ANALYSE DES BASES DE DONNÉES DU SUIVI DE L ACTIVITÉ DE PÊCHE DANS LES SITES DU PROJET ARTFIMED

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1 ANALYSE DES BASES DE DONNÉES DU SUIVI DE L ACTIVITÉ DE PÊCHE DANS LES SITES DU PROJET ARTFIMED

2 CopeMed II ArtFiMed Technical Documents Nº28 (GCP/INT/028/SPA GCP/INT/006/EC) ANALYSE DES BASES DE DONNÉES DU SUIVI DE L ACTIVITÉ DE PÊCHE DANS LES SITES DU PROJET ARTFIMED Mai 2012

3 The conclusions and recommendations given in this document and in other documents in the Co-ordination to Support Fisheries Management in the Western and Central Mediterranean CopeMed II Project series are those considered appropriate at the time of preparation. They may be modified in the light of further knowledge gained in subsequent stages of the Project. The designation employed and the presentation of material in this publication do not imply the expression of any opinion on the part of Food and Agriculture Organization of the United Nations, FAO, the Government of Spain or the Commission of the European Union concerning the legal status of any country, territory, city or area, or concerning the determination of its frontiers or boundaries. This document has been financed by the European Union and the Government of Spain. The views expressed herein can in no way be taken to reflect the official opinion of the European Union or the Government of Spain.

4 Preface The CopeMed II Project on Co-ordination to Support Fisheries Management in the Western and Central Mediterranean is executed by the Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO) and funded by the Government of Spain, represented by the Secretaría General del Mar, and the European Union, represented by the European Commission (EC). The objective of the project is to maintain the sustainability of the marine fisheries in the central and western Mediterranean Sea and its ecosystem, taking into consideration environmental, biological, economic, social and institutional issues. In addition, the project will continue to reinforce the collaboration among the participating countries of the sub-region by supporting their participation in the activities of the Scientific Advisory Committee (SAC) of the General Fisheries Commission for the Mediterranean (GFCM). Regions covered by CopeMed II are the western and central sub-regions of the Mediterranean. Countries involved are Algeria, France, Italy, Libya, Malta, Morocco, Tunisia and Spain. The main beneficiaries are the fishery policy-makers, managers and fishery administrations in the western and central Mediterranean countries. The project is also contributing to the strengthening of regional collaboration by supporting the participation of the countries in relevant regional scientific organizations, such as the FAO s General Fisheries Commission for the Mediterranean (GFCM) and the International Commission for the Conservation of Atlantic Tunas (ICCAT). Secondary beneficiaries include the national research institutes, fishers and fishers associations, and industrial organizations. Project CopeMed II (FAO-FIRF) Subdelegación del Gobierno en Málaga Paseo de Sancha 64, Offices Málaga Spain Tel: (+34) Fax: (+34) copemed@fao.org URL: This document is printed on paper 2

5 CopeMed II (GCP/INT/028/SPA GCP/INT/006/EC) and ArtFiMed (GCP/RAB/005/SPA) Publications CopeMed II ArtFiMed project publications are issued in the CopeMed II Technical Documents series and are related to meetings, missions and research organized or conducted within the framework of the CopeMed II and ArtFiMed Projects. Comments on this document would be welcomed and should be sent to the Project headquarters: Project CopeMed II Subdelegación del Gobierno en Málaga Paseo de Sancha 64, Offices Málaga (Spain) Project ArtFiMed Subdelegación del Gobierno en Málaga Paseo de Sancha 64, Offices Málaga (Spain) For bibliographic purposes this document should be cited as follow: FAO-ArtFiMed CopeMed Analyse des bases de données du suivi de l activité de pêche dans les sites du projet ArtFiMed. CopeMed II ArtFiMed Technical Documents Nº28 (GCP/INT/028/SPA-GCP/INT/006/EC). Málaga, pp. 3

6 Résumé Un système de suivi régulier de l activité de pêche dans les sites du projet ArtFiMed au Maroc et en Tunisie a été mis en place afin de suivre et d analyser l évolution de l activité de pêche et la commercialisation des produits dans les sites du projet, d actualiser les informations collectées lors des études diagnostiques concernant la rentabilité économique des pêcheries et finallement d apporter le niveau d information nécessaire au calcul des indicateurs de suivi du projet et au processus de gestion des pêches. Malgré des objectifs communs, ce système a été mis en œuvre selon des formes différentes en raison des spécificités de chaque site en Tunisie et au Maroc, mais en suivant une méthodologie commune. Pour des raisons de durabilité et de cohérence avec les objectifs du projet, et particulièrement dans une vision de cogestion, il a été fait en sorte que le système de suivi soient mis en oeuvre dans chaque site, par des membres de la communauté de pêche (pêcheurs, commerçant, membres de la famille), qui ont été sélectionné et formé pour collecter les informations de base sur l activité de pêche. Le bilan et les lessons apprises issus de ce système font apparaitre un faible coût humain et financier de mise en œuvre, en comparaison aux systèmes conventionnels de suivis, qui n impliquent pas les communautées de pêcheurs. Il s avère que la participation des communautés de pêcheurs dans le suivi de la pêche, contribue à renforcer les capacités des pêcheurs et des organisations professionnelles et leur implication dans le processus de gestion de la pêche, en tant que première étape du processus de cogestion. Les données issues du système de suivi ArtFiMed, de la pêche artisanale apportent des informations précises sur toutes les composantes de l activité de pêche artisanale dans les sites du projet : caractéristiques de la flottille et des engins de pêche, captures par engin, effort par barque et engin, tailles de capture et production économique. Les résultats ont montrés qu ils étaient fiables, comparables entre les sites et les pays, adaptés pour le calcul d indicateurs de suivi. Le système de suivi ArtFiMed, adapté aux spécificités de la pêche artisanale, à fournis des données de référence sur l activité de pêche artisanale en Méditerranée, et les informations issues de ce système de suivi ont été utilisées dans plusieurs groupes de travail sous régionaux pour l évaluation des ressources partagées dans l ouest de la Méditerranée. CopeMed II (Co-ordination to Support Fisheries Management in the Western and Central Mediterranean) is a project under the responsibility of the Fisheries and Aquaculture Department of the Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO), executed by the Marine and Inland Fisheries Service and Coordinated from the Office of the Project in Málaga (Spain). CopeMed II is financed by the Government of Spain and the DG Mare of the European Commission. 4

7 SOMMAIRE 1 Le projet ArtFiMed Le suivi de l activité de pêche du projet ArtFiMed Méthodologie de collecte de l information à Akarit Méthodologie de collecte de l information à Ghannouch Etude complémentaire sur la selectivité des engins de pêche Méthodologie de suivi des captures par engin de pêche Méthodologie de collecte de l information à Dikky Méthodologie d analyse des données collectées... Error! Marcador no definido. 3.1 Méthodologie d analyse des données collectées à Akarit Méthodologie d analyse des données collectées à Ghannouch Méthodologie d analyse de la base de données sur l activité de pêche Méthodologie d analyse de la base de données sur la sélectivité des engins de pêche Méthodologie d analyse des données collectées à Dikky La pêche à El Akarit : Résultats et analyses L effort de pêche Nombre de jours de pêche autorisés (JPA) par saison de pêche Nombre de collecteurs/collectrices de palourdes La production Capture par unité d effort (CPUE) Conclusion La pêche à Ghannouch : Résultats et analyses L effort de pêche Calendrier de pêche La production Capture par unité d effort (CPUE) Sélectivité des engins de pêche Distribution et fréquences de taille des captures Zones de pêche Valeur de la production Analyse comparative des barques motorisées et des barques à rame La production Les captures par unité d effort La valeur de la production La pêche à Dikky : Résultats et analyses L effort de pêche La Production Calendrier de pêche Captures par unité d'effort (CPUE) Analyse détaillée de la CPUE de la dorade rose Valeur de la production Conclusion Bibliographie

8 LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 : Calendrier de pêche et des enquêtes sur les engins à Ghannouch Tableau 2 : Jours de pêche (JP), autorisés (JAP), non autorisés (JPNA) par campagne. 16 Tableau 3 : Jours de pêche (JP), autorisés (JAP), non autorisés (JPNA) par campagne et par mois Tableau 4 : Nombre total de collecteurs par campagne et par mois Tableau 5 : Nombre de collecteurs autorisés et non autorisés par campagne Tableau 6 : Production totale (kg) par campagne et par mois Tableau 7 : CPUE moyenne par campagne et par mois Tableau 8 : Évolution mensuelle du nombre total de marées par engin depêche Tableau 9 : Production totale par espèce cible Tableau 10 : CPUE (kg/pièce/marée) moyenne par mois Tableau 11 : Valeur de la production par espèce Tableau 12 : Valeur totale de la production par type d'embarcation Tableau 13 : Niveau d équipement des pêcheurs de Dikky Tableau 14 : Effort (nombre de marées ou barques actives) par mois Tableau 15 : Nombre de marées ou barques actives par engin Tableau 16 : Nombre de marées échantillonnées, totales et dirigées sur la dorade rose, par mois Tableau 17 : Production (kg) par espèce cible Tableau 18 : Production (kg) par engin de pêche LISTE DES FIGURES Figure 1 : Nombre de collecteurs par mois et campagne Figure 2 : Nombre total de marées par mois Figure 3 : Nombre total de sorties de pêche FTS par mois Figure 4 : Nombre total de sorties de pêche FM par mois Figure 5 : Nombre total de sorties de pêche FTC par mois Figure 6 : Nombre total de sorties de pêche SP par mois Figure 7: Production totale par mois Figure 8: Production total par mois et par engin de pêche Figure 9 : CPUE (kg/pièce/marée) moyenne par mois Figure 10 : CPUE (kg/pièce/marée) moyenne par mois et engin de pêche Figure 11 : CPUE (kg/pièce/marée) moyenne par mois et espèce Figure 12 : CPUE (kg/pièce/marée) moyenne par mois et espèce Figure 13 : Diversité spècifique (présence abscence) par engin de pêche Figure 14 : Tendance saisonnière de la richesse espécifique par engin de pêche Figure 15 : Fréquence tailles par engin Figure 16 : Fréquence tailles par engin Figure 17 : Fréquence tailles par engin Figure 18 : Diversité spècifique (présence abscence) par zone de pêche Figure 19 : Tendance saisonnière de l effort exercé par zone de pêche Figure 20 : Valeur totale (TND) mensuelle par espèce cible Figure 21 : CPUE (kg/pièce/marée) moyenne par mois et type d'embarcation Figure 22 : Évolution de la valeur moyenne de la production par type d'embarcation Figure 23 : Évolution de l effort de pêche par mois et par engin Figure 24 : Effort de pêche par espèce Figure 25 : Production débarquée par espèce et par mois

9 Figure 26 : Captures par unité d'effort (CPUE) par espèce et par mois Figure 27 : Captures par unité d'effort par engins, par espèce et par mois Figure 28 : Capture par unité d'effort (en kg de biomasse de dorade) par marée Figure 29 : Valeur totale de la production par mois et par espèce

10 1 Le projet ArtFiMed Financé par l Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (AECID), le Projet régional Développement durable de la pêche artisanale méditerranéenne au Maroc et en Tunisie (ArtFiMed) a éte exécuté entre Février 2008 et Juillet 2011, par le Département de Pêche et Aquaculture de l Organisation des Nations Unies pour l Alimentation et l Agriculture (FAO) et coordonné par le projet CopeMed. Les sites de mise en œuvre du projet sont : o Dikky dans la province de Tanger au Maroc, aux alentours du détroit de Gibraltar où plus de 300 pêcheurs utilisent uniquement des engins à hameçons et ciblent des espèces de haute valeur commerciale, dont le Thon rouge. o Ghannouch, petit village proche de Gabès en Tunisie, où les pêcheurs utilisent différents types de filets et capturent une grande variété d espèces dont la Seiche o El Akarit, dans le Golfe de Gabès en Tunisie, où ce sont principalement des femmes qui à marée basse, pratiquent la pêche des palourdes sur la zone intertidale. L objectif du projet est d améliorer les moyens d existence durable des communautés de pêche artisanale ciblées dans le respect des écosystèmes qu elles exploitent ainsi que de contribuer à améliorer l intégration positive de ces communautés aux dynamiques qui les affectent directement, en particulier la gestion des pêches et le développement des zones côtières. 2 Le suivi de l activité de pêche du projet ArtFiMed Le suivi de l activité de pêche est une des composantes du projet ArtFiMed et partie indispensable pour avoir une vision précise de l activité de pêche dans les différents sites du projet pendant la phase de mise en œuvre des activités d appui. Un système de suivi régulier de l activité de pêche dans les sites du projet a été mis en place afin : De suivre et d analyser l évolution de l activité de pêche et la commercialisation des produits dans les sites du projet D actualiser les informations collectées lors des études diagnostiques concernant la rentabilité économique des pêcheries D apporter le niveau d information nécessaire au calcul des indicateurs de suivi du projet et au processus de gestion des pêches Malgré des objectifs communs, ce système a été mis en œuvre selon des formes différentes en raison des spécificités de chaque site en Tunisie et au Maroc, mais en suivant une méthodologie commune. Pour des raisons de durabilité et de cohérence avec les objectifs du projet, et particulièrement dans une vision de cogestion, il a été fait en sorte que le système de suivi soient mis en oeuvre dans chaque site, par des membres de la communauté de pêche (pêcheurs, commerçants sur le site), qui ont été sélectionné et formé pour collecter les informations de base sur l activité de pêche, à savoir : effort de pêche obtenu à travers le nombre de sorties quotidiennes; les captures, les techniques, les zones de pêche et les prix des espèces lors du débarquement. Toutes les données collectées ont été saisies régulièrement dans des bases de données, localisées au niveau des antennes du projet à Gabès et Tanger. 8

11 2.1 Méthodologie de collecte de l information à Akarit La collecte des palourdes à pied à Akarit s effectue à marée basse sur une zone relativement vaste (environ 10 km) et de ce fait le suivi de cette activité nécessite obligatoirement d effectuer des déplacements importants sur le site. Pour rendre ce système opérationnel, le Projet a sélectionné une fille de la communauté disposant d une formation suffisante pour remplir les fiches d enquête. Cette personne a ensuite été formée sur le terrain et elle a réalisé un suivi journalier sur le terrain à partir du mois de novembre Le responsable national du projet en Tunisie a assuré la supervision régulière du travail de suivi et la saisie des données sur la base de données ArtFiMed en Tunisie. Les informations collectées sont les suivantes : Date et lieu nombre de femmes collectrices nombre d hommes collecteurs nombre d'heure de travail (durée de la marée) Nombre de peseurs Nombre de commerçants Production totale Dont quantité totale de taille non réglementaire Prix de vente Etat sanitaire de la zone Observations L enquêtrice procède de façon différente selon que la pêche est autorisée ou non : Dans le cas ou la pêche est interdite (pour des raisons sanitaires), l enquêtrices réalise un transect le long de la zone de pêche aux palourdes de Akarit et comptabilise le nombre de personnes qui collectent des palourdes malgré l interdiction de pêche. Dans le cas ou la pêche est autorisée, l enquêtrices réalise un transect le long de la zone de pêche aux palourdes de Akarit et comptabilise le nombre de personnes qui collectent des palourdes, puis enquête au niveau de la zone de pesée pour collecter les informations sur les quantités pêchées (taille réglementaires vendues et tailles non réglementaires rejetées à la mer), le prix de vente et le nombre de commerçants présents pour l achat des produits. Les données sont ensuite retranscrites chaque mois sur base de données ArtFiMed au siège du projet et l enquêteur effectue un petit rapport contenant la synthèse de l activité de pêche du mois écoulé, et les observations éventuelles necessaires à la compréhension et l analyse des données. Le projet dispose de données correspondant à la période de pêche autorisée par la réglementation : La saison de collecte autorisée de l année : Du mois de novembre au mois de mai 2010 inclus. Cette base de données contient 182 enregistrements. La saison de collecte autorisée de l année : Du mois de novembre 2010 au mois d avril 2011 inclus. Cette base de données contient 181 enregistrements 9

12 2.2 Méthodologie de collecte de l information à Ghannouch A Ghannouch, la zone de débarquement est très étendue (environ 20 km) et il n y a pas de système de suivi mis en place par les pêcheurs car cela demande des moyens importants pour couvrir tous les points de débarquement. De ce fait, le projet ArtFiMed a initié un système de suivi depuis le mois de novembre 2009, reposant sur la collaboration de deux commerçants qui fournissent des informations pour 43 d embarcations qui débarquent au niveau de deux points de débarquements différents dans la zone de Ghannouch. Ceci permet d avoir des informations sur un échantillon d environ 25 % des embarcations opérant dans la zone de Ghannouch. Ces commerçants rachètent toujours la production des mêmes embarcations, car ils financent généralement le matériel et/ou les frais de marée de ces embarcations. Ils disposent d un carnet de suivi pour chaque embarcation avec lesquelles ils travaillent. Pour mettre en place le système de suivi, nous nous sommes donc inspirés du cahier de suivi des commerçants en leur demandant de compléter les informations collectées par d autres informations qui nous intéressent, à la fin de chaque mois. Ces commerçants fournissent chaque jour les informations suivantes pour les embarcations dont ils rachètent les produits : Date Nom Embarcation Immatriculation Propriétaire Propulsion Puissance motrice (CV) Engin de pêche Nombre d'engins Espèce capturée Poids total espèce capturée Prix unitaire d'espèce Prix total d'espèce TND Filets perdus filets changés ou achetés Remarques Toutes les informations collectées ont été saisies et compilées dans une base de données qui contient 8242 enregistrements et couvre la période de novembre 2009 à décembre 2010 Ce système a permit de récupérer les données sur les barques actives, les espèces commercialisées, les relations commerciales et la situation financière des pêcheurs mais pas sur les captures réalisées qui ne sont pas commercialisées. Cette information étant importante pour bien comprendre la composition des captures de cette pêcherie, une étude complémentaire à été mise en œuvre Etude complémentaire sur la selectivité des engins de pêche En effet, orientée spécifiquement sur les engins de pêche utilisé à Ghannouch, l étude à permis de collecter les informations sur : o La sélectivité des engins 10

13 o La diversité spécifique des captures o Les captures accessoires (quantités, tailles) o L utilisation des captures Cette étude permet de compléter les informations du suivi de l activité de pêche et d obtenir ainsi des données sur les captures accessoires et les informations biologiques des espèces capturées. De plus ce travail a permis d élaborer un catalogue de référence des engins de pêche utilisés et un catalogue/guide des espèces capturées par chaque engin utilisé par la pêche artisanale à Ghannouch Méthodologie de suivi des captures par engin de pêche L enquêteur effectue deux jours d enquête par mois, en milieu de mois (entre le 12 et le 17 de chaque mois) pendant 12 mois. L objectif est des réaliser des échantillonnages pour caractériser les captures des 4 engins principaux utilisés à Ghannouch, selon le calendrier d utilisation de ces engins : Tableau 1 : Calendrier de pêche et des enquêtes sur les engins à Ghannouch mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre janvier février Total Filet seiche X X X X X X X X X X X X 12 mois Filet Crevette X X X 3 mois Filet Maillant X X X X X X X X X X X X 12 mois Senne de plage(hlig) X X X X X X 6 mois (En surligné les périodes ou le nombre d enquête doit être le maximum) Par exemple en mars, il devra effectuer des enquêtes sur les filets seiche et le filet maillant, en avril et mai sur le filet seiche, le filet crevette et le filet maillant, en juin sur l ensemble des filets. Pour chaque engin, l objectif est de réaliser un nombre d enquête minimum de 10 par mois, en cherchant à réaliser un maximum d enquêtes possible. La fiche d enquête est divisée en trois parties et contient les informations suivantes : Les informations générales o Site o Date o Nº fiche enquête : o Identification embarcation o Types d engins utilisés ce jour o Type d engin étudié o Nombre d engins utilisés o Taille maille (mm) o Zone de pêche o Profondeur en m o Temps de pose Les informations concernant le Débarquement o Les espèces débarquées, o Le poids total de chaque espèce débarquée 11

14 o Des remarques (prix de vente, si les espèces seront consommées par l équipage, donnés, jetées ) Les mensurations (tailles) L enquêteur procède à la mensuration des 5 principales espèces capturées selon les conditions suivantes : o Si le nombre des individus est inférieur à 10, tous les individus seront mesurés. o Si le nombre d individus est supérieur à 10, l enquêteur procédera à la mensuration d au moins 3 individus pour chaque catégorie de taille observée : Les plus petites tailles Les tailles moyennes Les plus grandes tailles Cette base de données contient 169 enregistrements couvrant la période de mars à décembre En plus des données collectées lors des enquêtes, l enquêteur a effectué chaque mois un rapport mensuel reprenant la synthèse des travaux réalisés au cours du mois ainsi que les informations complémentaires pouvant être nécessaires pour la compréhension des données et faciliter ainsi leur analyse. 2.3 Méthodologie de collecte de l information à Dikky Concernant le suivi de l activité de pêche artisanale à Dikky au Maroc, le système de suivi de l activité de pêche a pu être mis en œuvre avec la participation d un pêcheur de Dikky. Celui ci a effectué, sur la période couvrant mars 2010 à décembre 2010, le suivi journalier de l activité de pêche par un comptage de l effort de pêche et un échantillonnage des sorties pour collecter les informations suivantes : Comptage de l effort de pêche : o L effort de pêche total à Dikky par le recensement du nombre de barques actives, o le nombre d'engin par barque o la durée de la marée Un échantillonnage des débarquements : o Nom de la barque o Marée (Nombre d heures de la sortie de pêche) o Engin de pêche o Espèces capturées o Nombre de pièces o Poids (Kg) o Catégories commerciales o Prix (Dhs) o Destination (Commercialisation, consommation, autre ) Les informations issues de ce système de suivi on été saisies dans une base de données. Cette base de données comporte 1552 enregistrements. 1 Méthodologie d analyse des données collectées De façon générale, compte tenu de données enregistrées, la méthodologie d'analyse utilise les outils de la statistique 12

15 descriptive classique: mesures de la tendance centrale ou indicateurs de position (moyenne arithmétique), indicateurs de dispersion absolue (variance et écart-type) et indicateurs de dispersion relatif 1 (coeffcient de variation égal au rapport exprimé en pourcentage, entre l'écart-type et la moyenne). En ce qui concerne les séries temporelles disponibles, afn de s'affranchir des variations à court terme et pour faciliter la comparaisson entre les séries, la tendance générale des séries fut extraite par lissage. La méthode choisie fut le lissage par régression locale de type LOWESS 1 (Robust Locally Weighted Regression), qui se fonde sur l'ajustement de polynômes locaux à des séries univariables et régulières. Par conséquent, les figures illustrant l'évolution temporelle des variables analysées, en plus des intervalles de confiance à 95%, inclurent une courbe décrivant les tendances générales. En outre, pour illustrer le profil des variables analysées on utilisa les diagrammes en boîte (boxplot) 2, un outil graphique qui résume quelques caractéristiques de position de la variable analysée (médiane, quartiles ou deciles et données extrêmes). Pour une variable quantitative quelconque, on trace un rectangle allant du premier quartile au troisième quartile. Ce rectangle est coupé par la médiane. On ajoute des segments aux extrémités menant jusqu'aux valeurs extrêmes (ou jusqu'aux premier et neuvième déciles). 2.4 Méthodologie d analyse des données collectées à Akarit En ce qui concerne les analyses de la production, l unité de mesure employée fut kilogrammes de biomasse collectée. Concernant les analyses des rendements ou capture par unité d effort (CPUE) ansi que leur évolution temporelle, le strate temporel considerée fut le mois calendaire. Par rapport à l effort de pêche, deux mesures furent considerées. o Une mesure globale d effort de pêche en nombre de collecteurs ; o Une mesure d effort plus detaillée : nombre de collecteurs par jour de collecte, qui permit l estimation des valeurs de CPUE moyenne par strate temporel (mois calendaire). En plus de cela, la mesure d effort plus detaillée rendit possible l estimation, pour les valeurs de CPUE moyenne par strate temporel, des intervalles de confiance 2 à 95%, basés sur une approximation gaussienne, ainsi que l estimation du coefficient de variation. 1 Cleveland, W.S. (1979). "Robust Locally Weighted Regression and Smoothing Scatterplots". Journal of the American Statistical Association 74 (368): Cleveland, W.S.; Devlin, S.J. (1988). "Locally-Weighted Regression: An Approach to Regression Analysis by Local Fitting". Journal of the American Statistical Association 83 (403): W. S. Cleveland and C. L. Loader. Smoothing by Local Regression: Principles and Methods. In W. Härdle and M. G. Schimek, editors, Statistical Theory and Computational Aspects of Smoothing, pages Springer, New York, Robert McGill, John W. Tukey, Wayne A. Larsen (February 1978). "Variations of Box Plots". The American Statistician 32 (1): Michael Frigge, David C. Hoaglin, Boris Iglewicz (February 1989). "Some Implementations of the Boxplot". The American Statistician 43 (1):

16 2.5 Méthodologie d analyse des données collectées à Ghannouch On distinguera dans le cas de Ghannouch, l analyse de des deux bases de données : Méthodologie d analyse de la base de données sur l activité de pêche Pour toutes les analyses, l'unité d'échantillonnage utilisée fut la marée échantillonée (c'est-à-dire, la barque active échantillonnée pendant une journée de pêche). Le processus d'extrapolation pour l'obtention des valeurs pour le parc total d'embarcations (flottille complète opérant à Ghannouch) a été réalisé sachant que la couverture d'échantillonnage était de 25% du total. Concernant l'effort de pêche, l'unité de mesure utilisée fut la marée de pêche ou barque active pendant un jour de pêche. En ce qui concerne les captures par unité d'effort (CPUE), l'unité de mesure utilisée est le kilogramme de biomasse par pièce d'engin, par marée ou barque active pendant un jour de pêche (kg/pièce/marée). Par rapport aux analyses de diversité spécifique, on la définit comme le rapport entre le nombre d'espèces présentes et le nombre total d'espèces enregistrées pendant le suivi de l'activité de pêche à Ghannouch. Concernant les analyses de la production, l'unité de mesure employée est kilogramme de biomasse collectée (kg). Pour la valeur des captures, l'unité utilisée est le dinar tunisien (TND) Méthodologie d analyse de la base de données sur la sélectivité des engins de pêche On utilise l indicateur de diversité spécifique ou niveau de production spécifique, comme le quotient, exprimé en pourcentage, entre la capture (kg) de chaque espèce par rapport à la capture totale (kg) de toutes les espèces commercialisés, pour la strate considerée (mois, engin de pêche, zone de pêche, etc). On utilise également une formulation alternative, richesse spécifique, qui est définit comme le quotient entre le nombre d'espèces enregistrées et le nombre total d'espèces commercialisés possibles pour le strate consideré. Dans le but d'analyser la tendance saisonnière général de la richesse spécifique, cette information est présentée sous forme graphique. En ce qui concerne la distribution et fréquences de taille, l'analyse se base sur l'interpretation qualitative des représentations graphiques des données enregistrées qui sont de deux types : o Histogrammes de fréquences de taille o Boîtes à moustaches. Par essence, la boîte à moustaches est une représentation graphique de données statistiques qui résume caractéristiques de position (médiane, quartiles, minimum, maximum et données aberrantes) du caractère étudié, (la longueur des poissons dans ce cas), et qui permet de comparer un même caractère dans des populations différentes. 2.6 Méthodologie d analyse des données collectées à Dikky o Pour toutes les analyses, l'unité d'échantillonnage est la marée echantillonnée (barque active échantillonnée pendant un jour de pêche). o Concernant la production, l'unité de mesure est kilogrammes de biomasse (kg). 14

17 o Concernant la valeur de la production, l'unité de mesure est le dirhams marocain (Dhs). Concernant l analyse détaillée de la dorade rose (Pagellus bogaraveo) Considérant que, par rapport aux autres espèces l'information enregistrée concernant la dorade rose est beaucoup plus complète et détaillée, en ce qui concerne les captures par unité d'effort (CPUE), deux mesures d'effort furent envisagées : o la marée, o le nombre de pièces d'engin par marée. On analysa deux définitions alternatives pour la capture par unité d'effort (CPUE) : o capture par unité d'effort exprimée en kilogrammes de biomasse de dorade par marée. o capture par unité d'effort exprimée en kilogrammes de biomasse de dorade par pièce d'engin par marée. 15

18 3 La pêche à El Akarit : Résultats et analyses L activité de pêche pratiquée dans la zone est la collecte des palourdes qu on appelle aussi clovisses dont le nom latin est «Ruditapes decussatus». En effet, les caractéristiques de la zone sont favorables à cette activité, puisque la zone intertidale laisse apparaître de très grands bancs de sables exondés à marée basse, avec une forte densité de palourdes accessible à la pêche à pied. Cependant la zone est confronté depuis ces dernières années, à un important problème de développement d algues toxiques, contaminant les coquillages et les rendant impropres à la consommation. Depuis 2003 les pays importateurs des produits de la pêche ont exigé de la part des pays exportateurs, de respecter un cahier des charges stricte afin de s assurer de la salubrité des produits de la pêche et de la sécurité des consommateurs. Ainsi, l Etat Tunisien a mis en place un système de suivi et de contrôle sanitaire de cette activité de collecte des palourdes, en créant un classement des zones de pêche, en structurant la filière par la création d entités professionnelles permettant de garantir l origine des produits vis à vis de l étranger et enfin en mettant en place un système de surveillance des zones, de l eau et de la chair de la palourde. La période de pêche est réglementée ainsi : La pêche à la palourde est interdite du 15 mai au 30 septembre de chaque année (Arrêté du Ministre de l Agriculture du 20 spetembre 1994). Durant la période autorisée, la collecte des palourdes peut être de nouveau interdite ponctuellement en cas de pollution microbienne, chimique ou lorsque le seuil de phytoplancton toxique est supérieur à la norme. L analyse suivante portera sur deux campagnes de pêche : o La saison de collecte de l année , du mois de novembre au mois de mai 2010 inclus. (Campagne de pêche ou Saison 1) o La saison de collecte de l année , du mois de novembre 2010 au mois d avril 2011 inclus. (Campagne de pêche ou Saison 2) 3.1 L effort de pêche Nombre de jours de pêche autorisés (JPA) par saison de pêche On constate en premier lieu, une diminution considérable du nombre de jours de pêche autorisés, qui sont passés de 56 à 21, entre la saison 1 et la saison 2 (Tableau 2). Tableau 2 : Jours de pêche (JP), autorisés (JAP), non autorisés (JPNA) par campagne. Akarit

19 Plus en détail, on s aperçoit que le nombre de jours de pêche non autorisés (JPNA) fut plus important pour tous les mois de la campagne de pêche, contrairement à la saison 1 où en novembre et en avril, il y eut plus de jours de pêche autorisés que de jours de pêche non autorisés (Tableau 3). Tableau 3 : Jours de pêche (JP), autorisés (JAP), non autorisés (JPNA) par campagne et par mois. Akarit Nombre de collecteurs/collectrices de palourdes Contrairement à ce que l on pouvait imaginer, le nombre de collecteurs fut moins important durant la saison 1 ( collecteurs), que durant la saison 2 ( collecteurs) (Tableau 4). Tableau 4 : Nombre total de collecteurs par campagne et par mois. Akarit

20 Ce phénomène s explique par une augmentation très importante lors de la saison 2, de l effort de pêche non autorisé, c'est-à-dire du nombre de collecteurs en activité lorsque la pêche n est pas autorisée (Figure 1). Figure 1 : Nombre de collecteurs par mois et campagne Akarit Durant la saison 2, plus 91 % de l effort de pêche a été constaté durant une periode non autorisée (Tableau 5). Tableau 5 : Nombre de collecteurs autorisés et non autorisés par campagne. Akarit La production Il faut rappeler que le système de suivi de la pêche mis en œuvre au niveau du site de El Akarit, ne permet de suivre que la production réalisée lorsque la pêche est autorisée, puisque les données sont collectées lors de la pesée, en présence des commerçants. Lorsque la pêche n est pas autorisée, la vente des palourdes n est pas autorisée non plus et il est donc très difficile de connaitre la production réalisée dans ces conditions. 18

21 Ainsi, la production de palourdes durant la saison 1 fut de 9832 Kg et seulement 3833 Kg, durant la saison 2 (Tableau 6). Tableau 6 : Production totale (kg) par campagne et par mois. Akarit Pour les deux saisons, la production la plus importante a été réalisée durant le mois de novembre. 3.3 Capture par unité d effort (CPUE) La capture totale par unité d'effort (CPUE), exprimée en kilogrammes de biomasse collectée par nombre de collecteurs, a atteint une valeur globale de kg de biomasse par collecteur pour la saison et une valeur de kg de biomasse par collecteur pour la saison de collecte Selon cette estimation, la capture par unité d'effort totale diminua d environ 39 pour cent pour la saison , par rapport à la saison de collecte Pour ce qui concerne la capture par unité d'effort moyenne (exprimée en kilogrammes de biomasse par collecteur par jour de collecte), pour la campagne de collecte , les valeurs maximales des rendements (CPUE) furent obtenus pendant le mois d'avril et en novembre pour la saison de collecte (Tableau 7). Tableau 7 : CPUE moyenne par campagne et par mois. Akarit

22 3.4 Conclusion En premier lieu il convient de signaler que le nombre de jours de pêche autorisé à très fortement chuté entre la saison 1 et la saison 2, passant de 56 à 21. Ceci confirme le fait que cette activité est très irrégulière et conditionnée par la qualité environnementale du site de collecte. Le développement d algues toxiques, caractérisés par des phénomènes de marée rouge, a l origine des interdictions de pêche des palourdes, est un problème majeur qui plonge les collectrices de palourdes de El Akarit dans une situation de grande precarité. Par ailleurs, le nombre total de collecteurs a augmenté d environ 16% durant la saison par rapport à la saison , mais cet accroissement est surtout marqué par une forte augmentation du nombre de collecteurs non autorisés (+ 29%) pour la saison par rapport à la saison de collecte Ainsi l on peut se demander si la forte diminution du nombre de jours de pêche autorisés combiné à une grande précarité des collectrices et une forte dependance vis-à-vis de cette activité, ne sont pas des facteurs ayant contribués à une augmentation de l effort de pêche illégal. La production totale comptabilisée pour la saison de collecte fut environ 156.5% plus grande que celle de la saison Cependant, il faut garder à l esprit que l effort de pêche non autorisé fut très important durant la saison et que les palourdes ramassées dans ces conditions, dont le volume n a pas été estimé, represente un risque sanitaire important si elles sont commercialisées et consommées en l état, c est à dire sans être passées préalablement par une étape de décontamination et de purification. 20

23 4 La pêche à Ghannouch : Résultats et analyses Le système de suivi mis en place par le projet ArtFiMed repose sur la collaboration de deux commerçants qui ont fournit des informations pour 43 embarcations sur un total de de 117 embarcations actives, ce qui correspond à environ 25 % du parc total. Le suivi a été effectué sur une période de 14 mois, de novembre 2009 à décembre 2010 et a permis d obtenir : o Une base de données sur l'activité de pêche comprenant 8211 enregistrements. o Une deuxième base de données sur la sélectivité des engins (tailles des espèces exploitées), la composition spécifique des captures et la production non commercialisée. Cette base est constitués de données provenant d'enquêtes et d échantillonage au débarquement. 4.1 L effort de pêche Extrapolé à l ensemble des barques actives, le total de sorties de pêche est de avec des variations importantes au cours de l année. Les pêcheurs sortent toute l année, avec cependant des des pics d activité en été et à la fin de l année (Figure 2). Figure 2 : Nombre total de marées par mois. Ghannouch

24 4.1.1 Calendrier de pêche Si l on considère l objectif de la sortie de pêche, en fonction des engins utilisés, on s apercoit que 85 % de l effort de pêche est constitué de sorties de pêche au Filet Trémail à Seiche (FTS). Les reste des sorties de pêche se divise entre le Filet Maillant (FM) 12%, le filet Trémail à Crevettes (FTC) 5 %, et la senne de plage (Tableau 8). Tableau 8 : Évolution mensuelle du nombre total de marées par engin de pêche. Ghannouch Ainsi les périodes observées sur l effort total, correspondaient à des périodes de forte activité de pêche à la seiche (Figure 3). Figure 3 : Nombre total de sorties de pêche FTS par mois Ghannouch Le pic de l été est cependant amplifié par les sorties au filet maillant, qui s observent particulièrement durant le mois d août ou l on en dénombre plus de 1500 (Figure 4). Figure 4 : Nombre total de sorties de pêche FM par mois. Ghannouch

25 Dans une moindre mesure, on observe deux mois d intense activité pour la pêche au trémail à crevettes durant les mois d avril et de mai ou l on dénombre jusqu à 450 sorties par mois (Figure 5). Figure 5 : Nombre total de sorties de pêche FTC par mois. Ghannouch L activité de pêche à la senne de plage, a uniquement été observé en mai et juin et en nombre négligeable comparé aux autres sorties (Figure 6). Figure 6 : Nombre total de sorties de pêche SP par mois. Ghannouch La production Elle est comprise entre 13 et 38 tonnes par mois, avec un total de presque 366 tonnes sur la période. On notera deux pics de production, en juillet et novembre 2010 (Figure 7). Figure 7: Production totale par mois. Ghannouch

26 La composition spécifique des débarquements est marquée par une très forte présence de la seiche Sepia officinalis, qui représente près de 80 % des captures et atteint presque 300 Tonnes sur la période. Apparaissent ensuite le sar à tête noir Diplodus vulgaris, et le marbré Lithognatus mormyrus, qui représentent chacun environ 4 % de la production totale, puis la crevette blanche Metapenaeus monoceros, avec 1,95 %, la sardinelle Sardinella aurita et le maquereau Scomber scombrus qui représentent chacun environ 1,5 % de la production totale. Les 10 % restant de la production totale de la pêche artisanale à Ghannouch, sont constitué d une trentaine d espèces différentes (Tableau 9). Tableau 9 : Production totale par espèce cible. Ghannouch

27 Logiquement, la grande majorité de la production est réalisée par les filets trémails seiche (FTS). Viennent ensuite les filets maillants (FM), les filets trémails crevette (FTC), puis la senne de plage (SP) (Figure 8). Figure 8: Production total par mois et par engin de pêche. Ghannouch Capture par unité d effort (CPUE) Les valeurs estimées de captures par unité d'effort (CPUE) sont exprimées dans le tableau ci-dessous (Tableau 10), en kg de biomasse collectée, par pièce d'engin, par sortie de pêche en moyenne par mois. Tableau 10 : CPUE (kg/pièce/marée) moyenne par mois. Ghannouch

28 Le graphique ci dessous présente une distribution clairement bimodale avec des valeurs maximales de capture par unité d'effort (CPUE) moyenne en mai et septembre de respectivement, 3.15 et 2.51 kilogrammes de biomasse par pièce d'engin et par marée (Figure 9). Figure 9 : CPUE (kg/pièce/marée) moyenne par mois Ghannouch La CPUE moyenne (estimée en kg/pièce de filet/marée) du filet trémail à seiche (FTS), est la plus importante en septembre, alors que les valeurs maximale de la CPUE pour le filet trémail à crevette (FTC) et le filet maillant (FM) s observent en avril. Finalement, la senne de plage (SP) ou Hlig sont seulement actif pendant les mois de mai et juin, avec un maximum CPUE observée en juin. Figure 10 : CPUE (kg/pièce/marée) moyenne par mois et engin de pêche(fts filet trémail à seiche, SP Senne de plage, FTC filet trémail à crevette, FM filet maillant). Ghannouch

29 Si l on analyse la capture moyenne par unité d'effort (kg/pièce/marée) par mois et par espèce cible pour les espèces les plus représentatives dans les débarquements, on observe que la la seiche, Sepia officinalis presenta des rendements soutenues tout au long de l'année, avec la valeur maximale en septembre (environ 2.7 kilogrammes par pièce d'engin et marée). Le marbré Lithognathus mormyrus, presenta des rendemants pratiquement pendant toute l'année (à l'exception du mois d'avril), avec une valeur maximale en mai de 5.36 kilogrammes par pièce d'engin, par marée (Figure 11). Figure 11 : CPUE (kg/pièce/marée) moyenne par mois et espèce. Ghannouch En ce qui concerne le sar à tête noir Diplodus vulgaris, et la crevette Penaeus kerathurus, les rendements furent beaucoup plus saionniers, avec des valeurs maximales en septembre de 3.8 kg/pièce/marée et en mars de 1.0 kg/pièce/marée respectivement (Figure 12). Figure 12 : CPUE (kg/pièce/marée) moyenne par mois et espèce Ghannouch

30 4.4 Sélectivité des engins de pêche La senne de plage (SP) ou Hlig est l'engin de pêche qui capture le plus grand nombre d'espèces, soit treize espèces différentes; suivi par le filet maillant (FM), avec neuf espèces. Seulement quatre espèces apparaissent dans les captures du filet trémail à crevette (FTC) et du filet trémail à seiche (FTS) (Figure 13). Figure 13 : Diversité spècifique (présence absence) par engin de pêche. Ghannouch Si l on analyse l évolution de la richesse spècifique des engins de pêche tout au long de l année, on s apercoit qu il y a d importante variations selon les saisons et les engins (Figure 14). Figure 14 : Tendance saisonnière de la richesse espécifique par engin de pêche. Ghannouch

31 Les captures du filet maillant (FM) sont composés à % de sardine, Sardinella aurita, et de maquereau, Scomber scombrus. Le saurel, Trachurus trachurus, représente 13.81% des prises. Pour le filet trémail à crevette (FTC), la crevette blanche (Metapenaeus monoceros) et la crevette caramote (Penaeus kerathurus), représentent environ 68 % de la production et la seiche, Sepia officinalis, représent environ 21 % des captures pour cet engin. La seiche, Sepia officinalis, représente 87 % des prises du filet trémail à seiche (FTS). Enfin, la sardine, Sardinella aurita, et l'ouzef, Atherina boyeri, représentent environ 86.99% de la biomasse pour la senne de plage (Hlig), malgré le grand nombre d'autres espèces capturées par cet engin. 4.5 Distribution et fréquences de taille des captures On observe des différences sur la taille moyenne des espèces capturées selon les engins de pêche utilisés. Le filet maillant (FM), pour les espèces Boops boops, Mugil cephalus et Pomatomus saltatrix, capture des individus de plus grandes tailles en comparaison des captures de la senne de plage (Hlig). Par contre, les tailles des individus capturés par la senne de plage pour Sardinella aurita et Trachurus trachurus, sont plus grandes que celles du filet maillant (FM) (Figure 15). Figure 15 : Fréquence tailles par engin. Ghannouch Trachurus trachurus Sardinella aurita De même, le poulpe Octopus vulgaris, est de plus grande taille lorsqu il est capturé avec la senne de plage (Hlig) que avec le filet trémail à seiche (FTS). Le filet trémail à seiche (FTS) capture des plus grand individus de sole, Solea vulgaris, que le filet trémail à crevette (FTC). 29

32 Pour la seiche, Sepia offcinalis, il existe une légère gradation dans la sélectivité, les tailles les plus grandes sont observées avec le filet trémail à crevette (FTC), viennent ensuite les captures du filet trémail à seiche (FTS) et enfin la senne de plage (Hlig), avec les tailles les plus petites (Figure 16). Figure 16 : Fréquence tailles par engin (FTC Filet tremais à crevette, FTS Filet tr à seiche, Hlig Senne de Plage, FM filet maillant). Ghannouch Sepia offcinalis Par contre, on ne remarque pas de différence notable sur la taille des captures pour le marbré Lithognatus mormyrus, entre le filet maillant (FM), le filet trémail à crevette (FTC) et la senne de plage (Hlig) (Figure 17). Figure 17 : Fréquence tailles par engin (FTC Filet tremais à crevette, FTS Filet tr à seiche, Hlig Senne de Plage, FM filet maillant). Ghannouch Lithognatus mormyrus 30

33 4.6 Zones de pêche Environ 26.38% de la production totale provient de la zones de pêche de Tarf el Maa, 17.61% provient de Mencher essouffi, 15.94% de Mencher el Kelb, 15.15% de Ain erramel, 13.76% de Oued el tine et 11.15% deel Makhadha. Il est interessant de constater que le chinchard Trachurus trachurus, la sardine Sardinella aurita, la seiche Sepia officinalis, le mulet Mugil cephalus, le marbré Lithognathus mormyrus, la sole Solea vulgaris et la bogue Boops boops sont présentes dans toutes les zones de pêche étudiées. Par contre, la sériole Seriola spp est présente seulement à el Makhadha, le loup Labrax spp à Tarf el Maa ; et le sar à tête noir Diplodus vulgaris uniquement à El Makhadha et Tarf el Maa. De même la crevette blanche Metapenaeus monoceros est présente uniquement à Ain erramel, El Makhadha et Oued el tine et la crevette caramote Penaeus kerathurus à Ain erramel, Mencher essouffi, Oued el tine et Tarf el Maa (Figure 18). Figure 18 : Diversité spècifique (présence abscence) par zone de pêche. Ghannouch

34 Plus en détail, on observe une certaine saisonnalité de l effort déployé par zones de pêche. La fréquentation de la zone Mencher essoufi est relativement stable sur l année, alors que l effort déployé à Tarf el Maa augmente progressivement tout au long de l année (Figure 19). Figure 19 : Tendance saisonnière de l effort exercé par zone de pêche Ghannouch Valeur de la production La valeur totale de la production pour la période s'éleve à Dinars Tunisiens (TND) 3. La seiche (Sepia officinalis) représente plus de 80 % de la valeur totale de la production suivi par le marbré (Lithognathus mormyrus) et le sar à tête noire (Diplodus vulgaris) avec respectivement 3.61% et 3.05% de la valeur de la production totale (Tableau 11). 3 1 TND = EUR 32

35 Tableau 11 : Valeur de la production par espèce. Ghannouch A l exception des mois d avril, mai et août, la valeur de la production de la seiche est plus importante que celle de l ensemble des autres espèces débarquées à Ghannouch (Tableau 20). Figure 20 : Valeur totale (TND) mensuelle par espèce cible. Ghannouch Autres especes Seiche 33

36 4.8 Analyse comparative des barques motorisées et des barques à rame La production La différence en production moyenne (kg/marée) entre les embarcations motorisées (MOT) et celles à rame (RAM) est faible. Néanmoins, il faut remarquer que la production moyenne (kg/marée) pour les embarcations à rame (RAM) est beaucoup plus variable que pour celles motorisées (MOT) : coefficient de variation environ 99.59% et 67.84% respectivement (Tableau 12). Tableau 12 : Valeur totale de la production par type d'embarcation (RAM-à rame, MOT motorisée). Ghannouch Les captures par unité d effort Bien que le profile pour les deux types d'embarcation soit bimodale, celui des embarcations motorisées (MOT) est plus doux que pour les embarcations à rame (RAM), lequel présente un maximum notoire pour le mois de mai (Tableau 21). Figure 21 : CPUE (kg/pièce/marée) moyenne par mois et type d'embarcation (MOT motorisée, RAM à rame). Ghannouch

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