Gynécologue et médecin de famille



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Transcription:

Gynécologue et médecin de famille Tous les deux ans dès 50 ans, les femmes sont invitées à faire une mammographie de dépistage dans le cadre d un programme lorsque leur canton ou région en dispose. Le gynécologue et le médecin de famille jouent un rôle important auprès de la femme, de sensibilisation, d orientation selon le niveau de risque puis de prise en charge du suivi en cas de dépistage positif Sensibilisation La visite chez le médecin offre l occasion de parler aux femmes de la mammographie et de les informer aussi bien des effets positifs que négatifs liés à cet examen (voir chapitre sur l impact du dépistage). Le médecin de famille doit garder en tête que bon nombre de femmes de plus de 50 ans n ont plus de suivi gynécologique et qu une consultation peut être l occasion de leur rappeler l importance d un suivi. Il est important d évaluer le degré de risque présenté par la personne en consultation et d adapter ses recommandations en fonction de ce degré de risque.

La femme dite «à risque» : antécédents personnels de cancer du sein, contro- ou homolatéral; risque familial au 1er degré: mère et/ou soeur(s) avec cancer du sein avant 50 ans; pré-disposition génétique prouvée; porteuse de lésion à risque. Une anamnèse familiale détaillée est importante dans la mesure où l'un des principaux facteurs de risque du cancer du sein est la présence d'antécédents familiaux. Elle permettra d'évaluer le risque de développer un cancer du sein et de préciser la probabilité de l'existence d'une prédisposition génétique (ex. : syndrome du cancer du sein/ovaire type BRCA1 ou 2). La reconnaissance d'un risque faible, modéré ou élevé est aujourd'hui associée à des recommandations de dépistage adaptées. L'imagerie par résonance magnétique (IRM) du sein est par exemple réservée aux femmes à haut risque. Le dépistage génétique des principales prédispositions génétiques au cancer du sein, BRCA1 et BRCA2, est disponible dans un cadre clinique. L annonce des résultats Les résultats doivent être annoncés lors d une consultation et non par téléphone, hormis dans les situations d un dépistage négatif chez une patiente asymptomatique. Trois cas de figure peuvent se présenter : a) Le résultat est négatif : aucune anomalie suspecte n a été décelée au dépistage, sachant toutefois que la sensibilité du test se situe entre 85 et 90 %. Dans ce cas on peut évoquer la date du prochain dépistage prévu et inciter la femme à consulter si des symptômes apparaissaient dans l intervalle. b) Le résultat est négatif mais la patiente présente un symptôme clinique (boule, douleur, écoulement ), a des seins denses ou porte des prothèses. La patiente et le médecin ont reçu une lettre mentionnant ces résultats. Après avoir effectué un examen clinique, le médecin organise les examens complémentaires qu il juge nécessaires.

Une échographie est du reste préconisée dans le courrier du dépistage pour les seins denses de type 4 et dans certains cantons chez les patientes porteuses de prothèses. c) Le résultat est positif : la mammographie de dépistage a mis en évidence une image douteuse pouvant indiquer la présence d'un cancer du sein, selon une probabilité plus ou moins grande. Le médecin traitant ou le gynécologue va devoir : communiquer et expliquer ce résultat à sa patiente; prescrire des examens complémentaires; le cas échéant orienter vers une filière de soins. En cas de perte de vue après annonce d un résultat positif, il est essentiel de faire un maximum pour recontacter la patiente. Si cela s avère impossible il est important de le signaler au centre de dépistage. Le suivi des dépistages positifs Après un résultat positif de la mammographie de dépistage, l examen clinique, l imagerie et le prélèvement tissulaire doivent permettre d'établir le diagnostic conformément aux recommandations européennes et 90% des femmes devraient se voir proposer un examen complémentaire dans les 5 jours suivant la réception du résultat. Le choix des examens préconisés et leur ordre de priorité dépendent du type d anomalie observé et du degré de suspicion de malignité. Les pièges à éviter : - Banaliser une anomalie sur une conclusion d un examen complémentaire du type : «l opacité vue sur la mammographie n a pas de traduction en échographie, on ne distingue pas de lésion nodulaire suspecte», expose au risque d un cancer découvert à distance sur une investigation restée négative. L origine de la «lésion» détectée sur la mammographie de dépistage est restée indéterminée. Si par la suite, ou lors d un contrôle à distance, il s avère que cette lésion est un cancer, on parle de diagnostic retardé ou «assessment interval cancer». - Recourir systématiquement aux contrôles à 6 mois ou 1 an. Bien que l on puisse attribuer des avantages à cette pratique, cette approche est controversée, car il ne s agit pas d une méthode de diagnostic, mais de surveillance à but diagnostic 1. 1 L équipe de Nottingham recommande de bannir le contrôle rapproché à 6 mois, sauf si une microbiopsie n est pas réalisable (lésion très profonde, risque de pneumothorax) ou si la patiente refuse la microbiopsie. Les cancers diagnostiqués après coup sont appelés «assessment interval cancers». Dans ce centre universitaire de sénologie (600 cancers du sein diagnostiqués et traités par année), le recours à la microbiopsie est systématique, sauf si l examen clinique et l imagerie donnent clairement un diagnostic de lésion bénigne pour l anomalie vue sur la mammographie de dépistage.

L imagerie dans le suivi des examens positifs La prise en charge devrait se faire par un radiologue spécialisé. 1. La comparaison avec d anciens clichés Dans la mesure du possible, cette comparaison a déjà été faite lors des lectures de la mammographie de dépistage. Il arrive cependant qu une participante n ait pas amené avec elle les clichés précédents. En vue des examens complémentaires, d anciens clichés doivent être recherchés avec insistance. Il n est pas rare que la comparaison avec d anciens clichés suffise pour régler le problème, en montrant le caractère stable ou régressif de l anomalie vue sur la mammographie de dépistage. 2. La mammographie complémentaire Incidence de profil : recherche de calcifications qui sédimentent dans des microkystes, typiquement bénignes Incidences particulières : pour rechercher une opacité qui n était visible que sur une seule incidence de la mammographie de dépistage Compression localisée : confirmation et analyse d une opacité, permet de démontrer les «images composées» Cliché comprimé-agrandi : utile surtout pour une analyse des microcalcifications Tomosynthèse (permet une meilleure analyse des contours d une lésion, parfois utilisée en remplacement du cliché en compression localisée) 3. L échographie (appareil dédié à l examen sénologique) Examen centré sur la zone suspecte pour établir la corrélation mammographie/échographie Examen systématique des deux seins pour découvrir éventuellement des signes de lésion maligne non visibles (ou manqués) sur la mammographie de dépistage Echographie des deux seins en cas de densité élevée ou de prothèse Permet si besoin un guidage des prélèvements tissulaires Examen Doppler : apporte des critères en faveur de la bénignité ou de la malignité, utile dans les images dont la nature reste douteuse en échographie standard ; Elastographie : (permet d apprécier la dureté d une lésion et donc de son caractère plutôt suspect) 4. Les mammographies / échographies de contrôle à 6 mois Cette option est justifiée pour la surveillance de lésions «probablement bénignes» ACR3. Elle n intervient qu après les examens complémentaires qui suivent immédiatement la mammographie de dépistage. Ce contrôle différé ne doit pas être une échappatoire au «triple assessment» à savoir examen clinique, examens complémentaires et biopsie).

Indications : Microcalcifications rondes ou punctiformes régulières ou pulvérentes, peu nombreuses, en petit amas rond isolé Petit(s) amas rond(s) ou ovale(s) de calcifications amorphes, peu nombreuses, évoquant un début de calcification d'adénofibrome Opacité(s) bien circonscrite(s), ronde(s) ou ovale(s) ou discrètement polycyclique(s) sans microlobulation, non calcifiée(s), non liquidiennes en échographie ; Symétrie focale de densité à limites concaves et / ou mélangées à de la graisse Une surveillance adaptée sera proposée en fonction du type de lésions selon la classification ACR3. Conditions : Données de l imagerie concordantes (l anomalie de la mammographie de dépistage est retrouvée par les clichés de la mammographie complémentaire et par l échographie) Absence de risque particulier de cancer du sein (anamnèse de cancer dans la parenté proche, foyers d hyperplasie connus d une précédente biopsie) Patiente collaborante (le contrôle à 6 mois aura effectivement lieu) Si ces conditions ne sont pas remplies, l ACR recommande de poursuivre immédiatement les investigations pour obtenir le diagnostic. Le contrôle à 6 mois n est pas justifié : pour confirmer qu une lésion déclarée bénigne (ACR 2) garde un aspect bénin 6 mois plus tard ; pour «voir ce qui se passe» au sujet d une image dont le degré de suspicion de malignité n a pas été défini par les examens complémentaires immédiats. Seules les lésions définies ACR 3 sont passibles du contrôle à 6 mois. 5. L IRM Elle nécessite l injection de produit de contraste. C est un examen non irradiant utilisant un champ magnétique..elle doit être effectuée après l échographie et le résultat des prélèvements tissulaires guidés par échographie. Ses indications principales globales sont selon la classification ACR de 2008 : 1) Dépistage : des femmes à haut risque de cancer du sein ; d un cancer controlatéral lors du diagnostic de tumeur mammaire ; de l intégrité d un implant mammaire ; 2) Bilan d extension locale du cancer du sein : dans les carcinomes invasifs (ex. type cancer lobulaire) pour recherche de lésions multifocales/multicentriques et les CCIS (15 à 30% de cancers occultes); pour la recherche de l extension à la paroi avant un geste chirurgical; en post-opératoire précoce, lorsque les marges d exérèse sont positives; en préopératoire, pour évaluer la réponse tumorale après chimiothérapie néoadjuvante.

3) Lorsque l imagerie standard ne permet pas de conclure (situations diagnostiques difficiles) : suspicion de récidive avec autres examens radiologiques non concluants; adénopathie métastatique sans primitif retrouvé; caractérisation d une anomalie échographique ou mammographique atypique; suspicion de récidive après reconstruction mammaire; guidage pour biopsie. L IMPORTANCE DU QUESTIONNAIRE MEDICAL Le questionnaire médical est adressé au médecin en même temps que la lettre de résultat, si celui-ci est positif. C est un outil essentiel pour assurer la qualité des programmes de dépistage. En effet, les informations que le médecin renvoie permettent : - de s assurer qu une démarche diagnostique a été entreprise; - de connaître les délais de prise en charge; - de connaître le diagnostic; - de connaître les caractéristiques bénignes ou malignes de la lésion; - de connaître, le cas échéant, le traitement établi ou le suivi. Vous pouvez trouver le questionnaire médical sur ce site, rubrique «votre canton/documentation».