Mobilités Internationales 2013-2014
Qui est parti? Suède Vincent Lecoanet KTH (double diplôme) Boris Bizet KTH (double diplôme) Sophie Houvenagel KTH (Erasmus) Brésil Quentin Jacquet: Université de Sao Paolo 2
Royaume-Uni Allemagne Irlande Matthieu Blanchard Université de Strathclyde Belgique Mathilde Schoenauer Université de Berlin Suisse Héloïse Fabre Université de Dublin Sophie Samain Université catholique de Louvain Caroline Jahn ETH de Zurich 3
Pourquoi partir? «Une expérience riche en rencontres multiculturelles, qui m a permis de découvrir le mode de vie suédois et le mode d enseignement d une grande université.» Sophie H. «Ce fut une expérience très enrichissante qui m a permis de rencontrer des personnes du monde entier, de découvrir leur culture, d améliorer ma pratique de l anglais et d acquérir de nouvelles connaissances dans un environnement différent.» Héloïse 4
Les atouts «Cette mobilité m a permis de prendre des cours spécialisés dans le domaine qui m intéressait, et surtout de pouvoir trouver un PFE plus facilement. Sur le plan linguistique, ça a été également bénéfique, et cela promet d être un gros atout si je souhaite travailler en Allemagne par la suite. Quant à l expérience personnelle, c est probablement sur ce plan que ma mobilité a été le plus utile en terme de développement, d introspection et compréhension des rapports humains, notamment concernant la tolérance et le comportement à adopter face à ce qui peut nous sembler absurde (juger moins, observer plus). Le séminaire de management interculturel de l université de Berlin a été notamment d une grande aide.» Mathilde «Pour les études, je pense que le diplôme en matériaux de l USP couplé a celui de chimie de chimie paris, me donne une spécialité intéressante et assez recherché notamment dans la recherche. Pour le reste, l expérience est incroyablement et enrichissante» Quentin «Ce séjour Erasmus m a apporté énormément tant sur le plan personnel que professionnel. Personnellement, c est une incroyable expérience de baigner dans un milieu multiculturel avec des étudiants d horizons très variés mais aussi de découvrir une culture un peu différente et de vivre parfois de manière décalée. Professionnellement, car un séjour à l étranger et un niveau d anglais courant sont devenus des exigences pour les recruteurs.» Matthieu 5
Les enseignements «La plupart des cours portaient sur des sujets plus concrets, cela aide à mieux comprendre et approfondir certaines notions. Les professeurs savent bien transmettre et nous parlaient souvent de leurs recherches ce qui était très intéressant. Au niveau des cours que j avais choisis, certains étaient plus appliqués que ceux de l école ce qui m a permis d approfondir certaines notions tout en ayant déjà les bases. D autres étaient plus difficiles à suivre dans ce cas il y avait plus de travail personnel pour suivre. En tant qu Erasmus, on peut choisir tous les cours de manière indépendante sans suivre un programme déterminé par l université et vraiment choisir son parcours.» Héloïse «Les cours scientifiques que j ai suivis étaient très intéressants, notamment ceux sur les biomatériaux et les matériaux nanostructurés, qui étaient très tournés vers les applications, et pour lesquels nous avions des projets en groupe et des séminaires. J étais en revanche déçue des TP dans ces matières, pendant lesquels nous avions peu d autonomie et les encadrants n attendaient pas beaucoup de nous. Le cours managérial était également très intéressant, sous forme de nombreux petits séminaires et avec plusieurs intervenants différents. Les cours de suédois étaient très conviviaux et permettaient d échanger avec d autres étudiants internationaux. En général ce que j ai le plus apprécié dans l enseignement à KTH, c est d avoir systématiquement un retour détaillé des professeurs sur les travaux rendus (rapports de TP, de projet, soutenances), que l on devait parfois ensuite corriger» Sophie H. 6
Le travail personnel «Quantité moyenne de travail à fournir, très variable selon les matières. En science la langue n a pas posé problème, en revanche en économie beaucoup plus, ce qui a nécessité beaucoup de travail» Mathilde «La quantité de travail le premier semestre était assez importante, mais ensuite on comprend les ficelles et le deuxième semestre, mon temps de travail a très nettement diminué. Pour la langue, le travail n est pas énorme et on apprend vite» Quentin «Pour le travail, il s agit d une organisation très différente. J avais 12h de cours par semaine mais de nombreux devoirs maison et de travaux en groupe venaient remplir le reste de la semaine bien que cela laisse aussi du temps pour les loisirs et découvrir le pays. Au départ cette nouvelle organisation de la semaine est un peu perturbante mais petit à petit on devient plus autonome sur son travail et cela nous entraine à aller chercher des informations par soi-même pour mieux comprendre et assimiler les cours. Au niveau de la langue, ce n était pas forcément toujours facile au début surtout qu il faut s habituer aux accents des différents professeurs mais cela vient assez rapidement.» Héloïse 7
La vie à l étranger «J ai adoré Stockholm, qui est une grande et belle ville mais assez calme et pas «étouffante» ou «stressante» pour autant. La vie est un peu chère malheureusement. Il y a beaucoup de choses à faire à Stockholm, et il y a possibilité de faire des ballades dans l archipel, d aller facilement en Laponie (l un des meilleurs voyages de ma vie!) et de faire des croisières d un week-end vers d autres villes comme Riga, Tallin, Helsinki, Saint-Pétersbourg, à des prix très intéressants.» Sophie H. «Dublin, bien que la capitale de l Irlande, n est pas une très grande ville et on s y repère facilement. De plus il est assez facile de voyager à travers l Irlande. Le coût de la vie est un peu cher mais peu à peu on trouve certains bons coins. Sinon les irlandais sont très gentils et n hésitent pas à aider si on est un peu perdu.» Héloïse «Qualité de vie MAXIMALE!» Mathilde 8
Ce n est pas une anecdote qui reflète forcement la vie a Berlin, mais qui reste avec du recul relativement comique. Pour Halloween, un enfant m a écrasé un œuf sur la joue, et à cet instant toutes mes illusions et rêves berlinois se sont écroulés, j ai cru que c était un acte xénophobe, qu il savait que je n étais pas allemande, et qu on ne voulait pas de moi dans cette ville. Heureusement, je suis toujours a Berlin, et j ai appris depuis que l œuf était bon pour la peau! La petite anecdote de Mathilde Nossa! C est drôle quand même, qui l eut cru qu on pouvait être aussi différent! La révélation de Quentin J ai pu voyager avec d autres étudiants étrangers tout au long de mon séjour : plusieurs randonnées dans les Highlands, Edimbourg, Stirling, Isle de Skye (trois jours), Irlande et Irlande du Nord (une semaine) J ai rencontré par hasard, deux des étudiants écossais qui sont à Chimie Paris ce semestre. Je les ai revu sur Paris en rentrant. Les rencontres de Matthieu Malgré certaines démarches qui peuvent paraître assez importantes avant de partir, l expérience en vaut largement la peine. Même si la barrière de la langue peut faire peur, en habitant dans le pays, la compréhension orale et écrite vient assez rapidement même avec des bases faibles. De plus, devoir parler la langue pour se faire comprendre au quotidien aide beaucoup. En tant qu étudiant Erasmus, il est facile de rencontrer d autres étudiants qui ne parlent pas non plus parfaitement la langue avec qui il est parfois plus facile de se faire comprendre. Le commentaire d Héloïse 9