ZONAGE D ASSAINISSEMENT DES EAUX PLUVIALES ENQUETE PUBLIQUE

Documents pareils
L eau dans les documents d urbanisme. L approche des solutions environnementales de l urbanisme CAUE mai 2011

ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

RAPPORT DU COMMISSAIRE ENQUÊTEUR

Assainissement non collectif et SPANC : Questions d'ordre réglementaire

COMPTE RENDU SOMMAIRE DU CONSEIL MUNICIPAL

Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc?

Lutte contre l étalement urbain

AVERTISSEMENT. Cette codification intègre les modifications apportées au règlement VS-R

PREFECTURE DE HAUTE-SAVOIE

INTRODUCTION... 2 CALENDRIER... 3 TRAVAUX DE L ANNEE BUDGET REALISE ANNEXES... 10

RISQUES MAJEURS. Notice d information sur la prévention des risques majeurs À NIORT. Toutes les informations sur

DEMANDE D'AUTORISATION D'EXPLOITATION D'UNE INSTALLATION DE STOCKAGE DE DÉCHETS INERTES. Au titre de l'article L du Code de l'environnement

PLAN DE PREVENTION DES RISQUES MINIERS DE LES CHAPELLES

RÈGLEMENT # ABROGEANT LE RÈGLEMENT # SUR LES SYSTÈMES D ALARME

TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes

CONVENTION DE PORTAGE FONCIER

Fiche méthodologique pour l élaboration des PLU. Protection des captages d'alimentation en eau destinée à la consommation humaine

LE PROJET URBAIN PARTENARIAL (PUP) :

LA VILLE ET SON ASSAINISSEMENT. L essentiel

Références : Loi n du 29 décembre 1979 modifiée par la loi n du 2 février 1996 (article 53).

PARTICIPATION POUR VOIE ET RESEAUX

Plan de Prévention des Risques Naturels sur les Bas-Champs du Sud de la Baie de Somme Rencontre Nationale IFFORME Dimanche 23 octobre 2011

Direction du Logement et de l'habitat Sous-Direction de l'habitat

La menace des ruptures de digues

RÈGLEMENT NUMÉRO

STOCKAGE DES BOUES DE STATIONS D EPURATION URBAINES Bassin Artois Picardie

COMMUNE DE DUPPIGHEIM

Le contexte global. La ressource. I.1 Particularités de la ressource en eau. Superficie : Km 2

Journée technique ARRA Gestion quantitative de la ressource en eau

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004

LA GESTION DES EVENEMENTS PLUVIEUX

MAIRIE DE BRENNILIS LE BOURG BRENNILIS EXTRAIT DU REGISTRE DES DÉLIBÉRATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL DE BRENNILIS.

Fasc II. GESTION DE L'INSTRUCTION DES AUTORISATIONS D'URBANISME : Délibération relative à l'instruction des autorisations d'urbanisme

Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013

Compte rendu de la séance du mercredi 14 janvier 2015

Réunion tenue en séance publique sous la présidence de M. DESHAYES Jean-Pierre, Maire.

Ligne ferroviaire LGV Sud Europe Atlantique Surfaces supplémentaires à acquérir pour travaux déclarés d utilité publique

RÈGLEM ENT DU S.P.A.N.C. SERVICE PUBLIC D ASSAINISSEM ENT NON COLLECTIF COMMUNAUTÉ DE COMMUNES JURA SUD

Sommaire INTRODUCTION / Le contexte général de la commune / L état des réseaux / Le diagnostic des ouvrages d épuration...

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact

REGLEMENT DU SERVICE DE L'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF. Obligations des propriétaires. Dispositions générales

PREFECTURE DE LA REGION AQUITAINE

PRÉFET DE LA HAUTE-CORSE LE PRÉFET DE LA HAUTE-CORSE, Vu le code de l environnement, et notamment ses articles L et R à R.

Réforme des autorisations d Urbanisme

La rémunération de l apprenti :

DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N

Province de Québec. Municipalité Régionale de Comté de L Amiante. Règlement intitulé :

Présentation du cas de la Région de Bruxelles-Capitale (RBC)

D.I.C.R.I.M. DOCUMENT D INFORMATIONS COMMUNAL SUR LES RISQUES MAJEURS LES BONS REFLEXES EN CAS DE RISQUES MAJEURS

Le Plan Départemental de l Eau

Compte rendu du Conseil Municipal d Orgerus Séance du 5 avril heures 30

Inrap / Procédures réglementaires

COMPTE RENDU DE LA SÉANCE DU CONSEIL MUNICIPAL DU 13 Janvier 2014

Le risque sismique : ce qui change

DECISIONS A L ORDRE DU JOUR :

janvier 2010 Construire en zone agricole Ce qu il faut savoir PRÉFECTURE DU RHÔNE

Document rédigé par le groupe de travail régional sur la prise en compte des eaux pluviales à l échelle des bassins versants Animé par le GRAIE

Réforme relative au permis de construire et aux autorisations d urbanisme

Comment valoriser sa toiture plate en milieu urbain

Demande préalable pour un projet de création ou de modification d'un plan d'eau

CHARTE BUDGET PARTICIPATIF

Commentaire. Décision n QPC du 21 juin M. Jean-Sébastien C. (Droit de délaissement d un terrain inscrit en emplacement réservé)

GESTION ET ASSAINISSEMENT DES EAUX PLUVIALES Q-BIC PLUS CONNECT TO BETTER Q-BIC PLUS 1. #LesRèglesOntChangé CONNECT TO BETTER CONNECT TO BETTER

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN

Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau

Zone d Aménagement Concerté et Lotissement

Réussir votre raccordement au réseau d'électricité de votre Zone d'aménagement. Concerté (ZAC)

Budget 2015 de la Ville de Rennes > Séance budgétaire du lundi 9 mars 2015

Commune d Aillevillers et Lyaumont CC du Val de Semouse

BULLETIN OFFICIEL DES ARMÉES. Édition Chronologique n 9 du 19 février PARTIE PERMANENTE Administration Centrale. Texte 6

Pays Rhin-Vignoble -Grand Ballon

Commune de Saint-Etienne-de-Crossey (Isère) CAHIER DES PRESCRIPTIONS SPECIALES

Avis bureau Création d une zone commerciale Sainte Anne sur Brivet

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF :

Tableau 1 Routes nouvelles ou modifiées : les infrastructures concernées

P.L.U. Plan Local d'urbanisme PRESCRIPTION D'ISOLEMENT ACOUSTIQUE AU VOISINAGE DES INFRASTRUCTURES TERRESTRES DOCUMENT OPPOSABLE

Glossaire : définitions des termes utilisés dans les fiches sur les indicateurs de performance

Débroussailler autour de sa maison : «une obligation»

Information de l acquéreur ou du locataire. Obligations du vendeur ou du bailleur

CONSEIL MUNICIPAL SÉANCE DU 10 OCTOBRE 2011 A 18 H

SOMMAIRE 1. CONSIDERATIONS GENERALES... 3

LES MODIFICATIONS DE L INSTRUCTION M 14 ET M 4

LE SERVICE PUBLIC DE L'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF ( SPANC )

PROGRAMME D AIDE FINANCIÈRE ET DE CRÉDIT DE TAXES AUX ENTREPRISES.

Réunion d échanges relative à l organisation des missions d instruction des autorisations d urbanisme

Commune de VILLARD-SUR-DORON

Principes généraux. mars Les enjeux des Agendas d Accessibilité Programmée (Ad AP) en 9 points

RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE DES DANGERS

Séance du Conseil Municipal du 27/06/2013

Mercredi 10 juin h30-22h30

REGLEMENT DU SERVICE DE L'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF. ❶ Dispositions générales

RÉUNION DU CONSEIL MUNICIPAL DU 25 AVRIL 2006 À 19 HEURES

L essentiel de la réforme des autorisations d urbanisme

RAPPORT DE TRANSPARENCE ORCOM SCC

RÉFORME DES AUTORISATIONS D URBANISME

EAU ET MILIEUX AQUATIQUES. Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau

Date de la convocation : 22 juillet 2014

Les Services d'assainissement Collectif (AC)

Commune de la Tène Viabilisation de la zone du casino

Transcription:

ZONAGE D ASSAINISSEMENT DES EAUX PLUVIALES ENQUETE PUBLIQUE NOTE DE PRESENTATION au titre de l article R.123-8 2 et 3 du code de l environnement 1/5

1. COORDONNEES DU MAITRE D OUVRAGE Mairie d Aix-en-Provence Place de l Hôtel de Ville 13100 Aix-en-Provence. 2. OBJET DE L ENQUETE PUBLIQUE La présente enquête publique porte sur le zonage d assainissement des eaux pluviales de la commune d Aix-en-Provence. 3. TEXTES REGISSANT L ENQUETE PUBLIQUE La réalisation du zonage des eaux pluviales est soumise à enquête publique conformément aux dispositions de : Loi n 83-630 du 12 juillet 1983 relative à la démocratisation des enquêtes publiques et à la protection de l environnement ; Décret n 85-453 du 23 avril 1985 modifié pris pour l application de la loi du 12 juillet 1983 susvisée ; Loi n 2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques ; Loi n 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l environnement (articles 236 et 245) Décret n 2011-2018 du 29 décembre 2011 portant réforme de l'enquête publique relative aux opérations susceptibles d'affecter l'environnement, L ensemble de ces textes est codifié aux : articles L.123-1 à L.123-19 et R.123-1 et suivants du code de l'environnement relatif à l enquête publique relative aux opérations susceptibles d affecter l environnement ; articles L.2224-10 et R.2224-6 à R.2224-9 du code général des collectivités territoriales ; 2/5

4. INSERTION DE L ENQUETE PUBLIQUE DANS LA PROCEDURE ADMINISTRATIVE La commune d Aix en Provence a décidé d élaborer un zonage d assainissement des eaux pluviales en parallèle à l élaboration d un zonage d assainissement des eaux usées et à la procédure de révision du Plan d Occupation des Sols en vue de le transformer en Plan Local d Urbanisme (PLU). Le projet de zonage des eaux pluviales a fait l objet d une information en conseil municipal lors de sa séance du 21 Juillet 2014. Le projet de zonage pluvial n est pas soumis à concertation publique préalable et ne fait pas l objet d une étude d impact. Il est soumis à une demande d examen au cas par cas sur l éligibilité à évaluation environnementale en application de l article R.122-17-II-4 du code de l environnement auprès de l autorité administrative de l Etat compétente en matière d environnement, à savoir le Préfet de département. La décision prise par l Autorité environnementale par arrêté n CE-2014-93-13-05 du 13 novembre 2014 après examen au cas par cas sur l éligibilité à évaluation environnementale du zonage d assainissement des eaux pluviales de la commune d Aix-en-Provence en application de l article R122-18 du code de l environnement a conclu à ne pas soumettre ce projet à évaluation environnementale. Le préfet des Bouches-du-Rhône a motivé cette décision en considérant que le zonage d assainissement des eaux pluviales a été élaboré en cohérence avec le Plan Local d Urbanisme qui a fait l objet d une évaluation environnementale, que les caractéristiques principales des zonages d assainissement ne sont pas de nature à induire des incidences négatives sur la biodiversité et notamment sur les secteurs à enjeux de la commune d Aixen-Provence et que par conséquent, le zonage d assainissement des eaux pluviales n a pas d incidences dommageables significatives sur l environnement et la santé humaine. Le projet de zonage des eaux pluviales est soumis à enquête publique dans le cadre d une enquête publique environnementale unique relative aux opérations susceptibles d'affecter l'environnement comprenant également le dossier de zonage d assainissement des eaux usées et le dossier de projet de Plan Local d Urbanisme arrêté. L enquête publique, durant laquelle des permanences de la commission d enquête et la mise à disposition du dossier au public sont assurées, permettra à chacun de consulter le projet et d émettre des avis. Dans le délai d un mois qui suit la clôture de l enquête, la commission d enquête examine les observations consignées ou annexées au registre d enquête publique, établit un rapport qui relate le déroulement de l enquête et rédige des conclusions motivées en précisant si elles sont favorables ou défavorables. Le zonage d assainissement eaux pluviales est ensuite approuvé par le conseil municipal, qui analysera les observations et propositions recueillies au cours de l'enquête pour prendre sa décision et apporter d éventuels ajustements au dossier. Cette délibération suivie des mesures de publicité met un terme à la procédure du zonage d assainissement des eaux pluviales. 3/5

5. LES CARACTERISTIQUES LES PLUS IMPORTANTES DU PROJET Le zonage pluvial est une phase essentielle dans l'élaboration d'une stratégie de gestion des eaux pluviales. Il permet d'intervenir au niveau des zones urbaines déjà desservies par le réseau collectif, des zones d'urbanisations futures et des zones naturelles ou agricoles. Le plan de zonage de l assainissement pluvial est destiné à définir sur la commune les secteurs auxquels s appliquent différentes prescriptions d ordre technique et/ou réglementaires. En pratique, ce zonage correspond à un découpage de la commune en secteurs homogènes. Concrètement, d après l article L.2224-10 du Code Général des Collectivités Territoriales, le zonage pluvial doit délimiter, après enquête publique : les zones dans lesquelles des mesures doivent être prises pour limiter l imperméabilisation des sols, assurer la maîtrise du débit et de l écoulement des eaux pluviales et de ruissellement ; les zones où il est nécessaire de prévoir des installations pour assurer la collecte, le stockage éventuel, et en tant que de besoin le traitement des eaux pluviales. D un point de vu financier, l'extension, l'adaptation et le redimensionnement des réseaux traditionnels représentent des investissements importants, et plus particulièrement dans les opérations d aménagement où la part du pluvial reste prépondérante dans la réalisation des réseaux humides. Les nouvelles stratégies d'assainissement pluvial offrent la possibilité et l'intérêt d'un transfert partiel ou complet de charge sur les particuliers, solutions alternatives traitant les problèmes à la source, en combinaison avec l'intervention publique. Ainsi, plutôt que de limiter systématiquement l imperméabilisation des sols, il est envisagé d axer la politique communale vers des principes de compensation des effets négatifs de cette imperméabilisation. Il sera alors exigé des aménageurs qu ils compensent toute augmentation du ruissellement induit par la création ou l extension de bâtis, par la mise en œuvre de dispositifs de rétention des eaux pluviales ou d autres techniques alternatives, comme la mise en place de système d infiltration à la parcelle. L objectif de base demeurant la non-aggravation de l état actuel, la réponse offerte par l imposition de ces techniques privatives est équivalente à une limitation de l imperméabilisation, sans toutefois priver la collectivité des aménagements (individuels ou collectifs) auxquels elle peut prétendre. Les techniques alternatives sus évoquées reposent sur la réattribution aux surfaces de ruissellement de leur rôle initial de régulateur avant leur imperméabilisation, par rétention et/ou infiltration des volumes générés localement. Elles présentent l avantage d être globalement moins coûteuses que la mise en place ou le renforcement d un réseau pluvial classique. Conformément à ces nouvelles stratégies, la Ville d Aix-en-Provence a donc décidé d édicter des règles et des contraintes et délimiter sur tout le territoire communal, des zones de maîtrise de l imperméabilisation et des zones de maîtrise de ruissellement. Il s agit d opérer un contrôle et une maîtrise des écoulements pluviaux à la «source» afin de limiter les flux hydrauliques collectés sur les ouvrages publics. Ainsi, pour tout permis de construire ou déclaration de travaux modifiant l imperméabilisation d une parcelle, une prise en compte des contraintes de rejet devra être prise en compte. 4/5

6. RESUME DES PRINCIPALES RAISONS POUR LESQUELLES, NOTAMMENT DU POINT DE VUE DE L ENVIRONNEMENT, LE PROJET SOUMIS A ENQUETE A ETE RETENU Suite à la réalisation du schéma directeur des eaux pluviales élaboré entre 2011 et 2014, il apparaît que la commune d Aix-en-Provence connait certaines zones de débordements liées à : des insuffisances de capacité, de nouvelles surfaces imperméabilisées liées à l extension de l urbanisation, La taille des ouvrages publics ne peut être techniquement et financièrement augmentée sans cesse. Une nouvelle politique de maîtrise et de gestion des eaux de ruissellement doit être mise en œuvre. Cette politique va dans le sens d une gestion «amont» des eaux pluviales destinée à : assurer la pérennité hydraulique des ouvrages existants en évitant l accroissement de la dimension des ouvrages en domaine public, limiter les volumes et débits dirigés vers les exutoires naturels ainsi que la fréquence des risques d inondation des zones exposées, limiter l impact sur le milieu naturel en maîtrisant la pollution pouvant être rejetée par les eaux pluviales. Par ailleurs, le territoire communal présente des dispositions vis-à-vis des caractéristiques d urbanisation, de type de réseaux (dimensionnement), d exutoire (réseau, fossé, Arc, Touloubre ) et de sensibilité (zone de ruissellement et d inondation) ce qui nécessite des prescriptions différentes suivants les secteurs. Enfin, le schéma d aménagement et de gestion des eaux (SAGE) de l Arc, approuvé le 13 mars 2014, impose une compensation des effets des nouvelles imperméabilisations tout en privilégiant les infiltrations. En effet, le syndicat du bassin de l Arc constate que l imperméabilisation toujours croissante du bassin versant empêche l infiltration des eaux de pluie dans le sol, et augmente les ruissellements. Lors des épisodes pluvieux, les cours d eau reçoivent alors des apports hydriques supplémentaires, ce qui a pour conséquence directe un accroissement des débits de crue. Outre le débit de pointe, l imperméabilisation augmente les vitesses de montée de crue. Aussi, afin de ne pas aggraver l aléa inondation suite à l imperméabilisation toujours croissante, le SAGE fixe l objectif de compenser les effets de cette imperméabilisation et de favoriser l infiltration. Ainsi, en cohérence avec ces différents éléments, il a été retenu les critères suivants de compensation de l imperméabilisation, pour toute surface nouvellement aménagée supérieure ou égale à 50 m², selon les secteurs : Secteur ZI Les Milles / Ruisseau Robert : Pour chaque aménagement, il est prévu une restitution au réseau avec une rétention minimale de 1600 m³/hectare aménagé. Ce secteur présente un aléa existant majeur sur le ZI des Milles en raison du débordement du ruisseau Robert. 5/5

Secteur Touloubre : Pour chaque aménagement, il est prévu une restitution au réseau avec une rétention minimale de 1250 m³/hectare aménagé. Ce secteur est inscrit dans le bassin versant de la Touloubre. Ces prescriptions sont conformes à celles retenues sur la commune amont de Venelles. Secteur Jouine / Ouest et Pinchinat : Pour chaque aménagement, il est prévu une restitution au réseau avec une rétention minimale de 1200 m³/hectare aménagé. Ces secteurs présentent des aléas d inondation importants et sont inscrits dans le bassin versant de l Arc Secteur Centre ville / Torse et autres : Pour chaque aménagement, il est prévu une restitution au réseau avec une rétention minimale de 1000 m³/hectare aménagé. Ces secteurs présentent des aléas d inondation moyens ou faibles. Ils sont inscrits dans le bassin versant de l Arc et les contraintes proposées correspondent aux prescriptions du schéma d aménagement de gestion des eaux de l Arc. 6/5