TD de Génétique bactérienne (SV5)

Documents pareils
3: Clonage d un gène dans un plasmide

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

TD de Biochimie 4 : Coloration.

ANTIBIOGRAMME VETERINAIRE DU COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE

Science et technique. La température et la durée de stockage sont des facteurs déterminants. Viande bovine et micro-organisme pathogène

Conférence technique internationale de la FAO

Les débuts de la génétique

Séquence 2. L expression du patrimoine génétique. Sommaire

Les OGM. 5 décembre Nicole Mounier

Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali

STÉRILISATION. Réduction des populations. nonus 1

Prévenir la colonisation par Campylobacter chez les poulets de chair. Dr. Wael Abdelrahman Consultant technique, Probiotiques volailles

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS

Univers Vivant Révision. Notions STE

Indicateur d'unité Voyant Marche/Arrêt

β-galactosidase A.2.1) à 37 C, en tampon phosphate de sodium 0,1 mol/l ph 7 plus 2-mercaptoéthanol 1 mmol/l et MgCl 2 1 mmol/l (tampon P)

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution :

2 C est quoi la chimie?

I. Cas de l équiprobabilité

Génétique et génomique Pierre Martin

LES DECIMALES DE π BERNARD EGGER

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE

Leslie REGAD ; Gaëlle LELANDAIS. leslie.regad@univ- paris- diderot.fr ; gaelle.lelandais@univ- paris- diderot.fr

Mesure de conductivité on-line. Mesurer Surveiller Régler. Mesure de conductivité on-line. Eaux d égout communales et eaux usées industrielles

Séquence 6. Mais ces espèces pour autant ne sont pas identiques et parfois d ailleurs ne se ressemblent pas vraiment.

Fiche professeur. Rôle de la polarité du solvant : Dissolution de tâches sur un tissu

TP N 3 La composition chimique du vivant

INFORMATION GÉNÉTIQUE et REPRODUCTION SEXUÉE

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES

Variables Aléatoires. Chapitre 2

RAPID Salmonella/Gélose

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4)

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY)

Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015

Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver.

ATELIER IMAGEJ. Différentes applications vous sont proposées pour apprendre à utiliser quelques fonctions d ImageJ :

Détermination de la sensibilité aux antibiotiques. Méthode EUCAST de diffusion en gélose

A B C Eau Eau savonneuse Eau + détergent

22/12/11. Plan de la présentation

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie

Factsheet Qu est-ce que le yogourt?

Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme

MYRIAD. l ADN isolé n est à présent plus brevetable!

HRP H 2 O 2. O-nitro aniline (λmax = 490 nm) O-phénylène diamine NO 2 NH 2

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1

Probabilités sur un univers fini

dans les médicamentsm

Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800

Traitement de l eau par flux dynamique

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

Biotechnologies en 27 fiches

SERVICES DE SEQUENÇAGE

Bases moléculaires des mutations Marc Jeanpierre

Otite Moyenne Aiguë. Origine bactérienne dans 70 % des cas. Première infection bactérienne tous âges confondus

Précision d un résultat et calculs d incertitudes

FiveGo. FiveGo Appareils portables ph mv / Redox Conductivité TDS Teneur en sel Oxygène dissous. Economique & fiable L accès mobile au monde du ph

TD DOSAGE DE PROTEINES ET ELECTROPHORESE : PARTIE THÉORIQUE BST1 SVT

Peroxyacide pour l'hygiène dans les industries agroalimentaires

Rapport de synthèse (études préliminaire, d extension et interlaboratoire conduites selon la norme EN ISO 16140)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

Biostatistiques Biologie- Vétérinaire FUNDP Eric Depiereux, Benoît DeHertogh, Grégoire Vincke

Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux

Faites connaissance avec votre Rubik s Cube Étape 1

(ERWINIA PECTINOLYTIQUES)

5. Matériaux en contact avec l eau

TP3 Test immunologique et spécificité anticorps - déterminant antigénique

EBI 25- Système à radiofréquence POUR LA SURVEILLANCE SANS FIL DE LA TEMPÉRATURE, DE L HUMIDITÉ ET D AUTRES GRANDEURS PHYSIQUES

bouchons? Choisir ou des descoquilles

Capteur à CO2 en solution

I. Programmation I. 1 Ecrire un programme en Scilab traduisant l organigramme montré ci-après (on pourra utiliser les annexes):

Feuille 6 : Tests. Peut-on dire que l usine a respecté ses engagements? Faire un test d hypothèses pour y répondre.

Arguments clés. (1) : disponible sur certaines offres

Physique Chimie. Réaliser les tests de reconnaissance des ions Cl -,

Exercices de génétique classique partie II

Une application des algorithmes génétiques à l ordonnancement d atelier

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2.

APPLICATION QMS AMIKACINE Système intégré Ortho Clinical Diagnostics VITROS 5600, systèmes de chimie VITROS 5,1 FS et 4600

Sartorius DocuClip & Docu-pH Meter. La nouvelle référence pour des analyses électrochimiques sûres

Insulinothérapie et diabète de type 1

Sondes de conductivité pour applications industrielles hygiéniques

Niveau d assurance de stérilité (NAS) Hôpital Neuchâtelois Sylvie Schneider Novembre 2007

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages

T2- COMMENT PASSER DE LA VITESSE DES ROUES A CELLE DE LA VOITURE? L E T U N I N G

Maîtrise des phases critiques en élevage porcin : Comment améliorer la santé digestive du porcelet?

I. La levure Saccharomyces cerevisiae: mode de vie

Fonctions de plusieurs variables

ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE

CHAPITRE VI : HYBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES

Introduction au datamining

EXERCICE A PROPOS DE LA CULTURE DE CELLULES ANIMALES

Liste de contrôle d auto-évaluation pour le niveau de confinement 1 pour les phytoravageurs

Rapport Scientifique Seine-Aval 3

LA MAIN A LA PATE L électricité Cycle 3 L électricité.

Introduction à la B.I. Avec SQL Server 2008

Transcription:

TD de Génétique bactérienne (SV5) 1/ On a étalé 10 8 cellules d E. coli mutante sur un milieu complet. Après incubation 24h à 37 C, on obtient un film bactérien. On réalise ensuite des répliques de ce film sur différents milieux minimums supplémentés avec tous les acides aminés sauf ceux indiqués. Après incubation, on obtient les résultats suivants : boîte mère (milieu complet) Val Val-Trp Trp His Leu Lac Gal Complet a) Quel est le but de cette manipulation et pourquoi on a fini par une réplique sur un milieu complet? b) Expliquer l apparition des colonies sur les boîtes répliques. 2/ le test d Ames a été réalisé sur l Ethinylestradiol (ET), un produit utilisé dans l industrie pharmaceutique. Le résultat du test après 48h d incubation à 37 C est le suivant : Boîte 1 (MM+His) : 10 6 UFC/ml Boîte 2 (MM sans His) : 10 UFC/ml Boîte 3 ( MM sans His + 50 µg/ml D ET + S 9 mix) : 100 UFC/ml Boîte 4 ( MM sans His + 100 µg/ml D ET + S 9 mix) : 200 UFC/ml Boîte 5 ( MM sans His + 50 µg/ml D ET, sans S 9 mix) : 80 UFC/ml a/ Quel est le but de ce test? b/ Préciser l utilité de chacune des boîtes (faire les calculs nécessaires). c/ Conclure sur le produit en argumentant. 3/ Deux souches bactériennes, E. coli et Staphylococcus aureus ont été soumises à un antibiogramme sur milieu solide pour voir leur sensibilité vis à vis de l Ampicilline. Le résultat après une incubation de 18 h à 37 C est le suivant : E coli : Diamètre = 21 mm S. A : Diamètre = 18 mm ( Zone avec un contour net et présence de cellules de grande taille ) 19 14 diamètre (mm) 4 16 CMI ( mg/l)

a) Quel est le type de zone observée pour chacune des deux souches? (justifiez votre réponse) b) Laquelle des deux souches on va utiliser pour effectuer une transformation avec un plasmide pbr 322 portant la résistance à l Ampicilline?. On a transformée la souche choisie par 50 ng du plasmide pbr 322. On a sélectionné pour la résistance à l Ampicilline en étalant 0.1 ml de la culture (la culture a un volume total de 1 ml) sur des boîtes de milieu complet contenant l Ampicilline. Le résultat de la transformation est le suivant : Souche non transformée Souche transformée avec le PBR 322 10-3 : 280 colonies 10-2 : 290 colonies 10-4 : 34 10-3 : 35 c) Calculer le nombre de cellules viables/ml, le nombre de transformants/ml et l efficacité de transformation pour pbr322. 4/ Deux souches F - et Hfr ont été incubé à 37 C. F - est lac - mal - pro - leu Strp R. Hfr est lac + mal + pro + leu + Strp S.Après 40 min d incubation, un aliquot de la culture a été étalé sur un milieu minimum en présence de proline et de streptomycine. Les transconjuguants obtenus sont ensuite étalés par la méthode des répliques sur les milieux indiqués. Les résultats sont les suivants : MM + Pro, avec Strp 300 colonies MM 126 colonies MacKonkey +Mal 216 colonies roses et 84 blanches Milieu complet+xgal 96 colonies bleus 204 coloniesblanches a) Quel est le marqueur de sélection et celui de contre sélection? b) Quel est le génotype des colonies roses et blanches sur MacKonkey? des colonies bleues et blanches sur X-gal? c) Déterminer l ordre des gènes. X-gal : 5-Bromo-4 chloro-3-indol-β-galactoside 20 mg/ml dans le NN diméthylformamide. Ajouté dans les milieu à raison de 40 µg/ml. Milieu MacConkey agar : milieu solide additionné de sucre à 0.4% final. 5/ Décrire un protocol expérimental qui permet de forcer un plasmide F lac qui porte une mutation thermosensible affectant la réplication de son ADN ; à s intégrer dans le chromosome bactérien. 6/ Chez E. coli, quatre souches Hfr transfèrent une série des marqueurs génétiques dans l ordre suivant : Souche 1 : Q W D M T. Souche 2 : A X P T M. Souche 3 : B N C A X. Souche 4 : B Q W D M. Toutes ces souches sont dérivées de la même souche F+. Quel est l ordre des marqueurs sur le chromosome circulaire de la F+ d origine?

7/ On veut réaliser une transduction du gène hupa - ( hupa : : Kanamycine) porté par une souche E. coli hupa -, mal+, Leu+, dans une souche hupa + mal-, leu- pour la rendre également mutante pour le gène hupa. Pour ce faire, on a utilisé le bactériophage P1 : Le résultat obtenu après incubation de 24h à 37 C est le suivant : - Génotype du donneur : hupa - mal+ leu+ - Génotype du receveur : hupa + mal- leu- - Marqueur sélectionné : hupa - Résultats des marqueurs non sélectionnés : mal+ leu+ 3 colonies mal+ leu- 10 colonies mal- leu+ 24 colonies mal- leu- 13 colonies Total 50 colonies a) Etablir un protocole expérimental pour cette transduction ; Préciser l utilité du trisodium citrate. b) Calculer la fréquence de cotransduction des gènes mal+, leu+. c) Etablir l ordre des gènes hupa, mal et leu. 8/ On croise une souche Hfr lac + mal + leu + Str S avec une F - lac - mal - leu - Str R. Des expériences de conjugaison interrompue montrent que le marqueur lac + entre en dernier. On sélectionne donc les recombinants lac + sur milieu approprié. a/ Indiquer la composition du milieu de sélection (argumenter). b/ Préciser le génotype des recombinants lac + vis à vis des autres marqueurs? On a préparé une boîte mère des recombinants lac + sur milieu complet + X-Gal et on a recherché la présence des autres marqueurs. Pour chaque génotype, on a compté le nombre d individus: lac + mal + leu + : 330 lac + mal - leu + : 10 lac + mal - leu - : 60 lac + mal + leu - : 0 c/ Quelle est la couleur des colonies Lac + sur le milieu complet + X-Gal (argumenter) d/ Quel est l ordre des gènes (argumenter)? e/ Quelle est la distance cartographique en unités de recombinaison entre les locis lac et leu? 9/ analyse par complémentation dans des bactéries méroploïdes. Il y a 5 mutations liées qui affectent la capacité de la bactérie à synthétiser l arginine. Pour déterminer les groupes de complémentation, les mutations arg- sont combinées par paires (une sur un F arg, l autre dans le chromosome de la bactérie réceptrice). Le tableau donne les phénotypes Arg des méroploïdes combinant différentes paires de mutations arg. Mutation arg 1 2 4 5 9 1 - - + + - 2 - - + + - 4 + + - - + 5 + + - - + 9 - - + + - Déterminer les groupes de complémentation.

1/ 2/ Résumé du corrigé a) Déterminer le génotype de cette souche mutante val-, trp-, leu-, lac-. On réplique en dernier un milieu complet pour être sûre que les répliques se sont bien déroulés et que le résultat observé n est pas un artéfact dû à une mauvaise adhésion des cellules. b) L apparition de ces colonies est due à des mutations spontanées ( Ordre de 2 à 3 10-8 ). Pour MM sans Val-Trp, On n a pas de mutants spontanés car il faut une double mutation : reversion vers trp+ et val+, ce qui est de l ordre de 10-14, or on a étalé seulement 10 8 cellules. a) On mesure la réversion des mutants his- vers his+. b) Car en général, il faut une activation enzymatique au niveau du foie pour rendre un produit mutagène. c) d) 3/ 4/ a) Voir si le ET est carcinogène ou non. b) Boîte 1 : nombre total des cellules viables. Boîte 2 : Nombre des révértants spontanés ; u= 10-5. Boîte 3 : Nombre de révértants avec le ET ; u= 10-4. Boîte 4 : Nombre des révértants avec une concentration plus élevée de ET ; u= 2x10-4, ce nombre augmente avec l augmentation de ET. Boîte 5 : voir si le ET est carcinogène sous sa forme primaire ou il nécessite une activation métabolique au niveau du foie. c) ET est carcinogène sous sa forme primaire (on compare avec le nobre des révértants spontanés). a) Pour E. coli, on observe une sensibilité. Dans l échelle de concordance, il faut une CMI inférieure à 4 mg/l d Ampicilline pour inhiber sa croissance. Pour S.A, on observe une inactivation enzymatique car même si SA est situé dans la zone intermédiaire, le fait d avoir un contour net avec des cellules de grande taille prouve que SA est résistant mais les bactéries qui sont trop près de l ATB n ont pas eu le temps de synthétiser l enzyme (β-lactamase) pour dégrader l ampicilline. b) E. coli. c) Nombre de cellules viables : 310x 10 3 x10 UFC/ml. Nombre de transformants : 320 x 10 2 x10 UFC/ml. Efficacité de transformation : 3,2x10 5 pour 50x10-3 µg d ADN transformant. On calcule la quantité pour 1 µg.

5/ a) Le nombre de cellules viables est calculé à partir de la souche non transformée, N= (350+300)/2 x 10 4 x10= 3,25 x 10 7 UFC/ml. Nombre de transformants = 2.7 x 10 6 UFC/ml. b) Efficacité de transformation est le nombre de transformants/ µg d ADN. C/C : L ADN double brin est nécessaire à la transformation car c est l énergie de dégradation de l un des brins qui maintient l état de compétence et le transport du brin non dégradé vers le cytoplasme.le plasmide linéaire a une efficacité de transformation très faible ou nulle. Ceci est dû à la présence chez E. coli de l exonuclése V qui dégrade l ADN ds linéaire. Pour inactiver l exo, on peut travailler dansune souche recb recc. 6/ 7/ a) Marqueur de sélection : leu+, marqueur de contre-sélection : Streptomycine. b) Le génotype des colonies roses sur MacKonkey est mal +, car les bactéries qui sont capables de fermenter le maltose vont acidifier le milieu et provoquer une précipitation des sels biliaires qui se trouvent dans le milieu. Les colonies blanches n ont pas pu fermenter le maltose (mal - ). Les colonies bleues sur X-gal, sont lac +, les blanches sont lac-. c) ordre des gènes : leu, mal, pro, lac (faire les calcul en %). a) ration F-/Hfr : 4x10 8 /2x10 7 = 20. Si on inverse le ratio, on provoque une agrégation des cellules et la lyse. b) Streptomycine. c) (leu, thr) d) ordre : (leu, thr), ten, lac, gal,(mal,xyl). 8/ On introduit F Lac dans une souche E. coli Lac -. On effectue ensuite une culture à la température permessive de 30 C dans un milieu minimum contenant le lactose comme source de carbone. On fait un schift à haute température. F Lac ne peut se répliquer de manière autonome. Pour survivre, les bactéries doivent intégrer F le plus probable au niveau de la région lac. Si la souche a une délétion au niveau de la région d homologie, F s intègre au hasard (présence de séquence IS). 9/ a) moi=0.1 pour éviter que chaque bactérie ne soit infecter simultanément par deux phages. Le trisodium citrate est un chélateur des ions Ca2+, nécessaires à l adsorption du phage sur la bactérie, on évite ainsi une réinfection des bactéries par les phages libérés. b) fréquence de cotransduction hupa -, mal + : 13/50 (0.26) Fréquence de cotransduction hupa-, leu + : 23/50 (0.46). c) L ordre des gènes est hupa-leu-mal car la fréquence de cotransduction de mal est inferieure à celle de leu donc mal est le plus distal des gènes. Si la fréquence est égale ex : leu (0.46), mal (0.48), ça veut dire que le gène hupa est flanqué de part et d autre par leu et mal (mal-hupa-leu). 10/

Chaque Hfr transfère ses marqueurs à partir d un point fixe et dans un ordre bien déterminé. QWDMTPXACNBQ. 11/ 87-99% des prototrophes ont les marqueurs rpsl et mal appropriés à la souche F -. Donc on a une polarité pour le transfert de l ADN de la souche donatrice F + vers la souche réceptrice F -.