AMBIANCES THERMIQUES. Mesurage des ambiances bioclimatiques. Évaluation d une ambiance thermique de travail

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "AMBIANCES THERMIQUES. Mesurage des ambiances bioclimatiques. Évaluation d une ambiance thermique de travail"

Transcription

1 AMBIANCES THERMIQUES Mesurage des ambiances bioclimatiques Évaluation d une ambiance thermique de travail

2 INTRODUCTION L Homme est un homéotherme. Température centrale constante 37 C (36,8-37,2) avec une variation maximale de 1,2 C. Température cutanée avec une variation maximale de 5 C. Le maintien de l'homéothermie impose l'équivalence entre : * La quantité de chaleur reçue du milieu extérieur, ajoutée à celle produite par l'organisme (résultant à la fois du métabolisme de base et du métabolisme énergétique nécessaire au travail accompli) * et la quantité de chaleur cédée au milieu environnant. Une ambiance chaude sera donc celle qui freinera voire interdira l'évacuation complète des calories reçues ou produites par l'organisme. Une ambiance froide sera donc celle qui provoquera une déperdition calorique. 2

3 RAPPELS DE PHYSIQUE Mécanismes des échanges thermiques : La convection : Transfert de chaleur entre le corps et un fluide = air ambiant. Le rayonnement : Émission d un rayonnement électromagnétique d un corps en fonction de sa température et de son émissivité. La conduction : Échanges de chaleur entre les surfaces en contact. L évaporation : L évaporation de 1 ml d eau consomme 0,6 Kcal. 1 KCal/m² = 1,16 Watt/m² = 4,2 Joules Quantité d énergie nécessaire pour faire passer la température de 1 litre d eau de 14,5 C à 15,5 C Les échanges se font toujours du «plus» vers le «moins». 3

4 RAPPELS DE PHYSIQUE La convection : Transfert de chaleur entre le corps et un fluide = air ambiant (KCal/m²) C = Kc. (ta - tp). Va 0.6. S Kc : coeff. de convection de la paroi du corps concerné ta : température sèche de l'air, en C tp : température moyenne de la paroi du corps concerné, en C Va : vitesse de l'air, en m/s S : surface d échange en m². 4

5 Le rayonnement : RAPPELS DE PHYSIQUE Transfert de chaleur entre un corps solide et un fluide par rayonnements électromagnétiques (Kcal/h). R = 4,4. (tg - tp). S tp : température moyenne de la peau, en C tg : température moyenne de rayonnement, en C S : surface cutanée en m². 5

6 RAPPELS DE PHYSIQUE La conduction : Échanges de chaleur entre les surfaces en contact (Kcal/h). P = k. (t1 - t2). S/e k : coefficient de conductibilité thermique de la paroi t1 et t2 : température de surface de part et d'autre de la paroi, en C e : épaisseur de la paroi, en m. S : surface de contact, en m². 6

7 RAPPELS DE PHYSIOLOGIE L Homme est un homéotherme : Température centrale constante 37 C (36,8-37,2) avec une variation maximale de ± 1,2 C. Production de chaleur endogène : production énergétique. métabolisme de base, de repos (digestion, thermorégulation). métabolisme de travail (rendement mécanique: 10 à 25 %...) Une augmentation de 1 C de température centrale accélère la Fc de 33 bpm. Température cutanée avec une variation maximale de ± 5 C. Mécanismes de thermorégulation = maintien de l homéothermie : Mécanismes physiologiques Mécanismes comportementaux Autres facteurs: individuels et l acclimatement Astreinte sudorale Astreinte thermostatique Astreinte circulatoire Astreinte psychomotrice 7

8 RAPPELS DE PHYSIOLOGIE Mécanismes physiologiques de thermorégulation : Régulation thermique par l hypothalamus Stimulus thermique détecté par des thermorécepteurs périphériques peau récepteurs profonds (organes abdominaux, muscles, troncs veineux ) récepteurs profonds du SNC Réponses efférentes : (SNA) circulatoire (cutanée, musculaire, rénale, splanchnique) sudorale (glandes sudoripares) cardiorespiratoire 8

9 RAPPELS DE PHYSIOLOGIE Mécanismes comportementaux de thermorégulation : Adaptation de l activité musculaire (métabolisme énergétique) Ajustement des apports hydriques (quantité, température) Ajustement de la ration calorique (quantité, origine) Adaptation vestimentaire Optimisation de la durée d exposition, des horaires d activité, des temps de pauses 9

10 Autres facteurs influençant la thermorégulation : Acclimatement : RAPPELS DE PHYSIOLOGIE ajustements adaptatifs permettant une meilleure tolérance à la chaleur 8 à 12 jours meilleure efficacité de la sudation réduction du risque de troubles ioniques ( diminution de la teneur en chlorure de sodium) Non acclimaté: 1l de sueur contient 5 g de sel Acclimaté: 1l de sueur contient 1g de sel réduction de l astreinte cardio-vasculaire Age, morphotype, obésité, grossesse Entraînement et condition physique États pathologiques Médicaments, alcool, toxiques 10

11 AMBIANCES THERMIQUES CONTRAINTES ZONES EFFECTRICES STRUCUTURES THERMO SENSIBLES DU SN VARIATIONS DES PERFORMANCES PSYCHO SENSORI MOTRICES EFFECTEURS ASTREINTES VAISSEAUX MUSCLES GLANDES SUDORIPARES CIRCULATION RESPIRATION EXCRETION RENALE VARIATIONS DES CAPACITES DE REPONSE AUX AUTRES SOLLICITATIONS ALIMENTATION TRAVAIL ALTITIUDE SIGNAUX DEFAILLANCE THERMOREGULATION EXCES HYPERPYREXIE ISOLEE INSOLATION COUP DE CHALEUR COUP DE FROID COMA HYPOTHERMIQUE SYNCOPES ALTERATIONS DU MILIEU INTERIEUR ALTERATION DES SURFACES BRULURES ENGELURES HOMEOTHERMIE

12

13 RAPPELS DE PHYSIOPATHOLOGIE Les effets de la contrainte thermique : Les manifestations inconfortables : effets psychologiques variation de la température centrale < 0.8 C Les manifestations physiologiques : seuil d alarme variation de la température centrale > 0.8 C < 1,2 C Les manifestations pathologiques : seuil de danger élévation de la température centrale > 1.2 C 13

14 RAPPELS DE PHYSIOPATHOLOGIE Manifestations inconfortables : * Physiques : (SNA) - sensation de chaud / de froid - variation du tonus musculaire, frisson, agitation - manifestations respiratoires (FR, broncho constriction), - manifestations cardio-circulatoires (Fc, PA, débit circulatoire, vasodilatation / vasoconstriction, congestion périphérique, - sudation abondante / paradoxale * Conséquences sur les performances : - fatigabilité, - altérations des performances psycho-sensori-motrices :. altération de l activité physique,. altération de l activité sensorielle,. altération de l activité mentale,. altération de l activité psychologique (pessimisme, peur, angoisse stress) 14

15 RAPPELS DE PHYSIOPATHOLOGIE Manifestations pathologiques : * Altérations du milieu intérieur : la déshydratation : DEC débutante DEC confirmée DEC HIC DEC DIC Pertes sel > pertes en eau Crampes de chaleur Tétanie Pertes en sel // pertes en eau Hypo TA, Tachycardie Pli cutané Oligurie Apports en eau seule Dégoût pour l eau Œdèmes de chaleur Crampes Troubles neurologiques Convulsions Coma Pas de compensation Hyperthermie maligne Dyspnée sine materia Sécheresse muqueuse Torpeur, délire, accès d agitation, confusion mentale, hallucinations, soif, amaigrissement 15

16 RAPPELS DE PHYSIOPATHOLOGIE Manifestations pathologiques : Mise en jeu excessive de la thermorégulation : altérations des surfaces Troubles cutanés : Brûlures / engelures - gelures : érythème, phlyctène, Erythrocyanose Pied de tranchée Miliaire : cristallines, rouges «bourbouilles» (accumulation de sel) Troubles oculaires : cataracte Défaillance de la thermorégulation : Hyper TA, tachycardie, vasodilatation périphérique Crampes, frissons, agitation, convulsions Coup de chaud - insolation / coup de froid Hyperthermie / Hypothermie généralisée. Coma marmoréen Onde «J» d Osborne Fibrillation ventriculaire, décès. 16

17 RAPPELS DE PHYSIOPATHOLOGIE Hypersensibilité : urticaire, érythème, cryoglobulinémies, Syndrome de RAYNAUD Météoro-sensibilité : météoro-pathologie : Respiratoire : asthme, coryza spasmodique, bronchite Cardiovasculaire : angor, infarctus, AVC Articulaire Digestive : ulcère Neuropsychiatrique : épilepsie. Ailleurs : Coliques hépatiques et néphrétiques Poussées de glaucome Carie dentaire Endocrinopathie aggravante Maladies à frigore : pneumonie, névralgie, laryngotrachéite...

18 CARACTERISATION D UNE AMBIANCE THERMIQUE DE TRAVAIL LE TRAVAIL A LA CHALEUR LE TRAVAIL AU FROID ÉVALUATION DE LA CONTRAINTE THERMIQUE L ASTREINTE THERMIQUE 18

19 INTRODUCTION En milieu de travail les salariés peuvent rencontrer deux situations : Contrainte thermique modérée relative au confort thermique, dans le secteur du tertiaire le plus souvent Contrainte thermique élevée, en dehors des zones de confort thermique, dans les autres secteurs : travail à la chaleur : atmosphère chaude et sèche atmosphère chaude et humide travail au froid : en milieu naturel en milieu artificiel 19

20 20

21 CARACTERISATION DE L AMBIANCE THERMIQUE La Pré étude : phase essentielle : Analyse de la demande Caractéristique du lieu de travail : extérieur / intérieur Caractéristiques des locaux (dimensions, ouvrants, implantation des postes de travail plan) Identification des sources de chaleur, de froid Moyens de lutte disponible Nombres de salariés concernés Caractéristique de la tâche effectuée (activité motrice, sensorielle, mentale, déplacements ) Tenue vestimentaire, équipements de protection Nuisances associées (ambiances sonore, vibratoire, toxique ) 21

22 CARACTERISATION DE L AMBIANCE THERMIQUE La Pré étude : phase essentielle : résultats QUOI, OU, QUAND, COMMENT, POURQUOI? Que va-t-on mesurer? Où mesurer? Quels postes? À quelle hauteur? Quand (saison, jour de la semaine, heure)? Avec quel matériel? En vue de quels calculs d indices? Ne faut-il pas y renoncer? 22

23 CARACTERISATION DE L AMBIANCE THERMIQUE L étude : le mesurage Activité représentative ou particulière? Dans les conditions les plus contraignantes Associer les opérateurs au mesurage Météorologie, date (saison) et heures de mesures Contrôler les appareils avant et après les mesures 23

24 CARACTERISATION DE L AMBIANCE THERMIQUE L étude : le mesurage : paramètres relevés Température «sèche» de l air Températures humides : naturelle (contrainte radiative) psychrométrique (contrainte convective) Hygrométrie (degré d humidité relative) Température de rayonnement (contrainte radiative) Vitesse de l air Température des surfaces 24

25 CARACTERISATION DE L AMBIANCE THERMIQUE La Température («sèche») de l air : En degrés Celsius Température du fluide qui circule autour d un individu et qui détermine le flux de chaleur entre l air et l individu, échanges thermiques par convection A 1,10 mètres du sol Protéger le capteur si besoin Thermomètre «sec» de base Thermomètre «sec» plus perfectionné Thermomètre «sec» de haut niveau 25

26 CARACTERISATION DE L AMBIANCE THERMIQUE Hygrométrie : humidité de l air Pression partielle de vapeur d eau : unité de pression de vapeur d eau dans l air (mm Hg, milli bar) Humidité relative (%) Températures humides : Naturelle ( WBGT) en C (contrainte radiative) Psychrométrique en C (contrainte convective) Le diagramme d Ellis (ou celui de Solyvent) permettent de passer de l une à l autre. La perte de chaleur par évaporation est liée à la quantité d eau qui peut être évaporé. Le niveau de pression de vapeur d eau détermine la force avec laquelle une surface mouillée pourra évaporer. 26

27 Mesure de l Humidité Relative Mesure de la P.P.V.d eau Thermomètre humide «naturel» Psychromètre 27

28 Diagramme d Ellis, Smith & Walters 28

29 Température de Rayonnement : Mesurée en C CARACTERISATION DE L AMBIANCE THERMIQUE Température d émission des surfaces Permet de capter les rayonnements électromagnétiques Échanges thermiques par radiation L organisme se comporte comme un globe noir (peau = corps noir = absorbe 90% des rayonnements émis) Ne pas identifier totalement à la température de Globe Noir T r = 4 (T g +273) (T g -T a ) V a ) 273 En cas d hétérogénéité, mesurer à 3 hauteurs du sol (0m10, 1m10 et 1m70) et calculer la «moyenne». 29

30 CARACTERISATION DE L AMBIANCE THERMIQUE Température de Rayonnement : Mesure du rayonnement Thermomètre de Vernon encore dit «Globe Noir» Mesure du rayonnement (Capteur bidirectionnel) 30

31 CARACTERISATION DE L AMBIANCE THERMIQUE Anémométrie : vitesse de l air En m/s Vitesse de l air Mouvement de l air par rapport à un objet Impact important car effet associé à celui de la t a (convection) et à celui de l humidité (évaporation) A la vitesse ABSOLUE (mesurée) rajouter la vitesse RELATIVE, fonction du déplacement de l opérateur engendré par son activité. 31

32 CARACTERISATION DE L AMBIANCE THERMIQUE Température de surface : Mesurée en C Température des surfaces (contact) Échanges thermiques par conduction 32

33 CARACTERISATION DE L AMBIANCE THERMIQUE Le traitement des données = Calcul des différents indices Ambiance thermique : Froide Neutre Chaude Températures opératives : Effective Résultante Zones de confort thermique Indices : WBGT (ambiance chaude) WCI (ambiance froide) PPD et PMV (ambiance neutre) 33

34 CARACTERISATION DE L AMBIANCE THERMIQUE Les Températures opératives : (températures ressenties) : «Températures donnant la même sensation que les conditions étudiées». S obtiennent par le calcul (Winslow) ou les abaques (Kerslake ou Lavenne). Dépendent de : la température sèche ( T effective), la température de rayonnement ( T résultante), la température humide (psychrométrique), la vitesse de l air. Abaque de Kerslake 34

35 Abaque de Kerslake 35

36 CARACTERISATION DE L AMBIANCE THERMIQUE Les Zones de Confort Thermique : A utiliser pour caractériser l ambiance de travail et pour accepter ou récuser le lieu ou se fera la récupération de l astreinte liée à la contrainte thermique : Abaque de l'a.s.h.v.e. : American Society of Heating and Ventilating Engineers elle tient compte de la température sèche, et de la température humide psychrométrique (ou de l'humidité relative). Abaque de Yaglou : elle est très proche de la précédente, mais permet de plus une détermination approchée de l'indice PPD. Détermination graphique par la méthode de Vogt et Miller-Chagas : elle impose des calculs un peu longs. 36

37 Abaque de l'a.s.h.v.e. 37

38 CARACTERISATION DE L AMBIANCE THERMIQUE Ambiance thermique Froide Neutre Chaude Méthode globale (information approximative) Wild Chill index (WCI) _ Wet Bulb Globe Température (WBGT) Méthode analytique (repose sur l équation du bilan thermique) IREQ Required Clothing Insulated index Indice d isolement vestimentaire requis Predicted Mean Vote Index (PMV) % of Persons Dissatisfied (PPD) Required Sweat Rate (SWREQ) Indice de sudation requise 38

39 CARACTERISATION DE L AMBIANCE THERMIQUE FROIDE Indice WCI : Wind Chill Index : Indice très simple à calculer mais à réserver aux ambiances froides. WCI = 1.16 ( (100.Va) Va) (33 - Ta) Va vitesse de l'air en m/s Ta température sèche de l'air en C WCI en Watts par heure Attention : cette formule donne un WCI en Watts, il est possible de le retrouver à l aide d un abaque qui le donne en KCal/m² (1 KCal/m² = 1,16 Watt/m² = 4,2 Joules). Estimation de la contrainte thermique par évaluation de l effet moyen du froid sur l homme. Pouvoir de Refroidissement du Vent : Réservé en principe aux ambiances froides, il peut être utile ici pour démontrer un éventuel risque surajouté par une ventilation intempestive. Permet de calculer le niveau de déperdition calorique acceptable 39 par heure.

40 WCI 1

41 Indices PPD et PMV : CARACTERISATION DE L AMBIANCE THERMIQUE NEUTRE Indice dont le calcul est compliqué, à effectuer sur ordinateur. A réserver donc aux ambiances modérément chaudes (ou froides), le plus souvent dans le secteur tertiaire (ambiance «neutre»). Indique la sensation thermique de confort ou la probabilité de satisfaction /insatisfaction d un groupe de personnes vis-à-vis d un environnement donné. Indices extrêmement sensibles, une faible variation étant significative, dont les limites sont vite atteintes. 2

42 Le Vote Moyen Prévisible (PMV) PMV = (0.303.e M ). ((M - W) ( (M - W) - Pa) ((M - W) ) M.( Pa) M. (34 - Ta) f cl. ((t cl + 273) 4 - (Tr + 273) 4 ) - f cl. h c. (t cl - Ta)) M = métabolisme énergétique (W/m²) W = travail extérieur (W/m²) f cl dépend de Icl, isolement vestimentaire (CLO) Ta = température de l'air ( C) Tr = température moyenne de rayonnement ( C) Pa = pression partielle de vapeur d'eau (Pa) = coefficient de convection (W/m². C) t cl = température de surface du vêtement ( C) 3

43 Le Pourcentage Prévisible d Insatisfaits (PPD) PPD = e-( pmv ^ PMV²) Relation entre les indices PMV et PPD 4

44 INDICE WBGT : CARACTERISATION DE L AMBIANCE THERMIQUE CHAUDE Indice très simple à calculer mais à réserver aux ambiances (très) chaudes et humides. WBGT = (0.7. Thn) + (0.3. Tg) Thn : température humide naturelle ( C) Tg : température de globe noir ( C) Estimation de la contrainte thermique par évaluation de l effet moyen de la chaleur sur l homme. Permet de calculer les temps de repos éventuels, mais également les niveaux métaboliques acceptables pour un indice W.B.G.T. donné. Si WBGT > 25 C : équation du bilan thermique +++ 5

45 Valeurs limites du WBGT Travail léger 175 W Travail milourd 290 W Travail lourd 410 W Période exposition à la chaleur Temps de repos à accorder 30,1 26,8 25,1 110 mn 10 mn 30, , ,5 29, ,4 31,4 30, ,

46 ÉVALUATION DE LA CONTRAINTE THERMIQUE DE L ASTREINTE THERMIQUE LE BILAN THERMIQUE Évaluation de la Contrainte thermique Températures «sèche et humides (naturelle ou psychrométrique) de l air Hygrométrie Température de Rayonnement ( T globe noir) Température des parois Vitesse de l air Évaluation de l astreinte (physiologique) thermique Niveau d activité métabolique (charge de travail physique) Températures cutanée et centrale Tenue vestimentaire Surface cutanée d échange : Taille poids et âge Position du sujet 7

47 Les échanges thermiques 8

48 LE BILAN THERMIQUE La stabilité de la température corporelle chez l homme implique un équilibre entre la production de chaleur endogène, résultat du métabolisme de base et du travail physique, et les pertes de chaleur vers le milieu extérieur. L équilibre est atteint lorsque le bilan est nul. L objectif du calcul de l équation du bilan thermique est de déterminer les durées d exposition compatibles (durées limites d exposition admissibles) avec une astreinte physiologique tolérable (pas de dommage physique prévisible). 9

49 LE BILAN THERMIQUE Équation du bilan thermique : B = M + P + C + C resp + R - E - E resp M : dépense énergétique liée au travail P : échanges par conduction C : échanges par convection C resp : échanges par convection respiratoire R : échanges par radiation E : pertes par évaporation E resp : pertes par évaporation respiratoire Chaque facteur est exprimé en kcal/h. P,C,C resp et R peuvent être positifs ou négatifs. 10

50 LE BILAN THERMIQUE B = M + P + C + + R - E Contrainte endogène ou production de chaleur métabolique Calculée à partir de la fréquence cardiaque moyenne : cardiofréquencemétrie Contrainte exogène Caractérisation de l ambiance thermique Mesures physiques 11

51 Caractéristiques de l opérateur : âge, genre, poids, taille ancienneté au poste (acclimatement) Analyse de l activité de l opérateur Recueil du maximum de renseignements : déplacements horizontaux et verticaux avec évaluation de leurs vitesses, les fréquences pour permettra le calcul ou l estimation de la vitesse relative de l air et du métabolisme, port de charges, gestuelle, postures : LE BILAN THERMIQUE durée, surface d échange rapport Ar/ADU pathogènes (torsions, flexions ) 12

52 LE BILAN THERMIQUE La contrainte thermique endogène : production de chaleur métabolique : M Le métabolisme énergétique est la transformation de l'énergie "chimique" en énergie thermique et en énergie mécanique. Il se mesure en Watts/m², en Met ou en Kcal/h. L énergie «thermique», dissipée sous forme de chaleur, représente entre 75 et 90% du métabolisme mis en œuvre à l occasion du travail, l énergie «mécanique» n en utilisant que 10 à 25 % (rendement énergétique). 4 méthodes de niveau de précision croissant sont possibles selon la norme NF X : 1.typologies : estimation en fonction de classification de la profession ou du type d activité, 2. observation : estimation par les composantes d activité = addition des métabolismes liés à la posture, déplacement, au type d activité 3. analyse +++ : à partir de la mesure de la fréquence cardiaque sur une période représentative (fondée sur la relation entre la VO2 et la fréquence cardiaque) EPCT 4. expertise : par le mesurage de la consommation d O 2 13

53 CALCUL DE «M» PAR CARDIOFREQUENCEMETRIE 14

54 LE BILAN THERMIQUE Surface cutanée : S A partir du poids et de la taille de l opérateur : selon la formule de Villemin S = (1.5.P)+(0.5.T)-9 exprimée en dm² (en m 2 dans le bilan thermique) Homme : 1,8 m 2 Femme : 1,6 m 2 15

55 LE BILAN THERMIQUE Position du sujet : Rapport Ac/Adu ou Ar/Adu Ac = surface effective exposée à la convection Ar = surface effective de rayonnement Adu = surface du corps selon Dubois 0.77 pour un sujet debout 0.70 pour un sujet assis 0.67 pour un sujet accroupi ( 16

56 LE BILAN THERMIQUE Isolement vestimentaire : Mesuré en Clo (s). Isolement nécessaire pour garder un sujet assis dans une situation confortable Lister la totalité des vêtements, vêtements et équipements de protection. sous Additionner leurs valeurs d isolement (tableaux). Multiplier le résultat par 0,82. 0,5 Clo = short 1 Clo = costume léger 2 Clo = costume d hiver 4 Clo = tenue polaire 8 Clo = tenue polaire + sac de couchage en duvet + cagoule fermée 17

57 LE BILAN THERMIQUE Températures centrale et cutanée : Difficiles à mesurer en milieu de travail. Température centrale : rectale, trans-tympanique, frontale, axillaire, sub linguale, valeurs limites de variations : 0.8 C (alerte) et 1.2 C (danger) Température cutanée : 4 points : front, torse, MS, MI puis calcul de la «moyenne» Température centrale valeur limite de variations : 5 C. 18

58 Sondes de mesurage des températures centrale cutanée 19

59 LE BILAN THERMIQUE Échanges thermiques par convection : Convection : transfert de chaleur entre un corps solide et un fluide (corps/air). mesuré en Kcal/h : C = Kc. (ta tp). Va 0.6. S Kc : coeff. de convection 6.4 pour l'homme nu (0 Clo), 4.5 pour des vêtements de travail habituels (1 Clo) ta : température sèche de l'air, en C tp : température moyenne de la peau, en C Va : vitesse de l'air, en m/s S : surface cutanée en m². 20

60 LE BILAN THERMIQUE Les échanges thermiques par radiation : Radiation : transfert de chaleur entre un corps solide et un fluide par rayonnements électromagnétiques mesuré en Kcal/h : R = 4,4. (tg - tp). S tp : température moyenne de la peau, en C tg : température moyenne de rayonnement, en C S : surface cutanée en m². 21

61 LE BILAN THERMIQUE Les échanges thermiques par conduction : Conduction : transfert de chaleur entre deux corps solides (pieds/sol par exemple) mesuré en Kcal/h : P = k.(t1-t2).s/e. k : coefficient de conductibilité thermique de la paroi. t1 et t2 : température de surface de part et d'autre de la paroi, en C. e : épaisseur de la paroi, en m.. S : surface de contact, en m². Les pertes par conduction sont généralement négligées dans la pratique. 22

62 LE BILAN THERMIQUE R + C > 0: ambiance chaude R + C = 0: ambiance neutre R + C < 0: ambiance froide 23

63 LE BILAN THERMIQUE EN AMBIANCE CHAUDE/ LE TRAVAIL A LA CHALEUR L Homme est un homéotherme, sa température centrale doit être constante, son bilan thermique doit être nul. Le maintien de l'homéothermie impose l'équivalence entre : - la quantité de chaleur reçue du milieu extérieur, ajoutée à celle produite par l'organisme (résultant à la fois du métabolisme de base et du métabolisme énergétique nécessaire au travail accompli) - et la quantité de chaleur cédée au milieu environnant. Une ambiance chaude sera donc celle qui freinera voire interdira l'évacuation complète des calories reçues ou produites par l'organisme. B = M + C + R - E (C + R > 0) E = déperdition calorique nécessaire ou requise par évaporation pour permettre d assurer le maintien de la température centrale constante, elle s exprime en Kcal/h. 24

64 LE BILAN THERMIQUE EN AMBIANCE CHAUDE LE TRAVAIL A LA CHALEUR L Évaporation Requise : Er (Kcal/h) correspond à l élimination calorique permettant à l'organisme d équilibrer son bilan thermique et de maintenir sa température centrale constante, correspond à la somme des gains thermiques (accumulation de chaleur) dus aà la production endogène (métabolisme de travail) et aux échanges thermiques avec l environnement (échanges par conduction et par radiation, les échanges par conduction étant considérés ) : 25

65 LE BILAN THERMIQUE EN AMBIANCE CHAUDE LE TRAVAIL A LA CHALEUR L Évaporation Maximale permise par l ambiance : Em Em, qui s exprime en Kcal/h, dépend de la quantité de vapeur d'eau déjà contenue dans l'atmosphère (degré d hygrométrie, tension de vapeur d eau saturante) et de la vitesse de l air, paramètres conditionnant la capacité d évaporation de la sueur produite: E m = 16. (fa-46). V a 0.3. f a : pression de vapeur d'eau de l'air, en mbar. V a : vitesse de déplacement de l'air, en m/s.. 46 : pression saturante de poumon Em correspond à la capacité d absorber la déperdition calorique par la sudation. Em est toujours négative (Fa -46) 26

66 Diagramme d Ellis, Smith & Walters 27

67 LE BILAN THERMIQUE EN AMBIANCE CHAUDE LE TRAVAIL A LA CHALEUR L Évaporation Possible : Ep Ep, qui s exprime en Kcal/h et dépend du rendement évaporatoire de la sueur et du degré d acclimatement, correspond à la quantité de déperdition calorique effectivement réalisée par la sudation : E p = 0,6. i. SP 0,6 : nombre de Kcal éliminé par l évaporation d 1 ml (1 g) de sueur lorsque le rendement évaporatoire qui est conditionné par les paramètres environnementaux est égal à 100 %. i : rendement évaporatoire de la sueur i = 1.5.e -2Er/Em (abaque de Givoni) SP : volume horaire maximum de sudation varie de 400 ml/h chez un sujet non acclimaté (5 g de NaCl par litre de sueur) à 1000 ml/h chez un sujet acclimaté (1 g de NaCl par litre de sueur) 28

68 LE BILAN THERMIQUE EN AMBIANCE CHAUDE / LE TRAVAIL A LA CHALEUR La durée horaire recommandée de travail : Q (minutes par heure) : Lorsque le bilan thermique B est positif, il y a gain de chaleur par l'organisme. Le gain thermique acceptable (GT) ne doit pas excéder 135 Kcal/heure pour un «individu moyen» (homme, 30 ans, 70 kg, 1m70) La durée recommandée horaire de travail Q (en % d heure) : Q = GT / B = 135 / B GT = gain limite à ne pas dépasser = 135 Kcal/heure B = Er - Ep Q doit être converti en minutes pour déterminer la durée d activité au décours de laquelle il convient de prévoir une pause en ambiance confortable (thermiquement neutre). Durée de la pause : D = 60 minutes Q (exprimée en minutes). Les pauses ne sont pas cumulables. La durée quotidienne cumulée de travail à la chaleur : DRT (en h/jour) DRT = 4000 ml / Sreq ml : déperdition sudorale maximale autorisée sur une période de 8 heures Sreq : volume de sudation requise (en ml/heure) 29

69 LE BILAN THERMIQUE EN AMBIANCE CHAUDE / LE TRAVAIL A LA CHALEUR Interprétation des résultats : Identification du danger, évaluation et appréciation du risque : Inconfort? (effets psychologiques) Gêne? (effets physiologiques) Risque? (effets pathologiques) 30

70 Identification et hiérarchisation des sources de contrainte proposition d axes de solutions : Techniques : LE BILAN THERMIQUE EN AMBIANCE CHAUDE / LE TRAVAIL A LA CHALEUR Air trop chaud (convection) : écran, éloignement, humidification Rayonnement important (radiation) : écran, éloignement, rafraîchissement (ventilation, humidification) Sol ou parois trop chaudes (conduction) : écran, éloignement, rafraîchissement (ventilation, humidification) Humidité trop forte (évaporations maximale et donc possible faibles) : absorbeur d humidité Vitesse de l air trop faible (ou parfois trop forte!) : écran, ventilation EPI 31

71 LE BILAN THERMIQUE EN AMBIANCE CHAUDE / LE TRAVAIL A LA CHALEUR Organisationnelles : Effort physique trop élevé? Durée d exposition horaire et quotidienne trop importantes? Temps de pause insuffisants? Information, formation Les durées d exposition et les temps de pause : Calculés (par le bilan thermique essentiellement) seront donnés pour les conditions constatées lors de l étude, mais on peut avoir intérêt à détailler sur un tableau de simulations les temps de pause proposés en cas de conditions différentes. Pas de regroupement en fin de journée ou de semaine (ni de prime de risque!). 32

72 LE BILAN THERMIQUE EN AMBIANCE CHAUDE / LE TRAVAIL A LA CHALEUR Médicales : Boissons : Le code du travail impose la mise à disposition gratuite d'eau fraîche et potable Attention à l'"effet de chasse" avec les boissons trop froides, qui entraînent une sudation rapide et importante, empêchant une recharge hydrique correcte, T entre 10 et 15. Surveillance Médicale : Le médecin du travail attaché à l'entreprise déterminera la nécessité d'une surveillance particulière. De plus l'aptitude préalable à l'exposition devra tenir compte du fait que les calculs (des durées limites d exposition en particulier) ne sont valables que pour des sujets parfaitement sains. 33

73 LE BILAN THERMIQUE EN AMBIANCE FROIDE LE TRAVAIL AU FROID L Homme est un homéotherme, sa température centrale doit être constante, son bilan thermique doit être nul. Le maintien de l'homéothermie impose l'équivalence entre : -- la quantité de chaleur cédée au milieu extérieur, -- et la quantité de chaleur métabolique produite. Une ambiance froide sera donc celle qui entraînera une déperdition calorique : B = M + C + R C + R < O 34

74 LE BILAN THERMIQUE EN AMBIANCE FROIDE / LE TRAVAIL AU FROID WCI : Wind Chill Index Pouvoir de Refroidissement du Vent Evaluation de la déperdition calorique WCI = 1.16 ( (100.Va) Va) (33 - Ta) WCI en W (par heure) Va vitesse de l'air en m/s Ta température sèche de l'air en C Attention : cette formule donne un WCI en Watts et l'abaque le donne en KCal/m² (1 KCal/m² = 1,16 Watt/m² = 4,2 Joules). WCI = 1200 KCal/m² = limite tolérable de refroidissement. WCI = 1400 KCal/m² = gel des chairs débutant. 35

75 WCI 36

76 LE BILAN THERMIQUE Le Bilan Thermique : EN AMBIANCE FROIDE LE TRAVAIL AU FROID Q = Hm. F Cl. (R + C) (R + C <0) Hm : Flux de chaleur métabolique F Cl : facteur de réduction vestimentaire C : échanges par convection R : échanges par radiation Q permet de calculer : l indice d isolement vestimentaire : IREQ, une Durée Limite d Exposition (DLE) si l isolement vestimentaire disponible est inférieur à l IREQ. 37

77 LE BILAN THERMIQUE EN AMBIANCE FROIDE / LE TRAVAIL AU FROID Interprétation des résultats : prévention : Boissons chaudes et alimentation enrichie en lipides et en vitamines pas de boissons alcoolisées. Port de vêtements appropriés (éviter les vêtements trop serrés et l accumulation de sueurs sous les vêtements, plusieurs couches vestimentaires,assurer une bonne protection de la tête Limiter la durée d exposition. Surveillance Médicale : Le médecin du travail attaché à l'entreprise déterminera la nécessité d'une surveillance particulière. De plus l'aptitude préalable à l'exposition devra tenir compte du fait que les calculs ne sont valables que pour des sujets parfaitement sains. 38

GUIDE D EVALUATION DE L AMBIANCE THERMIQUE (AR 4 juin 2012)

GUIDE D EVALUATION DE L AMBIANCE THERMIQUE (AR 4 juin 2012) IDENTIFICATION Entreprise: Service/local/fonction : GUIDE D EVALUATION DE L AMBIANCE THERMIQUE (AR 4 juin 2012) FROID EXCESSIF AMBIANCE THERMIQUE MODEREE CHALEUR EXCESSIVE CONTRAINTE CONFORT CONTRAINTE

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

TECHNIQUE DU FROID ET DU CONDITIONNEMENT DE L AIR. confort = équilibre entre l'homme et l'ambiance

TECHNIQUE DU FROID ET DU CONDITIONNEMENT DE L AIR. confort = équilibre entre l'homme et l'ambiance TECHNIQUE DU FROID ET DU CONDITIONNEMENT DE L AIR Tâche T4.2 : Mise en service des installations Compétence C1.2 : Classer, interpréter, analyser Thème : S5 : Technologie des installations frigorifiques

Plus en détail

Module HVAC - fonctionnalités

Module HVAC - fonctionnalités Module HVAC - fonctionnalités Modèle de radiation : DO = Discrete Ordinates On peut considérer l échauffement de solides semi transparents causé par le rayonnement absorbé par le solide. On peut également

Plus en détail

Les effets nocifs du bruit sur l'homme

Les effets nocifs du bruit sur l'homme La santé n'est pas seulement l'absence de maladie mais un état de complet bien être physique, mental et social (OMS) Le bruit est un ensemble confus de sons non désirés (Littré) ou un ensemble de sons

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

Ambiances thermiques. La charge de travail. 1. Qu appelle-t-on métabolisme ou charge de travail? 2. Qu est-ce que le travail extérieur fourni?

Ambiances thermiques. La charge de travail. 1. Qu appelle-t-on métabolisme ou charge de travail? 2. Qu est-ce que le travail extérieur fourni? Ambiances thermiques La charge de travail 1. Qu appelle-t-on métabolisme ou charge de travail?...1 2. Qu est-ce que le travail extérieur fourni?...1 3. Qu est-ce qu un travail statique et un travail dynamique?...1

Plus en détail

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE Page 1 / 6 LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE 1) Qu est-ce qu un sensor de pression? Tout type de sensor est composé de 2 éléments distincts : Un corps d épreuve soumit au Paramètre Physique φ à mesurer

Plus en détail

& BONNES POSTURES TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES. Le guide. Guide offert par la MNT

& BONNES POSTURES TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES. Le guide. Guide offert par la MNT A5-MNTrefonte.indd 1 28/07/2011 08:28:01 & BONNES S TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES Le guide Guide offert par la MNT A5-MNTrefonte.indd 2 28/07/2011 08:28:02 SOULEVER UN OBJET LOURD OU UNE PERSONNE

Plus en détail

La canicule de l été 2003 a fait

La canicule de l été 2003 a fait dmt 97 dossier médico-technique TC 97 Ambiances thermiques: travail en période de fortes chaleurs La canicule de l été 2003 a soulevé de nombreuses questions sur les conséquences sanitaires du travail

Plus en détail

Chapitre 11 Bilans thermiques

Chapitre 11 Bilans thermiques DERNIÈRE IMPRESSION LE 30 août 2013 à 15:40 Chapitre 11 Bilans thermiques Table des matières 1 L état macroscopique et microcospique de la matière 2 2 Énergie interne d un système 2 2.1 Définition.................................

Plus en détail

Manutentions manuelles Statistique nationale / Ile de France 1992

Manutentions manuelles Statistique nationale / Ile de France 1992 Unité d Ergonomie Faculté de Médecine Pitié-Salpêtrière 91, bd de l Hôpital 75 634 Paris cedex 13 www.ergonomie.chups.jussieu.fr DIPLÔME D ERGONOMIE ET DE PHYSIOLOGIE DU TRAVAIL option1 Ergonomie du travail

Plus en détail

Du Thermostat à l ordinateur climatique. Vincent Aubret Hortimax

Du Thermostat à l ordinateur climatique. Vincent Aubret Hortimax Du Thermostat à l ordinateur climatique Vincent Aubret Hortimax 1 Introduction 2 Régulateurs de type thermostat Applications : Idéal pour la régulation simplifiée de type Tunnels, Hall Alarme haute et

Plus en détail

Annexe 3 Captation d énergie

Annexe 3 Captation d énergie 1. DISPOSITIONS GENERALES 1.a. Captation d'énergie. Annexe 3 Captation Dans tous les cas, si l exploitation de la ressource naturelle est soumise à l octroi d un permis d urbanisme et/ou d environnement,

Plus en détail

Plan de travail ERGONOMIE COUT DE L ERGONOMIE. Définitions. Définitions

Plan de travail ERGONOMIE COUT DE L ERGONOMIE. Définitions. Définitions ERGONOMIE PLAN DE TRAVAIL Plan de travail Définitions Plan d analyse, Réalisation d une étude : les outils, Exemples d études ADERF Barette, Dufour, Maison 2 Définitions COUT DE L ERGONOMIE Ergonomie de

Plus en détail

Risques liés à l'activité physique au travail. Mireille Loizeau

Risques liés à l'activité physique au travail. Mireille Loizeau Risques liés à l'activité physique au travail Mireille Loizeau Cours DIUST Paris Descartes-20 janvier 2015 1 Activité physique 2 Définition Quotidien Travail Loisirs Sports... Définition Organisation Mondiale

Plus en détail

SYNTHESE SUR L ETUDE DES METIERS DU PRESSING - Janvier 2008 -

SYNTHESE SUR L ETUDE DES METIERS DU PRESSING - Janvier 2008 - SYNTHESE SUR L ETUDE DES METIERS DU PRESSING - Janvier 2008 - OBJECTIF DE L ETUDE L objectif de cette étude est de répertorier tous les risques professionnels dans un pressing (base de l évaluation des

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille

Plus en détail

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Séquence maladie: insuffisance cardiaque Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Janvier 2012 Finalité de l atelier: Présentation de la séance Cette séance a pour buts de vous permettre

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration

Plus en détail

Attention vague. de très grand froid

Attention vague. de très grand froid Attention vague VAGUE DE TRÈS GRAND FROID COMPRENDRE & AGIR de très grand froid Les conseils du Ministère de la Santé et de l Inpes Comprendre ce qui se passe dans mon corps en cas de vague de très grand

Plus en détail

R-SUN Le toit canadien

R-SUN Le toit canadien SOLAIrE AÉrOTHErMIQUE Le toit canadien www.systovi.com FABRIQUÉ EN FRANCE Faire des d économies d énergie aujourd hui Avec 80 % de la consommation énergétique des ménages, le chauffage et la production

Plus en détail

Maison Modèle BIG BOX Altersmith

Maison Modèle BIG BOX Altersmith Maison Modèle BIG BOX Altersmith SOLUTIONS D ENVELOPPE & DE SYSTÈMES PERFORMANCES RT 2005 & LABELS I. Présentation de la maison BIG BOX - T3...2 II. Enveloppes...3 1. Présentation de l enveloppe...3 2.

Plus en détail

Notes de l enseignant

Notes de l enseignant Notes de l enseignant A. Agressions causées par la chaleur Travailler dans un environnement chaud peut provoquer un certain nombre de problèmes liés aux agressions thermiques : éruptions cutanées (une

Plus en détail

SYSTÈME DE DALLE ACTIVE ACTIV+ TEMPÉRISATION DE DALLE POUR CHAUFFER OU RAFRAÎCHIR LE CONFORT POUR LE TERTIAIRE

SYSTÈME DE DALLE ACTIVE ACTIV+ TEMPÉRISATION DE DALLE POUR CHAUFFER OU RAFRAÎCHIR LE CONFORT POUR LE TERTIAIRE TEMPÉRISATION DE DALLE POUR CHAUFFER OU RAFRAÎCHIR LE CONFORT POUR LE TERTIAIRE *Des solutions polymères à l infini www.rehau.fr Bâtiment Automobile Industrie Les bâtiments tertiaires possèdent des équipements

Plus en détail

GSE AIR SYSTEM V3.0 L indépendance énergétique à portée de mains

GSE AIR SYSTEM V3.0 L indépendance énergétique à portée de mains AÉROVOLTAÏQUE V3.0 L indépendance énergétique à portée de mains Photos non contractuelles www.gseintegration.com L'alliance des économies d'énergie et du confort thermique Édito L énergie solaire est indispensable

Plus en détail

Datacentre : concilier faisabilité, performance et éco-responsabilité

Datacentre : concilier faisabilité, performance et éco-responsabilité Datacentre : concilier faisabilité, performance et éco-responsabilité La climatisation des salles informatiques: compréhension et état des lieux Charles Vion, Responsable Service Projet Sylvain Ferrier,

Plus en détail

Centre de Développement des Energies Renouvelables Caractéristiques techniques des Chauffe-eau eau solaires M. Mohamed El Haouari Directeur du Développement et de la Planification Rappels de thermique

Plus en détail

Économie d énergie dans les centrales frigorifiques : La haute pression flottante

Économie d énergie dans les centrales frigorifiques : La haute pression flottante Économie d énergie dans les centrales frigorifiques : La haute pression flottante Juillet 2011/White paper par Christophe Borlein membre de l AFF et de l IIF-IIR Make the most of your energy Sommaire Avant-propos

Plus en détail

Le chauffe-eau à pompe à chaleur: fiche technique à l intention des installateurs

Le chauffe-eau à pompe à chaleur: fiche technique à l intention des installateurs Le chauffe-eau à pompe à chaleur: fiche technique à l intention des installateurs 1. Bases 1.1. Fonctionnement du chauffe-eau à pompe à chaleur (CEPAC) Comme son nom l indique, un chauffe-eau pompe à chaleur

Plus en détail

Energie solaire www.euroclima.fr

Energie solaire www.euroclima.fr Chaudières françaises fabriquées en Alsace depuis 1973 Energie solaire www.euroclima.fr E U R O C L i M A Un système complet La clé de l efficience solaire réside dans l association et l optimisation des

Plus en détail

Normes CE Equipements de Protection Individuelle

Normes CE Equipements de Protection Individuelle E. P. I D O C U M E N T D I N F O R M A T I O N Normes CE Equipements de Protection Individuelle Normes CE EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE Définitions : E.P.I : Tout dispositif ou moyen destiné

Plus en détail

FRANCAIS MANUEL D UTILISATION THERMOMETRE MEDICAL SANS CONTACT A INFRAROUGE MODELE LX-26

FRANCAIS MANUEL D UTILISATION THERMOMETRE MEDICAL SANS CONTACT A INFRAROUGE MODELE LX-26 MANUEL D UTILISATION FRANCAIS THERMOMETRE MEDICAL SANS CONTACT A INFRAROUGE MODELE LX-26 www.thermo-flash.com APPRENTISSAGE RAPIDE DU THERMOFLASH LX-26 Le ThermoFlash LX-26 est pré-paramétré en sortie

Plus en détail

Récapitulatif de l audit énergétique de la copropriété 1 relais de la Poste à RANTIGNY 25/11/13

Récapitulatif de l audit énergétique de la copropriété 1 relais de la Poste à RANTIGNY 25/11/13 Récapitulatif de l audit énergétique de la copropriété 1 relais de la Poste à RANTIGNY 25/11/13 Récapitulatif du l audit énergétique de RANTIGNY 1 Sommaire I. Introduction... 3 II. Visite du site... 4

Plus en détail

Ergonomie et Prévention des risques professionnels

Ergonomie et Prévention des risques professionnels Ergonomie et Prévention des risques professionnels Catalogue des formations AVISErgonomique Laurent AVISSE Laurent AVISSE Ergonome Consultant 29, Rue de Montbazon 37 300 JOUE-LES-TOURS Tél : 06 09 44 30

Plus en détail

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE І) INTRODUCTION II) BASES PHYSIOLOGIQUES III) PRINCIPES GENERAUX DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE IV) ENTRAINEMENT DANS LES DIFFERENTES FILIERES V) LA PLANIFICATION

Plus en détail

SYNOPTIQUE GTB Architecture Générale

SYNOPTIQUE GTB Architecture Générale STATION METEO TERMINAL EXPLOITATION (local technique) POSTE SUPERVISION (local pôle maintenance) AFFICHAGE PEDAGOGIQUE (Accueil) ACCES WEB GESTION CVC LOCAL TECHNIQUE GESTION EAU GESTION SERRE GESTION

Plus en détail

PROTECTION DU CORPS INfORmaTIONS TEChNIqUES

PROTECTION DU CORPS INfORmaTIONS TEChNIqUES PROTECTION DU CORPS INfORmaTIONS TEChNIqUES Destinés essentiellement à protéger contre les salissures, les vêtements de travail permettent également de valoriser l image des entreprises (personnalisation

Plus en détail

TRAITEMENT D'AIR DES PISCINES COUVERTES

TRAITEMENT D'AIR DES PISCINES COUVERTES PISCINES CHAUFFAGE DESHUMIDIFICATION TRAITEMENT D'AIR DES PISCINES COUVERTES Une piscine couverte doit être considérée comme un ouvrage spécifique dont les critères diffèrent de ceux d'un ouvrage classique

Plus en détail

Bâtiments bois à basse consommation d énergie. L étanchéité à l air. Auvergne Promobois Jean-Pierre Mathé chargé de mission construction bois

Bâtiments bois à basse consommation d énergie. L étanchéité à l air. Auvergne Promobois Jean-Pierre Mathé chargé de mission construction bois Auvergne Promobois Jean-Pierre Mathé chargé de mission construction bois Objectifs Performance thermique Pérennité du bâtiment Performance acoustique Protection incendie Santé Confort d été Confort ressenti

Plus en détail

MODÈLE C MANUEL D UTILISATION ET D ENTRETIEN

MODÈLE C MANUEL D UTILISATION ET D ENTRETIEN MODÈLE C MANUEL D UTILISATION ET D ENTRETIEN www.valtherm.ca Tél. 514.262.5010 Fax. 450.735.0935 info@valtherm.ca TABLE DES MATIÈRES CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES MISE EN GARDE COMMENT DÉTERMINER LA PUISSANCE

Plus en détail

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Séquence 9 Consignes de travail Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Travaillez les cours d application de physique. Travaillez les exercices

Plus en détail

LE CHAUFFAGE. Peu d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. Pas d entretien. Pas d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien.

LE CHAUFFAGE. Peu d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. Pas d entretien. Pas d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. LE CHAUFFAGE 1. LE CHAUFFAGE ELECTRIQUE Le chauffage électrique direct ne devrait être utilisé que dans les locaux dont l isolation thermique est particulièrement efficace. En effet il faut savoir que

Plus en détail

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants Date d impression : 23/08/02 Valable à partir du : 08.08.01 Page: 1/7 1. Identification de la substance ou préparation et de la Société Données relatives au produit : Nom commercial : KNAUF ZADUR Mortier

Plus en détail

CARACTÉRISTIQUES COMMUNES À TOUS LES MODÈLES

CARACTÉRISTIQUES COMMUNES À TOUS LES MODÈLES CARACTÉRISTIQUES COMMUNES À TOUS LES MODÈLES Le cœur du produit de pointe que nous avons étudié et réalisé pour le secteur médical est représenté par le nouveau thermostat électronique HACCP, de série

Plus en détail

possibilités et limites des logiciels existants

possibilités et limites des logiciels existants possibilités et limites des logiciels existants Dominique Groleau CERMA, UMR CNRS 1563, Ecole d Architecture de Nantes Journée thématique SFT- IBPSA, Outils de simulation thermo-aéraulique du bâtiment.

Plus en détail

I ntroduction. Coffrets pour la régulation de la température et de l hygrométrie. Caractéristiques et avantages

I ntroduction. Coffrets pour la régulation de la température et de l hygrométrie. Caractéristiques et avantages Catalogue Réfrigération Section Notice technique JC-TH230-1xM Edition 060212 Coffrets pour la régulation de la température et de l hygrométrie I ntroduction Conçu pour faciliter le travail de l installateur,

Plus en détail

ROTEX Solaris - Utiliser l énergie solaire gratuite. Nouveau : Chauffe-eau électro-solaire ROTEX HybridCube 343/0/0

ROTEX Solaris - Utiliser l énergie solaire gratuite. Nouveau : Chauffe-eau électro-solaire ROTEX HybridCube 343/0/0 ROTEX Solaris - Utiliser l énergie solaire gratuite Nouveau : Chauffe-eau électro-solaire ROTEX HybridCube 343/0/0 Nouvelle solution eau chaude solaire auto-vidangeable estampillée NF CESI et Bleu Ciel

Plus en détail

La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle

La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle UEMPSfO - Physiologie Chapitre 4 : La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle Professeur Christophe RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

2.0. Ballon de stockage : Marque : Modèle : Capacité : L. Lien vers la documentation technique : http://

2.0. Ballon de stockage : Marque : Modèle : Capacité : L. Lien vers la documentation technique : http:// 2.0. Ballon de stockage : Capacité : L Lien vers la documentation technique : http:// Retrouver les caractéristiques techniques complètes (performances énergétiques et niveau d isolation, recommandation

Plus en détail

Efficacité énergétique des logements à haute performance énergétique, HPE : Application au site de Béchar

Efficacité énergétique des logements à haute performance énergétique, HPE : Application au site de Béchar Revue des Energies Renouvelables Vol. 15 N 2 (2012) 357-364 Efficacité énergétique des logements à haute performance énergétique, HPE : Application au site de Béchar S. Sami-Mécheri 1*, D. Semmar 2 et

Plus en détail

Qu est-ce qu un trouble musculosquelettique (TMS)?

Qu est-ce qu un trouble musculosquelettique (TMS)? Qu est-ce qu un trouble musculosquelettique (TMS)? Symptômes et atteintes qui touchent principalement ces structures : nerfs muscles tendons ligaments articulations vaisseaux sanguins Cela peut se produire

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

QU EST-CE QU UN CHAUFFE-EAU THERMODYNAMIQUE?

QU EST-CE QU UN CHAUFFE-EAU THERMODYNAMIQUE? QU EST-CE QU UN CHAUFFE-EAU THERMODYNAMIQUE? > Le chauffe-eau thermodynamique est un appareil de production d eau chaude sanitaire. Il se compose d une pompe à chaleur et d une cuve disposant d une isolation

Plus en détail

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure?

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure? Plan : 1. Qu est ce que l atmosphère terrestre? 2. De quoi est constitué l air qui nous entoure? 3. Qu est ce que le dioxygène? a. Le dioxygène dans la

Plus en détail

Ensemble nous aurons l air meilleur!

Ensemble nous aurons l air meilleur! Les bons gestes au quotidien pour préserver la qualité de notre air Ensemble nous aurons l air meilleur! Saviez-vous que nous avons besoin d un litre et demi d eau et de 14 000 litres d air par jour pour

Plus en détail

Reprise du travail après un événement cardiaque

Reprise du travail après un événement cardiaque Reprise du travail après un événement cardiaque Regard du médecin du travail Fabrice Locher Rôle et Missions du médecin du travail «Rôle exclusivement préventif consistant à éviter toute altération de

Plus en détail

Quand il fait CHAUD POUR. Prudence!

Quand il fait CHAUD POUR. Prudence! Quand il fait CHAUD POUR MOURIR Prudence! Comment la chaleur affecte-t-elle la santé? L été, le soleil et le beau temps sont sources de nombreux plaisirs Par contre, lorsque la chaleur est trop intense,

Plus en détail

Capteur optique à dioxygène

Capteur optique à dioxygène Capteur optique à dioxygène Référence PS- 2196 Connectique de la sonde mini DIN Tête de la sonde Embout de protection et stockage Port mini DIN du capteur Eléments inclus 1. Capteur à dioxygène optique

Plus en détail

Rt 5. L isolant Thermo-réfléchissant. Isolation Maximum... Épaisseur Minimum! 6.1 10.2. www.thermosulit.be. Système de recouvrements plats

Rt 5. L isolant Thermo-réfléchissant. Isolation Maximum... Épaisseur Minimum! 6.1 10.2. www.thermosulit.be. Système de recouvrements plats 6. 0. L isolant Thermo-réfléchissant Rt 5 m²k/w (Rapport CIM 0/007) Système de recouvrements plats Isolation Maximum... Épaisseur Minimum! www.thermosulit.be Découvrez Thermosulit Thermosulit 6. et 0.

Plus en détail

Mesure de la dépense énergétique

Mesure de la dépense énergétique Mesure de la dépense énergétique Bioénergétique L énergie existe sous différentes formes : calorifique, mécanique, électrique, chimique, rayonnante, nucléaire. La bioénergétique est la branche de la biologie

Plus en détail

Qu est-ce qu un trouble musculosquelettique (TMS)?

Qu est-ce qu un trouble musculosquelettique (TMS)? Qu est-ce qu un trouble musculosquelettique (TMS)? Ensemble de symptômes et d atteintes qui touchent principalement : nerfs ligaments tendons vaisseaux sanguins articulations disques intervertébraux muscles

Plus en détail

outils de mesure du climat intérieur (3) Le thermohygrographe à tambour : entretien et calibration

outils de mesure du climat intérieur (3) Le thermohygrographe à tambour : entretien et calibration outils de mesure du climat intérieur (3) Le thermohygrographe à tambour : entretien et calibration Faites revivre votre appareil. Votre thermohygrographe est-il toujours fonctionnel? Est-il encore aussi

Plus en détail

4.4. Ventilateurs à filtre. Les atouts. Montage rapide. Polyvalence et fonctionnalité

4.4. Ventilateurs à filtre. Les atouts. Montage rapide. Polyvalence et fonctionnalité Les atouts L'utilisation de ventilateurs à filtre est une méthode extrêmement économique pour évacuer d'importantes quantités de chaleur en dehors des armoires électriques. Deux conditions fondamentales

Plus en détail

2.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid

2.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid Chapitre Les bétons courants.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid.7.1 - Le bétonnage par temps chaud 3 Granulats Les conditions climatiques lors de la mise en œuvre ont une grande influence sur

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail

Formation Bâtiment Durable :

Formation Bâtiment Durable : Formation Bâtiment Durable : Rénovation à haute performance énergétique: détails techniques Bruxelles Environnement LE SYSTÈME DE CHAUFFAGE ET LA PRODUCTION D EAU CHAUDE SANITAIRE François LECLERCQ et

Plus en détail

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE Distributeur exclusif de GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE INTRODUCTION...2 GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE...2 La température...2 Unités de mesure de température...3 Echelle de température...3

Plus en détail

Incitants relatifs à l installation de pompes à chaleur en Région wallonne

Incitants relatifs à l installation de pompes à chaleur en Région wallonne Incitants relatifs à l installation de pompes à chaleur en Région wallonne G. FALLON Energie Facteur 4 asbl - Chemin de Vieusart 175-1300 Wavre Tél: 010/23 70 00 - Site web: www.ef4.be email: ef4@ef4.be

Plus en détail

La survie en eau froide

La survie en eau froide Page 1 sur 6 Société Internationale de Sauvetage du Léman Les dossiers techniques de la SISL La survie en eau froide Introduction Chaque année, l'actualité des faits divers nous rappelle tragiquement que

Plus en détail

VENTILATION POUR LE CONFORT D ETE

VENTILATION POUR LE CONFORT D ETE le climat et l'environnement du bâtiment Pourquoi ventiler? VENTILATION POUR LE CONFORT D ETE La ventilation consiste à renouveler l air d une pièce ou d un bâtiment. Elle agit directement sur la température

Plus en détail

Formacode 11.0 Thésaurus de l offre de formation

Formacode 11.0 Thésaurus de l offre de formation Thésaurus de l offre de formation Champs sémantiques Listes annexes Des types de certifications/diplômes/titres Des pays Des logiciels Des publics Des mots-outils Correspondances Formacode Formacode Présentation

Plus en détail

RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE

RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 RAISON SOCIALE JOHNSONDIVERSEY FICHE DE DONNEES DE SECURITE RISQUES SPECIFIQUES NON CLASSE 1 IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE - NOM DU PRODUIT RAID PIEGES ANTI-FOURMIS

Plus en détail

METEOROLOGIE CAEA 1990

METEOROLOGIE CAEA 1990 METEOROLOGIE CAEA 1990 1) Les météorologistes mesurent et prévoient le vent en attitude à des niveaux exprimés en pressions atmosphériques. Entre le niveau de la mer et 6000 m d'altitude, quels sont les

Plus en détail

Proposition de la Commission sur les allégations nutritionnelles et de santé en vue de mieux informer les consommateurs et d'harmoniser le marché

Proposition de la Commission sur les allégations nutritionnelles et de santé en vue de mieux informer les consommateurs et d'harmoniser le marché IP/03/1022 Bruxelles, le 16 juillet 2003 Proposition de la Commission sur les allégations nutritionnelles et de santé en vue de mieux informer les consommateurs et d'harmoniser le marché Aujourd'hui la

Plus en détail

APS résumé partie III

APS résumé partie III 1 APS résumé partie III Les outils d évaluation de l activité physique Le but est de quantifier/ évaluer les activités physiques habituelles (non-structurées).on a plusieurs méthodes : - Indirectes (subjectives)

Plus en détail

Domosol : Système solaire combiné (SSC) de production d eau chaude et chauffage

Domosol : Système solaire combiné (SSC) de production d eau chaude et chauffage Domosol : Système solaire combiné (SSC) de production d eau chaude et chauffage Tc Le système solaire combiné (SSC) Domosol de ESE est basé sur le Dynasol 3X-C. Le Dynasol 3X-C est l interface entre les

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie Chapitre 5 Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie 5.1 Bilan d énergie 5.1.1 Énergie totale d un système fermé L énergie totale E T d un système thermodynamique fermé de masse

Plus en détail

Jeudi de l ALEC Centrale de traitement d air (CTA) Rénovation du siège de PLURALIS

Jeudi de l ALEC Centrale de traitement d air (CTA) Rénovation du siège de PLURALIS Jeudi de l ALEC Centrale de traitement d air (CTA) Rénovation du siège de PLURALIS Intervenant : Rémy ROSSILLON Bureau d étude Sixième Sens Ingénierie Sixième sens Ingénierie est membre du GIE ICARE 1/

Plus en détail

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture 148 l e x a m e n m u s c u l o s q u e l e t t i q u e I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE Faites les exercices suivants au moins 2 fois par jour, tous les jours. Faites l effort de maintenir une

Plus en détail

LES ACCIDENTS DUS A L ELECTRICITE. Comité pédagogique SAP SDIS 43

LES ACCIDENTS DUS A L ELECTRICITE. Comité pédagogique SAP SDIS 43 LES ACCIDENTS DUS A L ELECTRICITE Comité pédagogique SAP SDIS 43 DEFINITIONS Electrisation: manifestations physiopathologiques liées au passage du courant dans l organisme Electrocution: décès par électrisation

Plus en détail

Le triac en commutation : Commande des relais statiques : Princ ipe électronique

Le triac en commutation : Commande des relais statiques : Princ ipe électronique LES RELAIS STATIQUES (SOLID STATE RELAY : SSR) Princ ipe électronique Les relais statiques sont des contacteurs qui se ferment électroniquement, par une simple commande en appliquant une tension continue

Plus en détail

Comment bien s hydrater pendant l été?

Comment bien s hydrater pendant l été? Comment bien s hydrater pendant l été? C est bien connu, il faut boire davantage en été pour ne pas se déshydrater, notamment en cas de forte chaleur. Il faut en effet être vigilant dès que la température

Plus en détail

Eau chaude sanitaire FICHE TECHNIQUE

Eau chaude sanitaire FICHE TECHNIQUE FICHE TECHNIQUE Eau chaude sanitaire 2 5 6 6 CONNAÎTRE > Les besoins d eau chaude sanitaire > Les modes de production > La qualité de l eau > Les réseaux de distribution > La température de l eau REGARDER

Plus en détail

L énergie sous toutes ses formes : définitions

L énergie sous toutes ses formes : définitions L énergie sous toutes ses formes : définitions primaire, énergie secondaire, utile ou finale. Quelles sont les formes et les déclinaisons de l énergie? D après le dictionnaire de l Académie française,

Plus en détail

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans.

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans. Le Test d effort L'épreuve du test d'effort est un examen effectué en général par un cardiologue ou un médecin du sport. Le test d'effort permet de mesurer le rythme cardiaque, la pression artérielle,

Plus en détail

RECO. Définition des bonnes pratiques de prévention dans les centres d appels téléphoniques R.470

RECO. Définition des bonnes pratiques de prévention dans les centres d appels téléphoniques R.470 RECO DU COMITE TECHNIQUE NATIONAL DES ACTIVITES DE SERVICES 1 Définition des bonnes pratiques de prévention dans les centres d appels téléphoniques Yves Cousson - INRS Pour vous aider à : réduire le bruit

Plus en détail

L énergie de l air extérieur pour une eau chaude sanitaire naturellement moins chère

L énergie de l air extérieur pour une eau chaude sanitaire naturellement moins chère LE CHAUFFE-EAU THERMODYNAMIQUE L énergie de l air extérieur pour une eau chaude sanitaire naturellement moins chère LES PERFORMANCES DE TANÉO C EST L ASSURANCE : > DE 75 % D ÉNERGIE GRATUITE > D UN FONCTIONNEMENT

Plus en détail

Ce dispositif fiscal, mis en place en 2005, est en vigueur jusqu'en 2016.

Ce dispositif fiscal, mis en place en 2005, est en vigueur jusqu'en 2016. FINANCER MON PROJET Crédit d'impôt développement durable Ce dispositif fiscal, mis en place en 2005, est en vigueur jusqu'en 2016. Mais attention, il ne s'applique pas dans les mêmes conditions et au même

Plus en détail

Manuel de l ergonomie au bureau

Manuel de l ergonomie au bureau Manuel de l ergonomie au bureau 1 Manuel préparé par le Service environnement, santé et sécurité de l Université Concordia. Pour tout complément d information sur l ergonomie, les étirements et les autres

Plus en détail

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013 Sensibilisation à la Sécurité LASER Aspet, le 26/06/2013 Modes d émission LASER P c P 0 P moy 0 Emission pulsée Salve ou train de N impulsions Emission continue Q i t i t Longueur d onde λ Emission continue

Plus en détail

Thermodynamique (Échange thermique)

Thermodynamique (Échange thermique) Thermodynamique (Échange thermique) Introduction : Cette activité est mise en ligne sur le site du CNRMAO avec l autorisation de la société ERM Automatismes Industriels, détentrice des droits de publication

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

Champ électromagnétique?

Champ électromagnétique? Qu est-ce qu un Champ électromagnétique? Alain Azoulay Consultant, www.radiocem.com 3 décembre 2013. 1 Définition trouvée à l article 2 de la Directive «champs électromagnétiques» : des champs électriques

Plus en détail

Le séchage des ateliers :

Le séchage des ateliers : Le séchage des ateliers : Quelles technologies et quels coûts énergétiques? Jacques GUILPART- MF Conseil j. guilpart@mfconseil.fr 06 43 44 66 28 www.mfconseil.fr Adam TCHAÏKOWSKI, Dessica a.tchaikowski@dessica.fr

Plus en détail

Principe de fonctionnement de la façade active Lucido. K:\15.Lucido \Dossier d'envoi\annexe\2011_12_explicatif du principe de la façade Lucido.

Principe de fonctionnement de la façade active Lucido. K:\15.Lucido \Dossier d'envoi\annexe\2011_12_explicatif du principe de la façade Lucido. Principe de fonctionnement de la façade active Lucido K:\15.Lucido \Dossier d'envoi\annexe\2011_12_explicatif du principe de la façade Lucido.doc 0. Préambule Le présent document est élaboré dans le but

Plus en détail

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor Coup d envoi Définition de l urgence Fonction des personnes : Pour les patients : «ça ne va pas», «il n est pas comme d habitude», «il

Plus en détail

«Boire est un besoin, mais c est aussi un plaisir, un acte social lors d évènements ou de bons moments»

«Boire est un besoin, mais c est aussi un plaisir, un acte social lors d évènements ou de bons moments» 1 «Boire est un besoin, mais c est aussi un plaisir, un acte social lors d évènements ou de bons moments» Magali Marchand, Chef de service Diététique RHMS Diététicienne agréée ABD 12.01.2012 - Maison du

Plus en détail