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Transcription:

LE NUMÉRIIQUE DANS LES LYCEES RÉFÉRENTIIEL TECHNIIQUE À L USAGE DES COORDIINATEURS IINFORMATIIQUES PARTIIE «CÂBLAGE DES ÉTABLIISSEMENTS PUBLIICS LOCAUX» VERSIION 2012--2013 Rectorat Académie de Nantes 4 chemin Houssinière 44 000 Nantes DRAAF - SRFD 12 rue Menou 44 000 Nantes Région des Pays de la Loire 1 rue de la Loire 44 000 Nantes Version V2012-2013 page 1/34

-------------------- SOMMAIRE -------------------- 1. Introduction... 4 2. Les postes de travail... 5 2.1 Définition des points d accès... 5 2.2 Type de point d accès par salle... 6 3. Les prescriptions associées aux installations «courants faibles»... 9 3.1 Généralités... 9 3.2 Architecture type... 10 3.3 La distribution verticale... 10 3.4 La distribution horizontale... 11 3.5 Les répartiteurs... 12 3.5.1. Les caractéristiques des baies et des coffrets... 12 3.5.2. Organisation des répartiteurs... 14 3.5.3. L identification des baies et coffrets... 15 3.5.4. Les caractéristiques des tiroirs optiques... 15 3.5.5. L identification des tiroirs optiques... 15 3.5.6. Les panneaux de brassage capillaire... 16 3.5.7. les panneaux de brassage des rocades... 16 3.5.8. Les modules à contact auto-dénudant... 16 3.6 Le repérage des équipements... 16 3.7 La recette technique... 17 3.7.1. La recette du câblage capillaire... 17 3.7.2. La Réflectométrie... 18 3.7.3. Les cordons de brassage... 20 3.7.4. Les caractéristiques de la prise «vidéo»... 20 4. Les prescriptions associées aux différents cheminements... 22 4.1 Les contraintes d environnement électromagnétique... 22 4.2 Les chemins de câbles... 23 4.3 La distribution du câblage au sein des locaux... 24 4.4 Les tubes et les fourreaux... 24 4.5 Les colonnes verticales... 25 4.6 Les colonnettes verticales... 25 4.7 Les goulottes... 25 4.8 Les fourreaux, les chambres de tirage et les percements... 26 4.8.1. Les fourreaux... 26 4.8.2. Les chambres de tirage... 26 4.8.3. Les percements dans les bâtiments pour le passage des réseaux... 27 5. Les prescriptions associées aux locaux techniques... 28 5.1 Le local de la répartition générale... 28 5.2 Les locaux de la sous-répartition... 29 5.3 Le rafraîchissement... 30 5.3.1. L unité «extérieure»... 30 5.3.2. L unité «intérieure»... 30 5.3.3. Les liaisons frigorifiques... 31 5.3.4. L évacuation des condensats... 31 6. Les prescriptions «courants forts»... 32 6.1 L origine des installations... 32 6.2 Les tableaux électriques... 32 6.3 L appareillage... 33 6.4 Quelques autres préconisations techniques... 33 Version V2012-2013 page 2/34

6.4.1. Protection et terre informatique... 33 7. La valorisation des infrastructures... 34 7.1 Le récolement des installations... 34 7.2 La validation des installations électriques... 34 7.3 La validation des locaux techniques... 34 Version V2012-2013 page 3/34

1. INTRODUCTION La Région a initié un programme de câblage systématique et banalisé de l ensemble des EPLE. Pour maintenir en l état et garantir sa modernisation, la Région prend en charge l ensemble de ses évolutions. Ce référentiel définit donc les règles de câblage de la Région des Pays de la Loire et représente la base pour la rédaction des cahiers des charges pour l ensemble des travaux intervenant sur le câblage d un établissement. L ensemble des prérequis, recommandations, techniques et logiques tiendront compte, d une part des projets pédagogiques structurant l Environnement Numérique de Travail, et d autre part des évolutions des technologies. Version V2012-2013 page 4/34

2. LES POSTES DE TRAVAIL 2.1 Définition des points d accès Les points d accès (PA) sont différents en fonction des utilisateurs, du lieu de travail et des applications utilisées. Un point d accès désigne un groupe de prises de courants faibles et/ou de prises de courants forts. Les utilisations des différents médias et leurs nombres définissent les profils des points d accès de la manière suivante : Désignation Composition Utilisation PA - Tel Téléphone Bornes Wifi PA - Info 1 Panneaux signalétiques Imprimantes réseaux PA - Info 2 Élèves PA - Info 3 Professeur Poste administratif PA - CF Alimentation de PC portables PA - Vidéo VGA Liaison vidéoprojecteur PA - Vidéo HDMI Liaison vidéoprojecteur Version V2012-2013 page 5/34

2.2 Type de point d accès par salle LOCAL ÉQUIPEMENT OBSERVATIONS Salle de cours banalisée Salle de sciences (paillasse) Laboratoire de préparation Salle informatique 1 PA - Info 3 1 PA - Vidéo 1 PA - Info 1 4 PA - CF 1 PA - Info 3 1 PA - Vidéo N PA - Info 2 1 PA - Tel N PA - Info 2 1 PA - Info 1 1 PA - Info 3 1 PA - Vidéo N PA - Info 2 1 PA - Info 1 Poste professeur Poste professeur Borne Wifi (en hauteur) En fond de salle Poste professeur Poste professeur 1 PA par poste de travail élève 1 PA par poste de travail 1 PA par imprimante réseau Poste professeur Poste professeur 1 PA par poste de travail élève 1 PA par imprimante réseau Gymnase 1 PA - Info 1 À hauteur du milieu du terrain Local copieur CDI N PA - Info 1 1 PA - Tel 1 PA - Info 3 N PA - Info 2 N PA - Info 1 1 PA - Info 1 1 PA par copieur Si présence d un fax Bureau documentaliste 1 PA par poste de travail 1 PA par imprimante réseau/copieur Borne Wifi (en hauteur) Version V2012-2013 page 6/34

LOCAL ÉQUIPEMENT OBSERVATIONS Bureau du proviseur Bureau du proviseur adjoint 1 PA - Info 3 1 PA - Info 1 1 PA - Info 3 1 PA - Info 1 Bureau Si présence d un espace réunion Bureau Si présence d un espace réunion Bureau administratif N PA - Info 3 1 PA par poste de travail 1 PA - Info 1 Borne Wifi (en hauteur) Salle de réunion 1 PA - Info 3 Restauration Chaufferie et TGBT Internat (chambre élèves) 1 PA - Vidéo N PA - Info 1 1PA - Tel 1 PA - Tel 1 PA - Info 1 1 PA - Info 1 N PA - CF Tableau d affichage et pointeuse Zone de cuisson Borne Wifi (en hauteur) réparti dans les couloirs 1 PA par lit Internat (chambre surveillant) 1 PA - Info 3 Internat (salle de travail ou de détente) 1 PA - Info 1 N PA - CF Borne Wifi (en hauteur) 1 PA par poste de travail Logements de fonction NON NON Circulations N PA - Info 1 Au plafond pour affichage, aux points de concentrations des circulations. Version V2012-2013 page 7/34

LOCAL ÉQUIPEMENT OBSERVATIONS 1 PA - Tel Salle des professeurs N PA - Info 2 1 PA - Info 1 4 PA - CF 1 PA par poste de travail Borne Wifi (en hauteur) Foyer 2 PA - Info 1 1 Borne Wifi et un panneau d affichage (en hauteur) 1 PA - Info 1 Borne Wifi (en hauteur) Salle polyvalente 1 PA - Info 3 1 PA - Vidéo Version V2012-2013 page 8/34

3. LES PRESCRIPTIONS ASSOCIEES AUX INSTALLATIONS «COURANTS FAIBLES» 3.1 Généralités Le système de précâblage devra permettre de doter les lycées d un ensemble de câbles et de prises en nombre suffisant, pour autoriser aux utilisateurs une connexion en tout point de l établissement. Pour atteindre cet objectif, le système de précâblage sera dans sa conception et dans sa réalisation, totale ou partielle : Systématique : tous les locaux devront être équipés d une ou plusieurs prises en fonction de leur utilisation ; Banalisé : toutes les prises devront être identiques ; Évolutif : la conception devra permettre une réalisation partielle ou totale ; Normalisé : le système de précâblage devra être conforme à la norme ISO 11 801 en vigueur et offrir les performances conformes à celles requises pour les réseaux informatiques supportés par la paire torsadée (distribution capillaire + épine dorsale) ou la fibre optique (épine dorsale). L infrastructure à concevoir pourra concerner l ensemble d un site, donc des bâtiments éloignés éventuellement de plus de 90 ml (distance maximum autorisée par la norme) ou des prises à desservir éloignées de plus de 90 ml d un répartiteur (lieu de concentration des prises). Pour une gestion simplifiée et une quantité limitée de matériels de réseau, il sera nécessaire d obtenir un nombre de répartiteurs optimisé. Dans ce contexte, les règles suivantes devront être appliquées : La distribution capillaire (lien de la prise murale au répartiteur) devra se raccorder au répartiteur éloigné au maximum de 90 ml, cette distribution sera alors constituée de câble cuivre 4 paires ; Un bâtiment pourra recevoir un ou plusieurs répartiteurs ; L épine dorsale constituée de fibres optiques et de câbles cuivre SYT, reliera les répartiteurs entre eux. Dans tous les cas, l architecture type de câblage sera l étoile, au travers : D une distribution capillaire organisée autour d un répartiteur, pour l épine dorsale il en sera de même ; D une épine dorsale organisée autour du répartiteur général. Version V2012-2013 page 9/34

3.2 Architecture type 3.3 La distribution verticale Les rocades seront organisées en étoile à partir du répartiteur général pour desservir les sousrépartiteurs. Les caractéristiques des rocades optiques seront : Câbles à fibres optiques multimodes intérieures / extérieures pour les tronçons inférieurs à 500 mètres ; Fibres de diamètre 50/125 µm, multimodes ; Type OM3 ; 6 brins minimum ; Enveloppe non propagatrice de la flamme, gaine LSOH (Low Smoke Zero Halogene) ; Structure libre ; Version V2012-2013 page 10/34

Version extérieure - protection contre les rongeurs. Les caractéristiques des rocades cuivre sont : Catégorie SYT+ ; 100 Ohms ; Enveloppe non propagatrice de la flamme, gaine LSOH. 3.4 La distribution horizontale Issue des répartiteurs et sous-répartiteurs, la distribution terminale s effectuera par câble capillaire pour aboutir sur une prise terminale. Chaque prise devra être alimentée par un câble de 4 paires. Dans le cas où l ajout de nouvelles prises sur un bâtiment représenterait moins de 90 % des prises déjà installées au sein de ce dernier, alors les travaux de câblage seront réalisés sur la base des caractéristiques de l infrastructure déjà existante. Dans le cas d un établissement câblé en catégorie 5, où l ajout de nouvelles prises sur un bâtiment représenterait plus de 90 % des prises déjà installées au sein de ce dernier, alors les travaux de câblage seront réalisés sur la base d un câblage répondant à la catégorie 6a. En effet, dans ce cas tout le câblage du bâtiment serait alors repris. Les caractéristiques des canalisations de distribution horizontale sont : Catégorie 5, 6 ou 6a ; Sans écran (U/UTP) ou blindé avec écran général (F/UTP), conforme EN 50167 ; 4 paires ; Diamètre de l âme en cuivre des conducteurs AWG24 (cat 5) ou AWG23 (cat6) ; 100 Ohms ± 10 Ohms de 1 à 100 MHz ; Enveloppe non propagatrice de la flamme, gaine LSOH. Dans le cas d une distribution en F/UTP, le câble contiendra un écran métallique de protection dont le côté conducteur se trouvera sur la partie extérieure du câble. Les caractéristiques des prises sont : RJ 45 montée sur boîtier encastré, encastré étanche, encastré en goulotte et colonne ; Conforme ISO 8877 ; Version V2012-2013 page 11/34

8 ou 9 points ; Catégorie 5, 6 ou 6a ; Convention de raccordement EIA / TIA 568 B. Dans le cas d une distribution en F/UTP, tous les connecteurs seront écrantés et seront pourvus d une reprise à 360 de l écran. 3.5 Les répartiteurs 3.5.1. Les caractéristiques des baies et des coffrets L ensemble des panneaux de brassage ainsi que les tiroirs optiques devront pouvoir être intégrés dans une ou plusieurs baies ou coffrets au format 19. Ces matériels pourront aussi bien être des baies que des coffrets, ceci en fonction de la densité d équipements à installer. Dans tous les cas, l organisation au sein de ces matériels devra permettre une extension de 30 % du nombre d équipements. Les baies 19 devront posséder les caractéristiques suivantes : Hauteur 30 ou 42 U ; Dimensions minimales : 800 x 800 mm (p x l) ; Porte avant transparente et verrouillable ; Panneaux latéraux et de fond amovible ; Toit ajouré ; Kit de ventilation disposé en partie haute pour l extraction d air commandé par un thermostat ; Quatre montants 19 réglables en profondeur (2 avant et 2 arrière) ; Guide passe câble vertical des deux côtés de la face avant, pour les cordons de brassage ; Chemins de câbles au fond de la baie, pour le cheminement des câbles ; Guide passe câble horizontal entre chaque panneau ou équipement actif disposé dans la baie ; Point d accès de 8 prises de courant 2P+T 10/16A, avec disjoncteur différentiel et voyant de présence tension. Dans le cas où deux baies seraient nécessaires, elles devront être positionnées côte à côte et les deux panneaux adjacents devront être retirés pour permettre le brassage entre les deux baies. Version V2012-2013 page 12/34

Les coffrets muraux 19 devront posséder les caractéristiques suivantes : Profondeur minimale de 600 mm ; Porte avant transparente et verrouillable ; Panneaux latéraux et de fond ; Toit ajouré ; Trappe passe câbles et cordons sur la face inférieure ; Point d accès de 8 prises de courant 2P+T 10/16A, avec disjoncteur différentiel et voyant de présence tension. Version V2012-2013 page 13/34

3.5.2. Organisation des répartiteurs Cas d un répartiteur composé d une baie Cas d un répartiteur composé de deux baies Version V2012-2013 page 14/34

3.5.3. L identification des baies et coffrets Les baies et les coffrets doivent être numérotés de 1 à N. Une étiquette gravée devra être posée en tête de chacun d eux. Cette étiquette rappelle l identification du répartiteur et indique le numéro de la baie ou du coffret. 3.5.4. Les caractéristiques des tiroirs optiques Dans chaque répartiteur, un ou plusieurs câbles de 6 fibres optiques seront raccordés au travers d un tiroir optique. L équipement devra présenter les caractéristiques minimales suivantes : Fixation et épanouissement des câbles ; Rayons de courbures respectés ; Absence des contraintes sur les fibres ; Protection des épissures ; Blocage des jarretières ; Identification des câbles et des fibres ; Platines supports pour les raccords ou embases SC, au minimum ; Étanchéité des points d épissurages ; Possibilité d intégration d éléments actifs optiques, de type coupleurs. Dans le cas où le local technique serait équipé d une baie ou d un coffret au format 19", le tiroir devra être intégré dans ce dernier. Le tiroir optique devra être équipé d une platine munie de connecteurs SC sur lesquels se raccorderont : Les fibres du câble de transport préalablement connectorisées, d une part ; Les jarretières optiques de raccordement aux équipements, d autre part. 3.5.5. L identification des tiroirs optiques Le repérage pratiqué sur le tiroir devra préciser les tenants et aboutissants de la liaison optique en présence, par exemple «liaison optique xx FO multimodes - répartiteur X / répartiteur Y». Version V2012-2013 page 15/34

3.5.6. Les panneaux de brassage capillaire Chaque panneau de brassage devra être équipé de guides cordons arrières. L ensemble des paires associé au câblage capillaire sera raccordé, côté baie ou coffret, sur un panneau de brassage équipé de prises RJ45. Les prises devront être différenciées selon qu il s agit d une distribution horizontale ou d une distribution verticale (rocades informatiques). Chaque prise RJ45 doit être équipée d'un volet anti-poussière. 3.5.7. Les panneaux de brassage des rocades Les prises RJ45 afférentes à la rocade téléphonique devront être câblées sur une paire (4 et 5). Ce type de panneaux pourra supporter un plus grand nombre de connecteurs RJ45. Sur ces panneaux, une étiquette devra mentionner l application dédiée à cette rocade ainsi que le numéro du répartiteur d origine. Chaque prise devra être numérotée de la même manière à chaque extrémité. 3.5.8. Les modules à contact auto-dénudant Au niveau de la tête d arrivée de l opérateur (généralement à proximité de l autocommutateur téléphonique), la rocade multi-paires sera connectée sur un boîtier à contact auto-dénudant. Le boîtier devra disposer de modules de 8 ports afin de raccorder un câble multi-paires. 3.6 Le repérage des équipements À l instar de l ensemble des composants du câblage, les panneaux de brassage ainsi que l ensemble des prises RJ45 devront être étiquetés. Le principe de repérage et d étiquetage pour une prise sera le suivant : [numéro du répartiteur] [numéro de bandeau] [numéro de port sur le bandeau] Dans tous les cas, lorsque des prises seront ajoutées au sein d un établissement déjà câblé, le repérage utilisé devra être identique à la trame de repérage existante. Version V2012-2013 page 16/34

3.7 La recette technique Les caractéristiques des recettes ainsi que des réflectométries devront être adaptées aux caractéristiques des produits installés. 3.7.1. La recette du câblage capillaire La recette de l installation se fera en deux contrôles : Un contrôle visuel de l'installation ; Un contrôle sur les performances électriques de transmission. Pour les performances électriques de transmission, la Norme ISO/IEC 11801, amendement 2 2010 devra s appliquer. Les tests devront être réalisés avec un testeur d'une précision de niveau IV comme spécifié par la Norme ISO/IEC 61935-1. Le testeur utilisé pour les opérations de vérification devra avoir été étalonné depuis moins d'un an par le constructeur du matériel. L'installateur devra justifier du dernier étalonnage par la présentation du certificat d'étalonnage. 100 % des liens devront être testés et devront être conformes à ce que prescrit la Norme ISO-IEC 11801, amendement 2 2010 pour un lien permanent Classe Ea. Les mesures seront réalisées avec un testeur de terrain de niveau IV. Autres points contrôlés : Qualité de la continuité assurée et le pairage correct ; Le drain du câble doit être en contact avec le connecteur de chaque coté du câble ; Les liens n'excèdent pas la longueur maximum autorisée de 90 m ; Les rayons de courbure des câbles sont conformes aux règles de l'art ; Le détorsadage des paires n'excède pas ce que prescrit le constructeur des connecteurs femelles RJ45 ; Les câbles ne sont ni blessés, ni exagérément serrés ; L étiquetage et le repérage sont réalisés conformes à la demande ; L équipotentialité des masses est réalisée ; Version V2012-2013 page 17/34

Le réseau de masse maillé est bien effectué aux répartiteurs et aux chemins de câble. La continuité de la masse est assurée du câble jusqu'au panneau de brassage en passant par le connecteur femelle RJ45 ; Les chemins de câbles métalliques, les goulottes métalliques, les fermes, s'il en existe, sont raccordés au réseau de masse maillé ; Les terres électriques et informatiques sont respectées et bien interconnectées. Chaque fiche de mesure doit au minimum indiquer : La marque, le type, le numéro de série et la version logicielle du matériel utilisé ; La date du test ; Les marques, référence, vitesse nominale de propagation du câble (NVP) ; L'identification du lien ; L affectation des paires ; La longueur des paires en mètre ; L'impédance ; La résistance de boucle ; La perte par insertion ; La paradiaphonie ; Le rapport signal / bruit ; La perte par réflexion ; Le délai de propagation ; L écart de propagation. 3.7.2. La Réflectométrie Ces tests sont effectués à l'aide d'un réflectomètre, dans sa version logicielle la plus récente à la date du test. La copie du certificat d étalonnage ou la preuve d achat du testeur pour un appareil de moins d un an, doit accompagner le rapport de test. Version V2012-2013 page 18/34

Les liaisons en fibre optique multimodales sont testées conformément aux normes précitées en cours et plus particulièrement ISO/IEC 11801 2002/09 pour câbles à fibre optique, IEC 61280-4-1 édition 1 de Septembre 2003 et NF-EN 50346 de février 2004. Les recettes sont réalisées en 850 nm et 1300 nm. Ces mesures ont pour but de s'assurer qu'aucune anomalie n'est présente sur la liaison optique, comme par exemple : Un défaut de raccordement ; Une atténuation élevée ; Un début de cassure ou une contrainte. Chaque fiche de test indique au minimum : La marque, le type, le numéro de série et la version logicielle du matériel utilisé ; La date du test ; La marque et la référence de la fibre ; L identification du lien ; La longueur de la liaison en mètre ; L'atténuation mesurée (ainsi que les valeurs de chaque connecteur) ; La longueur d'onde pour le test ; La direction dans laquelle le test a été réalisé. Version V2012-2013 page 19/34

3.7.3. Les cordons de brassage Ces cordons seront utilisés pour réaliser les continuités entre : Les panneaux de brassage et les équipements actifs ; Les panneaux de brassage et les rocades ; Les équipements actifs et les rocades ; Les terminaux informatiques et les prises RJ45 terminales ; Les postes téléphoniques et les prises RJ45 terminales. Les cordons de brassage devront toujours présenter une impédance strictement identique aux câbles du système de câblage sur lesquels ils sont connectés. Ces cordons devront provenir du même constructeur que celui du système de câblage. Les cordons seront de longueur et de couleur différentes selon leur utilisation : Rouge pour les serveurs ; Bleu pour les cascades de switch ; Jaune pour le Wi-Fi ; Gris pour les postes de travail. Les cordons associés aux postes de travail seront fournis sur la base de 90 % des prises installées côté répartiteur et 90 % des prises installées côté poste pour les opérations de refonte globale du câblage. 3.7.4. Les caractéristiques de la prise «vidéo» Certains points d accès comprendront une prise «vidéo» afin de raccorder un micro-ordinateur à un vidéoprojecteur. Cette prise sera soit de type VGA ou bien de type HDMI en fonction du vidéoprojecteur à raccorder. 3.7.4.1. Les caractéristiques de la prise «vidéo VGA» Les prises terminales «vidéo VGA» seront de type femelle et respecteront le standard DE-15. Ces prises seront intégrées aux points d accès. Le signal transporté sera de type analogique respectant le standard VGA. Version V2012-2013 page 20/34

Le câble permettant l interconnexion vidéo entre l ordinateur et le vidéoprojecteur respectera les caractéristiques suivantes : Longueur maximale de 20 mètres ; Double blindage (un blindage par feuille et par tresse) ; 3 lignes coaxiales pour le transport des signaux RVB ; 7 conducteurs AWG28. 3.7.4.2. Les caractéristiques de la prise «vidéo HDMI» Les prises terminales «vidéo HDMI» seront de version 1.3 minimum, de type femelle et respecteront le standard DE-15. Ces prises seront intégrées aux points d accès. Le signal transporté sera de type numérique sans conversion, ni compression. Version V2012-2013 page 21/34

4. LES PRESCRIPTIONS ASSOCIEES AUX DIFFERENTS CHEMINEMENTS Les différents cheminements sont : Les chemins de câbles «courants forts» et «courants faibles» ; Les tubes et fourreaux ; Les colonnes verticales ; Les colonnettes verticales ; Les plinthes préfabriquées ; Les tranchées inter-bâtiments. 4.1 Les contraintes d environnement électromagnétique La séparation entre les câbles de transmission de données et les câbles d alimentation électrique doit être au minimum conforme à la norme EN 50174 partie 2, afin de garantir le bon fonctionnement des équipements. Les câbles de transmission de données doivent respecter une distance de séparation minimale de : 12 centimètres avec les éclairages incandescents ; 60 centimètres avec les éclairages fluorescents ; 1 mètre avec les sources d énergie supérieures à 10 kva ; 2 mètres avec les moteurs électriques ; 3 mètres avec les lignes à haute tension ou les sources émettrices rayonnantes. En cas de cheminement parallèle, les câbles sont au moins éloignés de : Longueur du chemin parallèle Source < 2 kva kva Source de 2 à 5 Source > 5 kva 3 m 10 mm 20 mm 40 mm 5 m 15 mm 40 mm 80 mm 10 m 30 mm 70 mm 140 mm Version V2012-2013 page 22/34

15 m 50 mm 120 mm 240 mm 20 m 60 mm 150 mm 300 mm >30 m 120 mm 300 mm 600 mm Dans un environnement fortement perturbé, il convient de prévoir une protection électromagnétique renforcée pour le passage des câbles. 4.2 Les chemins de câbles Pour l ensemble des cheminements, il devra être envisagé un chemin de câbles «courants forts» et un chemin de câbles «courants faibles». Dans les parcours principaux (vides-sanitaires, vide de faux-plafond, etc.), les cheminements «courants faibles» seront réalisés sur chemins de câbles plats en tôle pliée et ajourée, conformément aux préconisations des constructeurs. Dans la mesure du possible, les chemins de câbles seront installés de part et d autre de la circulation. Ils seront, dans la mesure du possible, éloignés de 30 centimètres l un de l autre. La capacité des chemins de câbles (courants forts et courants faibles) sera prévue avec une réserve de 30 % minimum. Tous les chemins de câbles seront mis à la terre de façon continue, par un conducteur de cuivre nu (non gainé) d au moins 4 mm² de section, circulant sur l aile extérieure des chemins de câbles. Ce conducteur sera fixé par des bornes non isolées à chaque changement de section, de direction et au minimum tous les 5 mètres. Les chemins de câbles seront équipés de leurs accessoires (consoles, chaise, tés de dérivations, coudes, couvercles, etc.). Les cheminements verticaux nécessiteront la pose d un couvercle démontable. Les chemins de câbles positionnés en sous-face des galeries extérieures seront équipés de tous les accessoires de fermeture. Pour les cheminements, représentant peu de câbles, les chemins de câbles existants (principalement pour le courant fort) pourront être utilisés, à condition toutefois que ceux-ci ne soient pas déjà saturés. Le cas échéant, ces derniers devront être remis aux normes. Tous les chemins de câbles réservés aux «courants faibles» seront repérés tous les 10 mètres. Les câbles seront posés en torons (uniquement pour le courant fort) côte à côte et soigneusement fixés au chemin de câbles. En aucun cas, les câbles ne doivent subir des contraintes dues à la fixation des câbles. Version V2012-2013 page 23/34

Les écartements entre fixations, devront être tels que la rigidité, avec le poids maximum pouvant être mis en place, ne sera jamais mise en cause. L ensemble des infrastructures passives devra être implanté à plus de deux mètres des ascenseurs et/ou de toute installation susceptible de perturber électriquement le réseau. Le croisement des câbles «courants faibles» et ceux associés aux «courants forts» devront se réaliser à 90. L ensemble de ces infrastructures devra être raccordé entre elles pour constituer le maillage du réseau de masse. 4.3 La distribution du câblage au sein des locaux La distribution dans les lieux d implantation des postes de travail devra respecter les mêmes règles d ingénierie que les chemins de câbles. Prenant en compte le fait que ce chemin sera a priori plus court, il sera admis une distance de séparation plus faible : 2 centimètres d écartement minimum pour un cheminement en parallèle inférieur à 2,5 mètres ; 4 centimètres d écartement minimum pour un cheminement en parallèle inférieur à 10 mètres. 4.4 Les tubes et les fourreaux Les cheminements, entre les différents chemins de câbles (courants forts et courants faibles) et les goulottes de distribution des salles, seront réalisés par des tubes ou fourreaux rigides, en faux-plafond, dont la capacité laissera au minimum une extension possible de 30 %. Tous ces tubes et fourreaux seront pourvus d une aiguille nylon. Aucun tube ou fourreau ne devra être visible. Ils seront obligatoirement implantés dans les plénums des faux-plafonds ou en vide de construction. Ces fourreaux devront être aiguillés à l aide d un filin Nylon de forte résistance à la traction. Les cheminements visibles seront remplacés par des goulottes PVC blanc. Les conduits encastrés sont mis en œuvre suivant les dispositions de la C 15.100 et seront de type ICTA. Traversées coupe-feu Toutes les traversées par câbles et conducteurs des murs, planchers et parois coupe-feu seront réalisés en matériau coupe-feu de degré équivalent à celui de la paroi, par tous moyens appropriés permettant la pose ou la dépose de câbles sans contrainte. Les rebouchages seront réalisés selon les dispositions de la norme NFC 15-100 Chapitre 527-2. Version V2012-2013 page 24/34

4.5 Les colonnes verticales Référentiel régional du numérique Dans certaines salles, et selon l organisation de ces dernières, il pourra être installé des colonnes verticales ALUMINIUM 4 compartiments. Tous les accessoires de pose et de fixation devront être inclus. Les canalisations desservant les colonnes auront une réserve de 3 mètres pour permettre le déplacement des colonnes. Ces colonnes devront être raccordées à la terre. Les colonnes existantes pourront être utilisées, à condition toutefois que celles-ci ne soient pas déjà saturées. Le cas échéant, ces dernières devront être remises aux normes. 4.6 Les colonnettes verticales Dans certaines salles, et selon l organisation de ces dernières, il pourra être installé des colonnettes ALUMINIUM 4 compartiments d environ 70 cm. Tous les accessoires de pose et de fixation devront être inclus. Ces colonnettes devront être raccordées à la terre. Les colonnettes existantes pourront être utilisées, à condition toutefois que celles-ci ne soient pas déjà saturées. Le cas échéant, ces dernières devront être remises aux normes. 4.7 Les goulottes La mise en œuvre des goulottes devra respecter les dispositions de la norme C 15.100 - chapitres 528 et 529 - notamment en ce qui concerne le cloisonnement en fonction de la section des conducteurs et de la tension d'isolement. Goulotte de distribution avec appareillages incorporés La distribution des prises de courants forts et faibles s effectuera au moyen d une goulotte PVC de dimensions adaptées. Ces goulottes permettront le cheminement des canalisations et l encastrement des prises courants forts et faibles et seront équipées de deux compartiments avec couvercles indépendants, de tous les accessoires de montage (angles, embouts, joints de couvercle, joint de sol, etc.). Nota : Les goulottes et moulures seront impérativement vissées. Les goulottes existantes pourront être utilisées, à condition toutefois que celles-ci ne soient pas déjà saturées. Le cas échéant, ces dernières devront être remises aux normes. La capacité des goulottes laissera au minimum une extension possible de 30 %. Version V2012-2013 page 25/34

4.8 Les fourreaux, les chambres de tirage et les percements 4.8.1. Les fourreaux 4.8.1.1. Quelques matériels préconisés Il est recommandé de poser des fourreaux en TPC rigides et lisses de diamètre 90 mm pour les «courants forts» et 42/45 pour les «courants faibles». 4.8.1.2. Le positionnement des fourreaux dans la fouille Les fourreaux seront mis en place sur un lit de sable épais d au moins 5 centimètres. Lorsqu ils ne constituent pas un ensemble monobloc, ils sont maintenus en place à l aide d étriers ou de peignes suffisamment rigides ou de ruban adhésif armé, posés tous les 2 mètres. 4.8.1.3. Le positionnement des fourreaux dans la chambre Les fourreaux doivent être arasés au droit de la chambre, aiguillés et bouchonnés. L aiguille devra être constituée d un filin solide noué à chaque extrémité du fourreau. 4.8.1.4. Le fil de pré-aiguillage Dans chaque alvéole, il est important de mettre en place un fil de pré-aiguillage en nylon. Dans chaque chambre de tirage, le fil devra dépasser de 1 mètre et être fixé à l intérieur de la chambre. Les fourreaux seront ensuite rebouchés. 4.8.1.5. Le grillage avertisseur Un grillage avertisseur de couleur normalisée (vert pour les «courants faibles» et rouge pour les «courants forts») devra être positionné au-dessus de chacune des conduites contenant ces infrastructures, à 20 centimètres de la surface. 4.8.2. Les chambres de tirage 4.8.2.1. Présentation Pour le tirage des câbles, des chambres de tirage en béton préfabriquées ou réalisées sur place, de dimensions normalisées, devront être installées. L espacement entre deux chambres ne devra pas excéder 200 mètres. 4.8.2.2. Les types de chambres Il existe plusieurs types de chambres de tirage. Toutefois, pour garantir l interconnexion entre différents bâtiments, il est communément utilisé des chambres de types suivants : Version V2012-2013 page 26/34

Type Nombre de tampon Référentiel régional du numérique Largeur (cm) Longueur (cm) Profondeur (cm) Ext. Int. Ext. Int. Ext. Int. (hors tout) (hors tout) (hors tout) L0T 1 24 45 42 63 30 38 L1T 1 38 63 52 77 60 68 L2T 2 38 63 116 141 60 68 4.8.3. Les percements dans les bâtiments pour le passage des réseaux Les pénétrations devront être réalisées par carottage pour effectuer la pénétration des réseaux dans les bâtiments. Version V2012-2013 page 27/34

5. LES PRESCRIPTIONS ASSOCIEES AUX LOCAUX TECHNIQUES Pour déployer une infrastructure de réseau, il est incontournable que des locaux soient conçus et organisés au sein de chaque établissement pour héberger : Les matériels associés directement à son câblage ; Les équipements afférents à son réseau, qu ils soient informatiques et/ou téléphoniques ; Les serveurs de communication, d administration et de stockage des applications mutualisées ; Les accessoires de commutation avec les réseaux extérieurs. 5.1 Le local de la répartition générale Ce local multifonctionnel est le point qui rassemble : Les câbles associés aux différentes rocades (téléphoniques et informatiques) ; Les accessoires et les câbles de raccordement avec les réseaux extérieurs ; Les câbles raccordant à proximité différents points d accès ; Les équipements de transport des flux informatiques (le cœur de réseau) et téléphoniques (le PABX et/ou l autocommutateur). En effet, il est constant qu un Répartiteur Général ait aussi pour fonction de garantir, par ailleurs, la fonction de sous-répartiteur. Ce local est positionné de façon à être en amont de l ensemble de la distribution informatique et téléphonique. Son accès doit être aisé et sécurisé tenant compte des équipements qui y sont hébergés. Dans ce local, il est naturel que soient implantés, outre les matériels associés directement au câblage de l établissement (baies de brassage, notamment) : Les équipements afférents au cœur du réseau, qu ils soient informatiques et/ou téléphoniques, voire des équipements de raccordement de points d accès ; Les serveurs de communication, d administration et de stockage des applications mutualisées ; Les accessoires de commutation avec les réseaux extérieurs. Version V2012-2013 page 28/34

Prenant en compte l ensemble des équipements qui y sont hébergés, ce local d une surface d environ 8 mètres carrés 1 doit posséder : Une alimentation électrique dédiée à l alimentation des équipements qui y sont hébergés, y compris une alimentation électrique directe pour les onduleurs ; Un dispositif de rafraîchissement, d une puissance frigorifique au minimum égale à 3,5 KW, cette dernière pouvant être augmentée jusqu à 7 KW (sur le principe de cassette murale) en fonction du volume de la salle à traiter (lié au taux de brassage) et de la quantité d éléments actifs équipant les baies ; Un revêtement de sols antistatique et anti-poussière (peinture, dalles, etc.) dans le cadre d une rénovation lourde des locaux ; Un cloisonnement coupe-feu ; Le raccordement aux infrastructures immobilières pour garantir l interconnexion du répartiteur général (colonnes montantes en accès aux planchers et/ou plafonds techniques) et aux différents supports de télécommunication ; Un éclairage adéquat (450 lux minimum, à 1 mètre du sol 2 ) ; Une porte d accès équipée d un ferme-porte et d une serrure à code dont la largeur est comprise entre 0,80 et 0,90 mètre 3 ; Une prise de terre possédant une impédance inférieure à 5 Ohms ; Un éloignement de toutes sources de perturbations électromagnétiques. 5.2 Les locaux de la sous-répartition Ces locaux se positionnent de telle façon au sein de chaque établissement, afin de permettre le raccordement des points d accès dans un pourtour de 90 mètres. Dans ces locaux, sont hébergés les équipements de la commutation associée au transport des données, le brassage des liaisons qui raccordent les différents points d accès. 1 Cette surface est, bien entendu, un objectif qu il s agit d appréhender différemment selon que l on se situe dans le cadre d une rénovation, d une construction neuve, etc. 2 L éclairage ne doit pas être de type lampe à vapeur de sodium ou fluorescent à starter. 3 Cette dimension de porte est, bien entendu, un objectif qu il s agit d appréhender différemment selon que l on se situe dans le cadre d une rénovation, d une construction neuve, etc. Version V2012-2013 page 29/34

Cet espace est un local à part entière. D une surface de 4 à 6 mètres carrés, il peut posséder, audelà des prescriptions associées au local de la répartition générale, un dispositif de ventilation, voire d un dispositif de rafraîchissement, en fonction de la surface et du nombre de points d accès desservis. Dans chaque établissement, l un de ces locaux héberge également le serveur de sauvegarde associé à un onduleur. 5.3 Le rafraîchissement Les locaux seront rafraîchis par un ensemble par local «split-system». 5.3.1. L unité «extérieure» Chaque unité extérieure sera positionnée, soit sur chaise murale avec plots anti-vibratiles, soit sur les toitures terrasses ou au sol sur un complexe dallette béton + résiliant antipoincenement (mousse dure de polystyrène extrudée) + plots anti-vibratiles. Suivant le décret N 93-40 relatif aux prescriptions techniques applicables à l'utilisation des équipements de travail soumis à l'article L. 223-5-1 du code du travail, aux règles techniques applicables aux matériels d'occasion soumis à l'article L. 233-5 du même code et à la mise en conformité des équipements existants et modifiant le code du travail, l unité extérieure sera équipée d un interrupteur de coupure de proximité omnipolaire étanche à molette rouge sur fond jaune. Cette coupure devra permettre le sectionnement et le cadenassage en position «arrêt» de la machine. L unité du local sera de type MONOSPLIT Froid Seul fluide frigorigène R410A. Elle devra présenter les caractéristiques minimum suivantes : Puissance frigorifique variable de 3.5 à 7.00 kw ; Niveau de pression sonore à 1 mètre : Inférieure à 50 db(a) ; Alimentation électrique : 220/240 V - 50 Hz. La mise en service des groupes sera assurée par le fabricant ou par un organisme agréé par ce dernier. Le titulaire devra fournir un Procès-Verbal de mise en service au maître d ouvrage ou à son représentant. 5.3.2. L unité «intérieure» Le local informatique sera équipé d unité intérieure murale type système MONOSPLIT fluide frigorigène R410A ayant les caractéristiques minimum suivantes : Puissance frigorifique : variable de 3.5 à 7.00 kw ; Débit : Variable ; Pression sonore : 48-54 db(a). Version V2012-2013 page 30/34

L unité sera équipée du matériel suivant : Télécommande infrarouge ; Référentiel régional du numérique Pompe de relevage des condensats ou évacuation de condensats en gravitaire. La cassette murale sera fixée à la paroi selon les préconisations du fabricant. 5.3.3. Les liaisons frigorifiques Les liaisons frigorifiques seront réalisées en tube cuivre recuit dégraissé calorifugé par manchons de mousse «spécial froid» de type M1. Les raccordements sur les unités de climatisation seront exécutés par dudgeons qui sont battus in situ. Les groupes extérieurs étant pré-chargés, le titulaire devra le tirage au vide des canalisations, il ne devra un complément de charge frigorifique que dans l éventualité où les longueurs limites de raccordements préconisées par le fabricant seraient dépassées. Les diamètres des liaisons frigorifiques seront déterminés selon le matériel mis en place et selon les préconisations du fabricant. 5.3.4. L évacuation des condensats Les condensats des unités intérieures seront évacués gravitairement et sont ramenés sur le réseau d eaux usées ou d eaux pluviales existant. Version V2012-2013 page 31/34

6. LES PRESCRIPTIONS «COURANTS FORTS» Prenant en compte le fait que cette installation devra être protégée contre toute surtension provenant d infrastructures susceptibles de véhiculer un courant électrique, il sera nécessaire de protéger les équipements du réseau informatique en réalisant un circuit électrique dédié sur lesquels ceux-ci seront raccordés. Le dispositif est à mettre en œuvre au plus près des équipements. Ainsi, dans le cas de tableau secondaire, il sera nécessaire d y implanter des protections associées aux équipements informatiques. 6.1 L origine des installations Un réseau dédié de type «secourable» devra être créé à partir du TGBT pour desservir l ensemble des bâtiments du site. Issu de ces tableaux «secourables», des tableaux de distribution secondaire seront mis en œuvre dans les différents locaux. Dans le cas d une extension ou d ajout de nouvelles prises de courant d un établissement récemment câblé, les travaux seront réalisés sur la base des caractéristiques électriques existantes, et ceci par exemple pour le type de socle de prise de courant utilisé (prise de courant à fond jaune et non détrompée). 6.2 Les tableaux électriques Chaque tableau contiendra, outre la coupure générale, tous les disjoncteurs secondaires protégeant les circuits issus du tableau avec un maximum de 8 à 10 prises par circuit. Un départ spécifique identifié sera créé pour l alimentation du bandeau de prises implanté dans la baie. Les disjoncteurs secondaires seront de type 16A+N dotés d une immunité renforcée contre les déclenchements intempestifs qui peuvent être causés par l apparition de courants de défaut. Version V2012-2013 page 32/34

6.3 L appareillage Référentiel régional du numérique L appareillage sera intégré dans les plinthes et les goulottes. Les prises de courant seront détrompées. Les détrompeurs de l ensemble des prises posées seront fournis à l établissement. 6.4 Quelques autres préconisations techniques 6.4.1. Protection et terre informatique Au sein du Local de Répartition Générale, il doit être mis à disposition un point unique de terre «courants faibles» permettant de raccorder l ensemble des infrastructures associées au câblage de l établissement (chemins de câbles, baies, etc.), au travers d un réseau de masse. Dans le cas où plusieurs bâtiments seraient alimentés par une même installation électrique, il s agira de raccorder les puits de terre de chaque bâtiment entre eux afin d obtenir un maillage des terres. Il en sera de même si plusieurs puits de terre existent au sein d un même bâtiment. La terre doit être unique et commune pour les «courants faibles» et les «courants forts» afin d éviter les courants de circulation. Toutefois, le réseau de masse doit être indépendant de la terre électrique «courants forts». Le principe consiste, à partir du point unique, de distribuer en étoile toutes les masses. Chaque groupe de masse doit être raccordé séparément sur le point de terre. Version V2012-2013 page 33/34

7. LA VALORISATION DES INFRASTRUCTURES 7.1 Le récolement des installations Un plan de récolement de l ensemble des installations devra être établi par les prestataires en charge de la réalisation des travaux. Dans la mesure du possible, ce plan devra être reporté sur les plans du bâtiment de l établissement, dans un format informatique natif ainsi que dans un format lisible par l ensemble des acteurs (de type pdf). Ce document exhaustif devra identifier chaque élément de l installation en fonction de son repérage dans l établissement. Ainsi, sur ce document, chaque prise, tant au niveau du répartiteur que du point d accès, sera identifiable. Chaque prise possédera donc sa propre identification. L ensemble de ces documents (plan de récolement «brut» et plan de récolement reporté sur les plans des établissements) devra être fourni, tout autant sous format papier que support informatique, dans un standard compatible avec celui utilisé par la Région Pays de la Loire. 7.2 La validation des installations électriques Les installations électriques afférentes aux opérations de câblage feront l'objet, dans un premier temps, de tests réalisés par l'entreprise et retranscrites dans ses «fiches d'autocontrôle». Ces tests porteront sur le déclenchement des dispositifs différentiels associés à chaque prise électrique. Dans un second temps, ces installations pourront être vérifiées par un contrôleur technique indépendant et mandaté directement par la collectivité. Ce dernier pourra alors donner l'autorisation de la mise sous tension des installations. 7.3 La validation des locaux techniques Le contrôleur technique cité au paragraphe précédent pourra être également mandaté par la collectivité pour valider les locaux techniques recevant les différents équipements associés au câblage informatique. Ces vérifications porteront sur la tenue au feu des cloisons, mais également sur les équipements techniques associés à la sécurité devant y être installés, notamment lorsque les établissements hébergent des internats, voire des logements de fonction. L'ensemble de ces vérifications garantit à la collectivité que les installations mises en œuvre sont conformes avec la législation et la réglementation en vigueur associées aux établissements recevant du public. Copyright CATALiSE / SLVE - Avril 2012 Version V2012-2013 page 34/34