CONFÉRENCE RAP ÊTRE EN MOUVEMENT, ÇA REND INTELLIGENT! PAR MARIO LABBÉ, KINÉSIOLOGUE.

Transcription

1 CONFÉRENCE RAP ÊTRE EN MOUVEMENT, ÇA REND INTELLIGENT! PAR MARIO LABBÉ, KINÉSIOLOGUE. NOVEMBRE, 2010

2 Fondé en 2002, Québec en Forme est un organisme à but non lucratif issu d un partenariat entre la fondation Lucie et André Chagnon et le gouvernement du Québec. MAIS, LE 5 JUIN 2007 NOUVEAU MANDAT! (VOIR MISSION ET VISION) 1

3 MISSION LA RAISON D ÊTRE DE QEF Contribuer à favoriser, par le soutien de Projets de mobilisation de communautés locales, l adoption et le maintien d une saine alimentation et d un mode de vie physiquement actif chez les jeunes Québécois, de la naissance à 17 ans inclusivement. VISION CE QUE L ON VEUT ATTEINDRE Voir des communautés locales créer des environnements favorables à l adoption et au maintien d une saine alimentation et d un mode de vie physiquement actif. 2

4 QU ELLE EST LA SITUATION ACTUELLE DE NOS ENFANTS? 3

5 ICI, PRÉSENTEZ : * ÉPIDÉMIE D OBÉSITÉ

6 Croissance de l obésité au É-U

7 Croissance de l obésité au É-U

8 Croissance de l obésité au É-U

9 ÉTAT ACTUEL DE LA CONDITION PHYSIQUE DES JEUNES Au Canada, le taux d obésité à triplé en trente ans (6,3 % des 2 à 5 ans). 1 Seulement 36 % des 2 à 3 ans et 44 % des 4 à 5 ans sont actif de façon régulière. 2 Les jeunes dans les milieux de garde sont inactif 89 % du temps selon une étude américaine. 3 En 1971 l âge moyen auquel l enfant commençait à regarder la télévision était de quatre ans, aujourd hui il est de cinq mois. 4 8

10 Références 1. Shields M. Overweight and obesity among children and youth. Health Rep. 2006;17: Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (ELNEJ) 3. Brown W, Pfeiffer K, McIver K, DowdaM, AddyC, Pate R. Social and environmental factors associated with preschoolers nonsedentary physical activity. Child Development. 2009;80:45-58< 4. Zimmerman F, Christakis D, MeltzoffA. Television and DVD/video viewing in children younger than 2 Années. Arch Pediatr Adolesc Med. 2007;161:

11 LA PSYCHOMOTRICITÉ: Selon wikipédia! Un peu d'histoire au sujet de la psychomotricité : Le terme psychomotricité aurait été initialement conçu en Allemagne en 1844 par Wilhelm Griesinger fondateur de la neuropsychiatrie (Lehmans & Cornu, 1999) et repris ensuite en France par Jean Dupré au début du XX e siècle. Le concept même de psychomotricité rend compte de la liaison constante entre corps et psychisme ; ces deux entités ont souvent été pensées séparément.. 10

12 LE DÉVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR Pour tous les enfants! C est le développement de l enfant dans les domaines: de la motricité; de la prise de conscience de soi, de son corps; de la prise de conscience de son environnement spatio-temporel et des possibilités de s y adapter. 11

13 STIMULATION PSYCHOMOTRICE Ne vise pas à rendre tous les enfants semblables (normalisation) Mais les amener : à connaître leurs forces et leurs lacunes psychomotrices à se servir de leurs forces pour : améliorer leur image de soi (confiance) remédier, surmonter (souvent atténuer, contourner) leurs lacunes. Pédagogie : de la réussite(à portée de réussite) par objectifs (en fonction du niveau de l enfant) centrée sur l enfant (plaisir qu il en tire) de la communication (le laisser s exprimer) 12

14 Besoin d'actualisa tion Besoin de puissance et de pouvoir Besoin de compétence Besoin d'autodétermination Besoin d'estime Besoin d'appartenance Besoin d'amour Besoin de sécurité Besoin physiologiques 13

15 DEUX GRANDS CHAMPS D APPLICATION o L éducation psychomotrice o La rééducation 14

16 LA PSYCHOMOTRICITÉ POUR QUI ET POURQUOI? PRÉALABLES AUX ACQUISITIONS SCOLAIRES 15

17 De Lelièvre, B. et Staes, L. La psychomotricité au service de l enfant, notions et applications pédagogiques, Éditions de Boeck,

18 MILIEUX DE PRATIQUE Écoles primaires Maison de la Famille CPE Autres 17

19 L IMPORTANCE DU JEU CHEZ L ENFANT? 18

20 «Le jeu, c est le Travail de l enfant, c est son métier, c est sa vie. L enfant qui joue à l école maternelle s initie à la vie scolaire...» P. Kergomard CONFÉRENCE RAP 19

21 ACQUISITIONS SCOLAIRES PAR L ÉDUCATION PSYCHOMOTRICE Tous les pédagogues s entendent pour dire que: l enfant apprend plus efficacement ce qu il peut expérimenter, vivre ou manipuler. Il y a 3 niveaux à respecter pour s assurer de l apprentissage des acquis: 1. Le niveau vécu 2. Le niveau manipulé 3. Le niveau représenté Tous les apprentissages qui ne sont pas précédés du vécu risquent de rester superficiels, faute de bases profondes, inscrites dans le corps et dans la mémoire de l enfant. Bruno De Lièvre et Lucie Staes, Outils pour enseigner, La psychomotricité au service de l enfant, De Boeck&Belin. 20

22 EXEMPLE : LES LIGNES DROITES 1. Niveau vécu Les enfants sautent de blocs en blocs. Les enfants marchent, courent entre deux bancs ou deux élastiques. Les enfants se mettent en files ou en rangs et tiennent une corde de sorte que celle-ci soit bien droite. 21

23 LES LIGNES DROITES (SUITE) 2. Niveau manipulé - Faire rouler une balle sur un banc de gymnastique. - Les enfants sont placés deux par deux, chacun dans un cerceau. Ils se lancent un sac de riz ou une balle. - Tous les enfants font rouler une balle le long d une corde. 3. Niveau représenté - Tracer une ligne à la craie le long d une corde ou d un bâton. - Tracer des verticales au sol en marchand à reculons, idem pour des horizontales. - Rejoindre des dessins au tableau par une ligne bien droite. - Sur papier: faire des tracés verticaux parallèles, des horizontaux parallèles. Outils pour enseigner, Bruno De Lièvre et Lucie Staes, La psychomotricité au service de l enfant, De Boeck&Belin. 22

24 LIEN ENTRE LA PSYCHOMOTRICITÉ ET LE DÉVELOPPEMENT GLOBAL! 23

25 DIMENSION SOCIAL E ET MORALE Socialisation (l attention; l acceptation; l appréciation; l affection portées à l enfant) Faire des Choix par le jeu. L importance du groupe de pairs (coopération, leadership) Activités (compétence = interagir) : construire collectivement; partager le matériel, l espace, le temps; inclure un nouveau venu; augmenter le nombre de participants; réaliser une activité en respectant chacun 24

26 DIMENSION AFFECTIVE Les facteurs de la confiance en soi (l implication personnelle; le succès accessible) L importance du sentiment de sécurité L importance du groupe de pairs comme source de valorisation Adultes significatifs; le commentaire appréciatif des adultes. 25