TRONC COMMUN & SPECIALITE BAC BLANC 2006 Calculatrice & documents non autorisés Prêt et emprunt de matériel interdits Durée : 3h30 Chaque exercice sera rédigé sur une copie séparée La qualité de l expression et la structure des réponses seront prises en compte. Ces deux pages contiennent les sujets «tronc commun» et «spécialité». Les documents de l exercice 2 de la partie II se trouvent sur une seconde feuille, différente en fonction de la spécialité. Les testicules sont des glandes endocrines. PARTIE I (10 points) Expliquez le rôle des hormones testiculaires dans la réalisation du phénotype masculin au cours de la vie fœtale et à la puberté, puis indiquez leur rôle dans la fonction de reproduction chez l adulte. Vous vous appuierez sur des schémas. PARTIE II - Exercice 1 (4 points) Le caractère couleur de la spore est gouverné chez Sordaria par deux gènes G1 et G2 indépendants. : le gène G1 gouverne la fabrication de l'enzyme 1 et qui possède un allèle fonctionnel noté gl+ et un allèle non fonctionnel noté g1-. le gène G2 gouverne la fabrication de l'enzyme 2 et qui possède un allèle fonctionnel noté g2+ et un allèle non fonctionnel noté g2-. La chaîne de biosynthèse de la mélanine qui donne la couleur noire à la spore est donnée dans la figure a ci-dessus. Lors d'un croisement de deux souches de Sordaria de génotypes respectifs (g1+, g2-) et (g1-, g2+) on observe deux types d asques représentés sur la figure b. Après avoir donné le(s) génotype(s) possible(s) pour des spores noires et pour des spores blanches, expliquez à l'aide de schémas la formation des deux types d asques.
TRONC COMMUN & SPECIALITE PARTIE II - Exercice 2 (6 points) uniquement pour les élèves NE suivant PAS la spécialité SVT Veuillez vous reporter également à la feuille recto-verso portant les documents de cet exercice. On veut confronter des objets géologiques identifiés dans les régions du Chenaillet et du Queyras (Alpes françaises) à un modèle de l histoire des Alpes. On dispose pour cela de données pétrographiques (document 1a), d une grille pétrogénétique (document 1b) et des premières étapes d un modèle actuel de l histoire géologique des Alpes (document 2). À partir de la mise en relation des informations tirées de l analyse des documents 1a et 1b, montrez que les roches G1 et G2 témoignent de certaines des étapes du modèle actuel et simplifié de l histoire des Alpes présentées dans le document 2. Positionnez G1 et G2 sur la grille 1b et sur les schémas du document 2, que vous rendrez avec la copie. PARTIE II - Exercice 2 (6 points) uniquement pour les élèves SUIVANT la spécialité SVT Veuillez vous reporter également à la page simple portant les documents de cet exercice. Les mitochondries, organites présents chez un grand nombre d'êtres vivants sont indispensables à la respiration. Quelques aspects de leur fonctionnement vont être étudiés. À partir de l analyse précise des documents fournis, vous dégagerez certaines caractéristiques des différentes étapes de la respiration aboutissant à la production d ATP. Vous présenterez dans votre conclusion un schéma bilan faisant apparaître uniquement les éléments que vous aurez mis en évidence.
TRONC COMMUN Le document 1a correspond à l examen de lames minces de gabbros ophiolitiques G1 et G2 échantillonnés aujourd hui dans la chaîne alpine franco-italienne : G1 massif du Chenaillet à 2600 m, G2 massif du Queyras à 2900 m. Document 1a : On précise que les minéraux de plagioclase et de pyroxène des roches G1 et G2 sont des minéraux reliques d un gabbro originel. Chlorite Amphibole Pyroxène Plagioclase Jadéite Pyroxène Glaucophane Plagioclase Gabbro G1 Chenaillet Gabbro G2 Queyras Le document 1b est une grille pétrogénétique simplifiée et obtenue expérimentalement à partir des assemblages minéralogiques des roches de la croûte océanique (type basaltes, gabbros) soumis à des conditions de températures et de pression nouvelles. Document 1b. M = domaine de stabilité de l association à plagioclase + pyroxène A = domaine de stabilité de l association à chlorite + amphibole +plagioclase. B = domaine de stabilité de l association à glaucophane + plagioclase. C = domaine de stabilité de l association à glaucophane + jadéite. D = domaine de stabilité de l association à grenat + jadéite + glaucophane.
Document 2. TRONC COMMUN NOM : CLASSE :
SPECIALITE Document 1. Euglena gracilis, algue unicellulaire chlorophyllienne possède un mutant génétique, dépourvu de chlorophylle. On cultive ce mutant dans une solution nutritive contenant du glucose marqué par l'isotope lourd 18 O: Les Euglènes rejettent du dioxyde de carbone riche en 18 O. Placées dans une solution de glucose non marqué, mais enfermées dans une enceinte contenant du 18 O 2, les Euglènes rejettent du CO 2 normal alors que l'eau de la solution nutritive contient de plus en plus d'eau H 2 18 O. Document 2. On étudie maintenant, chez les levures, le devenir du glucose au cours de la respiration. On cultive des levures, sur un matériel très oxygéné contenant une faible quantité de glucose radioactif marqué au 14 C. On désigne ce glucose par la lettre G. Des prélèvements effectués aux temps t 0, t 1, t 2, t 3, t 4 permettent de noter l'apparition de nouvelles substances radioactives : - de l'acide pyruvique désigné par la lettre P, - des acides du cycle de Krebs désignés par la lettre K, - du dioxyde de carbone. La localisation de ces produits en fonction du temps est donnée par le tableau ci-dessous. Milieu externe Hyaloplasme Milieu cellulaire Mitochondries Temps G +++++ t 0 G ++ G +++ t 1 CO 2 + CO 2 ++ +++++ : radioactivité forte + : radioactivité faible P +++ P ++ t 2 P +++ K + t 3 K +++ t 4 Document 3. On veut maintenant élucider le rôle de la membrane mitochondriale interne. On sait par ailleurs que la membrane mitochondriale externe est perméable à un grand nombre de substances, dont les ions H +. Il en résulte que la concentration en ions H + présents dans l'espace intermembranaire est égale à la concentration en ions H + présents dans le milieu extérieur. On se propose de préciser le comportement de la membrane interne vis-à-vis des protons. Des mitochondries isolées sont mises en suspension dans un milieu dépourvu a u départ de dioxygène (doc.a). Grâce à ce dispositif, on mesure le ph du milieu extérieur, donc la concentration en ions H + (doc.b). La seringue permet d'introduire une petite quantité de dioxygène dans le milieu. La synthèse d ATP est indiquée par la couleur de la barre dans le bas du graphique b.