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5 Je tiens tout d'abord à remercier Madame Bacot-Décriaud, ma directrice de mémoire pour tous les conseils avisés qu'elle m'a prodigués pour la bonne réalisation de ce travail et Monsieur Ghérari d'avoir accepté de faire partie du jury de soutenance. Je remercie également Monsieur Serigne Bamba Gaye dont j'ai suivi à l'université de Montréal le cours sur les enjeux politiques en Afrique, qui m'a beaucoup aidé dans ma recherche. Je tiens aussi à exprimer ma gratitude à Monsieur Galy, enseignant à l'institut d'etudes Politiques de Paris, qui m'a permis de traiter au mieux mon sujet, ainsi que toutes les personnes que j'ai pu rencontrer lors d'entretiens et de conférences, qui m'ont amené à mieux appréhender le sujet. Enfin, je tiens à remercier toutes celles et tous ceux qui m'ont donné le goût de l'afrique et des études africaines, notamment ceux qui m'ont permis de découvrir pour la première fois ce continent au cours de l'été Le 6 avril 2005, les principaux acteurs de la crise ivoirienne se sont réunis à l invitation du président sud-africain Thabo Mbeki, pour essayer de trouver une nouvelle fois, une solution politique à la crise, qui déstabilise la Côte d Ivoire, depuis bientôt trois ans. Cette médiation a permis la signature d un engagement, les accords de Pretoria, qui succèdent aux tentatives de médiations précédentes de la France et de l Union africaine et qui prévoient la relance des négociations sur le désarmement et fixent les modalités de l élection présidentielle prévue en octobre Aujourd hui, le pays reste coupé en deux, affaiblissant son économie et son influence diplomatique. Pourtant, la Côte d Ivoire, après avoir proclamé son indépendance, accordée par la France le 7 août 1960, a entamé son histoire récente de manière à devenir rapidement un modèle de développement africain. Pendant trente années, le père fondateur, Félix Houphouët Boigny, a bâti son pays avec les anciens colonisateurs, devenus des partenaires de choix. Cet ancien représentant syndical des planteurs indigènes a su mener son pays à la prospérité. C est l avènement du miracle ivoirien, résultant d une équation simple entre une autocratie éclairée et soutenue par la France et l ouverture des frontières aux parents pauvres des pays du Sahel (Burkina-Faso, Mali...) qui alimentent la prospérité. L atout maître de celui qu on appelait le sage de l Afrique est l argent, qui vient principalement des exportations de cacao et de café, les deux piliers de l économie ivoirienne. La Côte d Ivoire est en effet, le premier producteur mondial de cacao et le troisième exportateur de café. Ce «cerveau politique de premier plan» 1, comme l a qualifié le général de Gaulle, a su composer avec la soixantaine d ethnies qui morcellent le pays en assurant un certain équilibre éthno-politique et en faisant oublier ou au moins accepter le régime du parti unique, le Parti démocratique de la Côte d Ivoire (PDCI). Cette gestion d un pouvoir quasi absolu et la préservation de l équilibre entre les différentes ethnies a permis la stabilité politique du pays jusqu aux années Cette évolution a été accompagnée d un développement économique important. Ces taux de croissance spectaculaires n ont été possibles qu en raison de la forte immigration d une main d œuvre laborieuse et bon marché, encouragée par le président F. Houphouët Boigny, car pour lui «la terre est propriété de celui qui la cultive.» 2 1

6 C est au début des années 1990 que les premiers signes de faiblesse de ce système ont commencé à se manifester. En juin 1990, François Mitterrand, dans le discours de la Baule, appelle à une plus grande démocratisation des systèmes politiques africains et à la disparition du régime de parti unique. Au printemps 1990, un mouvement de contestation, mené par les étudiants, dont fait partie Laurent Gbagbo, ébranle l autorité de l Etat et contraint le gouvernement à retirer un plan d économie dont les fonctionnaires devaient être les victimes. Ils mettent au grand jour les erreurs de gestion du Trésor public et dénoncent le clientélisme ethnique mis en place par le président. Une quarantaine de partis politiques voient le jour, le multipartisme devient alors effectif. Cette prolifération des partis n empêche pas la tenue de l élection présidentielle et la réélection de F. Houphouët Boigny pour un septième mandat. L opposant L.Gbagbo, secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI), proche du parti socialiste français, obtient 19 % des voix. Outre la fin du régime de parti unique, la Côte d Ivoire se voit aussi imposer par les bailleurs de fonds internationaux et le FMI, les plans d ajustement structurel qui ont pour objectif de réduire la taille de l'etat et de rendre les économies africaines plus compétitives, par la déréglementation et la privatisation d'entreprises nationales et l'ouverture au marché mondial. La mise en oeuvre de ces plans va échouer empêchant l économie ivoirienne de bénéficier des conjonctures favorables sur les marchés des matières premières, le pays va alors connaître une crise économique. La dette publique s élève à 49 milliards de francs environ et le prix du cacao continue de baisser en raison de la concurrence de nouveaux pays, la Malaisie et l Indonésie. Pour faire face à ces problèmes d ordre financier, le président Houphouët Boigny nomme Alassane Ouattara, vice-directeur du FMI, au poste de premier ministre. Mais avec la mort du sage de l'afrique, le 7 décembre 1993, la Côte d Ivoire entre dans une période d incertitudes et d instabilité qui sont les prémices de la crise actuelle. Une réforme de la Constitution avait prévu de confier au président de l Assemblée nationale, l achèvement du mandat présidentiel en cas de disparition mais elle est diversement interprétée ce qui entraîne une lutte de pouvoir entre A. Ouattara, le premier ministre, et Henri Konan Bédié, le président de l Assemblée nationale, qui finira par l emporter. A. Ouattara quittera alors le PDCI pour rejoindre l opposition au sein du Rassemblement des républicains (RDR). Outre cette crise politique, l économie ivoirienne subit les contrecoups de la dévaluation de 50% du franc CFA de 1994, qui appauvrit une grande partie de la population. Les conditions sociales se dégradent, favorisant l apparition de tensions entre les nombreuses communautés qui cohabitent avec des difficultés croissantes. C est dans ce climat fragile que le président H. Konan Bédié va introduire le concept d ivoirité, lors des élections de 1995, en modifiant le Code électoral, obligeant tout candidat à l élection présidentielle à faire la preuve qu il est né de père et mère ivoiriens. Elaboré et théorisé par son entourage, notamment par son directeur de cabinet, Jean-Noël Loukou, historien, ce principe poursuit avant tout un but politique, celui de justifier l exclusion d A. Ouattara de la course électorale formulant des doutes sur sa nationalité ivoirienne, même si, pour son auteur, il s agissait de «forger une culture commune pour tous ceux qui habitaient sur le sol ivoirien, étrangers comme nationaux.» 3 L opposition choisit alors de boycotter le scrutin qui se déroule dans un climat tendu et qui voit la victoire de H. Konan Bédié avec 95,25% des voix. Le concept d ivoirité va hanter la vie 2 3

7 politique ivoirienne de ces dix dernières années et sera une des causes principales de la crise que le pays connaît actuellement. De 1995 à 1999, H. Konan Bédié conduira avec difficulté les affaires du pays, la récession économique entraînant des mécontentements et accroissant les tensions entre les différentes communautés, notamment avec la communauté étrangère (Burkinabé, Maliens, Guinéens...) qui représente environ 26% de la population ivoirienne. Ainsi la question de l ivoirité s amplifie et mène à des dérives xénophobes. Les accrochages sont parfois violents. En 1999, dans la sous-préfecture de Tabou, cinq mille Burkinabés sont expulsés par la force à la suite d un conflit relatif à la propriété des terres. L ivoirité, qui à l origine n avait servi qu à exclure A. Ouattara du scrutin électoral, est utilisé par beaucoup d Ivoiriens, qui, en raison du contexte économique morose, souhaitent récupérer les terres que F. Houphouët Boigny avait confiées aux étrangers. La classe politique, dans ses stratégies de conquête et de conservation du pouvoir, choisit de jouer la carte ethnique, instrumentalisant la nationalité et la citoyenneté, au mépris de l intérêt supérieur de la nation qui finit par imploser. Comme le fait remarquer l africaniste Jean François Bayart, l interprétation de cet ethno-nationalisme n est pas un retour au tribalisme. Elle s inscrit dans un phénomène général de revendication de l autochtonie par rapport aux allogènes, surgi avec la mise en place du multipartisme. «Tout dans le conflit fait penser à une crise de formation de l Etat et de construction d un espace civique plutôt qu à une régression.» 4 Il convient de ne pas oublier que, pendant la présidence d H. Konan Bédié, de nombreux scandales liés à la corruption ont vu le jour, notamment dans l utilisation des fonds de l Union européenne. A la fin des années 1990, l Etat apparaît incapable de remplir ses fonctions régaliennes et les fonctionnaires sont de plus en plus mécontents car ils ne reçoivent plus leurs salaires. C est dans ce climat de crise économique et politique et de montée de la xénophobie que l histoire de la Côte d Ivoire va basculer le 24 décembre 1999 et plonger dans une spirale de violence. Le pays, que certains considéraient comme la Suisse de l Afrique connaît pour la première fois de son histoire, un coup d Etat qui porte au pouvoir le général Robert Gueï et contraint le président déchu à l exil en France. Les principaux partis de l opposition, le RDR d A. Ouattara et le FPI de L.Gbagbo notamment, acceptèrent de légitimer cette opération, espérant pouvoir tirer parti de la situation à leur propre bénéfice. «Les règles de la démocratie seront respectées» 5 promet celui qui veut donner «un coup de balai» dans le système politique ivoirien. Mais en réalité, la junte au pouvoir va conjuguer autoritarisme et anarchie. Le discours xénophobe est amplifié et R. Gueï sanctifie la chasse aux allogènes, en particulier dans la boucle du cacao, située dans l ouest du pays, où la présence de nombreux étrangers pose un problème foncier réel. C est la région la plus riche du pays, comprise entre Daloa et le port de San Pedro. Elle produit plus d un million de tonnes de cacao, soit 40% du marché mondial. Une nouvelle Constitution est adoptée par référendum le 23 juillet 2000 par 86% des voix exprimées. Elle consacre l exploitation du concept d ivoirité dans le jeu politique. Ainsi, à l article 35, que la communauté internationale a en janvier 2003, lors des accords de Marcoussis, appelé à réformer, il est stipulé que «le président de la République de Côte d Ivoire doit être ivoirien d origine, né de père et de mère eux-mêmes ivoiriens d origine et ne s être jamais prévalu d une autre nationalité»

8 Cette Constitution avait reçu le soutien des principaux partis politiques : aussi, dès le lendemain du coup d Etat du général Gueï, une alliance objective et officieuse avait été conclue entre le FPI et le PDCI, autour de la question de l ivoirité. L adoption de la Constitution en était l aboutissement. Elle permit ainsi l élimination d A. Ouattara de la compétition présidentielle. Un courant ultra nationaliste se forme le Tout sauf Ouattara. Des campagnes de presse sont conduites qui, mettant en cause la nationalité ivoirienne de Ouattara, exacerbent les inquiétudes de populations qui se sentent de ce fait rejetées, comme leur chef, de la vie publique. Avec ces campagnes, le concept d ivoirité a pris toute sa force négative en devenant le support idéologique justifiant des actes xénophobes, des agressions brutales contre les étrangers et la mise en doute de leur identité ivoirienne. Dans ce climat très tendu, sont organisées les élections présidentielles en octobre 2000, souhaitées par R. Gueï pour légitimer son pouvoir. Seuls deux candidats sont autorisés à se présenter : ce dernier et L. Gbagbo du FPI ; les candidats du RDR, A. Ouattara et du PDCI sont éliminés au préalable par la Cour suprême, soumise aux pressions de la junte militaire au pouvoir. Malgré tous ses efforts et après s être autoproclamé président, R. Gueï ne sera pas reconnu vainqueur de cette élection et c est L.Gbagbo qui devient président de la République, obtenant 59,36% des voix avec une très faible participation de 37,42%. Il reste au pouvoir, refuse la tenue d une autre élection présidentielle mais appelle à l organisation d élections législatives ouvertes à tous, ce qui entraînera de nouveaux affrontements, qui prendront parfois une tournure ethnique et feront plusieurs dizaines de victimes, surtout dans la communauté étrangère. Ainsi, le 26 octobre 2002, au moment où L. Gbagbo prête serment, cinquante sept Dioulas, une ethnie du nord de la Côte d Ivoire, également présente au Burkina Faso, sont abattus à Youpougon par des gendarmes ivoiriens. Le nouveau président est un professeur d histoire, très tôt sensibilisé au syndicalisme, ce qui lui a valu d être emprisonné plusieurs fois sous le régime de F. Houphouët Boigny. Après avoir été le principal artisan de l agitation estudiantine de 1982, il part en exil en France où il côtoiera notamment plusieurs personnalités du parti socialiste. Il retourne en Côte d Ivoire en 1988 pour être élu secrétaire général du FPI. Lors des élections présidentielles, il se présente comme le candidat des pauvres : «Donnez moi le pouvoir, je vous le rendrai» 7 haranguait-il pendant la campagne. Mais dès sa réélection, il souffre d un déficit de légitimité du fait du faible taux de participation et de l exclusion de la majeure partie des candidats. A l étranger, seule la France lui apporte son soutien. Il lui faut composer avec le PDCI pour former son gouvernement et malgré ses promesses, il va aussi user du concept d ivoirité. En décembre 2000, il ne remettra pas en cause une décision de justice, interdisant à A. Ouattara de se présenter aux élections législatives. Le parti de ce dernier, le RDR, boycotte alors les élections, amplifiant un climat social déjà tendu. Au cours de la nuit du 8 et 9 janvier 2001, le pouvoir doit faire face à une tentative de coup d Etat qui échoue. L implication de ressortissants étrangers et de certains pays voisins, comme le Burkina Faso, est dénoncée par le gouvernement. Une nouvelle vague d affrontements entre civils éclatent, prenant parfois une tournure religieuse : des mosquées et des églises sont brûlées. Le 19 octobre 2001, s ouvre le Forum de réconciliation nationale, souhaité par la communauté internationale, pour donner la possibilité à toutes les sensibilités politiques et de la société civile d exprimer leur malaise. Les résultats sont peu probants même si A. Ouattara obtient enfin la délivrance d un certificat de nationalité ; elle apaise cependant le climat politique et permet de relancer l aide internationale qui avait été supprimée à la suite du coup d Etat de R. Gueï. Dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, alors que le président Gbagbo est en voyage officiel à Rome, a lieu une mutinerie qui a pour motif les retards de paiement des soldes des 7

9 militaires et le refus des mises à la retraite de plusieurs officiers. Plusieurs personnalités dont R. Gueï, qui est soupçonné être à l origine de cette tentative de coup d Etat et le ministre de l Intérieur, sont assassinés. Les rebelles prennent le contrôle de plusieurs villes du Nord, dont Bouaké et Korhogo, et lancent une offensive sur Abidjan, la capitale économique du pays. Très vite, le gouvernement assimile ces événements à une tentative de coup d Etat, qui pour le premier ministre a échoué. Dans les semaines qui ont suivi, plusieurs villes dans la région de Bouaké et dans celle de Daloa, ville d importance stratégique pour le contrôle de la production du cacao, connaissent des combats d envergure, opposant les Forces armées nationales de la Côte d Ivoire (FANCI) aux rebelles du Mouvement Patriotique de Côte d Ivoire (MPCI), dont le secrétaire général est Guillaume Soro, ancien leader d un syndicat étudiant proche du FPI de L.Gbagbo et dont le chargé aux relations extérieures, Louis Dacoury Tabley, était un des premiers responsables de ce parti. Ces rebelles disposent d armements de qualité et ont été longuement préparés au Burkina Faso. Ces affrontements militaires vont alors conduire à une véritable partition du pays, entre un Nord contrôlé par le MPCI et le Sud par les FANCI et le gouvernement. Malgré la signature, le 17 octobre 2002, d un cessez-le-feu entre le MPCI et le gouvernement, un nouveau front verra le jour, début novembre 2002, à l Ouest du pays avec l apparition de deux nouveaux mouvements rebelles, le Mouvement populaire ivoirien du grand Nord (MPIGO) et le Mouvement pour la justice et la paix (MPJ), qui prendront le contrôle de la ville de Man contre l armée loyaliste. Ainsi, les causes de la crise actuelle nous apparaissent être la conséquence de dix années d instabilité politique et économique qu a connues la Côte d Ivoire, à la suite de la disparition d Houphouët Boigny. La possibilité de conduire la lutte politique, par le recours à une rébellion armée et un coup d Etat, a été banalisée lors de la tentative réussie de R. Gueï, le 24 décembre La violence de la vie publique, encouragée par l utilisation du concept d ivoirité à des fins xénophobes, a développé nombre de rancœurs et d antagonismes. Les leaders politiques ont entretenu la machine infernale de la division, contribuant à séparer un peu plus les Ivoiriens entre eux. Ce climat a favorisé l éclatement du conflit actuel. Malgré de nombreuses tentatives pour résoudre la crise, en juin 2005, le pays est toujours partagé en deux. Certains médias ont eu une vision un peu simpliste de ce conflit en le réduisant à une confrontation entre un Nord musulman et un Sud chrétien mais le problème est sans doute plus complexe, comme le fait remarquer un spécialiste de l Afrique, François Roubaud 8, les étrangers étant plus nombreux au Sud qu au Nord, du fait de la richesse économique des régions côtières et de la présence de la boucle du cacao. La France s est trouvée impliquée, dès le début, dans cette crise, pour «assurer la sécurité des ressortissants français et des citoyens occidentaux» 9, car la Côte d Ivoire comptait en septembre 2002 plus de ressortissants français. Elle s est ensuite engagée, début octobre 2002, dans l opération Licorne, avec l intervention de plus de 3000 hommes pour veiller à la cessation des hostilités et à l application du cessez le feu, à la demande de la Communauté des Etats de l Afrique de l Ouest (CEDEAO). Elle s est aussi impliquée politiquement dans le conflit, la diplomatie française agissant en faveur du dialogue entre les différentes parties au conflit ; la conclusion des accords de Marcoussis en janvier 2003 ont été perçus comme l aboutissement des négociations diplomatiques engagées par la France, entre les deux parties. Le président Chirac et le ministre des affaires étrangères de l époque, Dominique de 8 9

10 Villepin, ont souhaité à travers cette crise, mettre en application leur nouvelle politique d engagement envers l Afrique. La France, considérée après la colonisation comme le gendarme de l Afrique, a choisi de rompre avec les modes traditionnelles de gestion des crises dans le pré carré africain, où pendant longtemps la règle était de porter secours aux régimes en place contre les rebelles. Depuis quelques années, elle s est en effet muée en gardien de la paix. En Côte d Ivoire, elle a choisi de s interposer entre les belligérants et de favoriser le processus de réconciliation. Pour les autorités françaises, il ne s agit plus «pour obtenir une paix durable, d imposer un diktat, une sorte de paix armée, mais de proposer des solutions permettant de s attaquer aux racines du mal.» 10 Le ministre délégué à la coopération, Xavier Darcos, souligne les convictions partagées par le gouvernement sur la gestion des crises. «La première porte sur la vertu de l intégration régionale, car elle est un facteur de paix.[...]la deuxième porte sur le respect de la souveraineté et de l intégrité du territoire.[...]la troisième est qu une sortie de crise doit s effectuer dans une approche globale et définie sur la durée [...], intégrant l ensemble des acteurs.[...]enfin la quatrième porte sur la garantie d un accès démocratique à la fois au pouvoir et à son exercice.» 11 La France, qui est intervenue militairement puis politiquement en Côte d Ivoire, a donc mis à l épreuve la politique élaborée par J.Chirac et D. de Villepin, vis à vis du continent africain, concernant notamment la gestion des crises dans cette région, puisque la Côte d Ivoire a été jusqu à ces dernières années, la vitrine de la France en Afrique. Du fait de sa stabilité politique et de la prospérité économique, ce pays était l exemple de la réussite de la décolonisation, le miracle ivoirien. Aujourd hui, même si elle a reçu le soutien de l ONU et de l Union africaine, le rôle de la France en Côte d Ivoire paraît ambigu, puisque aucune solution n a pu être apportée pour résoudre le conflit qui a fait depuis trois ans des centaines de morts. L intensité de l engagement français a suscité de vives réactions, la France ayant tour à tour été accusée d indifférence puis de néo-colonialisme. Attaquée par toutes les parties au conflit, la présence française a parfois semblé ne conduire qu à une impasse et a suscité le fleurissement d un vocabulaire journalistique. La France s est ainsi retrouvée tour à tour «dans la nasse» 12, dans «le bourbier», dans le «guêpier» 13 ou dans le «piège» 14 ivoirien. Certains journalistes, n hésitent pas à qualifier la Côte d Ivoire, de «petit Irak de la France» 15, comparant la situation française à celle vécue par les Américains, à la suite de l intervention militaire au Moyen Orient le 1er mars Son engagement semble avoir été remis en cause lors des événements de novembre 2004 où neuf soldats français sont morts après le bombardement d une position française à Bouaké. Pour certains analystes, la guerre civile ivoiro-ivoirienne s est transformée en une quasi-guerre franco-ivoirienne. Le pays est, en juin 2005, toujours coupé en

11 deux et certains faits montrent qu il est au bord du gouffre. Dans le Nord, par exemple, contrôlé par les Forces Nouvelles 16, les services publics sont interrompus et les routes ne sont plus entretenues, depuis bientôt trois ans. Les développements qui vont suivre ont pour but de tenter d appréhender la gestion, par les autorités françaises, de la crise qui touche son ancien pré carré. La France est aujourd hui prise entre deux désirs contradictoires : d un côté, ne pas abandonner son allié ivoirien, où ses intérêts sont importants ; de l autre ne pas être accusée de néo-colonialisme. Dans un premier temps, nous étudierons pourquoi l intervention française en Côte d Ivoire a été une nécessité, d une part, en raison des liens existant entre les deux pays, et d autre part, pour éviter une guerre civile qui aurait entraîné des milliers de morts et sans doute la partition du pays. Dans un deuxième temps, nous tenterons de comprendre pourquoi la politique mise en oeuvre par la France a montré ses limites, plaçant les forces françaises d interposition dans un bourbier et mettant en danger les nombreux ressortissants résidant en Côte d Ivoire. Ce sujet a été traité en utilisant essentiellement des articles et documents parus dans la presse spécialisée et quotidienne, ainsi que des livres traitant de l'afrique et des relations franco-africaines. Il convient cependant de souligner le caractère partisan de certains auteurs, qui ne cachent pas leur appui à telle ou telle partie du conflit. Je me suis également appuyé sur les différents entretiens que j'ai pu avoir avec des spécialistes du sujet : des universitaires, comme Michel Galy, spécialiste de l'afrique de l'ouest, des hommes politiques, tel Monsieur Godfrain, député et ancien ministre de la coopération. J'ai aussi rencontré des intervenants du milieu associatif, soit en France avec des membres de l'association Survie, soit en Afrique avec la directrice d'une association de protection des droits de l'homme. Enfin, j'ai pu discuter avec des Ivoiriens et des Français rapatriés de Côte d'ivoire, qui m'ont permis d'appréhender au mieux les réalités de cette crise complexe. La première difficulté du sujet a été son actualité puisqu aujourd hui encore aucune solution pacifique n a été trouvée et que chaque jour amène son lot de nouveaux événements. La seconde difficulté réside dans la recherche de documents, car beaucoup demeurent confidentiels et inaccessibles, en raison de l'actualité et des enjeux pour la France de la crise ivoirienne. 16

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29 «Le premier des principes est le respect de la légitimité du pouvoir, qui se mesure aussi aux conditions de l exercice du pouvoir : les urnes confèrent un mandat mais elles ne décernent aucune impunité. Il faut veiller à ce que les droits de l homme ne puissent jamais être instrumentalisés au service d un parti ou d un clan. Le deuxième principe est le respect de la souveraineté nationale et de l intégrité des territoires. L intangibilité des frontières demeure un impératif absolu. Un redécoupage des territoires risquerait d enclencher de nouveaux processus de désintégration. Mais il faut tenir compte qu aucun conflit touchant un Etat ne pourra se régler indépendamment de ses voisins. Enfin le dernier des principes est l appui systématique aux médiations africaines. La France n entend pas intervenir de manière directe ou isolée pour imposer une solution extérieure. La mise en place de mécanismes efficaces de prévention, de gestion et de règlement des conflits constitue désormais une priorité pour la

30 communauté africaine. La France doit faire appel et soutenir les organisations régionales, comme la CEDEAO ou l Union africaine.» 67 67

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