Gestion des comptes utilisateurs

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1 Administration de systèmes UNIX Thierry Besançon Formation Permanente de l Université de Paris 6 Formation ARS Tôme 3 c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 1 / Gestion des comptes utilisateurs Chapitre 1 Gestion des comptes utilisateurs c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 2 / 435

2 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.1 Introduction Chapitre 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.1 Introduction Humour : c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 3 / 435 Humour : 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.1 Introduction c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 4 / 435

3 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.1 Introduction Un compte utilisateur : définition de son identification pour le système définition d un environnement utilisateur Opérations possibles : création modifications destruction c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 5 / Gestion des comptes utilisateurs 1.2 Le fichier /etc/passwd Chapitre 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.2 Le fichier /etc/passwd Le fichier «/etc/passwd» contient les informations sur les utilisateurs. Sur tous les Unix! Exemple : root:u/oecqo.cmnyc:0:1:operator:/root:/bin/csh nobody:*:65534:65534::/: daemon:*:1:1::/: sys:*:2:2::/:/bin/csh bin:*:3:3::/bin: besancon:vshntkfqz8mek:4332:1000::/users/adm/besancon:/bin/bash... c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 6 / 435

4 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.3 Format du fichier /etc/passwd, <pwd.h> Chapitre 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.3 Format du fichier /etc/passwd, <pwd.h> Le format est composé de 7 champs séparés par le caractère «:» : login : mot de passe : UID : GID : gecos : homedir : shell Pour la définition exacte sur sa machine, se reporter à «<pwd.h>». Par exemple sur Linux : /* The passwd structure. */ struct passwd { char *pw_name; /* Username. */ char *pw_passwd; /* Password. */ uid_t pw_uid; /* User ID. */ gid_t pw_gid; /* Group ID. */ char *pw_gecos; /* Real name. */ char *pw_dir; /* Home directory. */ char *pw_shell; /* Shell program. */ }; c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 7 / Gestion des comptes utilisateurs 1.3 Format du fichier /etc/passwd, <pwd.h> champ 1 : login Nom sous lequel un ordinateur connait un individu. 8 caractères en général. Pour plus, vérifier Sur Linux, on peut avoir des noms plus longs que 8. Conseils : pas de majuscules, éviter les caractères accentués. Bref : lettres minuscules, chiffres et caractère «-» champ 2 : mot de passe Mot de passe de l utilisateur stocké sous forme chiffrée non déchiffrable. Nécessité d éduquer les utilisateurs pour choisir un bon mot de passe. Les logiciels de crack de mots de passe ne déchiffrent pas les mots de passe : ils font des essais à base de dictionnaires. «crack» : ftp://ftp.lip6.fr/pub/unix/security/crack5.0.tar.gz «john» : ftp://ftp.false.com/pub/security/john/john-1.6.tar.gz c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 8 / 435

5 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.3 Format du fichier /etc/passwd, <pwd.h> champ 3 : UID Identificateur numérique compris entre 0 et (short int a priori). Sur Linux, c est un «uid_t» (équivalent à un «unsigned int») Cette valeur doit être unique au sein des utilisateurs. champ 4 : GID Identificateur numérique compris entre 0 et (short int a priori). Sur Linux, c est un «gid_t» (équivalent à un «unsigned int») Cette valeur doit être unique au sein des groupes. % ls -l -rw-r--r-- 1 besancon software 5928 Sep 15 22:49 fichier1.txt -rw-r--r-- 1 besancon software 940 Sep 15 22:27 fichier2.txt % ls -ln -rw-r--r Sep 15 22:47 fichier1.txt -rw-r--r Sep 15 22:27 fichier2.txt c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 9 / Gestion des comptes utilisateurs 1.3 Format du fichier /etc/passwd, <pwd.h> champ 5 : gecos Identité en clair de l utilisateur. Les systèmes BSD y ont stocké d autres informations comme le numéro de téléphone, le numéro de bureau etc. La commande «chfn» (change finger) permet de modifier ce champs. champ 6 : homedir Répertoire par défaut. champ 7 : shell Shell par défaut. Si le champ est vide, on prend «/bin/sh» par défaut. Le shell déterminera les fichiers de configuration à installer chez l utilisateur. La commande «chsh» (change shell) permet de choisir parmi les shells mentionnés dans «/etc/shells». c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 10 / 435

6 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.3 Format du fichier /etc/passwd, <pwd.h> Quelques constatations : les UIDs ne sont pas nécessairement consécutifs ; il peut y avoir des trous dans la numérotation une ligne dans «/etc/passwd» n implique pas que le homedirectory existe ; on peut avoir un utilisateur défini sans que son homedir existe des fichiers peuvent appartenir à un UID qui n est pas utilisé dans «/etc/passwd» on peut avoir plusieurs utilisateurs définis ayant tous le même UID ; au niveau de la commande «ps», c est le premier nom de login du fichier qui apparaitra. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 11 / Gestion des comptes utilisateurs 1.3 Format du fichier /etc/passwd, <pwd.h> Quelques conseils : Il faut toujours trier les lignes de «/etc/passwd» selon l ordre numérique des UID : # sort -t : +2n -3 /etc/passwd Il ne faut jamais laisser de comptes sans mot de passe. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 12 / 435

7 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.4 Chiffrement des mots de passe : crypt() Chapitre 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.4 Chiffrement des mots de passe : crypt() Les mots de passe sont stockés sur une forme chiffrée, mathématiquement non réversible. Algorithme de chiffrement : DES, standard fédéral de l administration américaine Ce chiffrement non réversible est appelé hash (le mot de passe chiffré est dit hashed). c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 13 / Gestion des comptes utilisateurs 1.4 Chiffrement des mots de passe : crypt() Le chiffrement DES est disponible sur Unix via la fonction C «crypt()» : premier paramètre : la chaine à chiffrer second paramètre : la graine (dite salt en anglais) composée de 2 caractères résultat renvoyé : une chaine dont les 2 premiers caractères reprennent le salt Ainsi «crypt("qwerty", "NU")» renvoie «NUMVcLVD/dM12» c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 14 / 435

8 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.4 Chiffrement des mots de passe : crypt() Exemple de programme C complet : #include<stdio.h> main(int argc, char *argv[]) { printf("=> %s\n", crypt(getpass("chaine a chiffrer :"), argv[1])); } Compiler sur LINUX par : % gcc crypt.c -o crypt.exe -lcrypt Une fois compilé, le programme montre : %./textcrypt NU Chaine a chiffrer : XXXXXXXX => NUMVcLVD/dM12 <-- QWERTY pour l exemple c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 15 / Gestion des comptes utilisateurs 1.5 Cycle du mot de passe et commande passwd Chapitre 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.5 Cycle du mot de passe et commande passwd La commande pour changer de mot de passe d un utilisateur dans «/etc/passwd» est «passwd». Elle appelle «crypt()» avec un nouveau salt tiré au hasard et avec le nouveau mot de passe entré. passwd crypt() hashed password randomseed or "salt" serveur /etc/passwd (/etc/shadow) c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 16 / 435

9 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.5 Cycle du mot de passe et commande passwd Comportement lorsqu un utilisateur change un mot de passe % passwd passwd: Changing password for besancon Enter login password: XXXXXXXX New password: ZZZZZZZZ Re-enter new password: ZZZZZZZZ passwd (SYSTEM): passwd successfully changed for besancon On tache de vérifier l identité de la personne en demandant le mot de passe initial. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 17 / Gestion des comptes utilisateurs 1.5 Cycle du mot de passe et commande passwd Comportement lorsque l administrateur root change un mot de passe # passwd besancon New password: XXXXXXXX Re-enter new password: XXXXXXXX passwd (SYSTEM): passwd successfully changed for besancon Root n a jamais besoin de connaître le mot de passe d un utilisateur pour en changer le mot de passe. Lorsqu un utilisateur a perdu son mot de passe : root ne peut pas déchiffrer la chaine chiffrée dans «/etc/passwd» root peut changer le mot de passe par «passwd groslourd» c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 18 / 435

10 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.5 Cycle du mot de passe et commande passwd La commande «passwd» peut comporter plus ou moins de règles de vérification de la sûreté du mot de passe : % passwd besancon Enter login password: XXXXXXXX New password: XXXXXXXX <-- on entre exprès le même mot de passe passwd(system): Passwords must differ by at least 3 positions New password: YYYYYYYY <-- mélange de lettres minuscules et majuscules passwd(system): The first 6 characters of the password must contain at least two alphabetic characters and at least one numeric or special character. passwd(system): Too many failures - try later. Permission denied c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 19 / Gestion des comptes utilisateurs 1.6 Cycle du mot de passe et commande login Chapitre 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.6 Cycle du mot de passe et commande login La commande «login» est lancée par le système pour se connecter. Elle va devoir vérifier si les mots de passe entré et stocké sont identiques, sachant que le mot de passe est stocké sous une forme hashée. Si le mot de passe hashé est «saelydiafuf5o», on réalisera donc au login la comparaison C : strcmp("saelydiafuf5o", crypt("xxxxxxxx", "sa")) avec «XXXXXXXX» le mot de passe en clair. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 20 / 435

11 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.6 Cycle du mot de passe et commande login 1. L utilisateur entre login et mot de passe 2. On recupère la structure pwd de l utilisateur login 3. On extrait le salt 4. crypt() des données entrées 5. On extrait le passwd serveur /etc/passwd (ou /etc/shadow) 6. Comparaison hash stocké et hash calculé 7a. comparaison OK : connexion acceptée 7b. comparaison fausse : connexion refusée c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 21 / Gestion des comptes utilisateurs 1.7 Shadow passwords, /etc/shadow, <shadow.h> Chapitre 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.7 Shadow passwords, /etc/shadow, <shadow.h> L idée part de la constatation que, si beaucoup de programmes accèdent au contenu de «/etc/passwd» pour les informations concernant UID, homedir, shell, peu en revanche l accèdent pour le mot de passe. On supprime donc le mot de passe chiffré du fichier «/etc/passwd» pour le stocker dans un fichier à accès plus restreint. L ancien mot de passe chiffré est remplacé par exemple par un caractère comme «*» ou «x» pour conserver la structure du fichier «/etc/passwd» initial de façon à être compatible avec d anciennes applications. Plusieurs formats de fichiers shadow sont utilisés par les constructeurs qui ne se sont pas mis d accord. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 22 / 435

12 Exemple sur LINUX 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.7 Shadow passwords, /etc/shadow, <shadow.h> -rw-r--r-- -rw root wheel Sep 15 22:51 /etc/passwd root wheel Sep 15 22:50 /etc/shadow # cat /etc/passwd root:x:0:0:root:/root:/bin/bash bin:x:1:1:bin:/bin: daemon:x:2:2:daemon:/sbin: adm:x:3:4:adm:/var/adm:... # cat /etc/shadow root:fuqzjkzpwaytc:11237:0:99999:7:-1:-1: bin:*:11237:0:99999:7::: daemon:*:11237:0:99999:7::: adm:*:11237:0:99999:7:::... c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 23 / 435 Exemple sur SOLARIS 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.7 Shadow passwords, /etc/shadow, <shadow.h> -rw-r--r-- 1 root sys 1032 Jul 11 23:21 /etc/passwd -rw root sys 536 Jul 11 23:14 /etc/shadow # cat /etc/passwd root:x:0:1:super-user:/:/sbin/sh daemon:x:1:1::/: bin:x:2:2::/usr/bin:... boumaiza:x:1001:1000:lyazid Boumaiza:/net/serveur/home/ars/boumaiza:/bin/tcsh corsini:x:1002:1000:franck Corsini:/net/serveur/home/ars/corsini:/bin/tcsh... # cat /etc/shadow root:y8fpbbq414tbu:6445:::::: daemon:np:6445:::::: bin:np:6445::::::... boumaiza:aaljcbuvx/xem:11255:::::: corsini:5ag56r/m.kd9a:10912::::::... c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 24 / 435

13 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.8 Le fichier /etc/group, <grp.h> Chapitre 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.8 Le fichier /etc/group, <grp.h> Le format est composé de 4 champs séparés par le caractère «:» : group : mot de passe : GID : membres Pour la définition exacte sur sa machine, se reporter à «<grp.h>». Par exemple, sur une machine Linux : /* The group structure. */ struct group { char *gr_name; /* Group name. */ char *gr_passwd; /* Password. */ gid_t gr_gid; /* Group ID. */ char **gr_mem; /* Member list. */ }; c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 25 / Gestion des comptes utilisateurs 1.8 Le fichier /etc/group, <grp.h> champ 1 : group Nom du groupe apparaissant par «ls -lg». champ 2 : mot de passe Mot de passe du groupe. champ 3 : GID Identificateur numérique compris entre 0 et Sur Linux, c est un «gid_t» (équivalent à un «unsigned int») Cette valeur doit être unique au sein des groupes. champ 4 : membres Liste de noms de login séparés par des virgules. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 26 / 435

14 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.9 Création d un nouveau compte : useradd, adduser, groupadd, addgroup Chapitre 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.9 Création d un nouveau compte : useradd, adduser, groupadd, addgroup Action mécanique automatisable. Selon le système, elle est déjà automatisée sous la forme d une commande d administration : Unix AIX HP-UX Solaris FreeBSD FreeBSD LINUX Programme smit sam admintool adduser useradd adduser et useradd c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 27 / Gestion des comptes utilisateurs 1.9 Création d un nouveau compte : useradd, adduser, groupadd, addgroup Exemple d interface graphique de création de compte : Problème : comment créer 3000 comptes en une après-midi avec cette interface? Problème : comment personnaliser cette interface? c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 28 / 435

15 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.9 Création d un nouveau compte : useradd, adduser, groupadd, addgroup Actions schématiques à accomplir lors de la création d un compte : 1 choix de l UID et du GID en fonction du service d appartenance de la personne 2 choix du homedir (en fonction du service?) 3 choix du nom de login selon la politique locale 4 choix du shell de login 5 incorporation de ces informations dans la base de données des comptes ( «/etc/passwd» ou NIS selon la politique du service) ; «*» comme mot de passe par défaut c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 29 / Gestion des comptes utilisateurs 1.9 Création d un nouveau compte : useradd, adduser, groupadd, addgroup 6 ajout de l utilisateur dans «/etc/group» 7 création du homedir 8 copie des fichiers de configuration de l environnement («.profile», «.cshrc», «.xsession» etc.) 9 attribuer le homedir créé à l utilisateur par «chown» + «chgrp» 10 initialisation du mot de passe si l utilisateur est présent L étape délicate dans une automatisation de création de compte est bien sûr l incorporation d une nouvelle ligne dans la base de données (accès concurrents, ne pas perdre le contenu du fichier,...). c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 30 / 435

16 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.10 Compte root Chapitre 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.10 Compte root «root» est le nom du login Unix de l administrateur. NE PAS ESSAYER DE LE CHANGER! : codé profondément dans tous les programmes Unix Le shell de «root» a traditionnellement pour prompt «#» (voir variable d environnement «PS1»). c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 31 / Gestion des comptes utilisateurs 1.10 Compte root Déconseillé de travailler en permanence sous le nom de «root». Cf fond d écran de «root» sous LINUX Mandrake : c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 32 / 435

17 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.10 Compte root UID de «root» == 0. Quelques règles : 1 L utilisateur «root» n a pas «.» dans son «PATH» (précédence de la commande locale par rapport à la commande système). 2 L utilisateur «root» a 022 pour «umask» (accessibilité indispensable de certains fichiers par les utilisateurs normaux). 3 Eviter d avoir «/» comme homedir pour «root» (pollution de «/» par les fichiers de configuration en «.totorc»). Sur LINUX/FREEBSD, le répertoire de root est «/root» c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 33 / Gestion des comptes utilisateurs 1.11 Comptes fictifs système Chapitre 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.11 Comptes fictifs système Exemple de Linux : root:x:0:0:root:/root:/bin/bash bin:x:1:1:bin:/bin: daemon:x:2:2:daemon:/sbin: adm:x:3:4:adm:/var/adm: lp:x:4:7:lp:/var/spool/lpd: sync:x:5:0:sync:/sbin:/bin/sync shutdown:x:6:0:shutdown:/sbin:/sbin/shutdown halt:x:7:0:halt:/sbin:/sbin/halt mail:x:8:12:mail:/var/spool/mail: news:x:9:13:news:/var/spool/news: uucp:x:10:14:uucp:/var/spool/uucp: operator:x:11:0:operator:/root: games:x:12:100:games:/usr/games: gopher:x:13:30:gopher:/usr/lib/gopher-data: ftp:x:14:50:ftp User:/home/ftp: nobody:x:99:99:nobody:/: xfs:x:43:43:x Font Server:/etc/X11/fs:/bin/false... c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 34 / 435

18 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.11 Comptes fictifs système Ces utilisateurs fictifs sont essentiellement des propriétaires de fichiers. Par exemple «bin» est le propriétaire de la plupart des exécutables : -rwxr-xr-x 1 bin bin Aug stty* -rws--x--x 1 root bin Aug su* -rwxr-xr-x 1 bin bin Aug sum* A noter l emploi du bit s sur la commande «su». son exécution se fait au nom du propriétaire du fichier, ici «root». c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 35 / Gestion des comptes utilisateurs 1.12 Commande id Chapitre 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.12 Commande id (en anglais identity) La commande «id» renvoie l UID et les GID primaire et secondaires de l utilisateur. % id uid=1000(besancon) gid=4(adm) groups=4(adm),0(root),3(sys), 12(daemon) c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 36 / 435

19 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.13 Commande groups Chapitre 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.13 Commande groups (en anglais groups) Syntaxe : «groups [user]» La commande «groups» renvoie les GID d appartenance de l utilisateur. % groups adm root sys daemon www c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 37 / Gestion des comptes utilisateurs 1.14 Commande su Chapitre 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.14 Commande su (en anglais swap user) Syntaxe : «su [-] utilisateur2» La commande «su» permet de changer d identité. La commande réussira après la demande du mot de passe de l utilisateur destination. Pour hériter complètement de l identité, utiliser l option «-» de la commande «su». c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 38 / 435

20 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.14 Commande su Quand on se trompe sur le mot de passe % id uid=4332(besancon) gid=1000(software) groups=1000(software) % su besancon Password: XXXXXXXX Sorry Quand on donne le bon mot de passe % id uid=4332(besancon) gid=1000(software) groups=1000(software) % su asterix Password: XXXXXXXX % id uid=8520(asterix) gid=8506(gaulois) groups=8506(gaulois) c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 39 / Gestion des comptes utilisateurs 1.14 Commande su Exemple de transmission de données parasites de la première identité à la seconde identité % id uid=4332(besancon) gid=1000(software) groups=1000(software) % pwd /users/adm/besancon % su asterix Password: XXXXXXXX % id uid=8520(asterix) gid=8506(gaulois) groups=8506(gaulois) % pwd /users/adm/besancon % printenv... MAIL=/var/mail/besancon... Certaines variables d environnement font encore référence à l identité de départ! c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 40 / 435

21 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.14 Commande su Exemple de non transmission de données parasites de la première identité à la seconde identité % id uid=4332(besancon) gid=1000(software) groups=1000(software) % pwd /users/adm/besancon % su - asterix Password: XXXXXXXX % id uid=8520(asterix) gid=8506(gaulois) groups=8506(gaulois) % pwd /users/stat/asterix % printenv... MAIL=/var/mail/asterix... Les variables d environnement font référence maintenant au second utilisateur exclusivement. Moralité : il faut toujours faire «su - utilisateur2» c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 41 / Gestion des comptes utilisateurs 1.14 Commande su Pour devenir root Pour devenir root, la commande est : % su - root ce qui peut se simplifier encore en : % su - c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 42 / 435

22 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.15 Commande su (2) Chapitre 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.15 Commande su (2) Problèmatiques : lancer au boot une commande au nom d un autre utilisateur (serveur web, base de données, etc.) lancer via la crontab de root une commande au nom d un autre utilisateur (serveur web, base de données, etc.) Solution : % su pierre -c commande c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 43 / Gestion des comptes utilisateurs 1.16 Commande sudo Chapitre 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.16 Commande sudo Problématiques : déléguer les priviléges de l administrateur à des personnes mais pour quelques opérations seulement impossible d utiliser les bits setuid et setgid avec des shell scripts Une solution : commande «sudo», Fourni de base sur MacOS X. A completer... c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 44 / 435

23 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.16 Commande sudo Principe Un fichier de configuration indique qui a le droit de lancer quoi avec les privilèges de l administrateur. Exemple : XXXXX A completer... c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 45 / Gestion des comptes utilisateurs 1.16 Commande sudo Pour permettre à l utilisateur «apache» de lancer le script «update.sh», faire : # chmod u+s update.sh # chown root update.sh % id apache %./update.sh -> id apache Exemple : A completer... XXXXX % id apache % sudo XXXXX c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 46 / 435

24 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.16 Commande sudo Sur MacOS X, pas de commande «su». Uniquement la commande «su» : Exemple : # find / -name su -print <-- rien A completer... c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 47 / Gestion des comptes utilisateurs 1.17 Changer le propriétaire d objets : chown Chapitre 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.17 Changer le propriétaire d objets : chown (en anglais change owner) Syntaxe : «chown [-Rh] utilisateur objets» Commande réservée à l administrateur car sinon plus aucune protection de la machine : % ls -l -rw-r--r-- 1 besancon adm 49 Nov 23 21:05 cerise % chown root cerise chown: cerise: Not owner c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 48 / 435

25 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.17 Changer le propriétaire d objets : chown Très important : % ls -l -rw-r--r-- 1 besancon adm 49 Nov 23 20:54 cerise lrwxrwxrwx 1 besancon adm 6 Nov 23 20:54 fruit -> cerise % su - Password: XXXXXXXX # chown mysql fruit # ls -l total 4 -rw-r--r-- 1 mysql adm 49 Nov 23 20:54 cerise lrwxrwxrwx 1 besancon adm 6 Nov 23 20:54 fruit -> cerise c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 49 / Gestion des comptes utilisateurs 1.17 Changer le propriétaire d objets : chown Options utiles : option «-R» : changement récursif dans une arborescence option «-h» : si l objet est un lien symbolique, alors l option «-h» change le propriétaire du lien et non pas le propriétaire de l objet pointé par le lien : % ls -l -rw-r--r-- 1 besancon adm 49 Nov 23 20:54 cerise lrwxrwxrwx 1 besancon adm 6 Nov 23 20:54 fruit -> cerise % su - Password: XXXXXXXX # chown -h mysql fruit # ls -l total 4 -rw-r--r-- 1 besancon adm 49 Nov 23 20:54 cerise lrwxrwxrwx 1 mysql adm 6 Nov 23 20:54 fruit -> cerise c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 50 / 435

26 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.18 Changer le groupe propriétaire d objets : chgrp Chapitre 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.18 Changer le groupe propriétaire d objets : chgrp (en anglais change group) Syntaxe : «chgrp [-Rh] utilisateur objets» Fonctionnement identique à celui de «chown». A noter la possibilité de combiner un «chown» avec un «chgrp» : syntaxe 1 : «chgrp [-Rh] utilisateur:groupe objets» syntaxe 2 : «chgrp [-Rh] utilisateur.groupe objets» c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 51 / Gestion des comptes utilisateurs 1.19 Deviner des mots de passe Chapitre 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.19 Deviner des mots de passe L algorithme DES sert à hasher les mots de passe. Si l on a accès au contenu de «/etc/shadow» (ou «/etc/passwd» en mode non protégé), on peut utiliser certains outils pour vérifier la complexité des mots de passe en appliquant des dictionnaires et des règles d applications : John the ripper, disponible à « Crack, disponible à « c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 52 / 435

27 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.20 (Windows : : net user) Chapitre 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.20 (Windows : : net user) Commande de base pour détruire des comptes : «net user jean /del» Commande de base pour créer des comptes : «net user jean mot-de-passe /add [options]» Les options permettent de définir les caractéristiques du compte : Option Signification Illustration /ACTIVE:{YES NO} compte actif ou désactivé lettre F /COMMENT:"texte" champ «description» du compte lettre B /EXPIRES:{date NEVER} expiration ou pas du compte lettre E /FULLNAME:"nom" champ «nom détaillé» du compte lettre A /PASSWORDCHG:{YES NO} l utilisateur peut-il changer son mot de passe? lettre D /PASSWORDREQ:{YES NO} un mot de passe doit-il être défini? /TIMES:{horaires ALL} horaire de fonctionnement du compte /USERCOMMENT:"texte" commentaire du compte c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 53 / Gestion des comptes utilisateurs 1.20 (Windows : : net user) c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 54 / 435

28 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.21 (Windows : : cusrmgr.exe) Chapitre 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.21 (Windows : : cusrmgr.exe) (en anglais console user manager) Dans le Resource Kit Windows 2000, on trouve la commande «cusrmgr.exe» qui permet de changer les attributs d un compte. Forme générale de la commande : «cusrmgr.exe -u jean option» c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 55 / Gestion des comptes utilisateurs 1.21 (Windows : : cusrmgr.exe) net user jean sesame /add c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 56 / 435

29 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.21 (Windows : : cusrmgr.exe) C:\Program Files\Resource Kit\cusrmgr.exe" -u jean -P "sesame" Le réglage demandé ici est non visible dans la fenêtre... c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 57 / Gestion des comptes utilisateurs 1.21 (Windows : : cusrmgr.exe) c:\program Files\Resource Kit\cusrmgr.exe" -u jean -c "Service Informatique" c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 58 / 435

30 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.21 (Windows : : cusrmgr.exe) c:\program Files\Resource Kit\cusrmgr.exe" -u jean -f "Jean DUPONT" c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 59 / Gestion des comptes utilisateurs 1.21 (Windows : : cusrmgr.exe) c:\program Files\Resource Kit\cusrmgr.exe" -u jean +s MustChangePassword c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 60 / 435

31 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.21 (Windows : : cusrmgr.exe) L option de changer le mot de passe se traduit ainsi au moment de la connexion initiale : c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 61 / Gestion des comptes utilisateurs 1.21 (Windows : : cusrmgr.exe) c:\program Files\Resource Kit\cusrmgr.exe" -u jean +s CanNotChangePassword c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 62 / 435

32 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.21 (Windows : : cusrmgr.exe) c:\program Files\Resource Kit\cusrmgr.exe" -u jean +s PasswordNeverExpires c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 63 / Gestion des comptes utilisateurs 1.21 (Windows : : cusrmgr.exe) c:\program Files\Resource Kit\cusrmgr.exe" -u jean +s AccountDisabled c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 64 / 435

33 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.21 (Windows : : cusrmgr.exe) L option de compte expiré se traduit ainsi au moment de la connexion : c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 65 / Gestion des comptes utilisateurs 1.21 (Windows : : cusrmgr.exe) c:\program Files\Resource Kit\cusrmgr.exe" -u jean +s AccountLockout Non visible... c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 66 / 435

34 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.22 (Windows : : lusrmgr.msc) Chapitre 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.22 (Windows : : lusrmgr.msc) (en anglais local user manager) Gestion graphique des utilisateurs : commande de base «lusrmgr.msc» c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 67 / Gestion des comptes utilisateurs 1.22 (Windows : : lusrmgr.msc) On peut bien sûr voir les propriétés d un compte : c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 68 / 435

35 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.23 (Windows : : secpol.msc) Chapitre 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.23 (Windows : : secpol.msc) Via l outil de politique de sécurité «secpol.msc, on peut configurer la longueur minimale des mots de passe : c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 69 / Gestion des comptes utilisateurs 1.23 (Windows : : secpol.msc) Via l outil de politique de sécurité «secpol.msc, on peut configurer la complexité des mots de passe : c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 70 / 435

36 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.24 Interdiction des logins Chapitre 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.24 Interdiction des logins Sur FreeBSD : login shell «/sbin/nologin» fichier «/var/run/nologin» qui sera affiché par «/sbin/nologin» Sur LINUX : fichier «/etc/nologin» qui sera affiché par «/sbin/login» # cat /etc/nologin Exemple pour ARS : Interdiction de se connecter. % ssh redhat9.example.com Exemple pour ARS : Interdiction de se connecter. Connection to redhat9.example.com closed. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 71 / Gestion des comptes utilisateurs 1.25 (Windows : : Interdiction des logins) Chapitre 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.25 (Windows : : Interdiction des logins) Commande : interdiction des logins : «change logon /disable» autorisation des logins : «change logon /enable» pour savoir : «change login /query» Pas de possibilité d afficher un message d explications. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 72 / 435

37 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.26 (Windows : : perte du mot de passe de l administrateur) Chapitre 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.26 (Windows : : perte du mot de passe de l administrateur) En cas de perte du mot de passe de l administrateur sur un Windows 2000 ou plus récent, solution : booter sur un CDROM LINUX avec un utilitaire de modification de la SAM Image ISO à graver disponible sur « c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 73 / NIS Chapitre 2 NIS c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 74 / 435

38 Chapitre 2 NIS 2 NIS 2.1 Introduction 2.1 Introduction NIS Network Information Service Créé par SUN en 1985 Anciennement Yellow Pages certaines commandes ont un nom en «yp...» Version NIS+ vers 1992, radicalement différente (cf annexe) C est un protocole réseau d accès à des informations centralisées sur un ou plusieurs serveurs redondants. Utilisation la plus courante : partager la base des comptes Unix. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 75 / 435 Chapitre 2 NIS 2 NIS 2.2 Architecture de NIS 2.2 Architecture de NIS Architecture construite en mode client / serveur : D A T A Maitre D A T A D A T A Esclave 1 Esclave 2 Mise a jour push / pull D A T A D A T A D A T A D A T A D A T A Client 1 Client 2 Client 3 Client 4 c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 76 / 435

39 2 NIS 2.2 Architecture de NIS Caractéristiques : Communications réseau via RPC (Remote Procedure Call) Propagation des données (maps) du master server aux slave servers en mode pull ou en mode push. Propagation des maps complètes Seul le master server peut modifier les données Les slave servers diffusent les données sans pouvoir les modifier c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 77 / 435 Chapitre 2 NIS 2 NIS 2.3 Données NIS : maps NIS, DBM, ypcat, ypmatch 2.3 Données NIS : maps NIS, DBM, ypcat, ypmatch Les données manipulées par NIS : maps Les maps contiennent des couples (clef, valeur). Il n y a que le serveur NIS maître qui peut changer le contenu d une map. Une map est au format DBM (cf «man dbm») ; une map se compose de 3 fichiers : le fichier source le fichier de suffixe «.pag» le fichier de suffixe «.dir» c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 78 / 435

40 2 NIS 2.3 Données NIS : maps NIS, DBM, ypcat, ypmatch La commande «makedbm» permet de convertir le fichier source en les 2 fichiers constituant le DBM. % cat demo clef1 banane clef2 arbre % makedbm demo demo % ls -l demo test* -rw-r--r-- 1 besancon adm 23 Aug 15 11:56 demo -rw besancon adm 0 Aug 15 11:57 demo.dir -rw besancon adm 1024 Aug 15 11:57 demo.pag Dans le système NIS, les maps sont stockées sur le master server dans «/var/yp/nom-du-domaine-nis» : % cd /var/yp/nom-de-domaine-nis % ls -l passwd* -rw root other 4096 Nov 23 07:26 passwd.byname.dir -rw root other 8192 Nov 23 07:26 passwd.byname.pag -rw root other 4096 Nov 23 07:26 passwd.byuid.dir -rw root other 8192 Nov 23 07:26 passwd.byuid.pag c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 79 / NIS 2.3 Données NIS : maps NIS, DBM, ypcat, ypmatch Les maps sont construites automatiquement à partir de tous les fichiers sources des maps : passwd.byname passwd.byuid /etc/hosts makedbm NIS MASTER hosts.byname hosts.byuid /etc/passwd Le fichier «/var/yp/makefile» automatise toutes les créations de maps et leur propagation aux slave servers (mode push). c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 80 / 435

41 2 NIS 2.3 Données NIS : maps NIS, DBM, ypcat, ypmatch Extrait de «/var/yp/makefile» :... hosts.time: $(B) -l $(DIR)/hosts $(CHKPIPE)) \ (awk BEGIN { OFS="\t"; } $$1!~ /^#/ { print $$1, $$0 } $(CHKPIPE)) \ $(MAKEDBM) $(B) - "updated [! $(NOPUSH) ]; then $(YPPUSH) -d $(DOM) hosts.byname; [! $(NOPUSH) ]; then $(YPPUSH) -d $(DOM) hosts.byaddr; [! $(NOPUSH) ]; then echo "pushed hosts"; fi... c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 81 / NIS 2.3 Données NIS : maps NIS, DBM, ypcat, ypmatch La construction d une map se résume alors à (par exemple suite à une modification de /etc/hosts) : # vi /etc/hosts # cd /var/yp # make hosts updated hosts pushed hosts c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 82 / 435

42 2 NIS 2.3 Données NIS : maps NIS, DBM, ypcat, ypmatch La librairie DBM permet de créer des enregistrements de taille maximale 1024 octets : % man dbm SunOS/BSD Compatibility Library Functions dbm(3b) NAME dbm, dbminit, dbmclose, fetch, store, delete, firstkey, nextkey - data base subroutines The sum of the sizes of a key/content pair must not exceed the internal block size (currently 1024 bytes). Moreover all key/content pairs that hash together must fit on a single block. store will return an error in the event that a disk block fills with inseparable data. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 83 / NIS 2.3 Données NIS : maps NIS, DBM, ypcat, ypmatch Quelques noms de maps : passwd.byname, passwd.byuid, group.byname, group.bygid, publickey.byname, hosts.byaddr, hosts.byname, mail.byaddr, mail.aliases, services.byname, services.byservicename, rpc.bynumber, rpc.byname, protocols.bynumber, protocols.byname, networks.byaddr, networks.byname, netmasks.bymask, netmasks.byaddr, ethers.byname, ethers.byaddr, bootparams, auto.master, auto.home, auto.direct, auto.src dont les plus utiles sont : map «passwd» map «group» map «hosts» map «netgroup» c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 84 / 435

43 2 NIS 2.3 Données NIS : maps NIS, DBM, ypcat, ypmatch La commande «ypcat» permet de consulter une map NIS depuis n importe quel client. Syntaxe : «ypcat map-nis» La commande «ypmatch» permet de consulter la valeur d une ou plusieurs clefs dans une certaine map NIS depuis n importe quel client. Syntaxe : «ypmatch clef1 clef2... map-nis» c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 85 / 435 Chapitre 2 NIS 2 NIS 2.4 Client NIS, domainname, ypbind, ypwhich, ypset 2.4 Client NIS, domainname, ypbind, ypwhich, ypset Un client NIS doit se connecter à un serveur NIS. C est l action de binding. Le binding nécessite : de fournir un nom de domaine NIS, le domainname ; une machine se déclare comme membre du groupe servi par les serveurs NIS de préciser la méthode de localisation du serveur NIS : broadcast ou explicite c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 86 / 435

44 2 NIS 2.4 Client NIS, domainname, ypbind, ypwhich, ypset Nom de domaine La commande activant le nom de domaine est domainname. Pour consulter le nom de domaine : «domainname» Pour configurer manuellement le nom de domaine : «domainname nom-du-domaine-nis» c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 87 / NIS 2.4 Client NIS, domainname, ypbind, ypwhich, ypset Configuration du domainname automatique au démarrage : Sur Solaris : renseigner le fichier «/etc/defaultdomain» Sur Linux : renseigner le variable «NISDOMAIN» du fichier «/etc/sysconfig/network» NETWORKING=yes FORWARD_IPV4=false HOSTNAME=pcars6.formation.jussieu.fr DOMAINNAME=formation.jussieu.fr GATEWAY= GATEWAYDEV=eth0 NISDOMAIN=real.world ATTENTION : sur LINUX, ne pas confondre avec la variable «DOMAINNAME» qui sert pour l annuaire DNS, cf tome 4 du cours UNIX ou cf le cours réseau. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 88 / 435

45 2 NIS 2.4 Client NIS, domainname, ypbind, ypwhich, ypset Réalisation du binding Un client NIS fait tourner le démon «ypbind» qui se connecte à un serveur NIS que l on trouve selon 2 méthodes possibles : découverte par broadcast ; c est le mode par défaut. Sur Solaris, «/usr/lib/netsvc/yp/ypbind -broadcast» En pratique il y a une map «ypservers» qui contient les noms des serveurs. Cf «/var/yp/binding/nom-de-domaine-nis/ypservers» demande de connexion explicite Sur Solaris faire : # ypbind -ypsetme # ypset nom-du-serveur-nis-voulu La commande «ypwhich» affiche le nom du serveur NIS utilisé. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 89 / NIS 2.4 Client NIS, domainname, ypbind, ypwhich, ypset On peut controler un peu quels sont les clients qui se bindent aux servers. Pour cela, remplir sur les slave servers et sur le master server le fichier «/var/yp/securenets». Il liste les machines autorisées, sous forme adresses et netmasks. Par exemple : Signification : seules les machines des réseaux « /16» et « /24» sont autorisées à se binder. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 90 / 435

46 2 NIS 2.4 Client NIS, domainname, ypbind, ypwhich, ypset Consultation des maps Un client NIS doit indiquer quels maps il utilisera. La plus courante est la map «passwd» dont on indique l utilisation par l ajout d une ligne en fin de fichier «/etc/passwd» : +::65534:65534::: Signification de cette ligne supplémentaire (à vérifier sur chaque système car il existe des différences) : Tout champ renseigné de cette ligne + remplace le même champ de la map inconditionnellement sauf pour UID et GID. Pour UID et GID, les valeurs mentionnées s activeront si ces champs sont absents de la map (c est-à-dire quand la map est vérolée ce qui indique un problème de fichier source vérolé). c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 91 / NIS 2.4 Client NIS, domainname, ypbind, ypwhich, ypset Exemple : +:*LK*:65534:65534:::/usr/local/bin/tcsh Signification : le passwd chiffré des utilisateurs de la map passwd est «* LK*» l UID sera si l entrée de la map ne précise pas d UID le GID sera si l entrée de la map ne précise pas de GID le shell de login est mis automatiquement à «/usr/local/bin/tcsh» c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 92 / 435

47 Chapitre 2 NIS 2 NIS 2.5 Slave server NIS, ypserv, ypxfr 2.5 Slave server NIS, ypserv, ypxfr Un serveur NIS esclave fait tourner plusieurs démons : ypserv ypbind Le démon «ypserv» est là pour répondre aux requêtes des client NIS qui se sont bindés sur lui. Le démon «ypbind» n est là que pour faire du slave server un client NIS aussi (mais ce n est pas obligatoire). Il n est pas garanti que le slave server soit client NIS de lui même. Il peut se binder sur un autre serveur NIS du même domaine. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 93 / NIS 2.5 Slave server NIS, ypserv, ypxfr Un slave server peut être down au moment où un master slave fait un push des maps. besoin pour le slave server de se resynchroniser avec le master server ; pull des maps de la part du slave server Cela se fait au moyen de shell scripts lancés périodiquement via la crontab : 30 * * * * /usr/lib/netsvc/yp/ypxfr_1perhour 31 1,13 * * * /usr/lib/netsvc/yp/ypxfr_2perday 32 1 * * * /usr/lib/netsvc/yp/ypxfr_1perday Ces scripts récupérent plus ou moins de maps suivant la fréquence de leur lancement. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 94 / 435

48 2 NIS 2.5 Slave server NIS, ypserv, ypxfr Exemple de l un de ces shell scripts, «ypxfr_1perhour» : #! /bin/sh # ypxfr_1perhour.sh - Do hourly NIS map check/updates PATH=/bin:/usr/bin:/usr/lib/netsvc/yp:$PATH export PATH ypxfr passwd.byname ypxfr passwd.byuid c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 95 / 435 Chapitre 2 NIS 2 NIS 2.6 Master server NIS, ypxfrd, rpc.yppasswdd, yppasswd 2.6 Master server NIS, ypxfrd, rpc.yppasswdd, yppasswd Un serveur NIS maître fait tourner plusieurs démons : ypserv ypbind ypxfrd rpc.yppasswdd Même rôle pour «ypserv» que pour un slave server. Même rôle pour «ypbind» que pour un slave server. Le démon «ypxfrd» assure les transferts de maps demandés par les slave servers (mode pull). (en Unix, on rencontre souvent le mot xfr pour transfert) Le démon «rpc.yppasswdd» assure le changement des mots de passe. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 96 / 435

49 2 NIS 2.6 Master server NIS, ypxfrd, rpc.yppasswdd, yppasswd Avec NIS, un client NIS ne peut pas modifier le contenu d une map. Pour changer un mot de passe, on va émuler le changement du mot de passe sur le master server dans son fichier source («/etc/passwd») puis la reconstruction de la map passwd et sa transmission en totalité aux slave servers. Ce processus se réalise en utilisant la commande «yppasswd» qui demande les mots de passe à l utilisateur puis appelle «rpc.yppasswdd» sur le master server qui simule la session interactive composée des commandes : # passwd # cd /var/yp # make passwd c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 97 / NIS 2.6 Master server NIS, ypxfrd, rpc.yppasswdd, yppasswd Sur un client NIS Linux : % yppasswd Changing NIS account information for besancon on cerise.unixiens.org. Please enter old password: ******** Changing NIS password for besancon on cerise.unixiens.org. Please enter new password: ******** Please retype new password: ******** The NIS password has been changed on cerise.unixiens.org. Sur un master server NIS Solaris : % yppasswd Enter login(nis) password: ******** New password: ******** Re-enter new password: ******** NIS passwd/attributes changed on cerise.unixiens.org c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 98 / 435

50 Chapitre 2 NIS 2 NIS 2.7 Netgroups 2.7 Netgroups Le système NIS permet de définir des groupes d autorisation d accès : les netgroups. Ces groupes sont diffusés via la map netgroup. Un netgroup est un nom symbolique associé à un ensemble de triplets (je n ai jamais vu le troisième champ avoir une quelconque utilité en pratique) : nom-de-netgroup \ (machine, utilisateur, nom-de-domaine-nis) \ (machine, utilisateur, nom-de-domaine-nis) \... On définit en pratique des netgroups concernant des machines et des netgroups concernant des utilisateurs. On autorisera ainsi ou pas des groupes d utilisateurs ou de machines à accéder à certaines ressources. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme 3 99 / NIS 2.7 Netgroups Exemple de netgroup de machines : nains \ (atchoum.example.com,,mine-de-diamants) \ (dormeur.example.com,,mine-de-diamants) \ (joyeux.example.com,,mine-de-diamants) \ (grincheux.example.com,,mine-de-diamants) \ (prof.example.com,,mine-de-diamants) \ (timide.example.com,,mine-de-diamants) \ (simplet.example.com,,mine-de-diamants) Exemple de netgroup d utilisateurs : etudiants \ (,jean,) \ (,pierre,) \ (,valerie,) c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

51 2 NIS 2.7 Netgroups Exemple d utilisation d un netgroup d utilisateurs au niveau de «/etc/passwd» : field:password HERE:0:1:Field Service:/usr/field:/bin/csh operator:password HERE:5:28:Operator:/opr:/opr/opser sys:password HERE:2:3:Mr Kernel:/usr/sys: bin:password HERE:3:4:Mr Binary:/bin: pot:*:16:16:menupot:/users/staffs/pot: -@etudiants: +@net_administrateurs::0:0::: +@net_utilisateurs::65534:65534:::/bin/noshell Signification : On rejette les lignes de la map «passwd» dont le login est indiqué dans le netgroup «etudiants» On accepte les lignes de la map «passwd» dont le login est indiqué dans le netgroup «net_administrateurs» On accepte les lignes de la map «passwd» dont le login est indiqué dans le netgroup «net_utilisateurs» c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / NIS 2.7 Netgroups Exemple d utilisation d un netgroup de machines au niveau de l exportation de disques via NFS (fichier «/etc/exports, cf chapitre sur NFS) : /usr/openwin -access=mine-de-diamants c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

52 Chapitre 2 NIS 2 NIS 2.8 Installation de NIS 2.8 Installation de NIS Master server Lancer «ypinit -m» Slave servers Lancer «ypinit -s master-server» Ajouter dans la crontab les appels aux scripts «ypxfr_*» Client NIS Spécifier le domainname c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / NIS+ Chapitre 3 NIS+ c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

53 Chapitre 3 NIS+ 3 NIS+ 3.1 Introduction / Conclusion 3.1 Introduction / Conclusion Cf annexe pour un document sur NIS+. Nous n évoquerons ici que les défauts de NIS ayant conduit à l apparition de son successeur, NIS+. Le système NIS+ n a pas connu de succès et il est maintenant officiellement abandonné au profit de LDAP par son principal défenseur, SUN. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / NIS+ 3.1 Introduction / Conclusion Principaux reproches à NIS : pas d authentification du client aux serveurs NIS ; connaitre le domainname suffit à se binder les maps sont transmises en totalité même en cas de faible modification de leurs contenus inadaption du principe du domaine NIS dans le cas de structures WAN mode broadcast c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

54 4 LDAP Chapitre 4 LDAP c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435 Chapitre 4 LDAP 4 LDAP 4.1 Problématique 4.1 Problématique Cas de l université de Paris 4 : base Microsoft Excel du personnel administratif base Microsoft Acces/s du personnel enseignant base «/etc/passwd» des comptes des utilisateurs base mysql des 2 catégories de personnel prochainement logiciel à base d Oracle prochainement Microsoft Active Directory Question 1 : envoyer un à tous les personnels administratifs sachant que le service du personnel ne fournira qu une liste avec nom et prénom. Comment l ingénieur système fait-il? Question 2 : envoyer un à tous les personnels administratifs sauf ceux du site de Clignancourt, sachant que le service du personnel ne peut pas fournir de liste cette fois-ci. Comment l ingénieur système fait-il? c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

55 Chapitre 4 LDAP 4 LDAP 4.2 Principe d annuaire 4.2 Principe d annuaire Un annuaire informatique est un service permettant d accéder à des informations, relatives à des personnes ou à diverses ressources de façon organisée. Objectif : maintenir de façon cohérente et contrôlée les archipels de données et obtenir des données de référence. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / LDAP 4.2 Principe d annuaire Un annuaire n est pas une base de données relationnelles. Une base de données (SGBD) se caractérise par : Le schéma des données est défini à 100% pour résoudre un certain problème. Les applications connaissent explicitement le schéma des données. Les objets sont complexes et éclatés entre plusieurs tables liées par des relations complexes. Un SGBD supporte les transactions. Un SGBD supporte un langage comme SQL qui permet des fonctions d interrogation et de mises à jour très complexes. Un SGBD centralise les données pour éviter les problèmes de synchronisation de données et de qualité des temps de réponse. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

56 4 LDAP 4.2 Principe d annuaire Un annuaire se caractérise par : Les objets sont indépendants (pas de liens de dépendance entre eux). Les objets peuvent être distribué sur plusieurs annuaires pour assurer une meilleure disponibilité. Le schéma est standardisé pour pouvoir partager les données. Le schéma est extensible pour prendre en compte tous les besoins mais cela est fait de façon compatible avec les standards. Les applications d annuaire ignorent la structure interne des données. Un annuaire est principalement consulté en lecture et est optimisé pour cela. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435 Chapitre 4 LDAP 4 LDAP 4.3 Annuaire LDAP 4.3 Annuaire LDAP LDAP Lightweight Directory Access Protocol Héritier de l annuaire ISO X500. Version 3 actuellement. RFC 2251 à 2256, RFC 2829 à 2830, RFC Il n y a pas de standard de représentation des contrôles d accès aux données. LDAP : nom d un protocole nom d une structure de données nom d implémentations de serveurs suivant le protocole Confusion possible... c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

57 Chapitre 4 LDAP 4 LDAP 4.4 Modèle de données de LDAP : DIT, suffixe 4.4 Modèle de données de LDAP : DIT, suffixe Les entrées sont organisées sous forme d arbre ou DIT (Directory Information Tree). L une des difficultés de LDAP : construire l organisation du DIT. De quoi est-il le reflet? : DIT à caractère organisationnel? DIT à caractère géographique? Pas de solution universelle. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / LDAP 4.4 Modèle de données de LDAP : DIT, suffixe DIT à caractère organisationnel? dc=company,dc=com dc=recherche dc=finance dc=marketing dc=people dc=people dc=people dc=groups dc=groups dc=groups c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

58 4 LDAP 4.4 Modèle de données de LDAP : DIT, suffixe DIT à caractère géographique? dc=company,dc=com dc=america dc=europe dc=asia dc=people dc=people dc=people dc=groups dc=groups dc=groups c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / LDAP 4.4 Modèle de données de LDAP : DIT, suffixe La racine de l arbre est uniquement conceptuelle et n existe pas réellement. C est le suffixe qui sert à déterminer les adresses absolues des objets (comme «/» pour l arborescence des fichiers Unix). dc=company,dc=com SUFFIXE dc=recherche dc=finance dc=marketing dc=people dc=people dc=people dc=groups dc=groups dc=groups Le suffixe peut avoir plusieurs formes : forme 1 : «o=company.com» forme 2 : «o=company,c=com» forme 3 : «dc=company,dc=com» On préférera la 3ième forme, ayant un certain rapport avec les noms de domaine DNS. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

59 4 LDAP 4.4 Modèle de données de LDAP : DIT, suffixe Exemple de DIT visualisé avec LdapBrowser disponible à l URL : c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / LDAP 4.5 Modèle de données de LDAP : entrée, attributs, DN, URL Chapitre 4 LDAP 4.5 Modèle de données de LDAP : entrée, attributs, DN, URL DSE Directory Service Entry Les entrées dans le DIT (DSE) sont des agrégats d attributs monovalués ou multivalués qui permettent de stocker n importe quel format de données (prénom, numéro de téléphone, image, son, etc.) Les DSE sont stockées dans le DIT et arrangés selon leur identifiant unique, le DN (Distinguished Name). Un DN est la concaténation d un RDN (Relative DN) et du DN des parents. Un DN s apparente à une clef primaire. suffixe : dc=company,dc=com RDN : ou=recherche DN : ou=recherche,dc=company,dc=com RDN : uid=besancon DN : uid=besancon,ou=recherche,dc=company,dc=com (le RDN doit être un des attributs/valeurs du DSE) c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

60 4 LDAP 4.5 Modèle de données de LDAP : entrée, attributs, DN, URL c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / LDAP 4.5 Modèle de données de LDAP : entrée, attributs, DN, URL Il existe des URL LDAP (RC 2255) qui prennent la forme : ldap://serveur:389/dn Par exemple dans communicator de netscape : c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

61 4 LDAP 4.6 Modèle de données de LDAP : schéma, syntaxes, OID, objectclass Chapitre 4 LDAP 4.6 Modèle de données de LDAP : schéma, syntaxes, OID, objectclass Le schéma du DIT regroupe les définitions relatives aux types d objets que peut contenir l annuaire ou que l on peut rechercher. Le schéma contiendra des objets instanciations de classes LDAP, les définitions de ces classes et de leurs attributs, les syntaxes de ces attributs. Tous ces éléments seront identifiés par des Object Identifiers dits OID. attributetype ( NAME uidnumber DESC An integer uniquely identifying a user in a domain EQUALITY integermatch SYNTAX SINGLE-VALUE ) objectclass ( NAME posixaccount SUP top AUXILIARY DESC Abstraction of an account with POSIX attributes MUST ( cn $ uid $ uidnumber $ gidnumber $ homedirectory ) MAY ( userpassword $ loginshell $ gecos $ description ) ) ( et sont des OIDS) c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / LDAP 4.6 Modèle de données de LDAP : schéma, syntaxes, OID, objectclass Une syntaxe est un modèle de représentation des valeurs de l attribut. Par exemple booléen, entier, binaire (pour une image, un son), etc. L attribut objectclass spécifie la liste des classes qu instancie un DSE. Chaque classe va construire la structure du DSE en spécifiant une liste d attributs obligatoirement présents («MUST» dans l objectclass) et une liste d attributs facultatifs («MAY» dans l objectclass). c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

62 4 LDAP 4.6 Modèle de données de LDAP : schéma, syntaxes, OID, objectclass Exemple : objectclass ( NAME inetorgperson DESC RFC2798: Internet Organizational Person SUP organizationalperson STRUCTURAL MAY ( audio $ businesscategory $ carlicense $ departmentnumber $ displayname $ employeenumber $ employeetype $ givenname $ homephone $ homepostaladdress $ initials $ jpegphoto $ labeleduri $ mail $ manager $ mobile $ o $ pager $ photo $ roomnumber $ secretary $ uid $ usercertificate $ x500uniqueidentifier $ preferredlanguage $ usersmimecertificate $ userpkcs12 ) ) objectclass ( NAME posixaccount SUP top AUXILIARY DESC Abstraction of an account with POSIX attributes MUST ( cn $ uid $ uidnumber $ gidnumber $ homedirectory ) MAY ( userpassword $ loginshell $ gecos $ description ) ) l attribut «uid» sera de type MUST. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / LDAP 4.6 Modèle de données de LDAP : schéma, syntaxes, OID, objectclass Les objectclass de LDAP s inscrivent dans un hiérarchie dont la racine est l objectclass «top». Chaque classe hérite d une seule classe mère. Chaque classe peut donner lieu à plusieurs sous classes. (Abstract) top (Structural) person (Auxiliary) companyperson (Structural) organizationalperson (Structural) residentialperson c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

63 Chapitre 4 LDAP 4 LDAP 4.7 Protocole LDAP / Bind 4.7 Protocole LDAP / Bind Au niveau réseau : LDAP : TCP port 389 LDAP + SSL : TCP port 636 ( syntaxe LDAP au format ASN.1 ) + BER Un dialogue LDAP s établit après une phase d ouverture de session dite bind. Le bind peut être anonyme ou authentifié. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435 Chapitre 4 LDAP 4 LDAP 4.8 Format de données LDIF 4.8 Format de données LDIF Problème : comment manipuler les objets LDAP en pratique? Réponse : en les manipulant au format LDAP Data Interexchange Format, dit LDIF LDIF n intervient pas dans le protocole LDAP (pas de mention dans les RFC par exemple). LDIF n est compris que par les utilitaires qui le convertissent en protocole LDAP. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

64 4 LDAP 4.8 Format de données LDIF Attention aux caractères non ASCII : si la valeur d un attribut est uniquement composé de caractères ASCII, on l écrit «attribut : valeur» si la valeur d un attribut contient des caractères non ASCII, il faut coder cette valeur en UTF-8 puis la coder en BASE64 et écrire au final «attribut :: valeur2» Par exemple l attribut «description» de valeur Université de Paris-Sorbonne, Paris 4 ne sera pas codé en LDIF sous la forme description: Université de Paris-Sorbonne, Paris 4 mais sous la forme description:: VW5pdmVyc2l0w6kgZGUgUGFyaXMtU29yYm9ubmUsIFBhcmlzIDQ=! Notez les différences! c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / LDAP 4.8 Format de données LDIF 2 utilitaires pratiques : c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

65 4 LDAP 4.8 Format de données LDIF Exemple d une DSE avec des caractères accentués non encore codés en LDIF : dn: ou=personnel,dc=paris4,dc=sorbonne,dc=fr objectclass: top objectclass: organizationalunit ou: Personnels de l Université de Paris-Sorbonne, Paris 4 businesscategory: academic research telephonenumber: +33 (0) facsimiletelephonenumber: +33 (0) postofficebox: Université de Paris-Sorbonne, Paris 4 postalcode: F postaladdress: 1 rue Victor Cousin l: Paris, France description: Université de Paris-Sorbonne, Paris 4 c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / LDAP 4.8 Format de données LDIF Exemple d une DSE au format LDIF : dn: ou=personnel,dc=paris4,dc=sorbonne,dc=fr objectclass: top objectclass: organizationalunit ou:: UGVyc29ubmVscyBkZSBsJ1VuaXZlcnNpdMOpIGRlIFBhcmlzLVNvcmJvbm5lLCBQYXJpcyA0 businesscategory: academic research telephonenumber: +33 (0) facsimiletelephonenumber: +33 (0) postofficebox:: VW5pdmVyc2l0w6kgZGUgUGFyaXMtU29yYm9ubmUsIFBhcmlzIDQ= postalcode: F postaladdress: 1 rue Victor Cousin l: Paris, France description:: VW5pdmVyc2l0w6kgZGUgUGFyaXMtU29yYm9ubmUsIFBhcmlzIDQ= c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

66 Chapitre 4 LDAP 4 LDAP 4.9 Implémentations 4.9 Implémentations Il existe plusieurs implémentations de LDAP : OpenLdap, version (au 21 août 2002) SUN ONE (anciennement Netscape Directory Server, racheté par SUN devenu Sun Iplanet Directory puis SUN ONE) incorporé de base dans Solaris 8 et ultérieur Novell Directory Services, version 4? autes annuaires commerciaux... Les différentes implémentations respectent les normes du protocole. Par contre, elles différent au niveau de tout ce qui n est pas norme. En particulier, les droits d accès aux données sont codés de façon incompatible. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435 Chapitre 4 LDAP 4 LDAP 4.10 OpenLDAP 4.10 OpenLDAP Cf Les versions 2.x.y d OpenLDAP sont compatibles avec les normes de LDAP v3. Le logiciel se compose de : du serveur LDAP «slapd» du serveur de synchronisation «slurpd» d utilitaires («slapadd», «ldapsearch», «ldapadd», «ldapdelete», «ldapmodify», «ldappasswd», etc.) librairies, include LDAP un fichier de configuration «slapd.conf» dans lequel on définit le suffixe, le rootdn, le mot de passe du rootdn c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

67 4 LDAP 4.10 OpenLDAP Le mécanisme de réplication de serveurs OpenLDAP est le suivant : 1) demande de modification 2) réponse : referral slapd (Esclave) 7) slurpd client 6) 3) demande de modification 4) réponse (OK/not OK) slapd (Maitre) 5) Journal des modifications c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435 Chapitre 4 LDAP 4 LDAP 4.11 ObjectClass posixaccount, shadowaccount 4.11 ObjectClass posixaccount, shadowaccount Cf RFC2307 Cf le schéma «nis.schema» dans OpenLDAP. L objectclass «posixaccount» est l objet qui implémente l équivalent de la structure C de «<pwd.h>» : objectclass ( NAME posixaccount SUP top AUXILIARY DESC Abstraction of an account with POSIX attributes MUST ( cn $ uid $ uidnumber $ gidnumber $ homedirectory ) MAY ( userpassword $ loginshell $ gecos $ description ) ) L objectclass «shadowaccount» est l objet qui implémente le principe des shadow passwds : objectclass ( NAME shadowaccount SUP top AUXILIARY DESC Additional attributes for shadow passwords MUST uid MAY ( userpassword $ shadowlastchange $ shadowmin $ shadowmax $ shadowwarning $ shadowinactive $ shadowexpire $ shadowflag $ description ) ) c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

68 Chapitre 4 LDAP 4 LDAP 4.12 Un peu de bibliographie 4.12 Un peu de bibliographie c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Sélection de naming services, /etc/nsswitch.conf Chapitre 5 Sélection de naming services, /etc/nsswitch.conf c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

69 5 Sélection de naming services, /etc/nsswitch.conf 5.1 Problématique Chapitre 5 Sélection de naming services, /etc/nsswitch.conf 5.1 Problématique Exemple : il y a les fichiers système («/etc/passwd», «/etc/hosts», «/etc/services»,...) il y a le DNS il y a NIS il y a NIS+ il y a LDAP etc. Comment choisir quels services répondront aux requêtes de recherche de nom? Une solution : préciser quels naming services seront utilisés et dans quel ordre au niveau du fichier «/etc/nsswitch.conf» (naming service switch). c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Sélection de naming services, /etc/nsswitch.conf 5.2 Syntaxe de /etc/nsswitch.conf Chapitre 5 Sélection de naming services, /etc/nsswitch.conf 5.2 Syntaxe de /etc/nsswitch.conf Le fichier est au format suivant : service: source [ status=action status=action... ] source... avec : pour source l un des mots clef «files», «dns», «ldap», «nis», «nisplus», «xfn» (liste à vérifier selon les systèmes Unix offrant plus ou moins de ces services) pour status l un des mots clef suivants : «SUCCESS», entrée recherchée trouvée «NOTFOUND», entrée recherchée non trouvée «UNAVAIL», la source n est pas configurée sur ce système ou bien elle est défaillante «TRYAGAIN», la source est occupée et ne peut pas répondre actuellement, peut-être plus tard c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

70 5 Sélection de naming services, /etc/nsswitch.conf 5.2 Syntaxe de /etc/nsswitch.conf pour action l un des mots clefs : «return», retourner la valeur trouvée ou la non valeur «continue», essayer la source suivante «forever» (uniquement pour «TRYAGAIN»), persister sur cette source jusqu à avoir une réponse Par défaut, on a pour chaque source : [SUCCESS=return NOTFOUND=continue UNAVAIL=continue TRYAGAIN=forever] c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Sélection de naming services, /etc/nsswitch.conf 5.3 Exemple de /etc/nsswitch.conf Chapitre 5 Sélection de naming services, /etc/nsswitch.conf 5.3 Exemple de /etc/nsswitch.conf (pris sur SOLARIS) passwd: files ldap group: files ldap hosts: ldap [NOTFOUND=return] files ipnodes: files networks: ldap [NOTFOUND=return] files protocols: ldap [NOTFOUND=return] files rpc: ldap [NOTFOUND=return] files ethers: ldap [NOTFOUND=return] files netmasks: ldap [NOTFOUND=return] files bootparams: ldap [NOTFOUND=return] files publickey: ldap [NOTFOUND=return] files netgroup: ldap automount: files ldap aliases: files ldap # for efficient getservbyname() avoid ldap services: files ldap sendmailvars: files # role-based access control auth_attr: files ldap exec_attr: files ldap prof_attr: files ldap user_attr: files ldap # audit audit_user: files ldap project: files ldap c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

71 5 Sélection de naming services, /etc/nsswitch.conf 5.4 A propos de LDAP Chapitre 5 Sélection de naming services, /etc/nsswitch.conf 5.4 A propos de LDAP Pour les systèmes n incorporant pas LDAP en natif dans l OS, se reporter à : « « c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Pluggable Authentification Module, PAM Chapitre 6 Pluggable Authentification Module, PAM c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

72 6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.1 Problématique Chapitre 6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.1 Problématique Exemple : Soit une machine dans une université, hébergeant les comptes de 10 professeurs et de 1000 élèves. La machine est équipée d un modem. Les professeurs sont autorisés à se connecter à la machine par modem, pas les élèves. La machine est cliente NIS. Quand on se connecte par modem sur une machine, le système lance la commande «login» lorsque la connexion s établit. Comment implémenter cela? En modifiant le programme «login» pour l adapter à ce cas très particulier??? c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Pluggable Authentification Module, PAM 6.1 Problématique La problématique en général : Comment changer une méthode d authentification dans un programme (par exemple FTP) sans avoir à tout reprogrammer? Solution développée par SUN à l origine et reprise et encouragée dans Linux : Pluggable Authentification Module dit PAM c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

73 6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.2 Principe de PAM Chapitre 6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.2 Principe de PAM L authentication fait appel par l intermédiaire de PAM à des modules externes de code d authentification appropriée selon le service. On déporte l authentification en dehors du programme. /etc/pam.conf programme1 programme2 modulea.so moduleb.so modulec.so moduleb.so modulec.so programme1 pam_init() pam_auth() moduled.so modulee.so modulef.so programme2 pam_init() pam_auth() modulea.so moduleb.so modulec.so moduled.so modulee.so modulef.so c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Pluggable Authentification Module, PAM 6.2 Principe de PAM 4 catégories de modules PAM : module d authentification (authentication) fonctionnalités pour authentifier un utilisateur et définir ses créances module de gestion de compte (account management) fonctionnalités pour déterminer si l utilisateur dispose d un compte valide (car possibilité d expiration de mot de passe dit password aging, de restrictions d accès horaire) module de gestion de session (session management) fonctionnalités pour définir et terminer les sessions utilisateur module de gestion de mot de passe (password management) fonctionnalités pour changer un mot de passe utilisateur et certaines caractéristiques du compte Pour une certaine application, on organise les modules nécessaires sous forme d une pile et chaque module de la pile va être essayé pour constituer l authentification demandée. Selon la configuration, un utilisateur pourra être amené à rentrer plusieurs mots de passe. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

74 6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.3 Fichier de configuration /etc/pam.conf Chapitre 6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.3 Fichier de configuration /etc/pam.conf «/etc/pam.conf» définit quels modules seront utilisés pour chaque application. Sur Linux, on trouve aussi le répertoire «/etc/pam.d» qui contient un fichier par application portant le nom de l application. Ainsi «/etc/pam.d/login» pour le service «login». Une ligne de «/etc/pam.conf» contient 5 champs : service_name module_type control_flag module_path options c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Pluggable Authentification Module, PAM 6.3 Fichier de configuration /etc/pam.conf service_name module_type control_flag module_path options Le «service_name» nomme le service concerné par la ligne («other» pour service joker) Le «module_type» est l un des 4 mots clef : «auth», «account», «session», «password» Le «control_flag» est l un des 4 mots clef : «requisite», «required», «optional», «sufficient» Le «module_path» est le chemin du module. Les options dépendent du module. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

75 6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.3 Fichier de configuration /etc/pam.conf Par exemple, le service «login» fait appel aux modules suivants : # Authentication management login auth required /usr/lib/security/pam_unix.so.1 login auth required /usr/lib/security/pam_dial_auth.so.1 # Account management login account requisite /usr/lib/security/pam_roles.so.1 login account required /usr/lib/security/pam_projects.so.1 login account required /usr/lib/security/pam_unix.so.1 # Session management other session required /usr/lib/security/pam_unix.so.1 # Password management other password required /usr/lib/security/pam_unix.so.1 c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Pluggable Authentification Module, PAM 6.4 Directives d essai des modules Chapitre 6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.4 Directives d essai des modules Les directives possibles d essai des modules sont : directive «required» directive «requisite» directive «optional» directive «sufficient» c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

76 6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.4 Directives d essai des modules directive «required» La valeur de retour de ce module doit être «PAM_SUCCESS» pour sortir de la pile d authentification avec succès ; «PAM_AUTH_ERR» fera recommencer toute la pile : Pile de modules PAM REQUIRED SUCCESS AUTH_ERR c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Pluggable Authentification Module, PAM 6.4 Directives d essai des modules directive «requisite» Une valeur de retour «PAM_AUTH_ERR» fait sortir de la pile d authentification prématurément en échec : Pile de modules PAM REQUISITE SUCCESS AUTH_ERR c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

77 6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.4 Directives d essai des modules directive «optional» Si ce module échoue, on sortira de la pile avec succès si un autre module dans la pile réussit : Pile de modules PAM OPTIONAL SUCCESS AUTH_ERR c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Pluggable Authentification Module, PAM 6.4 Directives d essai des modules directive «sufficient» Une valeur de retour «PAM_SUCCESS» de ce module fait sortir de la pile d authentification prématurément avec succès ; les autres modules dans la pile ne sont pas pris en compte : Pile de modules PAM SUFFICIENT AUTH_ERR SUCCESS c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

78 6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.5 Modules, /usr/lib/security Chapitre 6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.5 Modules, /usr/lib/security Les modules sont conventionnellement stockés dans «/usr/lib/security/» Par exemple sur Solaris : % ls /usr/lib/security amiserv pam_ldap.so.1 pam_sample.so.1 pam_ami.so pam_projects.so pam_smartcard.so pam_ami.so.1 pam_projects.so.1 pam_smartcard.so.1 pam_dial_auth.so pam_rhosts_auth.so pam_unix.so pam_dial_auth.so.1 pam_rhosts_auth.so.1 pam_unix.so.1 pam_krb5.so pam_roles.so sparcv9 pam_krb5.so.1 pam_roles.so.1 pam_ldap.so pam_sample.so Chaque module fournit l implémentation d un mécanisme spécifique. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Pluggable Authentification Module, PAM 6.5 Modules, /usr/lib/security «/usr/lib/security/pam_unix.so.1» fournit un suport d authentification, gestion de compte, session de mot de passe. Il utilise les mots de passe Unix pour l authenfication. «/usr/lib/security/pam_dial_auth.so.1» peut seulement être utilisé pour l authentification. Il utilise des données stockées dans «/etc/dialups» et «/etc/d_passwd». Principalement utilisé par «login». «/usr/lib/security/pam_rhosts_auth.so.1» peut seulement être utilisé pour l authentification. Il utilise les données stockées dans les fichiers «.rhosts» et «/etc/hosts.equiv». Principalement utilisé par «rlogin» et «rsh». c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

79 6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.6 Options des modules Chapitre 6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.6 Options des modules On peut passer certaines options aux modules des options spécifiques à chaque module ; cf la documentation de chaque module ; par exemple «retry=3» ou «debug» option «use_first_pass» Cette option indique d utiliser exclusivement le mot de passe entré pour le premier module de la pile du service. option «try_first_pass» Cette option indique d utiliser d abord le mot de passe entré pour le premier module de la pile du service et en cas d échec de ce mot de passe d en demander un autre. (Le support des options «use_first_pass» et «try_first_pass» est fortement conseillé auprès des développeurs de modules PAM ; à vérifier donc avec chaque module) c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Pluggable Authentification Module, PAM 6.7 Exemple 1 Chapitre 6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.7 Exemple 1 Extrait de «/etc/pam.conf» : # Authentication management login auth required /usr/lib/security/pam_unix.so.1 login auth required /usr/lib/security/pam_dial_auth.so.1 Fichier «/etc/dialups» : /dev/pts/9 Fichier «/etc/d_passwd» : /bin/bash:nuemrw70uy9m.: c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

80 6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.7 Exemple 1 Session interactive : % tty /dev/pts/9 % exec login exec login login: besancon Password: XXXXXXXX <-- mot de passe Dialup Password: YYYYYYYY <-- mot de passe %% <-- connexion établie, shell lancé On voit bien la ligne supplémentaire «Dialup Password:» c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Pluggable Authentification Module, PAM 6.7 Exemple 1 Si l on se trompe dans l un des mots de passe, toutes les demandes de mot de passe sont réessayées : % exec login login: besancon Password: ZZZZZZZZ <-- mauvais mot de passe Dialup Password: YYYYYYYY <-- mot de passe OK Login incorrect login: besancon Password: XXXXXXXX <-- mot de passe OK Dialup Password: ZZZZZZZZ <-- mauvais mot de passe Login incorrect login: besancon Password: XXXXXXXX <-- mot de passe OK Dialup Password: YYYYYYYY <-- mot de passe OK %% <-- connexion établie, shell lancé Au niveau SYSLOG, ça laisse quelques traces : Aug 20 14:51:14 cerise login: [ID auth.debug] pam_authenticate: error Authentication failed... Aug 20 14:51:34 cerise login: [ID auth.debug] pam_authenticate: error Authentication failed c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

81 6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.8 Exemple 2 Chapitre 6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.8 Exemple 2 Pour autoriser l authentification par LDAP, on mettra dans «/etc/pam.conf» : # Authentication management login auth sufficient /usr/lib/security/pam_unix.so.1 login auth required /usr/lib/security/pam_ldap.so.1 use_first_pass c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Pluggable Authentification Module, PAM 6.9 A propos de LDAP Chapitre 6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.9 A propos de LDAP Pour les systèmes n incorporant pas LDAP en natif dans l OS, se reporter à : « c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

82 6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.10 Un peu de bibliographie Chapitre 6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.10 Un peu de bibliographie c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Connexion des utilisateurs Chapitre 7 Connexion des utilisateurs c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

83 7 Connexion des utilisateurs 7.1 Fichier utmp : <utmp.h> Chapitre 7 Connexion des utilisateurs 7.1 Fichier utmp : <utmp.h> Traditionnellement «/var/adm/utmp». Ce fichier contient des informations concernant les accès des utilisateurs et concernant les reboots de la machine. struct utmp { char ut_user[8]; /* User login name */ char ut_id[4]; /* /etc/inittab id(usually line #) */ char ut_line[12]; /* device name (console, lnxx) */ short ut_pid; /* short for compat. - process id */ short ut_type; /* type of entry */ struct exit_status ut_exit; /* The exit status of a process */ /* marked as DEAD_PROCESS. */ time_t ut_time; /* time entry was made */ }; c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Connexion des utilisateurs 7.1 Fichier utmp : <utmp.h> Ce fichier ne grossit pas vraiment : un enregistrement est écrit à la connexion d un utilisateur et mentionne le couple (utilisateur, terminal) l enregistrement est marqué de type «USER_PROCESS» lorsque la connexion se termine, l enregistrement est marqué «DEAD_PROCESS» à la prochaine connexion du même utilisateur sur le même terminal, on réutilisera cet enregistrement. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

84 7 Connexion des utilisateurs 7.2 Fichier utmpx : <utmpx.h> Chapitre 7 Connexion des utilisateurs 7.2 Fichier utmpx : <utmpx.h> (en anglais utmp extended) C est une extension de la structure «utmp» : struct utmpx { char ut_user[32]; /* user login name */ char ut_id[4]; /* inittab id */ char ut_line[32]; /* device name (console, lnxx) */ pid_t ut_pid; /* process id */ short ut_type; /* type of entry */ struct ut_exit_status ut_exit; /* process termination/exit status */ struct timeval ut_tv; /* time entry was made */ int ut_session; /* session ID, used for windowing */ int pad[5]; /* reserved for future use */ short ut_syslen; /* significant length of ut_host */ /* including terminating null */ char ut_host[257]; /* remote host name */ }; Le principe reste le même sauf que le fichier stockant les données est «/var/adm/utmpx» c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Connexion des utilisateurs 7.3 Fichier wtmp : <utmp.h> Chapitre 7 Connexion des utilisateurs 7.3 Fichier wtmp : <utmp.h> Traditionnellement «/var/adm/wtmp». Ce fichier contient les historiques des connexions des utilisateurs et de l accounting. Ce fichier grossit au cours du temps car on y accumule les enregistrements «utmp» en fin de fichier. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

85 7 Connexion des utilisateurs 7.4 Fichier wtmpx : <utmpx.h> Chapitre 7 Connexion des utilisateurs 7.4 Fichier wtmpx : <utmpx.h> (en anglais wtmp extended) Le principe reste le même que celui pour «wtmp» sauf que le fichier stockant les données est «/var/adm/wtmpx» c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Connexion des utilisateurs 7.5 Commande last Chapitre 7 Connexion des utilisateurs 7.5 Commande last Syntaxe : «last [options] [utilisateur] [terminal]» La commande «last» consulte le fichier «/var/adm/wtmpx» et affiche les enregistrements à l écran : besancon ftp localhost Sun Aug 25 12:13-12:15 (00:01) besancon ftp localhost Sun Aug 25 12:04-12:05 (00:01) besancon ftp localhost Sun Aug 25 12:03-12:04 (00:00) besancon console Sat Aug 24 11:24 still logged in besancon console Sat Aug 24 01:12-11:24 (10:12) reboot system boot Sat Aug 24 01:10 besancon pts/9 Tue Aug 20 14:52 - down (3+10:17) besancon pts/9 Tue Aug 20 14:51-14:52 (00:00)... wtmp begins Wed Feb 20 20:58 c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

86 8 Pseudo terminaux Chapitre 8 Pseudo terminaux c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Pseudo terminaux 8.1 Devices associés aux pseudo terminaux Chapitre 8 Pseudo terminaux 8.1 Devices associés aux pseudo terminaux Pseudos terminaux (virtuels ou physiques) pour : terminal type vt100, xterm, etc. Les fichiers associés aux pseudo terminaux se trouvent dans «/dev». Par exemple : «/dev/tty01» pour le terminal série «/dev/console» pour l écran principal de la machine pour les connexions réseau, on utilise deux fichiers par connexion : un fichier maître et un fichier esclave. Le master pseudo terminal a pour nom «/dev/pty[p-s]nn» sur BSD, «/dev/ptc/nn» sur System-V. Le slave pseudo terminal a pour nom «/dev/tty[p-s]nn» sur BSD, «/dev/pts/nn» sur System-V. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

87 8 Pseudo terminaux 8.2 Commande tty, device /dev/tty Chapitre 8 Pseudo terminaux 8.2 Commande tty, device /dev/tty Pour connaître le nom du terminal courant, utiliser la commande tty : % tty /dev/pts/1 Un fichier spécial, /dev/tty : % tty /dev/pts/1 % echo oui > /dev/tty oui Les entrées / sorties de «/dev/tty» sont associées à votre terminal. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Pseudo terminaux 8.3 Nombre de terminaux Chapitre 8 Pseudo terminaux 8.3 Nombre de terminaux Attention : Il doit y avoir un nombre suffisant de terminaux pour accueillir les utilisateurs. Dans le cas contraire : % rlogin serveur.example.com rlogind: All network ports in use. Connection closed. Comment corriger le problème? La correction du problème se fait à deux niveaux : 1 vérifier le nombre de terminaux configurés dans le noyau : pseudo-device pty 256 #Pseudo ttys - can go as high as augmenter le nombre de fichiers terminaux dans «/dev» : # cd /dev #./MAKEDEV pty1 #./MAKEDEV pty2 #./MAKEDEV pty3 #./MAKEDEV pty4 etc. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

88 8 Pseudo terminaux 8.4 Phase de connexion, init, getty Chapitre 8 Pseudo terminaux 8.4 Phase de connexion, init, getty «init» gére l ensemble des lignes physiques sur lesquelles les utilisateurs se connectent. Au démarrage d «init», après consultation de «/etc/inittab» ou de «/etc/ttys», il y a lancement d un processus «getty» par ligne physique attachée à l unité centrale. % ps -edf USER PID PPID %CPU STARTED TT TIME COMMAND [...] root Aug :00.04 /usr/sbin/getty /dev/tty04 c root Aug :00.04 /usr/sbin/getty /dev/tty05 c [...] La commande «getty» configure les paramètres de la ligne (vitesse, parité, etc.) puis attend qu un utilisateur se manifeste. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Pseudo terminaux 8.4 Phase de connexion, init, getty Lorsqu un utilisateur tape son nom de login, le «getty» en question donne la main au programme «login» : % ps -edf USER PID PPID %CPU STARTED TT TIME COMMAND [...] root Aug :00.04 /usr/sbin/getty /dev/tty04 c root Aug :00.09 login besancon [...] Le programme «login» valide ou pas l utilisateur. Dans le cas favorable, une session shell est lancée (notez le caractère «-» en début du nom du shell) : % ps -edf USER PID PPID %CPU STARTED TT TIME COMMAND [...] root Aug :00.04 /usr/sbin/getty /dev/tty04 c besancon Aug : bash (bash) [...] Lorsque le shell se termine, «init» détecte la terminaison d un de ses fils. Il regénére alors un nouveau processus «getty». c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

89 8 Pseudo terminaux 8.5 Liste BSD des terminaux physiques : /etc/ttys Chapitre 8 Pseudo terminaux 8.5 Liste BSD des terminaux physiques : /etc/ttys Les lignes à surveiller par «init» sont précisées via le fichier «/etc/ttys» : console none unknown off secure ttyv0 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure # Virtual terminals ttyv1 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure ttyv2 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure ttyv3 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure # Serial terminals ttyd0 "/usr/libexec/getty std.9600" unknown off secure ttyd1 "/usr/libexec/getty std.9600" unknown off secure # Pseudo terminals ttyp0 none network ttyp1 none network c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Pseudo terminaux 8.6 Liste System-V des terminaux physiques : /etc/inittab Chapitre 8 Pseudo terminaux 8.6 Liste System-V des terminaux physiques : /etc/inittab Les lignes à surveiller par «init» sont précisées via le fichier /etc/inittab : lat01:3:respawn:/usr/sbin/getty /dev/tty01 lat02:3:respawn:/usr/sbin/getty /dev/tty02... lat0e:3:respawn:/usr/sbin/getty /dev/tty0e lat0f:3:respawn:/usr/sbin/getty /dev/tty0f console vt100 console vt100 console vt100 console vt100 c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

90 8 Pseudo terminaux 8.7 Terminaux sécurisés Chapitre 8 Pseudo terminaux 8.7 Terminaux sécurisés Root est-il autorisé à se connecter sur tout terminal? % rlogin linux.example.com -l root Password: Not on system console Connection closed. Pourquoi? Parce qu un login au nom de root est anonyme et interdit en conséquence. Comment contrôler l accès? c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Pseudo terminaux 8.7 Terminaux sécurisés Contrôle d accès sur BSD Au niveau de /etc/ttys ou /etc/ttytab :... The super-user root may only log in on those terminals marked as "secure" in the /etc/ttytab file. Otherwise, the super-user must log in as an ordinary user and become super-user using su(1v). For example, if the file contained: console "/etc/getty Console-9600" sun on secure tty00 "/etc/getty Console-9600" sun on the super-user could only log in directly on the console. See ttytab(5) for a discussion of secure and other getty(8) options used in /etc/ttytab. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

91 Contrôle d accès sur DIGITAL Unix Au niveau de /etc/securettys : 8 Pseudo terminaux 8.7 Terminaux sécurisés # # Note: Each entry in this file represents a device (secure device) # from which root login is permitted. For, pseudo ttys (ptys) a # single keyword entry "ptys" means all ptys are to be treated as being # secure. Note that the entry is "ptys" and not prefixed by /dev # as is customary for the other physical devices. The absence of # this key word implies that root login will not be permitted from # all ptys. X displays are indicated with the display name. # # <device name> /dev/console local:0 :0 ptys c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Pseudo terminaux 8.7 Terminaux sécurisés Contrôle d accès sur Linux Au niveau de /etc/securetty : ## /etc/securetty is used by login(1); the file contains tty ## lines (without leading /dev/) on which root is allowed to ## login. tty1 tty2 tty3 tty4 tty5 tty6 tty7 tty8 ttyp0 ttyp1 c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

92 8 Pseudo terminaux 8.7 Terminaux sécurisés Contrôle d accès sur Solaris Au niveau de /etc/default/login :... # If CONSOLE is set, root can only login on that device. # Comment this line out to allow remote login by root. # CONSOLE=/dev/console... c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Terminaux X, XDM Chapitre 9 Terminaux X, XDM c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

93 9 Terminaux X, XDM 9.1 introduction sur les terminaux X Chapitre 9 Terminaux X, XDM 9.1 introduction sur les terminaux X Un terminal X est un poste de travail graphique : offrant le système graphique X sans système d exploitation complexe à gérer et à maintenir simple à configurer Après 2000, on constate : coût élevé d un terminal X ; parfois plus cher qu un poste PC Windows multimédia désaffection des constructeurs (reste NCD) manque de périphériques supportés ; pas de floppy, pas de son, pas de USB... c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Terminaux X, XDM 9.2 XDM : X Display Management Chapitre 9 Terminaux X, XDM 9.2 XDM : X Display Management On parlera de serveur XDM pour une machine qui fait tourner l application «xdm» qui implémente XDM. XDM est l analogue graphique de la demande de login/password du mode texte. Visuellement, cela se traduit par une mire d accueil. login: Password: Login: Password: vangogh XDM offre des possibilités : de fournir des mires d accueil pour des terminaux X via des requêtes selon le protocole XDMCP (X Display Management Control Protocol) de gérer des serveurs X distants c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

94 9 Terminaux X, XDM 9.3 Requêtes XDMCP Chapitre 9 Terminaux X, XDM 9.3 Requêtes XDMCP 3 formes de réquêtes : Forme 1 : direct query Le serveur X contacte un serveur XDM nomément. Forme 2 : broadcast query Une requête est envoyée sur le réseau en mode broadcast et une mire d accueil est offerte par le premier serveur XDM qui peut répondre. Forme 3 : indirect query Le serveur X contacte une machine et lui demande la liste des serveurs XDM qu elle connait. Le serveur X se voit proposer de choisir un hôte XDM parmi cette liste. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Terminaux X, XDM 9.4 Gestion directe de serveurs X Chapitre 9 Terminaux X, XDM 9.4 Gestion directe de serveurs X XDM envoie de lui même des mires d accueil à une liste de serveurs X. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

95 9 Terminaux X, XDM 9.5 Fichier de configuration xdm-config Chapitre 9 Terminaux X, XDM 9.5 Fichier de configuration xdm-config Traditionnellement dans l un de ces répertoires : répertoire «/etc/x11/xdm» répertoire «/usr/x11r6/lib/x11/xdm» répertoire «/usr/openwin/lib/x11/xdm» Ce fichier définit les noms et les répertoires des autres fichiers de configuration de «xdm» ainsi que quelques options de configuration : Par exemple : DisplayManager.errorLogFile: /var/log/xdm-errors DisplayManager.pidFile: /var/run/xdm-pid DisplayManager.keyFile: /usr/x11r6/lib/x11/xdm/xdm-keys DisplayManager.servers: /usr/x11r6/lib/x11/xdm/xservers DisplayManager.accessFile: /usr/x11r6/lib/x11/xdm/xaccess...! SECURITY: do not listen for XDMCP or Chooser requests! Comment out this line if you want to manage X terminals with xdm DisplayManager.requestPort: 0 c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Terminaux X, XDM 9.6 Fichier de configuration Xaccess Chapitre 9 Terminaux X, XDM 9.6 Fichier de configuration Xaccess Ce fichier contient une liste de machines autorisées à se connecter à XDM. Par exemple : ## Direct queries * ## Indirect queries * CHOOSER BROADCAST La ligne avec l étoile «*» indique que toute machine est autorisée à faire une requête de type query direct. La seconde ligne indique qu une sélection de hôtes XDM sera affiché à qui fera une requête de type indirect query et que la liste des hôtes XDM sera obtenue par broadcast. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

96 9 Terminaux X, XDM 9.7 Fichier de configuration Xservers Chapitre 9 Terminaux X, XDM 9.7 Fichier de configuration Xservers Ce fichier contient la liste des serveurs X gérés directement par XDM. Par exemple : # Console de la machine :0 local /usr/x11r6/bin/x # Autres terminaux riri:0 foreign fifi:0 foreign loulou:0 foreign c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Terminaux X, XDM 9.8 Fichier de configuration Xresources Chapitre 9 Terminaux X, XDM 9.8 Fichier de configuration Xresources Ce fichier contient les ressources pour personnaliser l apparence de la mire d accueil. xlogin*greeting: Welcome to CLIENTHOST xlogin*nameprompt: \040\040\040\040\040\040\040Login: xlogin*fail: Login incorrect #if WIDTH > 800 xlogin*greetfont: -adobe-helvetica-bold-o-normal p-138-iso xlogin*font: -adobe-helvetica-medium-r-normal p-103-iso xlogin*promptfont: -adobe-helvetica-bold-r-normal p-103-iso xlogin*failfont: -adobe-helvetica-bold-r-normal p-103-iso #else xlogin*greetfont: -adobe-helvetica-bold-o-normal p-92-iso xlogin*font: -adobe-helvetica-medium-r-normal p-69-iso xlogin*promptfont: -adobe-helvetica-bold-r-normal p-69-iso xlogin*failfont: -adobe-helvetica-bold-o-normal p-82-iso #endif #ifdef COLOR xlogin*borderwidth: 1 xlogin*shdcolor: grey30... c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

97 9 Terminaux X, XDM 9.9 Application CHOOSER Chapitre 9 Terminaux X, XDM 9.9 Application CHOOSER Le sélecteur de hôtes XDM s appelle le chooser. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Terminaux X, XDM 9.9 Application CHOOSER La liste des hôtes peut être obtenue par : broadcast Syntaxe au niveau du fichier «Xaccess» : * CHOOSER BROADCAST liste explicite Syntaxe au niveau du fichier «Xaccess» : %hostlist cerise poire pomme * CHOOSER %hostlist c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

98 9 Terminaux X, XDM 9.10 Ressources X pour XDM Chapitre 9 Terminaux X, XDM 9.10 Ressources X pour XDM Il y a diverses ressources de personnalisation de «xdm» : apparence de la mire apparence du chooser mais aussi personnalisation de la configuration de XDM selon le serveur X géré : display local «:0.0» désigné par le mot clef «_0» autre display «host:0.0» désigné par le mot clef «host_0» Extrait d un fichier «xdm-config» :... DisplayManager._0.authorize: true! The following three resources set up display :0 as the console. DisplayManager._0.setup: /usr/x11r6/lib/x11/xdm/xsetup_0 DisplayManager._0.startup: /usr/x11r6/lib/x11/xdm/giveconsole DisplayManager._0.reset: /usr/x11r6/lib/x11/xdm/takeconsole... c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Terminaux X, XDM 9.11 KDM : KDE Display Manager Chapitre 9 Terminaux X, XDM 9.11 KDM : KDE Display Manager Fichier de configuration : «/usr/local/share/config/kdm/kdmrc» Utilitaire de configuration : «/usr/local/bin/kdm_config» c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

99 9 Terminaux X, XDM 9.12 GDM : Gnome Display Manager Chapitre 9 Terminaux X, XDM 9.12 GDM : Gnome Display Manager Fichier de configuration «/usr/x11r6/etc/gdm/gdm.conf» Utilitaire de configuration : «/usr/x11r6/bin/gdmconfig» c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Terminaux X, XDM 9.13 Session X de l utilisateur Chapitre 9 Terminaux X, XDM 9.13 Session X de l utilisateur xdm crée un shell sur le serveur de calcul qui configure l environnement graphique de l utilisateur via le fichier «$HOME/.xsession». la durée de vie de la session sous X est celle du script «$HOME/.xsession» c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

100 9 Terminaux X, XDM 9.13 Session X de l utilisateur En général : #!/bin/sh applix1 & applix2 &... applixn & applix Le dernier client X n est pas lancé en tâche de fond. En général, le dernier client est un window manager. Cf ftp://ftp.lip6.fr/pub/doc/faqs/x-faq/speedups.gz c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Terminaux X, XDM 9.14 Mode Failsafe Chapitre 9 Terminaux X, XDM 9.14 Mode Failsafe S il y a des erreurs, les messages de celles-ci sont écrits dans le fichier «$HOME/.xsession-errors». En cas d erreur grave dans «$HOME/.xsession» empêchant le démarrage de la session X, utiliser le mode FailSafe : 1 entrer le nom de login 2 valider par la tocuhe Retour 3 entrer le mot de passe 4 valider par la touche F1 et non pas par la touche Retour Il apparait alors un simple xterm sans window manager. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

101 10 Terminaux légers Chapitre 10 Terminaux légers c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Terminaux légers 10.1 Problématique Chapitre 10 Terminaux légers 10.1 Problématique Un «vrai» terminal X est maintenant trop cher. Un «vrai» terminal X est maintenant trop limitatif : pas de multimédia Solution : le client léger Appelation un peu abusive. Ni un PC. Ni un terminal X : succédané d architecture de PC x86 faible consommation électrique pas de ventilateur silencieux mémoire flash (pas de disque dur local) système d exploitation de type LINUX minimaliste ou Windows CE support des périphériques récents (USB, wake-on-lan,...) c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

102 10 Terminaux légers 10.2 RDP Chapitre 10 Terminaux légers 10.2 RDP RDP Remote Desktop Protocol Actuellement version 5.1 Développé par Microsoft. Caractéristiques : channels possibles, redirection des ports parallèles et du port IDE, clipboard manager, virtual channel Se reporter à : c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Terminaux légers 10.2 RDP c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

103 10 Terminaux légers 10.2 RDP A noter le client RDP Linux RDESKTOP, c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Terminaux légers 10.3 ICA Chapitre 10 Terminaux légers 10.3 ICA ICA Independant Client Architecture Actuellement version 6 Développé par la société CITRIX. Dialogue avec le logiciel METAFRAME de Citrix Load balancing Accès modem optimisé Licences ICA nécessaires par client ou par poste Se reporter à : Mon avis : cela fonctionne bien quand cela fonctionne il existe des clients ICA pour Unix mais ce n est pas le scenario que cherche à pousser CITRIX support logiciel minable pour la clientèle Unix c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

104 10 Terminaux légers 10.3 ICA c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Terminaux légers 10.3 ICA c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

105 10 Terminaux légers 10.3 ICA c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Terminaux légers 10.4 VNC Chapitre 10 Terminaux légers 10.4 VNC VNC Virtual Network Computing VNC est un logiciel permettant de viusaliser le bureau de n importe quel ordinateur Macintosh, Windows, Unix depuis Internet (en l occurence depuis Macintosh, Windows, Unix, browser avec java). Le logiciel se compose : une partie de visualisation dite vncviewer une partie serveur Le logiciel est utilisable même avec une liaison téléphonique avec un modem à bauds (testé). ATTENTION dans le cas Windows : VNC n est pas une extension à la Terminal Server. VNC est un partage, une prise en main de l écran distant du PC. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

106 10 Terminaux légers 10.4 VNC Prenons le cas d un vncviewer Unix qui se connectera à un vncserver Windows. La connexion s établit après demande du serveur à contacter : et la demande du mot de passe permettant de piloter le bureau distant du serveur : et après quelques lignes de texte de renseignements sur le serveur VNC : % vncviewer VNC server supports protocol version 3.3 (viewer 3.3) VNC authentication succeeded Desktop name "w2k" Connected to VNC server, using protocol version 3.3 VNC server default format: 32 bits per pixel. Least significant byte first in each pixel. True colour: max red 255 green 255 blue 255, shift red 16 green 8 blue 0 Using default colormap which is TrueColor. Pixel format: 32 bits per pixel. Most significant byte first in each pixel. True colour: max red 255 green 255 blue 255, shift red 16 green 8 blue 0 c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Terminaux légers 10.4 VNC On obtient bien le bureau distant directement manipulable depuis son propre bureau : c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

107 10 Terminaux légers 10.4 VNC A noter une réalisation matérielle et commerciale avec VNC : les terminaux AXEL AX3000 Model 65 (cf produit français!) c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Terminaux légers 10.5 SUNRAY Chapitre 10 Terminaux légers 10.5 SUNRAY C est un poste de travail «comme les autres» : Pas de disque dur Pas d applications locales Pas d alimentation externe Pas de configuration Pas de système d exploitation Pas de barrette mémoire Pas de ventilateur Pas de paramétrage particulier Il est 10 fois plus léger qu un PC et 12 fois moins volumineux Il peut même s intégrer dans un écran cathodique 17 pouces ou un écran plat de 15 pouces... c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

108 10 Terminaux légers 10.5 SUNRAY Avantages : Instantané, constant et simple Gestion centralisée Jamais besoin de mise à jour Silencieux 16 millions de couleurs (24 bits) Pas de setup Donc, pas de dé-setup Pas de modifications de vos applications AUCUN tranfert de fichier au boot Mise en production la plus rapide du monde! c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Terminaux légers 10.5 SUNRAY Caractéristiques hardware : CPU Sparc 1280 x 76 Hz frame buffer 24 bits 10/100Mb Ethernet Accès a Solaris, X11, Java, ICA fonctionnalités multimédia Lecteur de carte à puce E/S audio qualité CD Entrée vidéo NTSC/PAL Support USB ( 4 ports ) mais limité en pratique... c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

109 10 Terminaux légers 10.5 SUNRAY Architecture réseau : c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Terminaux légers 10.5 SUNRAY Architecture logicielle : c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

110 10 Terminaux légers 10.5 SUNRAY Architecture logicielle (2) : c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Terminaux légers 10.5 SUNRAY Cohabitation avec Windows possible : c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

111 11 Protocole IP Chapitre 11 Protocole IP c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Protocole IP 11.1 Introduction Chapitre 11 Protocole IP 11.1 Introduction Complément du cours réseau de Sylvie Dupuy, Christian Hascoet, Sébastien Vautherot. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

112 11 Protocole IP 11.2 Ethernet Chapitre 11 Protocole IP 11.2 Ethernet Le principe d Ethernet : Carrier Sence Multiple Access / Collision Detect (CSMA/CD) 2 cas de figure : 1 Emission dans le cas du câble libre 2 Collision lorsque deux stations émettent simultanément c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435 Emission dans le cas du câble libre 11 Protocole IP 11.2 Ethernet c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

113 11 Protocole IP 11.2 Ethernet Collision lorsque deux stations émettent simultanément c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Protocole IP 11.2 Ethernet Tendances actuelles : Ethernet Gigabit cablage cuivre, fibre optique Switches c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

114 11 Protocole IP 11.2 Ethernet Format d une adresse Ethernet : 6 octets écrits sous la forme hexadécimale «xx:yy:zz:rr:ss:tt» avec : partie «xx:yy:zz» : elle identifie un constructeur partie «rr:ss:tt» : elle identifie un appareil chez le constructeur Exemple : % arp -a Net to Media Table: IPv4 Device IP Address Mask Flags Phys Addr eri0 solaris.example.org SP 00:03:ba:0f:15:35 Liste des constructeurs : liste des OUI (Organizationally Unique Identifiers) : c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Protocole IP 11.3 Adresses IP Chapitre 11 Protocole IP 11.3 Adresses IP Quelques caractéristiques : protocole IP version 4 adresse IP sur 4 octets «a.b.c.d» a, b, c, d sont compris entre 0 et 255 et écrits en base 10 pour éviter des erreurs % man 3 inet... All numbers supplied as parts in a. notation may be decimal, octal, or hexadecimal, as specified in the C language (i.e., a leading 0x or 0X implies hexadecimal; otherwise, a leading 0 implies octal; otherwise, the number is interpreted as decimal).... des organismes attribuent des lots d adresses aux sociétés (pour la France « notion de classes d adresses mais devient obsolète c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

115 11 Protocole IP 11.3 Adresses IP Classe A Format des adresses 7 bits 24 bits 0 netid hostid à bits 16 bits B C D E 1 0 netid hostid à bits 8 bits netid hostid à bits multicast groupid à bits (reserved for future use) à c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Protocole IP 11.4 Adresse spéciale : adresse de loopback Chapitre 11 Protocole IP 11.4 Adresse spéciale : adresse de loopback Interface virtuelle de loopback d adresse IP « » Permet de faire des connexions réseau avec soi-même. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

116 11 Protocole IP 11.5 Netmask Chapitre 11 Protocole IP 11.5 Netmask Le problème : comment la station A construit-elle les paquets Ethernet pour dialoguer avec la machine B, où que soit la station B? La difficulté : si B n est pas sur le même réseau que A, il faut construire un paquet avec pour adresse Ethernet de destination l adresse Ethernet du routeur et non pas avec l adresse Ethernet de B. La solution : A et B sont sur le même réseau physique si IP(A) et IP(B) partagent une même propriété. En l occurence si IP(A) & netmask(a) = IP(B) & netmask(a) c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Protocole IP 11.6 Adresse de broadcast Chapitre 11 Protocole IP 11.6 Adresse de broadcast Chaque machine IP écoute un paquet IP avec l adresse de broadcast pour adresse de destination et répond peut-être suivant le type du paquet. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

117 11 Protocole IP 11.7 Configuration de l adresse réseau Unix : ifconfig Chapitre 11 Protocole IP 11.7 Configuration de l adresse réseau Unix : ifconfig (en anglais interface configuration) La commande «ifconfig» sert à régler les paramètres des cartes réseau : # ifconfig le0 inet # ifconfig le0 netmask 0xffffff80 # ifconfig le0 broadcast # ifconfig -a lo0: flags=849<up,loopback,running,multicast> mtu 8232 inet netmask ff le0: flags=863<up,broadcast,notrailers,running,multicast> mtu 1500 inet netmask ffffff80 broadcast ether 8:0:20:83:12:4a c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Protocole IP 11.7 Configuration de l adresse réseau Unix : ifconfig Sur une machine Linux, les cartes réseau ont pour noms «eth0», «eth1», «eth2», etc. Sur une machine Linux, la paramètrage réseau de la carte «eth0» se trouve au niveau du fichier «/etc/sysconfig/network-scripts/ifcfg-eth0» (ainsi de suite pour les autres interfaces) : DEVICE=eth0 BOOTPROTO=static BROADCAST= IPADDR= NETMASK= NETWORK= ONBOOT=yes GATEWAY= TYPE=Ethernet USERCTL=no PEERDNS=no c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

118 11 Protocole IP 11.7 Configuration de l adresse réseau Unix : ifconfig Sur une machine SOLARIS, les cartes réseau ont des noms dépendant du type de carte. Par exemple «le0», «eri0», «qfe0» + «qfe1» + «qfe2» + «qfe3» (carte quad port 10/100), etc. Sur une machine SOLARIS, la paramètrage réseau de la carte XYZ se trouve au niveau du fichier /etc/hostname.xyz : -rw-r--r-- 1 root root 19 Dec 4 01:35 /etc/hostname.eri0 qui contient le hostname associé à la carte : hostname adresse réseau via «/etc/host» Broadcast, netmask déduits c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Protocole IP 11.8 Configuration d adresses réseau virtuelles Chapitre 11 Protocole IP 11.8 Configuration d adresses réseau virtuelles Sur une machine Linux, si la carte réseau s appelle par exemple «eth0», alors les adresses virtuelles utiliseront les interfaces réseau virtuelles de noms «eth0:0», «eth0:1», «eth0:2», etc. Sur une machine Linux, la paramètrage réseau de l adresse virtuelle «eth0:0» se trouve au niveau du fichier «/etc/sysconfig/network-scripts/ifcfg-eth0:0» (ainsi de suite pour les autres interfaces) : DEVICE=eth0:0 BOOTPROTO=static BROADCAST= IPADDR= NETMASK= NETWORK= ONBOOT=yes TYPE=Ethernet USERCTL=no PEERDNS=no c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

119 11 Protocole IP 11.8 Configuration d adresses réseau virtuelles Sur une machine SOLARIS, si la carte réseau s appelle par exemple «eri0», alors les adresses virtuelles utiliseront les interfaces réseau virtuelles de noms «eri0:1», «eri0:2», «eri0:3», etc. Sur une machine SOLARIS, la paramètrage réseau d une interface virtuelle «eri0:1» se trouvera donc au niveau du fichier «/etc/hostname.eri0:1» : -rw-r--r-- 1 root root 19 Dec 4 01:35 /etc/hostname.eri0:1 qui contient le hostname associé à l interface virtuelle : hostname adresse réseau via «/etc/host» Broadcast, netmask déduits Manuellement «ifconfig eri0 addif /prefix up» c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Protocole IP 11.9 (Windows : : netsh.exe) Chapitre 11 Protocole IP 11.9 (Windows : : netsh.exe) La commande «netsh» permet de configurer en mode ligne de commande beaucoup d aspects réseau. A completer... c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

120 11 Protocole IP Annuaire basique : /etc/hosts Chapitre 11 Protocole IP Annuaire basique : /etc/hosts Le fichier «/etc/hosts» liste des couples (adresse IP, FQDN). Par convention, le nom principal d une machine est un FQDN (Fully Qualified Domain Name) : «solaris» n est pas un FQDN car le nom n est pas qualifié «example.com» est un nom de domaine. «solaris.example.com» est un FQDN c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Protocole IP Routage : route Chapitre 11 Protocole IP Routage : route La commande «route» sert à configurer le routage. Sur Linux : # route add default gw Sur Solaris : # route add default Sur une machine linux, se reporter au fichier «/etc/sysconfig/network» : NETWORKING=yes FORWARD_IPV4=false HOSTNAME=pcars5.formation.jussieu.fr DOMAINNAME=formation.jussieu.fr NISDOMAIN=real.world GATEWAY= GATEWAYDEV=eth0 c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

121 11 Protocole IP (Windows : : route.exe) Chapitre 11 Protocole IP (Windows : : route.exe) A completer... c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Protocole IP Routage : netstat Chapitre 11 Protocole IP Routage : netstat La commande «netstat -r» renvoie la table de routage d une machine Unix : % netstat -rn Routing Table: Destination Gateway Flags Ref Use Interface UGH U le U 3 0 le0 default UG UH lo0 c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

122 11 Protocole IP (Windows : : netstat.exe) Chapitre 11 Protocole IP (Windows : : netstat.exe) Même principe sur Unix : C:\Documents and Settings\ars>netstat -rn Route Table =========================================================================== Interface List 0x1... MS TCP Loopback interface 0x c VMware Virtual Ethernet Adapter for VMnet2 0x c VMware Virtual Ethernet Adapter for VMnet8 0x c VMware Virtual Ethernet Adapter for VMnet1 0x b Dell TrueMobile 1400 Dual Band WLAN Mini-PCI Card - Packet 0x d 56 ad cc be... Broadcom 440x 10/100 Integrated Controller - Packet Schedu =========================================================================== =========================================================================== Active Routes: Network Destination Netmask Gateway Interface Metric c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Protocole IP (Windows : : netstat.exe) =========================================================================== Persistent Routes: None c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

123 11 Protocole IP Liste des ports réseau actifs : netstat Chapitre 11 Protocole IP Liste des ports réseau actifs : netstat La commande «netstat -a» (option «-n» pour ne pas résoudre les adresses via le DNS) renvoie la liste des connexions réseau établies ou en attente d établissement de connexion : % netstat -an vmware# netstat -an Active Internet connections (including servers) Proto Recv-Q Send-Q Local Address Foreign Address (state) tcp ESTABLISHED tcp4 0 0 *.587 *.* LISTEN tcp4 0 0 *.25 *.* LISTEN tcp *.* LISTEN tcp *.* LISTEN tcp *.* LISTEN tcp *.* LISTEN tcp *.* LISTEN tcp *.* LISTEN tcp *.* LISTEN tcp *.* LISTEN tcp *.* LISTEN tcp *.* LISTEN tcp6 0 0 *.658 *.* LISTEN... c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Protocole IP Liste des ports réseau actifs : netstat udp udp6 0 0 *.687 *.* udp6 0 0 *.689 *.* udp4 0 0 *.690 *.* udp4 0 0 *.980 *.* udp6 0 0 *.911 *.* udp6 0 0 *.2049 *.*... Active UNIX domain sockets Address Type Recv-Q Send-Q Inode Conn Refs Nextref Addr c23cec08 stream 0 0 c27c /tmp/ssh-dxftmovfyc/agen c23cdd20 stream 0 0 c25e /local/prog/clamav/var/r c23cddac stream 0 0 c25e /local/prog/clamav/var/r c23cdc08 stream c23cdaf c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

124 11 Protocole IP (Windows : : netstat.exe) Chapitre 11 Protocole IP (Windows : : netstat.exe) Même principe sur Unix : Microsoft Windows XP [Version ] (C) Copyright Microsoft Corp. C:\Documents and Settings\ars>netstat -an more Active Connections Proto Local Address Foreign Address State TCP : :0 LISTENING TCP : :0 LISTENING TCP : :0 LISTENING TCP : :0 LISTENING TCP : :0 LISTENING TCP : :0 LISTENING TCP : :0 LISTENING TCP : :0 LISTENING TCP : :0 LISTENING TCP : :0 LISTENING UDP :445 *:* UDP :500 *:*... c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Protocole IP Tests de connectivité : ping Chapitre 11 Protocole IP Tests de connectivité : ping La commande «ping» teste si une machine répond au niveau réseau. % ping localhost localhost is alive On peut parfois pinger l adresse de broadcast : % /usr/sbin/ping -s PING : 1 data bytes 9 bytes from sunars1.formation.jussieu.fr ( ): icmp_seq=0. 9 bytes from sunars2.formation.jussieu.fr ( ): icmp_seq=0. 9 bytes from sunars4.formation.jussieu.fr ( ): icmp_seq=0. 9 bytes from sunars3.formation.jussieu.fr ( ): icmp_seq=0. 9 bytes from r-formation.formation.jussieu.fr ( ): icmp_seq=0. 9 bytes from sunars1.formation.jussieu.fr ( ): icmp_seq=1. 9 bytes from sunars2.formation.jussieu.fr ( ): icmp_seq=1. 9 bytes from sunars4.formation.jussieu.fr ( ): icmp_seq=1. 9 bytes from sunars3.formation.jussieu.fr ( ): icmp_seq=1. 9 bytes from r-formation.formation.jussieu.fr ( ): icmp_seq=1. ^C PING Statistics packets transmitted, 10 packets received, 5.00 times amplification c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

125 11 Protocole IP (Windows : : ping.exe) Chapitre 11 Protocole IP (Windows : : ping.exe) Même principe sur Unix : C:\Documents and Settings\ars>ping Pinging with 32 bytes of data: Reply from : bytes=32 time<1ms TTL=128 Reply from : bytes=32 time<1ms TTL=128 Reply from : bytes=32 time<1ms TTL=128 Reply from : bytes=32 time<1ms TTL=128 Ping statistics for : Packets: Sent = 4, Received = 4, Lost = 0 (0% loss), Approximate round trip times in milli-seconds: Minimum = 0ms, Maximum = 0ms, Average = 0ms c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Protocole IP Tests de connectivité : traceroute Chapitre 11 Protocole IP Tests de connectivité : traceroute La commande «traceroute» permet de tester si une machine est joignable. Elle renvoie les intermédiaires réseau qui route notre acheminement vers la machine distante. Syntaxe : «traceroute machine» % traceroute ftp.lip6.fr traceroute to nephtys.lip6.fr ( ), 30 hops max, 40 byte packets 1 yacht ( ) 0 ms 0 ms 0 ms 2 renater ( ) 2 ms 1 ms 1 ms ( ) 3 ms 1 ms 1 ms ( ) 2 ms 1 ms 1 ms ( ) 2 ms 1 ms 1 ms 6 jussieu.rap.prd.fr ( ) 2 ms 2 ms 2 ms 7 nephtys.lip6.fr ( ) 2 ms 2 ms 2 ms Le nombre d intermédiaires n est pas proportionnel à l éloignement géographique de la machine destination. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

126 11 Protocole IP (Windows : : tracert.exe) Chapitre 11 Protocole IP (Windows : : tracert.exe) A completer... c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Protocole IP Utilitaire libpcap Chapitre 11 Protocole IP Utilitaire libpcap (en anglais library packet capture) Cf « C est une bibliothèque de programmation C spécialisée dans la capture de paquets réseau. Elle repose sur un driver réseau présent dans le noyau, le packet filter BPF. c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

127 11 Protocole IP (Windows : : netcap.exe) Chapitre 11 Protocole IP (Windows : : netcap.exe) Dans le CDROM Windows XP, installer «SUPPORT\TOOLS\support.cab» : netcap C:\> netcap.exe /N:4 netmon? A completer... c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Protocole IP Utilitaire tcpdump Chapitre 11 Protocole IP Utilitaire tcpdump Cf Version (au 27 août 2002) C est le logiciel de référence en ce qui concerne l analyse des trames IP circulant sur un réseau. Il est bâti au dessus de la libpcap qui fait tout le travail en fait. C est juste de l enrobage au dessus de libpcap. En cas de problème réseau, on utilisera ce logiciel si l origine du problème n est pas évidente. Exemple : # tcpdump -s 1500 host # tcpdump -s 1500 arp # tcpdump -s 1500 icmp # tcpdump -s 1500 dst sgbd.example.com port 5432 # tcpdump -s w fichier # tcpdump -s r fichier c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

128 11 Protocole IP Utilitaire ethereal Chapitre 11 Protocole IP Utilitaire ethereal C est un logiciel graphique d analyse des trames IP circulant sur un réseau. On l utilise conjointement à tcpdump : 1 on demande à «tcpdump» d enregistrer les trames : «tcpdump -s w enregistrement» 2 on demande à «etherreal» de relire a posteriori ce fichier d enregistrement : «ethereal enregistrement» c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / Protocole IP Utilitaire ethereal c T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS Tôme / 435

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