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1 LA NOYADE

2 la noyade qui survient en plongée, ne présente aucune spécificité si ce n'est qu'elle complique le plus souvent un autre accident de plongée.

3 Les causes des noyades : noyade dite "primaire" : incapacité à maintenir la tête hors de l'eau : la victime ne sait pas nager, chute accidentelle ou volontaire ou bien elle sait nager mais elle est coincée dans une embarcation qui a coulé ou elle présente une fatigue musculaire ou une crampe;

4 noyade dite "secondaire" : une cause médicale (malaise, perte de connaissance, hypoglycémie, convulsion, choc thermo différentiel etc.), un traumatisme crânien, un traumatisme localisé hyperalgique entraînent une perte de connaissance avec incapacité de réagir au stimulus provoqué par le contact de l'eau

5 accident de plongée : plongée en apnée (syncope hypoxique), les accidents de plongée en scaphandre autonome ( accidents toxiques ou biochimiques, accidents de décompression, barotraumatismes hyperalgiques,) sont susceptibles de se compliquer de perte de connaissance et de noyade.

6 Les conséquences de la pénétration de l'eau dans l'arbre trachéobronchique Trois stades chronologiques :

7 les premières gouttes d'eau pénétrant dans les bronches provoquent un spasme laryngé qui va persister 1 à 2 minutes responsable d'une hypoxie;

8 sous l'effet de l'hypoxie, vont se produire des mouvements de déglutition remplissant l'estomac de grandes quantités d'eau ;

9 au bout de quelques minutes, le spasme laryngé va se lever plus souvent et l'eau va envahir l'arbre respiratoire sous l'effet des quelques mouvements respiratoires qui persistent ; toutefois, dans un petit nombre de cas (15 % environ) le spasme laryngé va persister responsable de la "noyade à poumons secs"

10 L'oedème pulmonaire L'œdème pulmonaire qui domine le tableau clinique, est d'intensité variable ; son mécanisme étiologique est de nature lésionnelle : l'hypertonie de l'eau de mer est responsable de lésions de la membrane alvéo-capillaire et de mouvements d'eau et de protéines vers les alvéoles ;

11 l'eau douce entraîne une atteinte du surfactant et des microatélectasies.

12 LES 3 STADES DE LA NOYADE o groupe 1 : aquastress. La victime a simplement été immergée et n'a pas inhalé d'eau, mais une inhalation de faible importance peut parfois passer inaperçue ; ainsi, il faut rester prudent ; après avoir rassuré, réchauffer, contrôler la glycémie, une hospitalisation de 24 heures est indispensable du fait du risque d'une dégradation secondaire respiratoire. Une équipe médicale SMUR intervient rarement dans ce cas ; un certain nombre d aquastress ne sont pas signalés et ne consultent pas avec le risque d aggravation secondaire; la victime devra être hospitalisée mais le transport ne nécessite pas de médicalisation.

13 o groupe 2 : petit hypoxique. La victime a inhalé une petite quantité d'eau mais les conséquences vont rester modérées ; le tableau clinique initial comprend une polypnée, une sensation de gêne respiratoire, une toux et un agitation anxieuse, une conscience normale

14 o groupe 3 : grand hypoxique. La victime a inhalé une grande quantité d'eau ; les troubles de la conscience sont présents allant de la simple obnubilation au coma ; le tableau clinique comprend : une détresse respiratoire avec polypnée, cyanose avec de gros râles diffus

15 o groupe 4 :anoxique. arrêt cardio-respiratoire

16 Prévention de la noyade :

17 Savoir nager! Respecter les consignes de sécurité ne jamais laisser des enfants sans surveillance même quelques secondes S'adapter lentement à la température de l'eau, se protéger du froid Ne pas dépasser ses possibilités, rester prudent, ne pas prendre de risques Prendre soin de son matériel Ne plonger qu'en bonne forme physique et mentale. Ne pas plonger seul Eviter les abus de boissons et de nourriture Vérifier le matériel. Ne pas sortir de l'eau là où la côte est battue par les vagues. Plonger avec un couteau. ne soyez pas comme la majorité des Français : apprenez le secourisme!!!

18 CONDUITE A TENIR

19 Dans l'eau : Extraire au plus vite le noyé de l'eau sans mettre en danger le sauveteur Trouver rapidement un plan d'appui pour étendre la victime et commencer immédiatement les gestes de secourisme : selon les cas : désobstruction des voies aériennes, bouche à bouche, massage cardiaque, ou PLS, déshabillage, mettre à l'abri du vent, séchage, protection du froid. Respecter l'axe tête cou tronc (noyades secondaires à des plongeons) alerter ou faire alerter le SAMU

20 Hors de l'eau : poursuivre les manoeuvres de secourisme et de réanimation jusqu'à l'arrivée des secours organisés.

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