DETERMINATION DU FRONT DE FUSION D UNE PLAQUE DE PARAFFINE SOUMISE A L ENSOLEILLEMENT

Documents pareils
dénombrement, loi binomiale

Module : réponse d un système linéaire

L information sera transmise selon des signaux de nature et de fréquences différentes (sons, ultrasons, électromagnétiques, électriques).

Bois. P.21 Bois-béton à Paris. Carrefour du Bois. Saturateurs. Usinage fenêtres. Bardages P.25 P.34 P.31 P.37. La revue de l activité Bois en France

Découvrez les bâtiments* modulaires démontables

Des familles de deux enfants

S2I 1. quartz circuit de commande. Figure 1. Engrenage

Catalogue 3 Chaine sur Mesure

Accès optiques : la nouvelle montée en débit

Projet SETHER Appel à projets Adrien Patenôtre, POWEO

En vue de l'obtention du. Présentée et soutenue par Philippe NERISSON Le 5 février 2009

prix par consommateur identiques différents prix par identiques classique 3 unité différents 2 1

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique

Sous le feu des questions

Fiche de lecture du projet de fin d étude

SARM: Simulation of Absorption Refrigeration Machine

NFE107 Urbanisation et architecture des systèmes d information. Juin «La virtualisation» CNAM Lille. Auditeur BAULE.L 1

DIVERSIFICATION DES ACTIVITES ET PRIVATISATION DES ENTREPRISES DE CHEMIN DE FER : ENSEIGNEMENTS DES EXEMPLES JAPONAIS

Chambre Régionale de Métiers et de l Artisanat. Région Auvergne. Région Auvergne

CATALOGUE 2. Chaine avec attachements

TP : Outils de simulation. March 13, 2015

Un modèle de composition automatique et distribuée de services web par planification

LA CERTIFICATION DES ARMATURES

Système d énergie solaire et de gain énergétique

Manuel de l'utilisateur

Efficacité énergétique des logements à haute performance énergétique, HPE : Application au site de Béchar


Procès - Verbal du Conseil Municipal Du lundi 15 décembre 2014

Étude d un système solaire thermique : Effet de l orientation des panneaux solaires

2.0. Ballon de stockage : Marque : Modèle : Capacité : L. Lien vers la documentation technique :

Version 1. Demandeur de l étude : VM - BETON SERVICES 51 Boulevard des Marchandises L'HERBERGEMENT. Auteur * Approbateur Vérificateur(s)

Performances énergétiques de capteurs solaires hybrides PV-T pour la production d eau chaude sanitaire.

Domosol : Système solaire combiné (SSC) de production d eau chaude et chauffage

Santé et hygiène bucco-dentaire des salariés de la RATP

Commande prédictive des systèmes non linéaires dynamiques

1,2,3 SOLEIL EN AVANT PREMIERE

Chapitre 11 Bilans thermiques

Les marchés du crédit dans les PVD

Compression scalable d'images vidéo par ondelettes 2D+t

VOIP. Pr MOUGHIT Mohamed Cours VOIP Pr MOUGHIT Mohamed 1

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes).

Monitoring continu et gestion optimale des performances énergétiques des bâtiments

Thermodynamique (Échange thermique)

MESURE DE LA TEMPERATURE

Mesures calorimétriques

ÉJECTEURS. CanmetÉNERGIE Juillet 2009

Etude Expérimentale d un Echangeur Thermique en Polypropylène Application au Conditionnement des Aquariums

Eau chaude sanitaire FICHE TECHNIQUE

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)

Optimisation des performances de refroidissement d un rack à l aide de panneaux-caches

Variantes du cycle à compression de vapeur

Abstract : Mots clefs : Résistance thermique de contact ; Modèles prédictifs. 1 Introduction

.NET remoting. Plan. Principes de.net Remoting

Module HVAC - fonctionnalités

Exemple d application du EN : Poutre fléchie avec section tubulaire reconstituée

Influence de la géométrie du conducteur sur la température dans un poste sous enveloppe métallique

DESCRIPTION DES DOCUMENTS TECHNIQUES REQUIS

BTS Groupement A. Mathématiques Session Spécialités CIRA, IRIS, Systèmes électroniques, TPIL

Chapitre 1: Facteurs d'échelle

Optimisation des performances d échangeurs de chaleur.

t 100. = 8 ; le pourcentage de réduction est : 8 % 1 t Le pourcentage d'évolution (appelé aussi taux d'évolution) est le nombre :

Aide à l'application EN-1 Part maximale d'énergies non renouvelables dans les bâtiments à construire Edition janvier 2009

Calculs Computional fluide dynamiques (CFD) des serres à membrane de Van der Heide

STI2D : Enseignements Technologiques Transversaux

FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc)

Formulaire standardisé pour un chauffe-eau solaire

Formulaire standardisé pour un chauffe-eau solaire

Une introduction aux chauffe-eau solaires domestiques

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE

Économie d énergie dans les centrales frigorifiques : La haute pression flottante

L offre DualSun pour l eau chaude et le chauffage (SSC)

Systèmes de récupération de chaleur des eaux de drainage

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert

TP 7 : oscillateur de torsion

Le nouvel immeuble du groupe BEI : Climat interne et environnement

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE

de faible capacité (inférieure ou égale à 75 litres) doivent être certifiés et porter la marque NF électricité performance.

Auscultation par thermographie infrarouge des ouvrages routiers

FLUIDES EN ÉCOULEMENT Méthodes et modèles

DROUHIN Bernard. Le chauffe-eau solaire

RÉCUPÉRATEUR DE CHALEUR

Les emprunts indivis. Administration Économique et Sociale. Mathématiques XA100M

VOTRE EAU CHAUDE ELECTRIQUE

Les calculatrices sont autorisées

CERTIFICAT CHAUFFE-EAU SOLAIRES INDIVIDUELS DOMESTIC SOLAR WATER HEATERS. Délivré à / Granted to

Formation Bâtiment Durable :

ATTESTATION D ACCREDITATION ACCREDITATION CERTIFICATE. N rév. 2

Rt 5. L isolant Thermo-réfléchissant. Isolation Maximum... Épaisseur Minimum! Système de recouvrements plats

DIVA DIVA. DIVA, le chant des flammes ne vous atteindra pas IGNIFUGE SUPPORTS SENSIBLES

40 ECO-CONSEILS 7 fiches pour une consommation annuelle d énergie plus légère.

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES

Stockage inter saisonnier de l'énergie solaire par procédé thermochimique

CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES I CHAÎNES ÉNERGÉTIQUES. II PUISSANCE ET ÉNERGIE

Le chauffe-eau thermodynamique à l horizon

Aide à l'application Chauffage et production d'eau chaude sanitaire Edition décembre 2007

Comment optimiser la performance énergétique de son logement?

Influence des données aérauliques sur le comportement d un bâtiment pourvu d une façade double-peau.

Transcription:

DETERMINATION DU FRONT DE FUSION D UNE PLAQUE DE PARAFFINE SOUMISE A L ENSOLEILLEMENT Djim SECK *, Ababacar THIAM, Vincent SAMBOU, Dorothé AZILINON, Mamadou ADJ Laboratoire d Energétique Aliquée, Ecole Suérieure Poltechnique, Université Cheikh Anta Dio, Dakar, Sénégal Abstract: The storage of solar energ, eseciall latent heat, is one of the most romising for energ storage. These storage sstems are not widel used because their design is hamered b the comlexit of the henomena of heat transfer occurring at the solid-liquid interface. For this urose, a stud of the evolution of the merger front of a late of araffin (52-54) before the sun has been conducted on a sensor made in storage aralleleied laborator of al energ (L.A.E). The late is a square of side equal to one meter and four inches thick. The comlexit of the roblem addressed b this stud involved the use of a method to an enthalic. The results show a front overestimated b the analtical solution of Neumann, but underestimated b the model. Kewords: Solar energ, heat latent storage, front of fusion, araffin NOMENCLATURE Smboles L chaleur latente, J/kg C caacité thermique,j/kg K hc coefficient convectif, w/m² H enthalie totale, J St nombre de Stefan G * raonnement gloal, w/m² T Temérature, K t Tems, s x osition, m I. INTRODUCTION Résumé: Le stockage de l énergie solaire, et articulièrement ar chaleur latente, rerésente l un des moens les lus rometteurs our l économie d énergie. Ces sstèmes de stockage ne sont as très réandus car leur concetion est freinée ar la comlexité des hénomènes de transferts thermiques qui se déroulent au niveau de l interface solide liquide. Dans ce but, une étude de l évolution du front de fusion d une laque de araffine (52-54) soumise à l ensoleillement a été menée sur un cateur stockeur aralléléiédique fabriqué au laboratoire d énergétique aliquée (L.E.A). La laque est un carré de coté égal à un mètre et de quatre centimètres d éaisseur. La comlexité du roblème visé ar cette étude a nécessité l emloi d une méthode enthalique à une dimension. Les résultats montrent un front surestimé ar la solution analtique de Neumann, mais sous estimé ar le modèle. Mots clés: Energie solaire, stockage, chaleur latente, front de fusion, araffine. Lettres grecques α coefficient d absortion λ conductivité thermique, W/m K τ coefficient de tranmission densité de flux, W/m 2 indices/exosants c convectif f fusion l liquide araffine v vitre L une des alications les lus imortantes de l énergie solaire est le chauffage de l eau. Cette alication requiert deux comosantes : - un cateur solaire - et une unité de stockage thermique. Ces deux comosantes forment les chauffe-eau solaires classiques utilisant l eau comme milieu de stockage d énergie sous forme sensible. Dans le but d augmenter la caacité de stockage thermique, l eau eut être remlacée ar un matériau à changement de hase (MCP) caractérisé ar une chaleur latente de fusion relativement élevée. Notre intérêt our ce roblème est alimenté ar une imortante alication technologique. Il s'agit d'accumulateurs d'énergie ar chaleur latente. Dans nos villes en général, la roduction d eau chaude se fait à l aide de chauffe * Auteur corresondant : Email : jimndiae@hotmail.fr D. Seck et al / J. Sci.Vol. 9, N 1 (2009) 34 42-34 -

eau électrique. Ce sstème de stockage de chaleur ermettrait de gérer la demande et la consommation d'électricité. Cette réalisation est souvent freinée ar la comlexité des hénomènes de transfert thermiques qui se déroulent au niveau de l interface solide -liquide. L objectif ici, est de déterminer le front de fusion d une laque de araffine soumise à l ensoleillement en vue de concevoir un sstème de stockage de chaleur fiable, moins volumineux et lus erformant. II. MODÉLE MATHEMATIQUE II.1. Schéma de rincie Réflecteur Vitre Lame d air Tôle Paraffine Eau Figure 1 : Schéma de rincie du disositif II.2 Hothèses Différentes hothèses ont dû être osées afin de résoudre l équation de la chaleur dans la araffine. Elles sont : - le transfert de chaleur dans la araffine se fait ar conduction dans la direction verticale en régime non-stationnaire. - la araffine est transarente à l état liquide. - les roriétés thermiques de la araffine sont indéendantes de la temérature, - le changement en densité dû à la fusion de la araffine est négligeable. - le gradient de temérature étant dirigé vers le haut, le terme de convection est négligeable. II.3 Méthode enthalique II.3.1 Bilan thermique de la araffine L équation de l énergie dans la araffine en termes d enthalie totale s'écrit: H T (1) t t Où l enthalie totale H(T) eut être décomosée comme la somme de l enthalie sensible ou chaleur sensible h(t) et de la chaleur latente. H( T) h( T) L f f (2) Dans cette exression, le terme f désigne la fraction liquide locale. Lorsque le changement de hase se déroule à temérature constante T=T f la fraction liquide est donnée ar la relation suivante : f 0 si T T f D. Seck et al / J. Sci.Vol. 9, N 1 (2009) 34 42-35 -

0 f 1 si T (3) f 1 si T T f T f L équation (1) eut alors s écrire sous la forme suivante : h h f a L f t (4) t La connaissance de l enthalie h ermet de déduire à riori la temérature. Ainsi on obtient la relation : II.3.2 Conditions initiales II.3.3 Conditions aux limites h Tf T 0 II.3.3.1 Aire suérieure de la araffine C dt (5) T T f C L f t (6) t T(, t 0) T (7) Une artie du raonnement transmis ar la vitre est absorbée ar la araffine. A son tour la araffine raonne vers la vitre et elle échange aussi de la chaleur ar conduction et ar convection avec la lame d air confinée entre elle et la vitre. La transarence de la araffine à l état liquide entraine un transfert de chaleur ar raonnement. h cv ( T T v ) h rv ( T T II.3.3.2. Aire inférieure de la araffine v ) Il a continuité du flux à travers la laque mitoenne. 0 T * G (8) 0 T T T (9) araffine tole eau II.3.4. Résolution du modèle Pour ce travail, nous avons choisi la méthode des différences finies et les équations ont été formulées en utilisant le schéma exlicite. II.4 Localisation de l interface ar la solution de neumann Le roblème osé est la fusion d un bloc semi-infini d un MCP ur, initialement à la temérature de fusion.on lui imose une temérature variable T > T f à la frontière =0 et il est isolé artout ailleurs. On suose que le transfert de chaleur se fait uniquement ar conduction à travers le MCP. La osition du front de fusion est donnée ar : x( t) 2 a t (10) Où ζ est la solution de l équation «transcendantale» suivante : 2 St e erf ( ) l St est le nombre de Stefan, il est donné ar la relation : l (11) T f D. Seck et al / J. Sci.Vol. 9, N 1 (2009) 34 42-36 -

où III. DISPOSITF EXPERIMENTAL III.1 Elément de sockage St 2 erf ( x) l C ( T T f ) (12) L x 2 t 0 e f 2 x dt ( x 3 3 1 2! 5 x....) 5 (13) Figure 2: Photo du chauffe-eau Présenté à la fig. 2, l élément de stockage est essentiellement fait de tôles d acier galvanisé d éaisseur 2 mm. Le boîtier a une structure aralléléiédique de hauteur égale à 20 cm, de coté égale à 107 cm. Ses faces latérales sont isolées ar du olstrène exansé d éaisseur 5 cm tandis que sa face arrière est isolée ar 10 cm de olstrène exansé de conductivité thermique λ= 0,023 W/m.K. L isolant est recouvert à son tour de tôles d acier galvanisé. Le volume total de l enceinte est subdivisé en trois arties : Une cavité contenant de la araffine, dont les dimensions sont de = 4 cm de rofondeur et de 100 cm de coté. Une cavité contenant de l eau de 10 cm de hauteur et qui a le même coté que la araffine. Une couverture transarente qui est constituée ar une vitre de côté égal à 100 cm et d éaisseur égale à 4 mm. L esace entre la vitre et le MCP est de 5 cm. III.2 Sstèmes de mesure III.2.1 Position des thermocoules Réflecteur Position des thermocoules 25 cm 75 cm 4 cm Figure 3 : Position des thermocoules Pour mesurer les chams de temérature, nous avons utilisés des thermocoules de te K (Chromel /Alumel) et de te J (Fer/Constantan). Ils mesurent des temératures variant de 210 C à 1200 C our les thermocoules de te J et de -200 C à 1370 C our les thermocoules de te K qui ont été fabriqués au D. Seck et al / J. Sci.Vol. 9, N 1 (2009) 34 42-37 -

Laboratoire d Energétique Aliquée.Ces thermocoules ont beaucou d avantages car ils ermettent de réaliser des mesures de temérature onctuelle. III.2.2 Acquisition des données Le sstème d acquisition et de traitement des données est constitué d une centrale de mesure HP 34970 A iloté ar un micro-ordinateur équié d un logiciel Agilent Benchlink d acquisition de données.le logiciel Agilent Benchlink a la caacité d enregistrer our chaque multilexeur, 20 valeurs à la fois. III.3 La araffine La araffine est utilisée comme matériau à changement de hase our cette exérience. Elle est ure à environ 99%.La temérature de fusion donnée ar le manufacturier se situe entre 52 et 54 C. Elle est transarente à l état liquide et oaque à l état solide. Sa chaleur latente est de 188kJ/kg. Les valeurs caractéristiques des roriétés thermo hsiques de la araffine sont fournies ar le manufacturier. Tableau I : Proriétés thermo hsiques de la araffine Caractéris tiques Conductivité thermique (W/m.K) Chaleur sécifique (J/kg.K) Masse volumique (kg/m 3 ) Paraffine 52-54 solide liquide solide liquide solide liquide 0,232 0,15 2195 2950 900 814 IV. RESULTATS EXPERIMENTAUX IV.1 Evolution des temératures dans la araffine A 25 cm du centre du bac à araffine sont lacés quatre thermocoules, disosés à intervalles réguliers de 1cm suivant la rofondeur. Les mesures ont été faites sur une ériode de six jours à raison d un essai ar jour. L essai du 03 décembre a été validé. IV.1.1 Temératures exérimentales Figure 4 : Temératures de la araffine le 03 décembre 2008 La temérature dans la araffine augmente au cours du tems entre 9h et 14h. Ensuite elle diminue jusqu à 17h. Les temératures maximales atteintes sont resectivement 61,5 C, 56,8 C, 54,4 C et 53,1 C en artant de la surface. A artir de 17 heures, il a inversion des temératures : c est le début de la solidification. La fusion commence à la surface et évolue vers le fond du bac à araffine. La solidification se fait aussi dans le même sens. D. Seck et al / J. Sci.Vol. 9, N 1 (2009) 34 42-38 -

IV.1.2 Temératures exérimentales entre 13 h et 17 h Figure 5 : Temératures de la araffine le entre 13h et 17 h La figure 5 montre les temératures de la araffine entre 13h et 17 h à des ositions différentes. La courbe T 1 corresond à l évolution de la temérature au voisinage de la surface. Elle montre un léger échauffement de la hase liquide de 54 C à 61 C, uis un refroidissement au delà de 14h30. La courbe T 2 décrit l évolution de la temérature à 1cm de la surface. A artir de 13h, il a échauffement de la araffine liquide de 54 C à environ 56 C. T 3 suit la variation de temérature autour de la osition située à 2cm de la surface où la araffine n a as encore fondu. La temérature maximale autour de ce oint est environ 55 C. Enfin T 4 est la courbe corresondant à la variation de temérature our un oint situé à 3cm de la surface. Autour de ce oint la araffine est solide à 13h. Elle s échauffe de façon linéaire jusqu à 14h uis fond endant 1h30 et se refroidit. Elle montre nettement la fusion isotherme à 53 C qui est alors franche. Ces variations de temérature résentent lusieurs fluctuations vers la surface. Elles euvent être interrétées ar le hénomène de convection qui se déveloe fortement au début. Cette convection s atténue en rofondeur ce qui justifie la fusion franche autour du oint situé à 3cm de la surface où la temérature initiale est roche de celle de fusion. Lorsque la araffine commence à fondre, de nouveaux aramétres s introduisent dont la fraction de flux absorbée à l interface air-araffine liquide,la fraction liquide et le coefficient d échange suerficiel à ce même interface. Ces aramétres euvent aussi influer sur le cham de temératures dans la araffine. IV.1.3 Confrontation des temératures simulées et exérimentales Figure 7 : Temératures de la araffine à la surface D. Seck et al / J. Sci.Vol. 9, N 1 (2009) 34 42-39 -

Figure 8 : Temératures de la araffine 1 cm Figure 9 : Temératures de la araffine 2 cm Figure 10 : Temératures de la araffine 3 cm Les fig. 7, 8, 9, 10 comarent les résultats exérimentaux à ceux fournis ar le modèle dans la hase de stockage. Dans l intervalle *9h ; 13h] où la conduction est réondérante, on observe une etite concordance au début. Il aarait ensuite des écarts de temérature vers 11h30 et des déhasages. Ces écarts de temérature sont de l ordre du degré our une osition située au voisinage de la surface et de 4 C our les autres ositions. Le cham thermique dans la araffine fourni ar le modèle s écarte assez notablement de la situation réelle. Les causes euvent être : - La convection qui se déveloe assez raidement à artir de 13h - La conduction unique dans le modèle - La semi transarence de la araffine liquide qui eut améliorer ses erformances thermiques. - Les hothèses simlificatrices. - L aarition de nouveaux aramétres dans le mélange solide -liquide. D. Seck et al / J. Sci.Vol. 9, N 1 (2009) 34 42-40 -

IV.2. Position du front de fusion Elle est donnée ar localisation de l isotherme. Figure 12: Confrontation des fronts analtique et exérimental Figure 13 : Evolution du front Ces courbes de l évolution de l interface montrent la remière estimation ar la méthode enthalique (front simulé) suivie ar la localisation de l isotherme (front exérimental) et enfin de la solution de NEUMANN (front analtique). La méthode analtique surestime le front tandis le modèle numérique sous estime le front. Le front suit une fonction racine carré du tems. V. CONCLUSION La confrontation des résultats numériques et exérimentaux a montré que la conduction est réondérante dans la hase solide, la concordance est un eu net au début. Par contre quand la fusion commence, la convection se déveloe raidement et le modèle s écarte nettement de la réalité. Cet écart eut aussi s exliquer ar les hothèses simlificatrices(les roriétés thermiques de la araffine sont indéendantes de la temérature, le changement en densité dû à la fusion de la araffine est négligeable, c est-à-dire que l exansion volumique relative à la fusion est négligeable, la araffine ne contient as d imuretés, la fusion est unidirectionnelle). Les roblèmes évoqués concernant les hothèses simlificatrices sur les chaleurs sécifiques et les conductivités suggèrent une étude exérimentale lus oussée de ces quantités ermettant un ajustement très fin des modèles de simulation. La convection joue un rôle rimordial dans la cinétique de roagation du front. Pour rendre comte correctement de l évolution de l interface endant tout le rocessus de fusion, il est indisensable de modéliser l ensemble des hénomènes convectifs. Le modèle est en cours de reformulation our une rise en comte du hénomène de convection. D. Seck et al / J. Sci.Vol. 9, N 1 (2009) 34 42-41 -

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES [1] DIOP A. Détermination exérimentale et numérique de la roagation du front de fusion d un mélange binaire : géométrie clindrique avec transferts ariétaux. Thèse de doctorat d université. Paris, Université Val de Marne153., (1998). [2] THIAM.A Stockage et récuération de la chaleur dans un cateur à changement de hase : alication à un chauffe- eau solaire Thèse de doctorat de troisième ccle. Dakar, Université Cheikh Anta Dio, 112., (2008). [3] SOW. O Alication de la méthode de la source de chaleur mobile our la résolution de l équation de la chaleur avec changement de hase. Exérimentation sur un réfrigérateur solaire à accumulateur de froid Mémoire de DEA. Paris, Université Val de Marne, (1992-1993). [4] CORDEIRO COVALCANTI. F Caractérisation thermique de roduits de l état liquide à l état solide. Thèse de doctorat. Lon, (2005). [5] DELAUNEY D. Etude de coulage de convection naturelle conduction avec changement de hase, alication au stockage ériodique de l énergie (1985). [6] SIDLER.O Le stockage d énergie ar chaleur latente basse temérature dans l habitat, Solaire 1 n 18 et n 19. (1981-1982). [7] DELAUNAY.D, BRANSIER.J et BARDON.J.P : Modélisation d un stock ar chaleur latente en fonctionnement cclique. Revue générale de thermique, N 254,. 151-158, (1983). [8] BINET.B: Etude de la fusion dans des enceintes munies de sources de chaleur discrètes. Thèse de doctorat. Québec, Université de Sherbrooke, (1998). [9] AMIR.M: Modélisation d un élément de stockage d énergie destiné aux lanchers chauffants. Mémoire de maîtrise. Québec, Université de Sherbrooke Canada,. 39-45, (1996). [10] OMARI.K: Etude de la convection autour d un nodule shérique contenant un matériau à changement de hase au cours de sa cristallisation. Thèse de doctorat. Pau, Université de Pau,. 120-149, (2001). [11] PIERSON.P: Etude théorique et exérimentale de sstèmes thermiques en régime instationnaire : échangeurs, cateurs solaires et installations solaires actives. Thèse de doctorat d état. Université de Reims. (1981) [12] HAJLAOUI.A: Stockage et déstockage du froid ar chaleur latente dans une «laque eutectique». Etude exérimentale. Thèse de doctorat : Paris Université Paris VI,. 119, (1989). [13] UZABAKILIHO.P: Eude exérimentale de la fusion et la solidification de la araffine N-octadécane. Mémoire de maîtrise es sciences aliquées. Sécialité génie mécanique. Québec : Université de Sherbrooke,. 12, (1995). D. Seck et al / J. Sci.Vol. 9, N 1 (2009) 34 42-42 -