musee-mine.saint-etienne.fr. Dossier enseignant. Couriot, une histoire du XX e siècle

04 77 43 83 26 musee-mine.saint-etienne.fr Dossier enseignant Couriot, une histoire du XX e siècle Archives municipales de Saint Étienne Service médiation Puits Couriot / Parc-Musée de la Mine 2017

PRÉSENTATION DE L'ANIMATION Cette visite, d une durée d 1h30, aborde le puits Couriot pour ce qu il est : un grand puits stéphanois qui a traversé le XX e siècle, depuis son ouverture au moment de la Première Guerre mondiale, quand le charbon était primordial, jusqu à sa fermeture en 1973, à l heure de la reconversion et du charbon détrôné, en France, par le pétrole et le nucléaire. Après une introduction autour du monument aux victimes de la guerre et du devoir, élevé en 1920 et où mineur et soldat sont figurés sur un pied d égalité, le parcours aborde de nombreux espaces du site patrimonial de Couriot, qui portent des souvenirs de différentes époques : Sur la plateforme haute, accessible depuis 2014, se trouvent des infrastructures industrielles des années 1920. Le lavabo a été construit en 1948 dans le contexte du plan Marshall*. Ici ou là, enfin, on peut trouver traces de quelques aménagements du temps de la Seconde Guerre mondiale. La deuxième partie du parcours se déroule dans la galerie souterraine, à la découverte de l évolution des techniques et des conditions de travail des mineurs au fil du siècle. La visite s achève dans le nouvel espace muséographique consacré à «La grande aventure de Couriot». Un diaporama de photographies des moments forts du puits Couriot permet de revenir en images sur cette histoire du XX e siècle. Par cette exemple local, cette visite vous permet d illustrer le programme d Histoire de 3 e et de 1 ère.. Elle est ainsi proposée dès les mois de mai et juin. PRÉSENTATION DU LIVRET Ce livret, vous permet de préparer votre visite au Puits Couriot / Parc-Musée de la Mine, autour de l histoire du XX e siècle. Vous y trouverez les informations suivantes : I. Le Puits Couriot et les mines de la Loire au XX e siècle p. 3 II. Le monument aux victimes de la guerre et du devoir p. 7 III. Les usages du charbon au XX e siècle p. 8 IV. Glossaire thématique p. 9 V. Bibliographie p. 11 Si vous réalisez un questionnaire pour vos élèves, vous pouvez nous consulter en amont afin qu il soit en cohérence avec la visite proposée. Au cours de la visite, les médiateurs privilégient les explications et les échanges avec les élèves, les questionnaires sont à remplir à l issue de la visite. *Les astérisques renvoient au glossaire en page 9. 2

I. Le puits Couriot et les mines de la Loire au XX e siècle Dans le bassin stéphanois, le charbon est exploité depuis le Moyen-Âge, mais à une échelle limitée. Le grand essor de cette exploitation vient avec la Révolution Industrielle. En un demi-siècle, ce bassin devient l'un des plus puissants de France. Pour expédier commodément et à moindre prix le charbon jusqu'aux bassins industriels, la première ligne de chemin de fer français est créée à l'initiative de l'état en 1827. Elle relie Saint-Étienne et Andrézieux par traction animale. C'est vers 1860 que la place du bassin stéphanois s'amoindrit avec l'extension du bassin minier du Nord. La grande aventure du site commence avec le rachat en 1893 de la concession* de Beaubrun, où se situe Couriot. De la décision, en 1907, de foncer un nouveau puits (le futur Puits Couriot entré en service en 1919), à sa fermeture en 1973, l aventure de Couriot traverse deux guerres et leurs reconstructions et Couriot est l un des principaux puits du bassin dans les années 1940. 1. Aux origines de Couriot Sur ce site, à l'ouest de la ville de Saint-Étienne, le charbon est abondant en profondeur. La mine a la possibilité d étendre ses activités liées à son exploitation. Couriot appartient à la concession Beaubrun, rachetée par la compagnie des Mines de la Loire en 1893. Cette société anonyme s appuie sur des actionnaires de renom, dont les Schneider du Creusot. En 1850 et 1870, les puits Chatelus I et II (du nom du directeur de la Compagnie des mines de la Loire) sont foncés*. Dans les années 1880, la compagnie, face à la crise, doit rationaliser et mécaniser l exploitation du gisement. Plutôt que d approfondir les puits existants, l ingénieur-conseil Henry Couriot (ancien élève et professeur à l École Centrale de Paris), décide d en foncer un nouveau en 1907, d un diamètre beaucoup plus large (5,10 m contre 3 m) pour atteindre les 700 m de profondeur. Il lui est donné le nom de Chatelus III. Dans le même temps, il est décidé de rassembler autour de ce nouveau puits, toutes les installations nécessaires à son fonctionnement : station électrique, fours à coke*, usine de distillation de gaz* Et afin de stabiliser sa main d œuvre, le projet s accompagne en 1911 de la création de logements de qualité, à l image de ce qui se fait dans le Nord : la Ruche immobilière. Les puits Chatelus I et II et le chevalement en construction de Chatelus III, futur Couriot. Vers 1910. Archives départementales de la Loire Le chantier de fonçage du puits Chatelus III débute réellement fin mars 1908. Six ans plus tard, en mars 1914, on est à 721 mètres de profondeur : le fonçage est de plus en plus difficile et les ingénieurs décident de ne pas creuser plus profond. Le chevalement métallique est assemblé à proximité de l orifice du puits dès 1913. Le 15 juillet 1914, il est ripé sur sa position définitive. Il aura fallu plus de six ans pour creuser le puits le plus profond et le plus large de la Loire. Une batterie de 28 fours à coke et une station de production d électricité sont déjà prêtes. 3

2. La Première Guerre mondiale : Chatelus III devient Couriot Le chantier est stoppé net par la guerre. Avec la perte des mines du Nord, la priorité n est pas à l achèvement de Chatelus III, mais à l extraction coûte que coûte du charbon pour soutenir l effort de guerre. Chatelus I et II fonctionnent. À partir du milieu de l'année 1915, la production reprend un cours plus normal, avec la venue de mineurs et d ingénieurs réfugiés du Nord et de l Est, ainsi que l arrivée des premiers prisonniers de guerre. Dès le début de la guerre, certains mineurs peuvent échapper à la mobilisation. Ce sera de plus en plus fréquent après la promulgation de la loi Dalbiez*, en 1915, qui met en place les «affectés spéciaux». En 1917, le puits est rebaptisé Couriot en l honneur du président de la société. Pendant le conflit, le plâtre* de Couriot se couvre d installations adaptées aux besoins de la guerre. Le nombre de fours à coke est porté à 42 en 1916. La même année, une usine chimique est mise en fonctionnement. On y récupère le benzol*, résidu des fours à coke, pour le vendre à une usine de production d explosifs. Une aciérie est construite en 1917, qui produit notamment des obus. Couriot en 1922. Sur la gauche de la photo, la batterie de fours à coke. Archives départementales de la Loire Le bassin de la Loire atteint son record de production en 1918 : 4.9 millions de tonnes. Le nombre de mineurs est passé de 19 000 à 26 000 entre 1913 et 1918, notamment grâce à l emploi d une forte main d oeuvre étrangère et coloniale. L investissement des mineurs dans l effort de guerre est commémoré par le monument aux victimes de la guerre et du devoir érigé au centre de la cour d entrée du puits Couriot en 1920. Inauguration du monument aux victimes de la guerre et du devoir, le 11 juillet 1920. Archives départementales de la Loire 4

3. L entre-deux-guerres C est fin 1919 que le puits Couriot est finalement mis en service. Mais le démarrage est difficile en raison de la démobilisation, du départ des réfugiés, des prisonniers et de nombreux travailleurs coloniaux, qui désorganise à nouveau la production. Les compagnies font appel à une main d oeuvre étrangère : Marocains, Polonais, Italiens, Espagnols, Grecs... Le bassin de la Loire est alors presque le seul à pouvoir fournir l industrie et le marché domestique tant que dure la reconstruction : les houillères du Nord et du Pas de Calais ont été dévastées, mais elles vont revenir en force avec du matériel de pointe. La société des Mines de la Loire veut donc mettre à profit cette situation de privilège afin de se moderniser sans tarder : électricité, locomotives électriques, air comprimé En 1924, Couriot est le site majeur de la société anonyme des Mines de la Loire. En 1928, Chatelus I est reconstruit avec un chevalement en béton. La Grande crise impacte Couriot, en particulier sur les installations de surface. En 1934, Couriot concentre la remontée du charbon des couches profondes. Équipé d un nouvel ascenseur électrique en 1936, il est toujours le puits le plus moderne et le plus puissant du bassin (3 000 tonnes de charbon par jour, donc 1 million de tonnes par an, soit ¼ de la production du bassin). Couriot au milieu des années 1930. Archives départementales de la Loire La Seconde Guerre mondiale place à nouveau Couriot au cœur des préoccupations. Le maréchal Pétain le visite en 1941, alors qu il vient à Saint-Étienne annoncer les grandes lignes de sa Charte du Travail*. La semaine de travail des mineurs est portée à 54 heures afin de satisfaire les demandes des Allemands. Les charbons de la Loire alimentent l'effort de guerre allemand. Les dirigeants de la société anonyme des Mines de la Loire s'engagent dans la collaboration. Couriot est épargné par les bombardements de 1944 et à la Libération, l outil est ainsi prêt à participer à la nouvelle reconstruction. 1 er mars 1941 : visite du puits Couriot par le maréchal Pétain. Collection Puits Couriot / Parc-Musée de la Mine 5

4. Reconstruction et Nationalisation des mines En 1945, Le Gouvernement Provisoire de la République Française, suivant les projets du Conseil National de la Résistance, nationalise les sociétés minières, en commençant par celles du Nord Pas de Calais. cette nationalisation sera étendue au bassin de la Loire en mai 1946. Le statut du mineur*est adopté la même année. En 1948, Couriot est équipé d un nouveau lavabo*, d une capacité de plus de 1100 places. La mise en cause des garanties salariales et du statut du mineur, après le départ des ministres communistes du gouvernement en 1947, débouche sur la grande grève d'octobre 1948, qui marque grandement le bassin de la Loire. Couriot est occupé par la garde mobile. Le puits Couriot occupé par les forces de l ordre, grève de 1948. Léon Leponce 5. De la mine fermée à la mine musée Les débouchés du charbon s'amenuisent. Le pétrole et le gaz s'affirment. Engagée dès les années 1950, la reconversion entraîne la fermeture du dernier puits du bassin, Pigeot à la Ricamarie, en 1983. Couriot s'était tu en 1973. Couriot dans la 2e moitié des années 1960. Collection particulière Le chevalement et les bâtiments liés directement à l'extraction sont conservés pour devenir un musée en 1991. Le Puits Couriot a été inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques le 22 avril 2010 puis classé sur la liste des Monuments Historiques le 20 janvier 2011. 6

II. Le monument aux victimes de la guerre et du devoir Réalisé par le sculpteur Paul Graf et les architectes François Clermont et Auguste Bossu, il est inauguré le 11 juillet 1920. Ce monument est original car il rend hommage de la même manière à ceux qui sont morts au front et à ceux qui sont morts au travail, à l arrière. À travers ces derniers, la Compagnie des mines de la Loire s enorgueillit de sa participation à l effort de guerre. Cela nous rappelle la place fondamentale du charbon dans l industrie de guerre, et, plus largement, le rôle déterminant de la mobilisation industrielle lors de la Première Guerre mondiale. L allégorie de la Victoire Au centre, ailée et drapée à l antique, nettement plus grande que les deux autres personnages, elle domine la composition triangulaire. Tournée vers le soldat, elle distribue des lauriers, symbolisant la Victoire. Le mineur Le soldat Il porte tout l équipement du «poilu» de 1918, notamment la capote croisée et les bandes couvrant les mollets. Il n est pas en position de combat mais plutôt de parade, comme la Victoire. Son regard tourné vers elle, il tend la main en direction des lauriers. Il nous rappelle qu en 1914, dans la perspective d une guerre courte, les mineurs sont mobilisés comme tous les autres Français. Ce n est pas un piqueur*, mais un mineur au rocher, muni d une masse et d une barre à mine. Il représente la diversité des métiers de la mine. En plein effort, il semble sculpter le socle du monument. En 1915, les piqueurs acceptent une augmentation du temps de travail : de 8h à 9h par jour. À partir de septembre 1915, les mineurs ayant plus de 6 mois d expérience peuvent être mobilisés sur leur lieu de travail (aménagement de la loi Dalbiez d août 1915 sur les «affectés spéciaux»). À partir de 1917, la société des Mines de la Loire note le retour du front de certains mineurs. L inscription rend hommage aux «victimes de la guerre et du devoir». Ce terme, «devoir», était déjà utilisé dans les milieux patronaux, avant guerre, pour donner un sens au travail du mineur, essentiel mais dangereux. Ce dernier est exposé à de grands dangers. Il effectue son devoir, comme un soldat, il remplit une mission importante pour le pays, qui a besoin de charbon. Ce terme se retrouve dans les compte-rendus de conseils d administration de la société anonyme des Mines de la Loire : «Le conseil, désireux d associer la société aux deuils qui frappent les familles des ouvriers victimes de la guerre et du devoir, décide d ériger un monument et de remettre à chaque famille une plaquette commémorative, sur laquelle sera inscrit le nom de celui qui aura été frappé». Conseil d octobre 1917. Médaille distribuée aux familles des victimes le 11 Juillet 1920, Collection Puits Couriot / Parc- Musée de la Mine 7

III- Les usages du charbon au XX e siècle Crédits photographiques : - usine à gaz derrière le stade Geoffroy Guichard : photographie, 1930, Archives municipales de Saint Etienne, cote 5 FI 6921. - centrale thermique de Basses-Villes : carte postale, fond Berthet (indiquer «Collection particulière») - Cuisinière à charbon : page internet andredemarles.skyrock.com -Locomotive à vapeur : Wikicommons. -Intérieur d usine : Manufrance/ Musée d Art et d Industrie de Saint-Etienne -Tour Eiffel: Wikicommons. 8

IV. Glossaire thématique Un glossaire plus vaste sur l univers de la mine est disponible dans le dossier pédagogique généraliste. Benzol ou Benzène Hydrocarbure utilisé dans l industrie chimique comme précurseur de nombreuses réactions chimiques, permettant de créer plastiques, explosifs, solvants... Charte du Travail Instituée le 4 octobre 1941 par le gouvernement de Vichy, la Charte du Travail concrétise la vision corporatiste du travail, qui est celle du régime. Le droit de grève est aboli, les syndicats sont officiellement interdits. Les négociations sociales doivent être menées dans le cadre des corporations, qui réunissent, dans chaque branche de l économie, les représentants des patrons et des salariés. L idéologie qui sous-tend cette charte vise à mettre fin à la lutte des classes. Le discours prononcé par le chef de l État Français le 1 er mars 1941 à Saint-Étienne, annonçait les grandes lignes de cette politique. Concession L État est, en France, propriétaire des richesses du sous-sol. Ne procédant que rarement à l exploitation directe de ces ressources, il l a souvent concédé à des entreprises privées. Au début du XIX e siècle, le bassin houiller de la Loire a ainsi été découpé en 65 zones à concéder, des «concessions», attribuées à différentes entreprises. Nombreuses et de taille moyenne, ces concessions ont été regroupées par la suite au profit de compagnies importantes. Distillation de gaz Décomposition d un gaz par la chaleur et l évaporation, pour obtenir d autres gaz et matières. Foncer Creuser un puits de mine. Four à coke Endroit fermé servant à cuire un mélange de charbons pour le transformer en coke. Ce produit distillé, tranformé, est le combustible essentiel des aciéries. Loi Dalbiez Votée à l unanimité le 26 juin 1915, elle a pour but principal d encadrer plus nettement la mobilisation et ceux qui tentent de s y soustraire. Elle fonde le droit, pour certaines catégories de travailleurs jugés essentiels, de rester en place sur leur lieu de travail, avec le statut d affectés spéciaux. C est le cas des mineurs, dont traite, dès septembre 1915, un décret d application de cette loi. Lavabo Vestiaire ouvrier équipé de douches. Piqueur Ouvrier chargé de l abattage du charbon à l aide d un pic ou d un marteau-piqueur. Plan Marshall Vaste plan d aides financières octroyées par les États-Unis aux pays d Europe après la Seconde Guerre mondiale, pour les aider à se reconstruire et relancer leur économie. Ce plan a pris le nom du général et secrétaire d État Georges Marshall, qui l avait annoncé, lors d un discours à Harvard, le 5 juin 1947. Il est définitivement validé et signé par le président Harry Truman le 3 avril 1948. L acceptation ou le refus de ce plan d aides par les différents pays européens a constitué une étape importante vers la scission de l Europe en deux camps, deux zones d influence, américaine et soviétique, et donc vers la Guerre Froide. Plâtre Surface au jour réunissant les installations de jour (de surface) de la mine, autour du puits. 9

Riper Déplacer. Prélablement construit à distance du puits, le nouveau chevalement en béton de Châtelus I a ainsi été ripé au-dessus de la colonne du puits, en 1928. Statut du mineur Statut social particulier mis en place pour les mineurs au moment de la nationalisation et de la création de Charbonnages de France. Il établit, entre autres, un droit au logement gratuit, à la retraite à 50 ans après 30 ans de travail souterrain, le gain d un jour de congé annuel supplémentaire chaque année, pendant les 10 premières années de travail à la mine (soit 2 semaines de congés supplémentaires)... 10

VII. Bibliographie Les ouvrages cités ci-dessous sont consultables au centre de documentation du Musée de la Mine, sur rendezvous auprès de Mireille GRIVOT au 04 77 43 83 36 ou par e.mail : mireille.grivot@saint-etienne.fr Première Guerre mondiale -BRAYET A., Revivre : victimes de guerre de la grande guerre à Saint-Etienne, 1914-1935, Université Jean Monnet de Saint-Etienne, 2006. -ROJAS L., «L exploitation des houillères ligériennes durant le premier conflit mondial» in Les Cahiers de RECITS, n 7, 2010. -CHANCEREL P., «Le Marché du charbon en France pendant la Première Guerre mondiale (1914-1921)», 2012. http://www.theses.fr/2012pa100142 Entre-deux-Guerres et Deuxième Guerre mondiale -CHERRIER C., «Grèves et résistance des mineurs de la Loire» in Cahiers d Histoire Sociale Minière, n 2, s.d. -KOURCHID O., «De la technique à la politique : le système Bedaux dans les mines», in Cahiers d Histoire Sociale Minière, n 3, s.d. -LUIRARD M., La région stéphanoise dans la guerre et dans la paix, 1936-1951, Presses universitaires de Saint-Etienne,1980. -TIFFON G., «Directives nazies, La production de charbon en France pendant la guerre 1939-1945», in Cahiers d Histoire Sociale Minière, n 4, s.d. -TREMPÉ R., Les trois batailles du charbon, 1936-1947, Editions La Découverte, 1989. Nationalisation, Après-guerre, CECA -ANDRIEU C., LE VAN L., PROST A., Les nationalisations de la Libération, De l utopie au compromis, Presses de la Fondation Nationale des Sciences Politiques, 1987. -BEDOIN M., MONNERET J-C., PORTE C., STEINER J-M., 1948 : les mineurs stéphanois en grève : des photographies de Léon Leponce à l Histoire, Publications de l Université de Saint-Etienne, 2011. -DESBOIS E., JEANNEAU Y., MATTÉI B., La foi des charbonniers, Les mineurs dans la Bataille du charbon 1945-1947, Editions de la Maison des sciences de l Homme, 1986. -ESCUDIER J-L., «La résistible construction d un statut social protecteur des mineurs en France, 1880-2000», in Le statut social des mineurs de charbon dans le monde, Actes du colloque international, 2011, p.40-45. -TREMPÉ R., «La nationalisation des Mines de la Loire», in Bassin Houiller de la Loire, Penser un territoire, Musée de la Mine, 1997. -TREMPÉ R., «La bataille des statuts : le statut des mineurs», in Les Cahiers de l Institut d Histoire Sociale Mines-Energie, n 2-3, 2006. 11

- «La Bataille de la production en 1945 et les revendications», in Les Cahiers de l Institut d Histoire Sociale Minière, n 7,1995. Reconversion et fermeture -Entre relance et fermeture : mémoires de mines-mémoires de luttes, 1945-1985, Actes du colloque de décembre 2010, Editions Cedmo42, 2011. -KOURCHID O., «Récession et fermeture dans les mines», in Cahiers de l Institut d Histoire Sociale Mines- Energie, n 2-3, 2004. -TIBI J., Les Houillères de la Loire, 1960-1980, La mine foudroyée, chronique de la conversion, 1980. Immigration -Actes du colloque du mardi 25 janvier 2000, La part prise par les travailleurs immigrés dans le développement de l industrie minière, la vie sociale du bassin de la Loire, Institut CGT d Histoire sociale de la Loire. -BENBOUZID A., L immigration algérienne en région stéphanoise, L Harmattan, 2004. Puits Couriot / Parc-Musée de la Mine 3 bd Maréchal Franchet D Esperey 42 000 Saint-Étienne Tél. 04 77 43 83 26 Fax 04 77 43 83 29 www.musee-mine.saint-etienne.fr