. Espèces ZP ZA ZI Espèces ZP ZA ZI Vertébrés - Poissons Invertébrés Sparidés Oblada melanura 3 2 Tuniciers Sarpa salpa 3 Microcosmus sp. 1 1 Diplodus annularis 1 Halocynthia papillosa 1 1 Diplodus sargus 2 2 Echinodermes Diplodus vulgaris 2 1 Arbaxia lixula 3 2 Diplodus puntazzo 1 Paracentrotus lividus 1 1 Dentex dentex 2 Holothuria stellati 2 Boops boops 2 3 Echineaster sepositus 1 Sparus aurata 2 Mollusques Callionymidés Patella flexuosa 2 2 Callyonimus risso 2 Flabellina affinis 1 Trachinidés Madréporaires Trachinus vipera 1 Cladocora caespitosa 3 Labridés Eponges Labrus merula 1 Crambe crambe 2 Coris julis 2 1 Petrosia fisciformis 1 1 Thalassoma pavo 1 Symphodus roissali 2 Algues Sympodus tinca 2 Algues brunes Symphodus occelatus 2 Dyctiota sp. 3 3 Serranidés Turf Algal Phéophycées 3 3 Serranus cabrilla 1 Algues brunes Mullidés Codium bursa 2 1 Mullus surmuletus 2 2 Codium vermilaria 2 1 Pomacentridés Algues rouges Chromis chromis 3 2 Asparagopsis armata 2 Centracanthidés Jania rubens 2 2 Spicara maena 2 Tripterygidés Légende Tripterygion tripteronotus 2 2 Espèce observée 1 fois 1 Tripterygion delaisi 2 2 Espèce régulièrement observée 2 Blenniidés 2 2 Espèce particulièrement abondante 3 Richesse spécifique par zone 5 65 44 La reconnaissance de la zone périphérique n ont pas permis de dresser un réel inventaire, en raison notamment de la vitesse de traction. Il apparaît évident que la ZI, en mode calme et sédimentaire, abrite moins d espèces que la ZA moins sujette aux pollutions et aux contraintes portuaires, elle abrite 30% d espèces en moins. Page 16 Mai 2009

II.2. Zone Adjacente Diagnose générale Cette zone correspond à la partie extérieure de l extrémité de la digue de protection du port. Ce biotope est donc en mode agitée puisque exposé à l hydrodynamisme lors des intempéries. La pente calculée sur 7 mesures des transects n 7 à n 13 est de 42%, beaucoup moins importante que celle observée sur la ZI (55%). Conformément à la configuration exposée de la zone, il y a peu de sédiments à la surface des blocs ainsi que sur les fonds meubles au-delà du pied de digue. Les blocs constituant la digue sont de taille très importante (1 à 5 T) ménageant de grandes cavités mais également des volumes moindre capacité dans l édifice, ceux-ci hébergent une assez grande quantité de sparidés juvéniles (oblades etc ). L enrochement dès la surface parait plus hétérogène et s étend jusqu au pied de digue à une profondeur moyenne de 5,7 mètres. Figure 9 Vue des enrochements de la digue et vue du pied de digue. Ensuite, sur une largeur moyenne de 5 mètres, commence la configuration mixte sable/blocs éparts. La complexité de cet habitat est quelquefois augmentée par la présence de structures en bétons, tels des caissons de 5 mètres de long ou des portiques en bétons. Après enquête, il s avère que ces structures sont des déchets issus du réaménagement du port et qui ont été ainsi déposés. Ces structures peuvent être très abondantes et constituer des édifices exploités par la faune locale tels des récifs artificiels. Page 17 Mai 2009

Figure 10 Vue de structures en bétons déposées après réaménagement du port de Mandelieu. Après cette zone mixte, établie sur un fond meuble de sables clairs à faible granulométrie, commence un fond sableux homogène parfois entaché de ces déchets inertes portuaires. Au Sud-Ouest du musoir, une zone de substrats durs constituée de blocs rocheux de granulométrie inférieure à 50 cm, étendue sur un axe S-O/N-E, d une dizaine de mètre de largeur dur environ 30 m de longueur a été détectée. Il s agit probablement d un dépôt de surplus de matériaux de constructions de la digue. Cet ilot rocheux fixe par thygmotactisme quelques espèces de poissons grégaires. Figure 11 Fonds de sables clairs constituant le substrat majoritaire au large de la digue et vue de la zone de substrats dur constituées de blocs petits rocheux Résultats de l inventaire Au niveau des enrochements, le substrat est plus hétérogène d aspect que ce qui a pu être constaté pour la ZI. Mis à part la prédominance des algues brunes du genre Dictyota sp. les algues vertes du genre Codium sp. C. vermilaria et C. bursa sont présentes sur toutes les tranches de profondeur. L espèce Halimeda tuna, également inventoriée en ZI se retrouve Page 18 Mai 2009

sur les parois verticales ou en léger surplombs et colonisent alors l intégralité de la surface du bloc. En revanche, la Rhodophycée Aparagopsis armata s est relativement bien implantée sur les blocs où elle se retrouve par touffes ou petits massifs régulièrement. L espèce d algue rouge calcifiée photophile, probablement Jania rubens, forme un ruban régulier qui tapisse les blocs entre la surface et 1 mètre de profondeur. L ensemble de ces espèces renforce l hétérogénéité de la zone complétée par une complexité architecturale plus élevée de ce côté de la digue. Figure 12 Bloc rocheux portant Codium vermilaria et colonisée par Dictyota sp., spécimens de Codium bursa, l algue rouge Asparagopsis armata et Halimeda tuna sur la face en surplomb d un bloc. Concernant les animaux sessiles ou encroûtant, l éponge Crambe crambe est aussi communément observée avec une autre espèce Petrosia fisciformis. Pour les invertébrés, l abondance en oursin noir est prédominante dans l aspect paysager. Cet oursin importé de Méditerranée méridionale au 19éme siècle a supplanté l espèce comestible endémique Paracentrotus lividus (l oursin violet) qui est très peu observé dans les ZA et ZI. La faune ichtyologique est elle assez diversifiée tout en restant relativement conforme à ce qui est couramment observé dans ce type d environnement artificiel et/ou industrialisé. Les Page 19 Mai 2009

Sparidés sont bien représentés avec 7 espèces dont l oblade, le bogue, et la saupe qui forment des bancs denses de jeunes individus. La castagnole Chromis chromis et la mendole Spicara maena complètent la guilde des espèces grégaires de substrats durs. Le second contingent des espèces majeures de ce peuplement est constitué par de petits labridés tels que le crénilabre paon Symphodus tinca, également très abondant côté abrité en zone interne. La girelle est aussi abondante. A noter la présence de la girelle impériale Thalassoma pavo au stade adulte qui est indicatrice de températures clémentes. Figure 13 Oursin violet Paracentrotus lividus et l éponge encroûtante orange Crambe crambe. II.3. Zone Périphérique La zone périphérique est très homogène, elle n est seulement constituée que de 5 grandes unités biocénotiques, assez pauvres en espèces végétales et animales qui sont : Les Fonds Rocheux Mixtes infralittoraux ; La Matte morte ; Les Sables clairs Les Sables avec turf d algues brunes Enrochements et substrats durs (aménagements portuaires). Mis à part la matte morte, les autres unités biocénotiques sont totalement continues. La cartographie qui a été réalisée à partir de l observation in situ de près de 50% de la surface totale montre une situation très simplifiée, notamment en raison des contraintes environnementales importante de ce site très fortement anthropisé. Les unités biocénotiques qui ont été identifiées à l échelle décamétrique sont cartographiées dans la figure suivante. Page 20 Mai 2009

Figure 14 Cartographie biocénotique réalisée à partir des observations de terrain in situ Page 21 Mai 2009

Le système qui va être très probablement altéré par les travaux de réaménagement est celui des «enrochements et substrats durs» constitué par les infrastructures portuaires et les encombrants qui y sont rattachés. Ceci peut être décrit comme un écosystème proche des éboulis de pied de falaise naturels. Il est riche en micro-habitats diversifiés et abrite des communautés très classiquement rencontrées dans les petits fonds rocheux méditerranéen. Son caractère complètement artificiel associé au fait qu il est sous l influence directe des activités et nuisances portuaires limite cependant un développement d espèces sensibles indicatrices d une grande qualité environnementale. Au Nord du môle de protection sur une largeur correspondant à celle de la passe du port a été identifiée une unité appelée «sables avec turf d algues brunes». Ce système est une déclinaison des «sables clairs» présents en périphérie et constitue un cas de dégradation de celui-ci en raison d une sédimentation accrue avec la baisse de l hydrodynamisme générée par la protection des enrochements. Ces sables assez profonds (5,5 m en moyenne) abritent certainement une part importante de matière organique en décomposition mais aussi en régime anoxique. C est typiquement une extension de ce qui est présent dans l enceinte portuaire et qui forme des vases à la longue. L unité des «sables clairs» constitue l écosystème majeur de cette baie de Mandelieu. La granulométrie du sable est assez faible. A noter l existence de substrats durs très probablement toutes issues des travaux de réalisation ou de remaniement du port de Mandelieu. Vers la côte en direction de l Ouest s établit une zone de «matte morte» témoignant de la présence d un herbier de posidonie dans cette baie. L examen attentif ce cette matte n a pas montré l existence de pieds vivants de posidonie, qui est une espèce protégée. Ce vestige est un édifice végétal constitué de l entrelacement des rhizomes de posidonie cimenté quelque fois avec des algues calcifiées dans lequel vient se piéger des quantités de sable, ce qui explique sa longévité et sa tenue aux intempéries. Ensuite, rejoignant la ligne de rivage, s y succède un écosystème mixte d affleurements de roche mère et de blocs de tous calibres. Cet écosystème est intensément remanié par les vagues dès l établissement d un régime de houle venant du secteur Sud. De très faible profondeur cet environnement est peu propice à l établissement d espèces sensibles, mis à par les formations biogènes de type trottoir à lithothamniées. Page 22 Mai 2009

III. Mesures compensatoires préconisées III.1. Concernant les impacts mécaniques Les plongées de reconnaissance ont conclu à l existence d une communauté assez peu remarquable à l exception de la présence de plusieurs colonies de Cladocora caespitosa dont la densité, notamment au niveau du tenon existant qui devra être déposé semble assez peu commune. Etant donné la taille de ces colonies, dont la plupart n excédent pas 30 cm de diamètre, et du nombre limité d entre elles (9 colonies identifiées et géoréférencées), il semble tout à fait envisageable et opportun de procéder à leur déplacement. L opération consiste préalablement à détacher ces colonies, puis à les recoller sur un substrat comparable, par exemple les blocs de la ZA. Cette opération a plusieurs avantages : Sauvegarder des organismes d intérêt écologique et symboliques de «l utilité» des aménagements portuaires pour la biodiversité ; Réaliser une action de communication pour un projet qui n est pas forcément dans «l air du temps», Faire prendre conscience aux promoteurs de projets qu il est possible de concilier aménagement et préservation de l environnement marin. Le budget pour réaliser cette opération est d environ 3500 euros HT, comprend la collecte des colonies, la préparation des supports et l installation sur un site d accueil. III.2. Concernant les pollutions Origine sédimentaire Les matières en suspension devront être confinées par des barrages textiles notamment s il y a confirmation de : Taux de contamination important des sédiments prélevés aux points P1 et P2, L utilisation de matériaux fins (déconseillés) pour la réalisation des ouvrages, Page 23 Mai 2009

Ces barrages anti-mes, devront être disposés de manière à prévenir des échappements important de sédiments et à faciliter leur décantation sur place. Pour le contrôle de l efficacité du dispositif, nous préconisons la mise en place de 3 pièges à sédiment (2 selon un gradient d éloignement du site du chantier, le dernier sur une zone témoin). Le budget de cette opération efficace reste limité (pose, dépose des pièges et analyse inférieur à 2 200 euros HT). Engins de chantier Les engins de chantier devront être dûment contrôlés avant de pénétrer dans le périmètre du chantier. Les opérations de maintenance devront être réalisées dans une zone spécialement équipée pour retenir toute fuite d hydrocarbures. Le conducteur des travaux devra disposer d un plan de prévention des risques donc posséder les coordonnées utiles pour joindre un fournisseur d équipements de dépollution ou de contrôle des pollutions marines et pouvoir les mettre en œuvre rapidement. III.3. Gestion des déchets Les déchets générés par le chantier notamment les épaves et structures évacués de la zone des postes devront être éliminés par les voies conventionnées de gestion des déchets et ne pas être rejetés dans le milieu comme cela a été le cas par le passé dans le port de Mandelieu. Page 24 Mai 2009

IV. Conclusions D un point de vue écologique, étant donné les espèces inventoriées, les potentialités biologiques du site et l emprise limitée de ces travaux sur la globalité de cet écosystème des «enrochements portuaires de Mandelieu», ces destructions ne présentent pas de risques majeurs et sont acceptables. Dans l état des connaissances acquises lors de cette étude, le projet est compatible avec les textes règlementaires concernant la protection des espèces marines (Arrêté du 26 novembre 1992 JO du 19 janvier 1993), les espèces végétales marines (Arrêté du 19 juillet 1988, JO du 09 août 1988) et sur les habitats (Arrêté du 26 septembre 1989). Toutefois, l application des mesures compensatoires est conseillée afin de limiter les incidences certaines sur un environnement déjà soumis à de fortes pressions anthropiques. La préservation du milieu marin et de ses communautés, la conservation de la biodiversité doivent rester des priorités dans la mise en œuvre de projets de génie maritime. Page 25 Mai 2009

V. Documentation consultée AFIE, 1983 Le recueil des données dans les études d environnement et d impact. 2 ème colloque national, Arles, 270 pp. Laborel J. 2007 Particularités biologiques et géologiques des falaises de La-Ciotat et de l Ile Verte et du milieu marin environnant. Les Jardins de l Espérance, 29 pp. Louisy P. Guide d identification des poisons marins d Europe et de Méditerranée. Ed. Ulmer, 430 pp. Luther W. et K. Fiedler, 1987 Guide de la faune sous-marine des côtes méditerranéennes. Ed. SDelachaux & Niestlé, 270 pp. Mabile S. & C. Piante, 2005 Répertoire global des aires marines protégées. MedPAN- Web site :répertoire des AMP : cas le La Galite Tunisie. www.mzedpan.org Parc national de Port-Cros, 2008 La côte d Hyères et son archipel, Salins d Hyères et des Pesquiers, les îles d Hyères Note de synthèse DocOb N2000 :91 pp. Projet MedMPA, 2004 Activité MP3 : élaboration du plan de gestion de la partie marine du Parc national de Zembra et Zembretta. Rapport global des travaux de prospection marine. Tripette H. 2007 Protection de la faune et de la flore : liste des arrêtés ministériels d application. GIP ATEN, 7 p. US Army Corp of Engineers, 2004 Blast monitoring program for the Kill Van Kull deepening project.. New-York, 47pp. Weinberg S., 1992 Découvrir la Méditerranée. Ed. nathan Paris, 349 pp. Page 26 Mai 2009