L AGRO-ECOLOGIE AU BURKINA FASO : technologies mises au point par l INERA-Burkina Faso

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1 L AGRO-ECOLOGIE AU BURKINA FASO : technologies mises au point par l INERA-Burkina Faso Kambiré Sami Hyacinthe Somé Léopold Ouagadougou le 15 février 2013

2 Les cordons pierreux 2

3 Les bandes enherbées 3

4 Conservation de l eau Les cordons pierreux après une pluie

5 Le buttage 5

6 Gestion de la fertilité Fumure organique

7 1. Conservation des eaux et des sols

8 1. Conservation des eaux et des sols : zaï

9 Conservation des eaux et des sols Sorgho dans des poquets de zaï

10 Collecte de l eau 10

11 Conservation des eaux et des sols : demi-lune. Bourrelets renforcés avec cordons pierreux

12 Cas de Djomga (Dori) Stockage des eaux de ruissellement pour les cultures maraîchères

13 Paillage Paillage avec les feuilles de neem sur une culture de maïs (anti parasitaire, reduction évaporation)

14 1. Fumure organique : compostage des tiges de coton

15 1. Fertilisation organique Compost à partir des feuilles de karité

16 1. Compostage : ordures menagères et autres déchets

17 Conservation des eaux pour reboisement au sahel Sous solage avec charrue Delphino

18 Agroforesterie

19 1. Association maïs-pois d angole

20 TECHNOLOGIES AVANTAGES OU RENTABILITE DE LA TECHNOLOGIE ZONES D APPLICATION NIVEAU D ADOPTION/ DIFFUSION

21 TECHNOLOGI ES 1 Cordons pierreux AVANTAGES OU RENTABILITE DE LA TECHNOLOGIE Réduction du ruissellement et de l érosion. Gain de production de 109% en année sèche, 20 à 70% en année normale. ZONES D APPLICATION Zones climatiques nord-soudanien et sahélien. NIVEAU D ADOPTION/ DIFFUSION Technologie bien ancrée dans les régions du plateau central et du nord

22 2 Digue filtrante Efficace pour la récupération des sols ravinés. Favorise la sédimentation de sables, argiles et débris organiques. Améliore les rendements de 60 à 170% Technologie appliquée dans les régions du Centre au Sahel. Peut s utiliser dans toutes les zones agroclimatiques du pays. Faible, du fait de son coût de réalisation élevé, mais bien ancrée dans les régions du plateau central et du nord du pays.

23 3 Bande enherbée Réduction du ruissellement de 51 % et de l érosion des sols de 34 %. Constitue du fourrage pour les animaux et de la paille à usage domestique. Elle remplace les cordons pierreux là où les pierres ne sont pas disponibles. Les bandes enherbées se pratiquent dans toutes les régions du Burkina Faso. La bande d Andropogon gayanus, est très répandue dans les zones nord soudaniennes et sud sahéliennes du Burkina Faso.

24 4 Paillage ou mulching Le paillage assure la protection du sol, la revégétalisation, la réduction de l évapotranspiration, la stimulation de l activité biologique, l augmentation de la porosité du sol, l amélioration de la fertilité du sol et l augmentation des rendements. Il est traditionnellement utilisé sur l ensemble du pays. Cette pratique est couramment utilisée.

25 6 Diguette en terre La diguette en terre réduit le ruissellement et l érosion. Elle augmente également les rendements des cultures. La technologie est adaptée en zones sahélienne et nord-soudanienne. Mais, elle peut être utilisée partout dans le pays. Cette pratique connaît un niveau d adoption limitée, du fait des fréquents entretiens.

26 Bouli Réduction des effets de la variabilité pluviométrique sur la disponibilité de l eau. Atténuation de la vulnérabilité de l élevage à la sécheresse.

27 5 Sous-solage Le sous-solage permet de récupérer les terres dégradées. Il permet de réduire l érosion hydrique, de restaurer la végétation herbacée et ligneuse et d améliorer les rendements des cultures. Le décompactage du sol est beaucoup utilisé dans les parties centrales et septentrionales du pays pour la récupération des terres dégradées. La technologie a un niveau d application très limité.

28 Demi-lune La combinaison demi-lune et fumier donne une production variant entre 1,2 à 1,6 t/ha de grains. Les demi-lunes sont utilisées beaucoup plus dans les régions du Sahel, du Nord et du Centre Nord. Les demi-lunes sont utilisées par certains producteurs du plateau central et des zones septentrionales du pays, mais leur niveau de diffusion est inferieur à celui du zaï.

29 9 Utilisation du fumier ou de la poudrette de parc L application du fumier ou de la poudrette de parc permet d accroître la capacité d échange cationique des sols et de relever le ph des sols. L augmentation des rendements comparée aux parcelles sans fumier peut atteindre plus de 100 %. La technologie est utilisable sur l ensemble du territoire national, principalement dans les zones d élevage. Le niveau de diffusion de cette technologie est moyen et les quantités produites sont limitées.

30 2 Cultures associées Les associations culturales réduisent l érosion hydrique et permettent de mieux gérer l eau à la parcelle. Elles améliorent la fertilité du sol notamment les teneurs en matière organique et azote. L association des cultures est pratiquée dans toutes les zones agro écologiques du pays. Elles sont largement appliquées au Burkina Faso.

31 4 Rotation La rotation améliore la structure et la fertilité du sol. Elle réduit la pression parasitaire et double les rendements de mil dans la rotation mil-niébé ou milarachide. Zone avec une pluviométrie annuelle supérieure à 350 mm pour la rotation céréale avec le niébé et supérieure à 500 mm pour la rotation avec l arachide, ou avec le coton. La pratique de la rotation des cultures est connue des producteurs des régions cotonnières du pays. Mais la rotation céréale/légumineuse a un niveau d adoption assez faible.

32 5 Jachère améliorée La jachère maintient la biodiversité et assure un certain niveau de services éco systémiques. La jachère permet l augmentation du taux de matière organique jusqu à 64 %, de l azote jusqu à 35 % de l activité microbienne jusqu à 76 % ainsi que l activité enzymatique des sols jusqu à 86 %. Elle peut se faire dans toutes les zones agroécologiques du Burkina Faso. Le niveau d adoption de cette technique est faible.

33 7 Compostage et utilisation du compost L application du compost permet d accroître la capacité d échange cationique des sols de 50 % et de relever le ph des sols qui ont tendance à s acidifier. L augmentation des rendements comparée aux parcelles sans compost peut atteindre 300 % à la dose de 10 tonnes / ha et % à la dose de 5 tonnes / ha. Le compostage est utilisé sur toute l étendue du territoire national. La production de compost a fait l objet d un vaste programme porté par le ministère en charge de l agriculture. La technique est bien diffusée mais les quantités produites sont faibles.

34 6 Plante de couverture En année 2, l utilisation du mulch permet d augmenter le rendement de la culture suivante de plus de 50%. Elle réduit significativement la pression des adventices. Les zones d utilisation de la technologie sont l Est, le Centre et l Ouest. Le niveau de d adoption est faible.

35 8 Agroforesterie La technologie permet de réduire les intrants, d améliorer les propriétés physiques, chimiques et biologiques du sol. La technologie fournie des produits secondaires (fourrage, bois de feu et bois de service). Toutes les zones favorables (pluviométrie 700 mm) peuvent utiliser la technologie. La culture en couloir est faiblement diffusée tandis que le système de parc qui est inclus dans nos traditions est moyennement adopté.

36 Le zaï: C est une technique traditionnelle de récupération des terrains dégradés. Au Burkina, la technique est surtout pratiquée dans les zones nord, centre et le sahel. Cette technique a fait l objet de nombreuses innovations de la part des producteurs euxmêmes organisés actuellement en groupements de paysans innovateurs

37 Les demi-lunes : La demi-lune est une cuvette en forme de demi-cercle, ouverte à la pioche. La demi-lune est une technique réservée à la zone que le zaï ne permet pas de récupérer, le taux d adoption n est pas très connu néanmoins son niveau d adoption est moindre par rapport à celui du zaï.

38 Le sous-solage: il consiste à casser la couche superficielle d un sol colmaté afin d améliorer sa capacité d infiltration à l aide d un sous-soleur. Il doit être suivi par une préparation du lit de semis avec une houe ou un outil à dents à traction animale.

39 Les technologies et innovations dans le domaine de la gestion des ravageurs au champ et au stockage En matière de gestion des ravageurs au champ et au stockage, différentes technologies sont disponibles au Burkina Faso. Elles ont été développées par l INERA souvent en collaboration avec des structures de recherche étrangères comme le CIRAD et dans certains cas par la direction de la protection des végétaux du ministère en charge de l agriculture.

40 Les technologies et innovations dans le domaine de la gestion des ravageurs au champ et au stockage Dans le domaine de la gestion des ravageurs au champ, ces technologies peuvent être regroupées en sept (7) catégories que sont : Les technologies de contrôle agronomique ; Les technologies de contrôle biologique ; Les technologies de contrôle chimique ; Les technologies de contrôle mécanique ; Les technologies de contrôle physique ; Les technologies de contrôle préventif ; L approche gestion intégrée.

41 Contrôle agronomique ou cultural Ces technologies visent le contrôle des dégâts des ravageurs au champ et à la conservation à travers l application de diverses techniques culturales allant du travail du sol à l entretien des parcelles en passant par le choix de la variété et des dates de semis (CTA, 2008). Différents travaux de recherche conduits à l INERA et dans d autres structures de recherche internationales sur différentes cultures (céréales, légumineuses, légumes, coton...) ont permis de développer des technologies agronomiques pour la gestion des ravageurs au champ (plantes parasites, maladies, insectes phytophages...).

42 Contrôle agronomique ou cultural Pour cette catégorie de technologie, on note que l utilisation de la résistance variétale a été beaucoup développée contre certaines maladies notamment celles causées par des virus. Dans cette catégorie, l utilisation des variétés résistantes ou tolérantes contre les ravageurs a été beaucoup promue par la recherche.

43 Contrôle agronomique ou cultural Ainsi, contre le striga une plante parasite des céréales (sorgho, mil, maïs, riz) et les graminées sauvage les recherches menées par différents instituts (INERA, IER-Mali, ICRISAT et CIRAD) ont permis de sélectionner des variétés de sorgho résistantes ou tolérantes à Striga hermonthica et adaptées à la zone soudanienne du Burkina Faso

44 Contrôle biologique Les technologies de cette catégorie utilisent des techniques qui ont des bases biologiques pour la lutte contre les ravageurs au champ. Quelques-unes ont été mises au point au Burkina et concernent l utilisation des ennemis naturels (parasitoïdes) pour le contrôle de la chenille mineuse du mil.

45 Contrôle biologique Il ya aussi l utilisation de biopesticides à base d un champignon entomopathogène (Metarhizium anisopliiae) pour la lutte contre les acridiens. Cette technologie a été testée par la Direction de la protection des végétaux. Dans cette catégorie, on peut aussi noter la présence sur le marché de produit à base de Bacillus thuringiensis pour la lutte contre des insectes ravageurs. Des gènes de cette bactérie ont été introduits dans le coton pour créer le coton transgénique BT testé au Burkina Faso par l INERA et actuellement en diffusion auprès des producteurs de coton.

46 Contrôle physique les technologies mises au point visent à contrôler les ravageurs au champ et en conservation par la mise en œuvre de méthodes qui permettent l utilisation de moyens physiques (source de chaleur, onde, sons, barrières physiques ) pour lutter contre les ravageurs. Ce traitement thermique est utilisé pour lutter contre les insectes ravageurs du niébé avant le stockage.

47 Contrôle intégré C est un système de gestion des populations de ravageurs qui met en œuvre toutes les techniques appropriées, d une manière aussi compatible que possible, pour maintenir ces populations en dessous des niveaux qui provoquent des dommages d importance économiques (CTA, 2008). La lutte intégrée minimise le recours aux pesticides de synthèse et promeut l utilisation des pesticides naturels. Au Burkina Faso, les recherches sur la lutte intégrée ont été conduites par l INERA en collaboration avec différents instituts de recherche (IDR, IITA, IRCISAT, Africa Rice, CIRAD, IRD) et l appui de partenaires tels la FAO, le CILSS, l USAID

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