Index. Foire aux questions. Comportements associés à un problème de jeux de hasard et d'argent. Typologies du jeu

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1 Index 1 Foire aux questions 2 Comportements associés à un problème de jeux de hasard et d'argent 3 Typologies du jeu 4 Problématique des jeux de hasard et d'argent 5 Pourquoi un joueur continue à jouer même lorsque ça lui crée des problèmes? 6 Repérage et détection 7 Comorbidités les plus fréquentes 8 Impacts sur l entourage 9 Jeunes et jeux de hasard et d'argent 10 Jeu en ligne : une problématique en émergence? 11 Mythes et réalités associés aux jeux de hasard et d argent 12 Services offerts et types d'intervention 13 Trajectoire des services du programme-services Dépendances 14 Sources d information 15 Références

2 Foire aux questions Un proverbe chinois dit : «Jouer, sans le faire sérieusement, a un effet calmant et relaxant, mais le jeu sérieux peut affecter votre santé mentale» Pourquoi les gens jouent-ils? Voici quelques raisons pour lesquelles la plupart des gens jouent : se divertir avoir une activité sociale gagner de l argent se donner un défi rechercher une excitation améliorer l estime personnelle échapper à la solitude et à l ennui échapper à des problèmes, par exemple : des problèmes familiaux, le chômage, etc. Quel est le pourcentage de joueurs aux prises avec un problème de jeu? Parmi les 81 % de la population québécoise qui a participé à un jeu de hasard et d argent (JHA) au cours de la dernière année, pour tous les types de jeux, environ 2 % sont aux prises avec un problème lié au jeu. La moitié de ce groupe en est à un stade pathologique. Selon le DSM-IV, concernant la pathologie du jeu, dix symptômes ont été répertoriés. Un joueur pathologique doit présenter au moins cinq de ces symptômes pour être considéré comme pathologique. Quelles sont les sphères de la vie affectées par les problèmes de jeux de hasard et d'argent? Les finances argent perdu au jeu dettes emprunts secrets Les relations avec la loi et les règlements comportements illégaux poursuite par les créanciers La santé physique difficulté à dormir perte de poids crise de panique ulcères usage de drogues ou d alcool 4 5 Le bien-être psychologique anxiété frustration dépression pensées suicidaires tentatives de suicide Le travail retard au travail absences injustifiées baisse de productivité congédiement verso

3 Quelles sont les sphères de la vie affectées par les problèmes de jeux de hasard et d'argent? (suite) 6 La vie scolaire ou professionnelle 8 La vie familiale absence querelles avec le conjoint ou la conjointe à obsession du jeu pendant l'étude ou le travail cause du jeu éloignement du conjoint ou de la conjointe, abandon de l école ou du travail des enfants et des parents problèmes d ordre sexuel avec le conjoint ou 7 La vie sociale mise à l'écart des amis problèmes relationnels la conjointe Quelles sont les trois phases de la maladie du jeu? 1 Phase gagnante : 2 Phase perdante : 3 Phase de désespoir : plaisir emprunt d argent obsession du jeu excitation vente d objets personnels mensonge paris importants absence de l école tricherie sensation de richesse ou du travail sans raison vol valable dépression perte d argent idées suicidaires tentatives de regagner l argent perdu Quels sont les principaux indices d un problème de jeu? Le joueur dépense plus d argent qu il ne peut se le permettre; Le joueur joue plus longtemps qu il ne peut se le permettre, manque un rendez-vous, arrive en retard à son travail; Le joueur joue plus fréquemment; Le joueur fait des liens où il n y en a pas, il s imagine que plus il joue, plus il peut gagner. Source : Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders 4 e edition

4 Campagne de prévention des problèmes liés aux jeux de hasard et d'argent. Comportements associés à un problème de jeu de hasard et d'argent Voici des comportements de joueur qui peuvent être jugés comme inquiétants par un membre de l entourage, car ils laissent souvent sous-entendre un problème de jeu : Passer beaucoup de temps à jouer Être préoccupé de manière constante par ses expériences de jeu et par les moyens d amasser de l argent pour jouer Avoir besoin de jouer avec des sommes d argent croissantes pour atteindre l état d excitation désiré... Accumuler d importantes dettes. Se vanter immédiatement lors d un gain. Faire des efforts répétés, mais infructueux, pour contrôler, réduire ou arrêter le jeu Être agité ou irritable lors de tentatives de réduction ou d arrêt de la pratique du jeu. Jouer pour échapper aux difficultés de la vie ou à des humeurs indésirables Retourner, après avoir perdu, aux sites de jeu pour essayer de recouvrer ses pertes. Mentir à sa famille et à ses relations pour dissimuler l ampleur réelle de ses habitudes de jeu. Préférer le jeu à une fête familiale ou à une sortie de couple. Commettre des actes illégaux (fraudes, falsifications, vols, détournements de fonds) pour financer sa pratique de jeu. Mettre en danger ou perdre une relation affective importante, un emploi, des possibilités d études ou de carrière. Compter sur les autres pour obtenir de l argent et se sortir de situations désespérées. Espérer ardemment gagner le gros lot pour régler ses problèmes financiers. Source : Centre canadien de lutte contre l alcoolisme et les toxicomanies..

5 Typologies du jeu Typologies Jeu sans risque ou Jeu à risque ou Jeu pathologique à faible risque problématique Caractéristiques du joueur et fréquence du jeu - Tente ses premières expériences avec le jeu : «gratteux, paris sportifs, dés, cartes, billets de loterie» - Profite d une situation ou des invitations de l entourage pour jouer - Joue selon ses moyens - Inscrit le jeu dans les occupations de sa vie - Accorde du sérieux à l'activité de jouer - Joue de plus en plus fréquemment - Développe des pensées erronées - Joue des sommes de plus en plus importantes - Joue de façon persistante et répétée - Perd le contrôle - Doit jouer des sommes toujours plus grandes, même si cela met en péril son équilibre financier Motivations à jouer - Éprouve du plaisir - Accepte de perdre - Ne retourne pas «se refaire» - Recherche des gains plus substantiels ou des sensations plus fortes - Cherche à fuir ses problèmes - Joue pour échapper aux difficultés ou à un sentiment de dépression, d anxiété, d impuissance, etc. - Perçoit le jeu comme un moyen de gérer ses finances - Fait des efforts répétés mais infructueux pour contrôler, réduire ou arrêter - Joue pour atteindre un état d excitation (de plus en plus éphémère) Conséquences ou problèmes connexes causés par le jeu - Occupe une place minime dans la vie de la personne - N'engendre pas de conséquence négative - Compromet d autres sphères de sa vie - Manifeste des troubles de l'humeur et du comportement - Commence à avoir des ennuis avec la famille, le travail et les finances - Ment à son entourage pour dissimuler son habitude - Commet des actes illégaux (vols, fraudes, etc.) - Met en danger ou perd une relation affective importante - Compromet ses études ou son travail Le counselling et programmes d'intervention minimale efficaces - Tend à souffrir d affections médicales associées au stress : hypertension, migraines, ulcères, sommeil ou appétit perturbés, idées suicidaires possibles La référence en 2 e ligne est requise Source : Inspiré du DSM IV et du continuum de Geneviève Siebes CDC, avec Pavillon Foster, et Université McGill Note : Nous trouvons aussi, dans la littérature, l expression «jeu compulsif». Cependant, celle-ci n est pas tout à fait exacte puisque le jeu n est pas un trouble compulsif. Dans le DSM-IV-R (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 4 e édition révisée), publication de l American Psychiatric Association, le jeu est classé dans les troubles du contrôle des impulsions.

6 Campagne de prévention des problèmes liés aux jeux de hasard et d'argent. Problématique des jeux de hasard et d'argent L offre de JHA a beaucoup augmenté au Québec ces dernières années. Entre 1989 et 1996, la prévalence à vie des joueurs pathologiques serait passée de 1,2 % à 2,1 %. Cette évolution s explique en partie par l augmentation de l offre de jeux de hasard et d'argent, par l ouverture de trois casinos, à Montréal, à Charlevoix et à Lac Leamy (Gatineau), et de salons de jeu comme le Ludoplex à Trois-Rivières. Les appareils de loterie vidéo (ALV), certains jeux dans les casinos (machines à sous), les loteries sportives et les courses de chevaux sont les types de JHA qui engendrent le plus de problèmes : 43 % des joueurs sur machines à sous développent au moins un problème lié au jeu et 9 % d entre eux sont des joueurs pathologiques (Chevalier et coll. 2000); 14 % des joueurs sur ALV développent un problème de jeu; 11,6 % des amateurs de courses de chevaux sont des joueurs problématiques; 12,8 % des joueurs de loteries sportives ont un problème de jeu. Les connaissances sur les pathologies liées aux JHA ont beaucoup évolué. Nous connaissons aussi mieux le profil des joueurs à risque de développer un problème. Deux catégories de personnes semblent plus à risque : Les hommes (jeunes et adultes), spécialement ceux qui vivent de l isolement social, des problèmes de santé mentale, des symptômes dépressifs ou de l anxiété. Il est cependant difficile d affirmer s il s agit de déterminants ou de comorbidités; Les adultes qui présentent une dépendance à l alcool ou aux drogues. De plus, nous savons qu'il existe des liens entre le jeu pathologique et le suicide. En 1999, selon le Bureau du coroner, 33 suicides au Québec étaient reliés à des problèmes de jeu pathologique. Devant la gravité de certains éléments de la problématique, en 2002, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a publié un plan d action gouvernemental. De ce plan provincial découlent des plans régionaux et la mise en place de services pour les joueurs et leurs proches dans l'ensemble du Québec. verso

7 Des conséquences graves pour le joueur et ses proches Même si les JHA n ont pas d effet néfaste sur la vie de la grande majorité des joueurs pour lesquels cela reste une activité ludique et sociale, il apparaît que les conséquences du jeu pathologique sur le joueur lui-même et sur son entourage sont importantes et graves. Le joueur pathologique délaisse ses obligations familiales et professionnelles. Il s isole socialement et ressent de la honte, de la culpabilité et une perte d estime de soi, voire des idées suicidaires. Des problèmes de santé physique et mentale s ajoutent : troubles du sommeil, sautes d humeur, troubles digestifs, etc. L entourage est particulièrement atteint par les problèmes du joueur. De plus, il s installe une dynamique de mensonge, de frustration et de colère allant parfois jusqu'à la violence. La famille est souvent même atteinte dans ses besoins fondamentaux : nourriture, logement et sentiment de sécurité. S il est facile de comprendre la nécessité de mettre en place des services de traitement aux joueurs pathologiques, plusieurs peuvent se demander pourquoi mettre en place de l aide spécifique aux proches des joueurs. En fait, les proches de joueurs pathologiques sont très touchés par la problématique. Les difficultés financières provoquées par le jeu affectent fortement la vie familiale. Les enfants partagent le fardeau de ces difficultés financières, en plus des querelles. De fait, l irresponsabilité du joueur pathologique diminue de façon importante la qualité de vie de toute la famille. Celui-ci s isole de plus en plus à cause de son problème de jeu et il en arrive à délaisser ses proches. Une distance s établit de part et d autre. Les proches peuvent eux aussi recevoir de l'aide (voir fiche n o 12). Des services qui s'organisent... À la suite du plan d action gouvernemental, des plans régionaux ont été élaborés et des services spécialisés pour les joueurs et leurs proches ont été mis en place dans la région de l'estrie. Dans toutes les régions du Québec, ce sont les centres de réadaptation pour personnes alcooliques ou toxicomanes qui ont reçu du MSSS le mandat des services spécialisés pour joueurs pathologiques. En Estrie, c'est donc le Centre Jean-Patrice-Chiasson/Maison Saint-Georges qui offre des traitements aux joueurs pathologiques et aux familles de ces joueurs. De plus, des organismes communautaires du secteur de la toxicomanie ou de la santé mentale sont mandatés par l Agence de la santé et des services sociaux de l Estrie pour donner des services d aide et d écoute aux proches des joueurs. Il a été convenu qu il y aurait un organisme communautaire désigné pour chaque territoire de Centre de santé et de services sociaux de l'estrie. (voir fiche n o 12). Selon un portrait réalisé par la Direction de santé publique et de l'évaluation de l'estrie à partir des taux de prévalence pour le Québec, en 2005, plus de 3000 personnes auraient des problèmes reliés aux JHA dans la région. C est pourtant une problématique dont on parle peu. Les services de traitement du Centre Jean- Patrice-Chiasson/Maison Saint-Georges parviennent à rejoindre environ 5 % de la population atteinte.

8 Pourquoi un joueur continue à jouer même lorsque cela lui crée des problèmes? Il n existe pas de réponse simple à cette question. Voici quelquesunes des explications les plus souvent évoquées : L évasion ou le soulagement Le jeu peut permettre de fuir provisoirement des sentiments déplaisants comme la dépression, l ennui, le stress ou le deuil, ou encore d échapper brièvement à des problèmes professionnels ou humains. L action L excitation du jeu, associée à la possibilité de gagner de l argent, peut procurer au joueur un plaisir tel qu il continue à jouer malgré les problèmes qui émergent. L effet des gains occasionnels Il arrive à tous les joueurs de gagner de temps en temps. Pour certaines personnes, il est d autant plus difficile d arrêter de jouer, car elles croient que le prochain pari sera celui qui pourra les faire gagner. Le renforcement Les joueurs peuvent se laisser prendre par la répétitivité du jeu en soi, et par les stimulations visuelles et auditives qui l accompagnent. Le piège Les joueurs pathologiques consacrent temps, énergie et argent au jeu. Après avoir perdu un gros montant d argent, ils commencent à considérer leurs dépenses comme un investissement plutôt que comme le coût d un loisir. Certains essaient de récupérer ce soit disant investissement en continuant à jouer. En fait, ils tentent de regagner leurs pertes. verso

9 Les croyances erronées sur le jeu Les joueurs pathologiques ont souvent des croyances erronées sur la façon dont ils peuvent améliorer leurs chances de gagner. Forts de ce genre de croyances, ils jouent de plus en plus d argent en espérant récupérer ce qu ils ont perdu. Voici quelques croyances courantes : o o o Si un évenement ne s est pas produit depuis longtemps, par exemple, un numéro noir à la roulette, il y a plus de chances que cela arrive bientôt. C est ce qu on appelle «l illusion du joueur». En réalité, chaque pari s accompagne des mêmes chances de gagner, qui sont très faibles ; Il existe des «passes chanceuses» qu il est possible de reconnaître et d exploiter pour continuer à gagner; Le joueur peut prédire l issue des jeux de hasard; c est ce qu on appelle «l illusion de la maîtrise». Les superstitions Les joueurs pathologiques sont souvent superstitieux et il leur arrive de continuer à jouer parce qu ils croient que quelque chose va leur porter chance. Par exemple : o o Le joueur gagne parce qu il a pensé d une certaine façon, ou encore parce qu il a espéré ou souhaité gagner; Certains objets, certaines façons de s asseoir ou certaines machines pourraient améliorer leurs chances de gagner; o Autres mythes associés aux JHA (voir fiche n o 11).. Tous ces facteurs peuvent pousser les gens à continuer de jouer même si cela leur cause des problèmes. Source : Centre canadien de lutte contre l alcoolisme et les toxicomanies

10 Repérage et détection Devant une personne qui joue à des jeux de hasard et d'argent et qui pourrait présenter des comportements problématiques face au jeu, plusieurs outils sont disponibles pour un repérage rapide. Voici un exemple d'outil (LIE-BET) comportant deux questions à poser lors d'une consultation ou d'une entrevue avec un client, même si le motif de consultation n'est pas le jeu pathologique. 1. Avez-vous déjà ressenti le besoin de miser de plus en plus d'argent? 2. Avez-vous déjà menti à des personnes importantes pour vous au sujet de vos habitudes de jeu? ** Si la personne a répondu OUI à l une de ces deux questions et si elle le souhaite, vous pouvez passer à un outil de détection. DÉBA-Jeu est celui qui est le plus utilisé au Québec. verso

11 DÉBA-Jeu permet de déterminer si la personne a un problème de jeu et si le niveau de problème nécessite une intervention spécialisée. But de l outil Le DÉBA-Jeu permet d orienter les personnes vers un niveau de service approprié à la sévérité de leur problématique avec les JHA : 1. Vers les services de première ligne pour du soutien dans le changement de leurs habitudes (joueur faible risque). 2. Vers les services spécialisés pour les joueurs pathologiques ou à risque sévère (ex. : centres publics de réadaptation en toxicomanie). Utilisateur(s) Tous les intervenants qui rencontrent des usagers pouvant présenter un problème lié à la pratique des jeux de hasard et d argent. Description(s) Ce questionnaire porte sur les types de jeux pratiqués, la fréquence de la pratique, le degré de dépendance envers ces jeux et certaines conséquences négatives expérimentées au cours de la dernière année. Validation québécoise Validité établie. L outil permet d orienter adéquatement les personnes vers les bons niveaux de soins. Pour l instant, les résultats sont concluants. Temps de passation La durée de passation est de 15 minutes maximum. Temps de correction Exigences de formation La correction se fait en même temps que la passation. Une formation est fortement recommandée. L'Agence de la santé et des services sociaux de l'estrie organise régulièrement ces formations (trois groupes par année). Avantages Il est rapide et facile à utiliser. De plus, il est du domaine public (aucuns frais d utilisation). Inconvénients Plus long à utiliser qu un outil de repérage. Pertinence au plan clinique Instrument qualifié «d aide à la décision clinique». Il permet de détecter les personnes présentant des problèmes pour les orienter vers les services spécialisés en dépendance. Pour les personnes à orienter vers un service de première ligne, l évaluation est déjà faite. Pour plus d information ou pour télécharger le DÉBA-Jeu, consultez le site :

12 Comorbidités les plus fréquentes La dépendance au jeu est un diagnostic médical et elle est reconnue comme un désordre mental depuis son inclusion en 1977 dans la classification internationale des maladies (CIM) de l Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce diagnostic a été inclus en 1980 dans le DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) de l Association américaine de psychiatrie. On y lit la définition suivante : «Une perte de contrôle, périodique ou continue, relative au jeu d argent; une préoccupation constante par le jeu d argent et pour l obtention d argent pour parier; des pensées irrationnelles et une continuation du comportement en dépit de conséquences négatives.» Les modalités de passage entre le jeu récréatif et le jeu problématique se font en quatre phases : L essai sans attentes précises Les gains qui génèrent des attentes Les pertes qui génèrent des tentatives de récupération Le désespoir et la perte de contrôle sur les dépenses Le passage par ces phases est conditionné par de multiples facteurs : la personnalité du joueur, son expérience avec le jeu, ses attitudes face au risque, ses motivations à jouer, son histoire familiale, son bagage génétique, etc. Bref, les processus sociaux, psychologiques et biologiques sont impliqués de façon complexe dans l étiologie des problèmes de jeu. On doit comprendre qu il existe un sous-groupe d'individus pour lesquels certains comportements sont plus stimulants, donc plus intéressants que pour la population générale. Ils sont plus portés à développer et à entretenir des liens privilégiés avec les JHA. C est justement ce puissant sentiment de récompense qui finit par poser problème car l individu vient à s en servir pour corriger des états d âme négatifs, au lieu de régler les situations responsables de ces états. Cela devient une forme de crédit émotif. verso

13 Campagne de prévention des problèmes liés aux jeux de hasard et d'argent. Parmi les comportements ou les troubles souvent en relation avec le jeu pathologique, on retrouve : les états dépressifs (70 % des joueurs ont été ainsi diagnostiqués dans une étude du Illinois Institute for Addiction) et les troubles anxieux les troubles de la personnalité (93 % des joueurs rencontrent les critères d'au moins un trouble de personnalité) les comportements antisociaux (40 % des joueurs ont commis des délits reliés au JHA; 9 % des délits non reliés et 14 %, les deux types de délits) le stress post-traumatique (23 % des joueurs ont été victimes d'événements traumatiques sévères et 16 %, de traumatismes modérés à lourds) l'abus de substances comme l'alcool ou la drogue ou même les deux

14 Impacts sur l'entourage Sans être joueurs, les proches se trouvent pris, eux aussi, avec les conséquences du jeu pathologique. Le conjoint, la conjointe, la famille et les amis vivent une très grande détresse. Ils ont souvent eux aussi besoin d'aide. Effets du jeu pathologique sur les proches La théorie des étapes du deuil d Élisabeth Kubler Ross, psychiatre et psychologue américaine, s apparente, dans certains cas, au vécu personnel du conjoint ou de la conjointe du joueur qui aura à reprendre en main son pouvoir personnel. Pour y arriver, cette personne devra remettre au joueur son problème et s occuper de ses propres pertes de nature matérielle et affective. On observe cinq phases dans les effets du jeu pathologique sur les proches : Choc ou déni Stress et marchandage Stress aigu, colère ou épuisement Désespoir Acceptation 1 re phase : Choc ou déni Lorsque la conjointe* apprend l existence du problème de jeu, elle est très surprise (choc). En effet, plus de la moitié des femmes ignorent la problématique du jeu de leur conjoint, au cours des deux premières années de jeu actif. Certaines découvrent le problème quand le joueur n a plus d issue et qu'il n est plus capable de payer les comptes. Plusieurs ont tendance à minimiser ou à nier. Elles vont même jusqu à jouer avec lui. C est une excuse extraordinaire, pour lui, pour s adonner à sa passion. (*) Selon les statistiques, le jeu pathologique est plus fréquent chez les hommes. Cependant, dans certains cas, c'est le conjoint qui découvre un problème de jeu chez sa compagne. verso

15 2 e phase : stress et marchandage Les problèmes financiers apparaissent. La conjointe ne peut plus ignorer le problème et les absences nombreuses et prolongées de son conjoint. Les comptes en retard s accumulent, même si le joueur essaie de les intercepter. Souvent, la conjointe le dépanne et paie les comptes; elle protège. Elle a honte et coupe les contacts avec son réseau de soutien. Elle surveille de plus en plus le joueur, ce qui a comme effet de l irriter. Le joueur passe de moins en moins de temps avec sa famille et s isole. La tension monte à la maison. 3 e phase : stress aigu, colère et épuisement La conjointe réalise les impacts du jeu. Elle constate que ses efforts sont inutiles. Elle se sent épuisée, déprimée et terriblement seule. Les relations avec les enfants s'en ressentent : tension, fatigue, impatience peuvent mener à la violence verbale et physique. 4 e phase : désespoir La conjointe menace de partir. Le joueur multiplie les promesses d arrêter. La conjointe vit de l insomnie, de l anxiété, du désespoir, car elle ne voit plus de solution. La relation de couple est très détériorée. Elle se retrouve seule face à sa situation. Dans le pire des scénarios, en plus des conséquences financières désastreuses, le jeu peut contribuer à la fin du couple et au développement de pensées suicidaires. À la suite d un processus thérapeutique, la conjointe peut atteindre la 5 e phase. 5 e phase : acceptation La conjointe se réapproprie son pouvoir personnel. Elle passe à l action au plan de sa sécurité. Elle responsabilise l autre face au jeu. Elle accepte que c est son problème à lui, que c est à lui de faire quelque chose pour le régler. Elle choisit de rester et adopte un détachement psychologique face au jeu, ou encore elle décide de se séparer. 1 Par Agnes Savard, t.s., inspiré de KUBBLER-ROSS, D re Elisabeth, La mort, dernière étape de la croissance, Éditions Québec-Amérique, 1975, 216 pages. Source : Lyne GUAY et Agnes SAVARD, Guide de l intervenant : L intervention auprès des proches du jeu pathologique, Le Passage, Québec, 2003

16 Jeunes et jeux de hasard et d'argent Une pratique globalement en baisse depuis 2002 pour l ensemble des élèves Les données d une enquête de l Institut de la statistique du Québec, parues dans l Enquête québécoise sur le tabac, l alcool, la drogue et le jeu chez les élèves du secondaire en 2006, révèlent qu environ 36 % des élèves du secondaire du Québec rapportent avoir participé à au moins une forme de JHA, et ce, à au moins une occasion au cours d une période de douze mois. Depuis 2004, le taux de participation des élèves aux JHA enregistre une baisse. En moyenne, les élèves ont été initiés aux JHA vers l âge de 11,1 ans (11,3 ans pour les garçons 10,9 ans pour les filles). Le taux de participation est par contre plus élevé chez les garçons que chez les filles, soit de 41 % pour les garçons comparativement à 31 % pour les filles. Les quatre formes de jeux les plus populaires auprès des jeunes sont : 1 Les jeux de cartes 2 Les loteries instantanées 3 Les jeux d habiletés 4 Les paris sportifs privés On estime que parmi les élèves du secondaire du Québec, 30 % sont des joueurs occasionnels et 6 % habituels. Des risques pour les élèves qui jouent Selon les critères de l indice du jeu problématique (DSM-IV-J) environ 3,8 % des élèves du secondaire seraient à risque de développer un problème de dépendance au jeu, et 2,1 % d entre eux sont considérés comme joueurs pathologiques probables. Environ 2,5 % des élèves du secondaire rapportent avoir joué au moins une fois au poker sur Internet au cours des douze mois précédant l enquête. Parmi ceux qui ont joué au poker, 15 % l ont fait pour de l argent avec des amis et 4,7 %, dans le cadre de parties organisées par un tiers. Le problème avec le jeu sur Internet est qu il échappe à tout contrôle (voir fiche n o 12 pour plus d information sur le sujet). Un grand nombre d études montrent la présence de dépendances multiples chez les jeunes joueurs problématiques. Dans une étude de 1998, Ladouceur, Vitaro et Arsenault notent la présence de plusieurs éléments communs à la dépendance aux drogues et aux jeux d argent, notamment une importante préoccupation pour l activité; une augmentation progressive du besoin; des changements et des difficultés lors des tentatives d arrêt; une persistance des activités malgré l expérience de conséquences négatives sur le plan personnel, familial, social, professionnel ou scolaire. Toujours en 1998, Gupta et Derevensky, ainsi que Vitaro et ses collaborateurs ont aussi observé chez les jeunes joueurs une corrélation entre la consommation de tabac, d alcool, de drogues et le degré de gravité des problèmes de jeu. Plusieurs facteurs ont été invoqués pour tenter d expliquer ce phénomène de poly-dépendance chez les jeunes : 1 D'un niveau d impulsivité supérieur à la moyenne 2 De l intérêt pour le risque 3 De la déficience au niveau des habiletés sociales et de l estime de soi 4 De l influence des modèles parentaux À défaut d être considérés comme des causes directes, ces éléments sont considérés comme des indicateurs du développement de dépendances ou de l adoption de conduites à risque chez les jeunes, et doivent faire l'objet d'une attention particulière dans l'intervention auprès des jeunes.

17 Jeu en ligne : une problématique en émergence? Plusieurs évoquent la cyberdépendance comme une problématique émergente. Elle se manifeste par le besoin incontrôlable et insatiable d utiliser Internet. Plusieurs types de cyberdépendance sont recensés, dont le jeu pathologique. D autres cyberdépendances font l objet de préoccupation : la cyberdépendance à caractère sexuel (dépendance au clavardage entre adultes et à la pornographie), la cyberdépendance à caractère relationnel (sites de rencontres amicales individuelles ou de groupes remplaçant les amis rencontrés en personne), la recherche de données et la navigation obsessives et la dépendance à l ordinateur (jeux obsessifs ou dépendance à la programmation). Les experts ne s'entendent pas. Certains veulent l intégrer dans le DSM-V, d'autres se questionnent sur les critères, et d'autres encore vont jusqu'à contester complètement cette idée. Par contre, dans le cadre du jeu patholgique, on peut s'intéresser à la pratique des JHA en ligne. L industrie des jeux de hasard et d argent sur Internet est un secteur en plein essor, mais très méconnu quant à ses effets et aux clientèles rejointes. L offre de jeu y est vaste, multiple et sophistiquée. Elle s est implantée de façon systématique dans de nombreux pays et de telles activités sont très difficiles à contrôler. En 1995, le premier casino voit le jour et en 1998, c est au tour du premier site de poker en ligne à être créé. Depuis ce temps, le nombre de sites a augmenté de façon exponentielle. En effet, selon un rapport réalisé en Outaouais, quelque 2000 sites Internet de jeux de hasard et d argent seraient accessibles aujourd hui à la population québécoise et à la population canadienne qui naviguent sur Internet. Une centaine de ces sites permettent de transiger en langue française, alors que les autres en langue anglaise. Certains sites offrent des services dans plusieurs autres langues : russe, allemand, espagnol, mandarin, japonais, etc. Les revenus annuels de ces sites ont été de l ordre de 6,7 milliards de dollars en 2001 et de 15 milliards de dollars en On a estimé qu'ils pourraient atteindre les 18 milliards de dollars en La plupart des sites Internet sont hébergés par des tierces parties, logés par des pays tels que le Belize, les Îles Caïmans, le Costa Rica, l'antigua, la Barbade, la République de Malte, l'île de Cura Cao ou le territoire de Gibraltar. verso

18 Types de sites Internet de jeux de hasard et d argent Il existe trois types de sites : Les casinos en ligne L offre de jeu y est multiple. On y retrouve des jeux, tels que des jeux de cartes, des machines à sous, de la loterie vidéo et des jeux de tables. Le poker en ligne Les sites de poker en ligne semblent en forte croissance et attirent surtout une clientèle jeune, fascinée par les tournois de poker. Le Texas Hold em est particulièrement en vogue mais d autres variantes du poker sont aussi offertes. Le pari en ligne Sur ces sites, il est possible de parier sur n importe quoi : résultats d élections, compétitions sportives, courses, etc. Il existe peu de jurisprudence en matière de casinos sur Internet. Il semble difficile de légiférer et d y appliquer des lois. En 2005, le Centre de réadaptation Jean-Patrice-Chiasson/Maison Saint-Georges avait reçu quelques demandes d information par téléphone sur ce sujet, mais cela restait des cas isolés. Par contre, on peut dès lors se demander si c est parce que les joueurs développent peu de dépendance en lien avec le jeu sur Internet ou parce qu ils ne vont pas chercher de l aide. Face à des joueurs excessifs de jeu en ligne, il est toujours important de rappeler les trucs pour ne pas se faire piéger : Fixer des limites; Savoir dire NON; Ne pas chercher refuge dans le jeu; Jouer selon nos moyens; Savoir que jouer, c est perdre la plupart du temps. Pour ce qui est des jeunes, la surveillance parentale est de mise par des échanges et des discussions sur le sujet avec le jeune ou par l'installation de logiciels de contrôle dans les cas les plus difficiles. Source : Charles CÔTÉ, Le contrôle des jeux de hasard et d argent sur Internet : État de situation et pistes de solution, Québec, 1 er juin 2007

19 Mythes et réalités associés aux jeux de hasard et d'argent Plusieurs mythes sont associés à la pratique des JHA. Les faits suivants peuvent aider à défaire bon nombre de ces mythes. Mythe : Il est possible de prévoir le résultat. Réalité : Il est impossible de prédire le résultat d un jeu de hasard ou d un jeu d argent, quel qu il soit. Ces jeux répondent tous à une loi dite de l indépendance des tours. Cela signifie que chaque tour ou chaque tirage est indépendant des précédents et des suivants. Les résultats étant décidés par le hasard pur, aucune stratégie ne peut venir à bout de celui-ci. Mythe : Certaines machines sont chanceuses. Réalité : Les appareils de loterie vidéo ne tiennent pas compte des tours précédents et suivants. Donc, toutes les combinaisons sont possibles à chaque tour. Ainsi, il n existe absolument pas de machine chanceuse! Mythe : Certaines machines arrivent à bout et vont finir par verser un lot. Réalité : Les appareils de loterie vidéo sont programmés pour donner des lots au hasard. Lors de leur conception, aucun modèle n est préétabli. Il est impossible de prédire les résultats d un jeu, donc le moment où une machine décidera de libérer son lot. Mythe : Un joueur peut influencer le cours du jeu. Réalité : Il est impossible, pour un joueur, d influencer le cours et les résultats d un jeu. Lorsque celui-ci appuie sur un bouton ou un autre, cela n influencera en aucun temps les résultats de la partie. Mythe : Si je continue à jouer, je finirai par regagner tout ce que j ai perdu. Réalité : Les appareils de loterie vidéo et les séries de billets de loterie sont conçus pour verser moins d argent qu ils n en reçoivent. Donc, plus un joueur reste devant l'un de ces appareils, plus il y a de chances de perdre de l argent. Mythe : Certains numéros, dans les tirages de la loterie, sont tirés plus souvent que d autres. Réalité : Les tirages de la loterie sont le fruit du hasard. Il n y a donc aucun numéro plus chanceux qu un autre. Comme chaque tirage est indépendant, chaque numéro a une chance égale d être tiré d une fois à l autre.

20 Services offerts et types d'intervention Traitement Centre Jean-Patrice-Chiasson/Maison Saint-Georges Le Centre Jean-Patrice Chiasson/Maison Saint-Georges est le centre de réadaptation en dépendances (CRD) de l'estrie. Établissement public régional du réseau de la santé et des services sociaux, il offre des services gratuits et confidentiels aux personnes dépendantes (alcool, drogues et jeu) et à leur entourage. Ces services peuvent être offerts en mode externe ou interne par le biais de rencontres individuelles, de couple ou de groupe. Problèmes de jeu pathologique Certaines personnes développent une dépendance aux jeux de hasard et d argent au même titre que d autres en développent à l alcool et aux drogues. Le jeu pathologique se caractérise par une pratique inadaptée, persistante et répétée du jeu qui perturbe le fonctionnement personnel, familial ou professionnel. Il s agit d une dépendance qui nécessite souvent une intervention spécialisée. L objectif général des services de réadaptation est donc d aider la personne à réduire ou à cesser sa pratique de jeu. Des services d accueil, d évaluation spécialisée et d orientation Il s agit d une étape importante qui permet d accueillir, d évaluer les besoins et d orienter la personne vers les services appropriés à l intérieur de l établissement ou vers d autres ressources. Modalité de référence au Centre Jean-Patrice-Chiasson/Maison Saint-Georges Appel téléphonique du client ou du référent : Réponse téléphonique entre 8 h 30 et 16 h 30, du lundi au vendredi, et possibilité de parler immédiatement avec un intervenant, ou retour d appel en moins de 24 heures Rencontres d accueil et d évaluation effectuées dans un court délai Soutien et expertise offerts aux intervenants de première ligne verso

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