Fiches ressources. Description des grandes familles de flocons. 1. Les cristaux de neige fraîche. Cristaux les plus remarquables

Documents pareils
Comment connaître les caractéristiques d un manteau neigeux?

Cours Météo, Club Alpin Suisse, Section de Neuchâtel

Energie solaire

METEOROLOGIE. Aéroclub Besançon La Vèze. Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1. F-SO au FL65 over LFQM

L ÉNERGIE C EST QUOI?

METEOROLOGIE CAEA 1990

Paysage de nuages. Objectif. Matériel. Vue d ensemble. Résultats didactiques. Durée. Niveau

août La météo Congrès provincial de l AEFNB Journée de perfectionnement professionnel

Rosemont- La Petite-Patrie. Îlots de chaleur urbains. Tout. savoir! ce qu il faut

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique

Le séchage en grange du foin à l énergie solaire PAR MICHEL CARRIER AGR. CLUB LAIT BIO VALACTA

Bancs publics. Problématiques traitées : FICHE

Colloque des arbitres et des commissaires aux résultats Moulin mer

Libre-Service de l agence ISOPAR Garges-lès-Gonesse

Dictée : le son [ a ]

RELAIS STATIQUE. Tension commutée

DROUHIN Bernard. Le chauffe-eau solaire

AFFAIBLISSEMENT DÛ AUX NUAGES ET AU BROUILLARD

Rayonnements dans l univers

L'atmosphère est subdivisée en plusieurs couches qui ont pour nom troposphère, stratosphère, mésosphère et thermosphère.

Mur double - appui plancher béton sur linteau Cellumat. 1/Détail: mur double appui hourdis béton sur linteau Cellumat

Science et technologie : Le truc de Newton

Généralités. Front froid

Le béton léger prêt à l emploi, la solution idéale pour les applications intérieures et extérieures

À propos des pneus d'hiver Ce que vous devez savoir à propos des pneus d'hiver

Cours de Structures en béton

B1 Cahiers des charges

CONSTRUCTION D UN CHAUFFE EAU SOLAIRE

Placettes vers de terre. Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations»

Muret Laurentien MC. Classique et Versatile

Météo Marine. Benjamin Aymard. Cours CNIF 18 Février 2014 Université Pierre et Marie Curie. ./IMAGES/logo-n

Manuel de validation Fascicule v4.25 : Thermique transitoire des structures volumiques

Installations classées pour la protection de l'environnement Campagne de mesure de bruit SOMMAIRE I. OBJET DE L ETUDE... 3

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose

Météorologie. Comprendre les phénomènes météorologiques, et leur observation.

Données générales à propos de l Estonie

Les connexions. Multifonctions. Avantage. Forme ronde et non carrée :

B- Météorologie. En présence de cumulus alignés en bande parallèles vous prévoyez un vent: R : de même direction que les alignements

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine

Colle époxydique multi usages, à 2 composants

MISE À LA TERRE POUR LA SÉCURITÉ ÉLECTRIQUE

Styrodur C, un XPS exempt de CFC, HCFC et HFC. De l air, tout simplement. Ecologique, tout simplement.

ACTIV HOME. Confort et bien-être, naturellement, tout simplement, toute l année. LAMES ORIENTABLES ACTIV HOME /LAMES ORIENTABLES

Amanlis le 10 mai 2014 AUDIT THERMIQUE EHPAD LANGOURLA

Rapport. sur l incident survenu le 18 mars 2007 en croisière entre Lyon et Montpellier à l ATR immatriculé F-GVZY exploité par Airlinair

Notions physiques Niveau 2

produit De l eau chaude sanitaire à volonté Préparateurs ECS et accumulateurs d énergie Weishaupt

ACTIV HOME. Confort et bien-être, naturellement, tout simplement, toute l année. LAMES ORIENTABLES ACTIV HOME /LAMES ORIENTABLES

Buts de football mobiles

Principe de fonctionnement de la façade active Lucido. K:\15.Lucido \Dossier d'envoi\annexe\2011_12_explicatif du principe de la façade Lucido.

Notions de base sur l énergie solaire photovoltaïque

BALAIS Moteur (charbons)

ÉTUDE SUR L EFFICACITÉ DES PNEUS D HIVER EN ÉTÉ RÉALISÉE PAR CAA-QUÉBEC

Domosol : Système solaire combiné (SSC) de production d eau chaude et chauffage

ALARME DE PISCINE SP - 002

METEO n 1. !"#$%$&$'%() enveloppe gazeuse qui entoure la terre, sur quelques centaines de kilomètres. ( ( ( ( ( (

Pourquoi isoler? Réduire l'usage d'énergie Economiser les frais de chauffage Protéger l'environnement Augmenter la valeur des bâtiments

La gestion opérationnelle de la météosensibilité. La prévision météorologique et hydrologique au cœur de l Économie et de la Société

Le chantier compte 4 étapes :

MODE D EMPLOI. Station météo avec senseur extérieur sans fil WS-1100

ÉGOUTS ANALISATIONS NETTOYAGE PROFESSIONNEL

La vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août

armoires de fermentation

Collimateur universel de réglage laser

Panneau solaire ALDEN

[LES portes de hall DECAYEUX ]

Grêle : précipitation de glace avec un diamètre de quelque cm Grésil : grêlon avec un diamètre <5mm peu de dégâts

MISAPOR verre cellulaire

VENTILATION POUR LE CONFORT D ETE

IFUCOME Sciences et Technologie en Cycle 3 6 0

FOURCHE OPTIQUE NUMERIQUE Réf. BEESPI

Comment optimiser la performance énergétique de son logement?

Évolution du climat et désertification

Drainage de maches anti-remontée à l humidité. Pour la pose de carreaux en céramique et de pierres naturelles/dalles sur des escaliers extérieurs.

IR Temp 210. Thermomètre infrarouge. Des techniques sur mesure

1,2,3 SOLEIL EN AVANT PREMIERE

Éclairage naturel L5C 2009/2010. Aurore BONNET

ROTEX Solaris - Utiliser l énergie solaire gratuite. Nouveau : Chauffe-eau électro-solaire ROTEX HybridCube 343/0/0

Variantes du cycle à compression de vapeur

Service correctionnel du Canada Direction des services techniques Systèmes électroniques NORMES EN ÉLECTRONIQUE

LES PNEUS HIVER SONT-ILS OBLIGATOIRES DANS TOUTE L EUROPE?

Sillage Météo. Notion de sillage

Cake aux fruits. Pastis Landais

MONTREAL NOTICE DE MONTAGE. Réf Carport une place à toit plat 298 x 500 cm. Charge tolérée (neige) : 100 kg/m2 Hauteur utile : 235 cm

Travaux d adaptation du logement pour les personnes âgées

Principe d assemblage Structure modulaire CAPENA bassin rectangulaire avec escalier Hauteur panneaux 1,2 ou 1,5 mètres Montage sur pieds

Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007

R-SUN Le toit canadien

RAPPORT COMPLET D'ETUDE DUALSYS

Projet de parc éolien en mer au large de Courseulles-sur-Mer

Chapitre 5. Le ressort. F ext. F ressort

Le CEL exprime la quantité d eau liquide condensée présente dans un mètre cube d air humide (g/m 3 )

Grille de planification Expédition météo. Spécialiste de la cartographie Graffiti de ce que l équipe sait de la météorologie (10 minutes).

TB-12. Caractéristiques* TAMIZADOS ÉMAILLÉES CRISTAL MÉTALLISÉES. Type : Double emboîtement latéral et double emboîtement longitudinal discontinu.

ATTENTION! Après quelques mois d utilisation, un ordinateur s encrasse et surtout son ennemi mortel est la poussière.

Savoir lire une carte, se situer et s orienter en randonnée

Transcription:

Description des grandes familles de flocons Les flocons de neige sont répartis en six grandes familles. Le terme «cristal» n est employé que pour la première famille, les cristaux de neige fraîche. Dans les cinq autres cas, on parlera de grains de neige, à cause de leurs formes granuleuses ou rondes. Définitions : Neige = La neige est une forme de précipitation, constituée de glace cristallisée et agglomérée en flocons pouvant être ramifiés d une infinité de façons. La neige se forme généralement par la condensation de la vapeur d eau dans les hautes couches de l atmosphère et tombe ensuite plus ou moins vite à terre selon sa structure. Flocons = Agglomération de cristaux ou de grains. Cristaux = Éléments composants les flocons de neige fraîche. Ils sont plus ou moins complexes et évolués en fonction de la température de l air et/ou du sol. Grains = Cristaux de neige au sol dont la forme évolue en fonction de la température ambiante et de celle du sol. 1. Les cristaux de neige fraîche Origine : Directement issus des nuages où ils se sont formés, ils n ont subi aucune transformation. On distingue dix grands types de cristaux dont les plus remarquables sont les étoiles, les plaquettes, les aiguilles et les colonnes. Ces quatre derniers sont les formes de base à partir desquelles se déclinent les autres. Observation : ces cristaux ont des formes géométriques très élaborées. Taille : 1 à 5 millimètres Masse volumique : faible (50 à 150 kg/m 3 ) La neige fraîche contient beaucoup d air : de l ordre de 90 % de son volume. Cette grande quantité d air lui donne une propriété d isolant thermique. Plus il y a d air dans la neige, plus son degré d isolation est élevé. Une autre propriété importante fraîche est le pouvoir réfléchissant des rayonnements solaires (ou albédo). Les cristaux de neige fraîche renvoient 90 % environ du rayonnement solaire qu ils reçoivent et n en absorbent par conséquent qu une très faible partie. De ce fait, le soleil n a qu une action de réchauffement très limitée sur une couche de neige fraîche. Cohésion : Les cristaux de neige s assemblent par enchevêtrement. Leur cohésion, les uns avec les autres, est fragile et de courte durée, on parle de cohésion de feutrage. La neige est très poudreuse. Étoiles Plaquettes Cristaux les plus remarquables Aiguilles Colonnes 1

2. Les particules reconnaissables Elles sont appelées ainsi car leurs formes, nous permettent de déterminer de quel type de cristal elles sont issues. Origine : Il s agit de neige fraîchement tombée. Observation : Lors de la chute, les cristaux ont subi des chocs qui ont cassé les branches des étoiles et/ou se sont soudés les uns aux autres par de petits ponts de glace dus à des variations de température. Taille : 1 mm environ Masse volumique : de 100 à 200 kg/m 3 Cohésion : La cohésion est de 2 types du fait des caractéristiques des particules reconnaissables : une cohésion de feutrage due aux particules en forme d étoiles aux branches cassées et une cohésion de frittage due aux ponts de glace et aux formes plus arrondies. Le tout donne une neige poudreuse, dans laquelle on s enfonce : la progression n y sera pas aisée. 3. Les grains fins Origine : Issus de particules reconnaissables, qui se sont transformées au sol, sous l effet des conditions météorologiques. Ce sont ces grains que l on trouve dans des accumulations de neige dues au vent, telles que les corniches et les congères, ou dans les couches de neige tassées (naturellement ou mécaniquement). Observation : Petites particule, plutôt sphériques. De nombreux petits ponts de glace soudent les grains entre eux au niveau de leur point de contact. Contenant moins d air, une couche de grains fins est thermiquement moins isolante. Par contre, son pouvoir réfléchissant des rayonnements solaires est encore élevé, grâce à la petite taille des grains. Le soleil aura de la peine à réchauffer une couche de grains fins. Taille : de 0,1 à 0,5 mm Masse volumique : de 150 à 350 kg/m 3 Cohésion : Les grains fins bénéficient d une grande cohésion de frittage entre eux. Grâce à de nombreux ponts de glace, c est une neige compacte dans laquelle il est facile de découper des blocs avec une pelle ou une scie pour construire un igloo. 4. Les grains à faces planes Origine : Tout comme les grains fins, les grains à faces planes sont issus de particules reconnaissables transformées, au sol, sous l effet des conditions météorologiques. Ces grains apparaissent après une longue période de temps froid, calme et sec, quand le manteau est peu épais, ainsi que sur les versants les moins exposés au soleil. En fin de saison, on les trouve dans les couches les plus profondes, près du sol. Observation : Ce sont des grains qui présentent des angles marqués et des faces planes. Taille : de 0,5 à 5 mm Masse volumique : de 250 à 350 kg/m 3 Cohésion : La caractéristique physique principale, qui les différencie des cristaux et grains vus précédemment, est l absence de liaisons avec leurs voisins : la cohésion d une couche de grains à faces planes est très faible, voire nulle. Quand on prend ce type de neige dans la main, ils coulent entre les doigts, comme du sucre en poudre. 2

5. Les gobelets ou givre des profondeurs Origine : Ces flocons de neige résultent de la métamorphose des grains à face planes. Cette métamorphose est due à un flux de vapeur au sein de la couche de neige qui devient très fort. Observation : Les gobelets sont également des grains anguleux. Ils se présentent sous forme de pyramides striées, généralement creuses. Taille : Ils peuvent mesurer plusieurs millimètres. Masse volumique : (proche de celle des grains à faces planes) de 250 à 400 kg/m 3 Cohésion : Ils ont globalement les mêmes caractéristiques physiques que les grains à faces planes, en particulier l absence de cohésion entre les grains. Ils auront de ce fait le même comportement mécanique : ils faciliteront le glissement des couches de neige qui les dominent (favorisent le glissement de plaques de neige ou départ d avalanche). 6. Les grains ronds Origine : Les grains ronds se distinguent de tous les autres, car ils sont caractéristiques humide (ou mouillée), qui contient (ou a contenu), de l eau liquide dans les espaces entre les grains. Observation : Comme leur nom l indique, ils sont généralement sphériques et lisses. Taille : ils font parfois plusieurs millimètres de diamètre. Masse volumique : élevée : de 350 à plus de 500 kg/m 3 Ils absorbent une part importante de l énergie solaire et se réchauffent donc vite en plein soleil. Cohésion : La cohésion d une couche de grains ronds est variable et de trois types : Si l eau présente entre les grains est liquide et en faible quantité, elle a tendance à maintenir les grains les uns contre les autres (effet de ventouse) : on parle de cohésion capillaire. Si la quantité d eau liquide augmente, elle a un effet inverse : elle fait perdre à la neige sa cohésion. La neige devient pâteuse («soupe»). Si cette eau gèle, elle va souder très fortement les grains ronds les uns aux autres. La neige sera alors très dure (et souvent glissante) : on parle de cohésion de regel. 3

Naissance fraîche Les cristaux de neige fraîche se forment dans les nuages à partir de la vapeur d eau présente. Celle-ci se condense en glace sur des impuretés (poussières, particules salines, végétales, etc.) qui se trouvent dans le nuage et que l on appelle noyaux de congélation. Ainsi naissent les germes de glace, point de départ des cristaux de neige fraîche. Ces germes de glace vont grossir en se «nourrissant» de la vapeur d eau du nuage, tout en respectant une symétrie hexagonale que l on retrouve dans tous les cristaux de neige fraîche. En fonction de la température de l air à l intérieur du nuage, cette croissance se fait selon des axes différents, ce qui explique l origine des quatre formes originelles : étoile, plaquette, aiguille et colonne. Dans un nuage, les températures varient, le cristal en tombant rencontre différentes conditions de température. De ce fait, un même cristal peut avoir des formes combinant les trois principales (étoile, plaquette, aiguille), voire ne plus leur ressembler tant les combinaisons peuvent être complexes. Remarque : Il existe une sorte de neige particulière : la neige roulée (aussi appelée grésil). Contrairement aux autres cristaux de neige, elle ne se forme pas à partir de vapeur d eau, mais de gouttelettes, présentes dans le nuage malgré les températures négatives. Ces gouttelettes gèlent au contact du germe de glace et, en se greffant sur lui, lui donnent un aspect, non plus régulier, ni symétrique, mais plutôt «boursouflé». La forme arrondie de ces cristaux de neige, ainsi que l absence de cohésion qu ils ont les uns avec les autres font du grésil une neige instable, favorisant les départs d avalanches lorsqu elle est enfouie dans le manteau neigeux. La formation du givre de surface Il ne s agit pas d une neige qui tombe du ciel, mais d une pellicule qui se forme sur le manteau neigeux, lorsque les nuits sont froides et l air humide. Comme le grésil, ces grains de givre n ont pas de cohésion entre eux : ils peuvent faire glisser les couches de neige déposées au-dessus, déclenchant ainsi des avalanches. 4

Les facteurs de transformation au sol Tout au long de l hiver, les chutes de neige s accumulent en couches successives sur le sol : elles constituent le manteau neigeux. Chacune d elles, plus ou moins épaisse, va évoluer, se transformer puis disparaître en fondant. Ces transformations se produisent sous l effet des facteurs suivants : 1 / Facteurs mécaniques A) Le vent S il est assez fort, il peut arracher les cristaux ou grains de neige de la surface du manteau neigeux et les transporter plus loin. Au cours de ce transport et au moment du dépôt, les chocs entre cristaux et grains brisent les parties les plus fragiles. La neige transportée par le vent acquiert une cohésion de frittage qui peut être importante. B) Le poids Les cristaux arrivés au sol les premiers sont peu à peu recouverts par les suivants, qui ont un certain poids. Si ce poids est suffisant, il peut casser les parties plus fragiles des premiers cristaux, de la même façon que le vent. 2 / Facteurs thermiques Le gradient de température calcule la répartition de la température entre les différentes couches de neige : c est de cette répartition de température que va dépendre la transformation. Il mesure, en degré Celsius par mètre ( C/m), le rapport entre la différence de température au sommet et à la base de la couche, et l épaisseur de cette couche de neige. Gradient de température = T au sommet - T à la base Epaisseur de la couche de neige NB : La température se mesure en degrés Celcius et l épaisseur se mesure en mètre. Le gradient de température sert à mesurer la stabilité du manteau neigeux. Plus il est élevé, moins le manteau neigeux est stable. Sa valeur sert également à comprendre les différentes métamorphoses des cristaux de neige qui se produiront au sol. Si le ciel est couvert et l air n est pas trop froid, la température sera assez homogène entre la surface et la base de la couche de neige. On parle de faible gradient : la température ne varie presque pas quand «on se déplace» verticalement dans la couche. Un faible gradient est inférieur à 5 C/m. Par temps froid, sur une pente peu ensoleillée, la température à la surface du manteau neigeux sera bien plus faible qu en dessous, dans les couches plus proches du sol. On parle d un fort gradient : la température varie rapidement entre la surface et la proximité du sol. Un fort gradient est supérieur à 20 C/m. Un gradient moyen est compris entre 5 et 20 C/m. L épaisseur joue un rôle sur le gradient tel qu on peut retrouver un gradient identique dans des conditions météorologiques différentes : un manteau neigeux épais avec une forte différence de température entre la surface et le sol (fonds du manteau neigeux) aura un gradient tout aussi fort qu une faible couche de neige avec un léger écart de température (entre la surface et le fonds du manteau neigeux). Pour en savoir plus et poursuivre vos découvertes sur les métamorphoses, l utilisation des connaissances (déclanchement d avalanche, travaille pour une meilleure glisse à ski,) www.anena.org L ANENA est l Association Nationale pour l Etude de la Neige et des Avalanches. 5