Le réchauffement climatique

Documents pareils
Évolution du climat et désertification

Le réchauffement climatique, c'est quoi?

Climat : vers le point de rupture?

CHANGEMENTS CLIMATIQUES 2013

Synthèse SYNTHESE DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique

Changements climatiques 2001: Rapport de synthèse

Changement Climatique (1/2) : Qu est-ce que c est?

Changements Climatiques 2007

Traité de Copenhague nécessaire

Pourquoi étudier l aérosol atmosphérique?

Synthèse des travaux réalisés par la DMN dans le cadre du projet ACCMA

Questions fréquentes. Citations des présentes questions : Lors de la citation d un groupe de questions, donner la référence suivante :

Présentation et proposition d engagement. Conseil Municipal de Courtry 13/06/2013

UNE REFLEXION PREALBLE

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années.

Dossier de presse. Le Finistère, territoire pilote d une économie positive : réduire les émissions de CO 2 et générer de la croissance.

CONCOURS EXTERNE DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS CERTIFIÉS ET CONCOURS D ACCÈS À DES LISTES D APTITUDE (CAFEP)

La diversité des climats

Bilan GES réglementaire d Eovi Mutuelle en France. Olivier Laguitton

CONSOMMATION ET PRODUCTION D ELECTRICITE EN ALLEMAGNE. Bernard Laponche 2 juin 2014 * Table des matières

LA SOCIÉTÉ CANADIAN TIRE VIABILITÉ DE L ENTREPRISE EMPREINTE ÉCOLOGIQUE DE L ENTREPRISE ET DE LA CHAÎNE D APPROVISIONNEMENT 2007 (1)

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure?

La modélisation, un outil pour reconstituer (et prédire) climat et végétation

LSCE Laboratoire des sciences du climat et de l environnement

Monitoring des Installations Photovoltaïques

LA STERN REVIEW : l économie du changement climatique

METEOROLOGIE. Aéroclub Besançon La Vèze. Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1. F-SO au FL65 over LFQM

Quelques chiffres clés de l énergie et de l environnement

TERRITOIRES DURABLES PCT CLIMAT-ENERGIE TERRITORIAL. Construire et mettre en œuvre GUIDE MÉTHODOLOGIQUE. s s our ces. nt r e de.

COPENHAGUE, AVANT ET APRÈS ENJEUX ET PERSPECTIVES POUR LES ENTREPRISES. Novembre 2009

Vendredi 18 mars 2011 ETAT DES LIEUX ET PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DES ENERGIES RENOUVELABLES FOCUS SUR L ELECTRICITE


Bilan électrique français ÉDITION 2014

Oléagineux, Corps Gras, Lipides. Volume 9, Numéro 5, 296-8, Septembre - Octobre 2002, La filière

Bilan décennal des catastrophes naturelles en France

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015

Bilan des émissions de gaz à effet de serre

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I

C H A N G E M E N T C L I M AT I Q U E

Bien vivre, dans les limites de notre planète

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS

Séquence 4. Comment expliquer la localisation des séismes et des volcans à la surface du globe?

Comment le réchauffement de la planète va-t-il modifier notre milieu? Guide simplifié de Changements Climatiques 2001 : impacts, adaptation et

Les Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S»

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Le développement durable peut-il se passer d engrais minéraux?

CM2E Colloque Martinique Energie Environnement. Production d électricité renouvelable : La méthanisation comme agent de régulation

La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer?

Pour une meilleure santé

Avant Propos. Agissons dès maintenant. Bonne lecture à tous. Les Organisateurs. R. GAUTHIER D. POMMEPUY C.B. de PREVAL

LE DISPATCHING DE NANCY AU CŒUR DES ECHANGES EUROPEENS D ELECTRICITE

Ressources pour l école élémentaire

FORD C-MAX + FORD GRAND C-MAX CMAX_Main_Cover_2013_V3.indd /08/ :12

FAITS SAILLANTS : 1. CONDITIONS CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTALES EN AFRIQUE

LA TÉLÉDETECTION EN AGRICULTURE. par Bruno Tisseyre 1

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.

REDRAWING MAP. World Energy Outlook Special Report RÉSUMÉ REDÉFINIR LES CONTOURS DU DÉBAT ENERGIE-CLIMAT. French translation

Consensus Scientifique sur la. Biodiversité. et le bien-être humain

Application à l astrophysique ACTIVITE

Deuxième rapport national du Canada. climatiques

Matthieu Wemaere Avocat aux Barreaux de Paris et Bruxelles

Datacentre : concilier faisabilité, performance et éco-responsabilité

Grille de planification Expédition météo. Spécialiste de la cartographie Graffiti de ce que l équipe sait de la météorologie (10 minutes).

Que sont les sources d énergie renouvelable?

GUIDE de L ÉCO CITOYEN. au BUREAU

Influence du changement. agronomiques de la vigne

Pour l environnement. Strength. Performance. Passion.

C3. Produire de l électricité

Plan Climat Energie du Conseil général de l Oise. Programme d actions

Les émissions de GES au quotidien et les gains possibles

Qu est-ce que l adaptation au changement climatique?

LES ÉVOLUTIONS RÉCENTES DU DIAGNOSTIC IMMOBILIER

PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale

Nom : Prénom :. Date :..Classe : 2 TECHNIQUES DE MODIFICATION DE LA COULEUR DES CHEVEUX

Contrôle de la convection profonde par les processus sous-nuageux dans LMDZ5B

Que savons-nous de la réduction des émissions de gaz à effet de serre?

Comprendre les négociations internationales sur le climat. Contexte, historique et enjeux

un approvisionnement sûr : un facteur décisif pour l économie suisse

Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007

Dossier de presse. Exercice cyclone : «ZANNO 2014» Les services de l État et leurs partenaires se préparent à la saison cyclonique

CO 2 (GtC/yr) Résumé à l'intention des décideurs

Jean Pierre THIBAULT / DREAL Aquitaine / Stratégie nationale

Que nous enseigne la base de données PAE?

Science et technologie : Le truc de Newton

Expertise INRA Stocker du carbone dans les sols agricoles? Préface

Commerce et Changement Climatique

Guide pratique de l. éco agent. des gestes. simples. et quotidiens. pour agir

La Terre mise en scène

Économiser l Électricité

Le changement climatique: de quoi s agit-il? Introduction pour les jeunes

Quel Sont les 7 couleurs de l arc en ciel?

Réglementation européenne prise en application du Protocole de Montréal

Plan d action de réduction du Bilan GES de l entité BNP PARIBAS ASSET MANAGEMENT du Groupe BNP Paribas

Morcellement du paysage

PANASONIC TOUGHBOOK, PARTENAIRE DE TARA OCEANS : QUATRE DOCUMENTAIRES SUR LA BIODIVERSITE MARINE A NE PAS MANQUER!

Le Groupe d experts intergouvernemental sur l évolution du climat (GIEC) Pourquoi le GIEC a été créé. Introduction

Matériels de Formation du GCE Inventaires Nationaux de Gaz à Effet de Serre. Secteur de l'energie Combustion de Combustibles

Plan Climat Territorial de la Communauté d Agglomération de l Artois

Transcription:

Le 14 Janvier 217 : Chaussin Le réchauffement climatique Causes, conséquences et solutions JEAN JOUZEL LSCE/IPSL CEA Saclay Vice-Président du groupe scientifique du GIEC de 22 à 215

215 : année la plus chaude depuis 185

216 1998 216 est une année «El Nino» Similitude avec 1998 Réchauffement plus important sur les continents Amplifié dans l Arctique

Les activités humaines modifient la composition de l atmosphère en gaz à effet de serre + 4% x 2,5 +2% Gaz carbonique : CO 2 Méthane : CH 4 Protoxyde d azote : N 2 O! En 213, près de 75 % des émissions de GES étaient dues au CO 2 (combus@bles fossiles pour environ 9%). Le méthane (CH 4 ) a contribué pour 14 % (rizières, décharges, ruminants,..) et le N 2 pour 8% (engrais, fumiers, fossiles, ).! Depuis le début de l ère industrielle la quan@té d énergie disponible pour «chauffer» les composantes du système clima@que a augmenté de 1% (2,3 W/m 2 ). Ce chiffre @ent compte de l augmenta@on de l effet de serre (3 W/m 2 ) et de l effet de refroidissement des aérosols (,7 W/m 2 ). Atmosphère : 1% ; Océan : 93% ; Glaces : 3% ; Surfaces con@nentales : 3%

Chaleur dans l océan Couverture de neige au printemps Niveau moyen de la mer Minimum de la banquise Arctique Le réchauffement est sans équivoque et sans précédent

-,5 C,5 C 1 C Réchauffement observé Gaz à effet de serre Autres contributions humaines (pollution) Activités humaines Les différentes contributions au réchauffement observé depuis 195 Activité solaire, volcans Variabilité naturelle Une large part de ce réchauffement est du aux activités humaines (95%)

4 3 2 2 1 1 Scénario sobre,61 C 19 195 2 25 21 5 5 4 4 3 3 2 2 1 1,61 C C Observée RCP 8,5 (scénario à émissions élevées) Chevauchement RCP 2,6 (scénario d'atténuation à émissions faibles) Systèmes Événements Répartition des Incidences Phénomènes uniques et météorologiques incidences mondiales particuliers menacés cumulées extrêmes de grande échelle (ºC, par rapport à la période 185 19, utilisée en guise d'approximation des niveaux préindustriels) Scénario émetteur 3 (ºC, par rapport à la période 1986 25) 5 4 Évolution de la température moyenne 5 (ºC, par rapport à la période 185 19, utilisée en guise d'approximation des niveaux préindustriels) (ºC, par rapport à la période 1986 25) Évolution de la température moyenne globale 6 23 212 C Degré de risque supplémentaire dû au changement climatique Indétectable Élevé Moyen Très élevé Encadré d'évaluation RID.1 Figure 1 Perspective globale à chacun des motifs de préoccupation sont indiqués à droite, RCP 2,6des risques liés au climat. Les risques correspondant RCP 8,5 pour des niveaux croissants de changement climatique. Les couleurs servent à indiquer le risque supplémentaire dû au changement climatique lorsqu'un niveau de température Évolution la température moyenne surface (entre 1986-25 et 281-21) a) ou dépassé. est atteint, puis maintenu Le risquede indétectable (en blanc) indique qu'il n'yen a pas d'incidence associée détectable et attribuable au changement climatique. Le risque modéré (en jaune) indique que les incidences associées sont à la fois détectables et32attribuables au changement climatique avec un niveau de confiance 39 au moins moyen, compte tenu également des autres critères spécifiques aux risques principaux. Le risque élevé (en rouge) indique que les incidences associées sont graves et de grande ampleur, en prenant également en compte les autres critères spécifiques aux risques principaux. Le violet, utilisé pour la première fois dans la présente évaluation, indique que tous les critères spécifiques aux risques principaux laissent conclure à un risque très élevé. [Figure 19 4] En guise de référence, la moyenne annuelle globale passée et prévue de la température à la surface du globe est indiquée à gauche, comme dans la figure RID.4. [Figure RC 1, encadré CC-RC; GTI RE5, figures RID.1 et RID.7] Selon la plus longue série disponible de données de température à la surface du globe, le changement observé entre la moyenne de la période 185 19 et la période de référence du cinquième Rapport d'évaluation (1986 25) s'établit à,61 C (intervalle de confiance à 5 95 %:,55 à,67 C) [GTI RE5, RID, 2.4], qui est utilisée ici en guise d'approximation du changement de la température globale moyenne à la surface du globe depuis l'ère préindustrielle, c'est-à-dire la période précédant 175 [Glossaires des contributions des GTI et II au cinquième Rapport d'évaluation]. ( C) 2 b) 1,5 1,5,5 1 1,5 2 3 4 5 7 9 11 Évolution des précipitations moyennes (entre 1986-25 et 281-21)

Si rien n est fait contre le réchauffement Tous les voyants sont au rouge Acidification de l océan, récifs coralliens Extrêmes climatiques " Sécheresses, inondations, canicules, cyclones Populations " Réfugiés, ressources en eau, alimentation, sécurité Biodiversité, écosystèmes, pollution, santé, Phénomènes irréversibles " Niveau de la mer, permafrost L Europe n échappera pas aux conséquences du réchauffement

(m) 1,,8,6 Élévation du niveau moyen des mers à l échelle du globe Moyenne sur 281-21 Le niveau moyen des mers continuera à s élever au cours du XXI ème siècle,4 RCP8,5,2 RCP2,6 RCP4,5 RCP6,, 2 22 24 26 28 21 Année La disparition de la calotte du Groenland en un millénaire ou plus entraînerait une hausse pouvant atteindre jusqu à 7 m

Arbres Plantes herbacées Mammifères à sabots fendus Mammifères carnivores Rongeurs Primates Insectes phytophages Mollusques d'eau douce Vitesse maximale de migration d'une espèce (km par décennie) 1 8 6 4 2 Climat _ Vitesse moyenne de déplacement des climats, 25 29 RCP 8,5, territoires plats RCP 6,, territoires plats RCP 4,5, territoires plats RCP 8,5, moyenne globale RCP 6,, moyenne globale Limite supérieure Médiane Limite inférieure RCP 4,5, moyenne globale RCP 2,6, territoires plats et moyenne globale Vitesse maximale de déplacement des espèces / à celle de la température

Pourcentage des projections de rendement 1 8 6 4 2 21-229 23-249 25-269 27-289 29-219 Légende des couleurs Évolution du rendement (fourchette) Hausse du rendement Baisse du rendement 5 à 1 % 25 à 5 % 1 à 25 % 5 à 1 % à 5 % à 5 % 5 à 1 % 1 à 25 % 25 à 5 % 5 à 1 % Les rendements des principales cultures (blé, riz, maïs et soja) seront affectés dans les régions tropicales et tempérées

En France, l année 214 a été la plus chaude depuis 19

Et en Bourgogne - Franche-Comté? Arc et Senans : année Arc et Senans : hiver Arc et Senans : été

Réchauffement en France métropolitaine Scénario moins émetteur Scénario très émetteur

(ºC, par rapport à la période 1986 25) Évolution de la température moyenne globale 6 5 4 3 2 1,61 C Scénario émetteur Scénario sobre 19 195 2 25 21 5 4 3 2 1 C (ºC, par rapport à la période 185 19, utilisée en guise d'approximation des niveaux préindustriels) (ºC, par rapport à la période 1986 25) Évolution de la température moyenne 5 4 3 2 1,61 C Systèmes Événements Répartition des Incidences uniques et météorologiques incidences mondiales menacés extrêmes cumulées Phénomènes particuliers de grande échelle 5 catégories de risque 5 4 3 2 1 C (ºC, par rapport à la période 185 19, utilisée en guise d'approximation des niveaux préindustriels) 23 212 Observée RCP 8,5 (scénario à émissions élevées) Chevauchement RCP 2,6 (scénario d'atténuation à émissions faibles) Degré de risque supplémentaire dû au changement climatique Indétectable Moyen Élevé Très élevé La température au moment de GtC = milliard de tonnes Encadré d'évaluation RID.1 Figure 1 Perspective globale des risques liés au climat. Les risques correspondant à chacun des motifs de préoccupation sont indiqués à droite, pour des niveaux croissants de changement climatique. Les couleurs servent à indiquer le risque supplémentaire dû au changement climatique lorsqu'un niveau de température est atteint, puis maintenu ou dépassé. Le risque indétectable (en blanc) indique qu'il n'y a pas d'incidence associée détectable et attribuable au changement climatique. Le risque modéré la stabilisation (en jaune) indique que les incidences (long associées terme) sont à la fois détectables est et attribuables au changement climatique avec un niveau de confiance au moins moyen, compte tenu également des autres critères spécifiques aux risques principaux. Le risque élevé (en rouge) indique que les incidences associées sont graves et de grande ampleur, en prenant également en compte les autres critères spécifiques aux risques principaux. Le violet, utilisé pour la première fois dans la présente évaluation, indique que tous les pratiquement proportionnelle à critères spécifiques aux risques principaux laissent conclure à un risque très élevé. [Figure 19 4] En guise de référence, la moyenne annuelle globale passée et prévue de la température à la surface du globe est indiquée à gauche, comme dans la figure RID.4. [Figure RC 1, encadré CC-RC; GTI RE5, figures RID.1 et RID.7] Selon la plus longue série disponible la de données quantité de température cumulée à la surface du globe, le des changement observé entre la moyenne de la période 185 19 et la période de référence du cinquième Rapport d'évaluation (1986 25) s'établit à,61 C (intervalle de confiance à 5 95 %:,55 à,67 C) [GTI RE5, RID, 2.4], qui est utilisée ici en guise d'approximation du changement de la température émissions globale moyenne à la surface de du CO globe depuis l'ère préindustrielle, c'est-à-dire la période précédant 175 [Glossaires des contributions des GTI et II au cinquième Rapport d'évaluation]. 2. Objectif 2 C : Nous avons utilisé 68% de nos «droits» et 1,5 C?

Trois COP emblématiques " COP 3 (1997) Kyoto - pays développés /pays en développement ; 28-212 " COP 15 (29) Copenhague - pour 213-22 : échec - mais adoption de l objectif 2 C - et promesse de 1 milliards US$ / an à partir de 22 " COP 21 : Paris Climat 215 - S appuie sur le 5 ème rapport du GIEC Emissions par habitant en tonnes de CO 2eq /an

Accord de Paris (COP21) : Points forts / Points faibles " Succès logiscque (sécurité) " Succès diplomacque " Accord quasi-universel (confirmé à New-york) " Engagements significacfs " Clause de révision " Importance accordée à l adaptacon " ImplicaCon souhaitée du secteur financier (flux compacbles) " Forte mobilisacon de la société civile " Avancées significacves sur les 1 milliards $ par an " Engagements insuffisants par rapport à l objeccf 2 C (vers ~ 3,5 C) ; 55 GtC au lieu de 4 en 23 " Faiblesse des engagements d ici 22 " Forme de l accord (contraignant?) " Absence de discussion sur un prix du carbone " Refus de s engager pour le maricme et l aérien

Scénario bas carbone : évolution des flux financiers Efficacité Electricité ENR Nucl CCS noccs Extraction Rendre les flux financiers compatibles avec un scénario à faible émission et résilient au changement climatique