Documents sur la patrie tectonique de Madagascar Clé USB avec logiciel Audacity et base de données sismiques en ligne : Sismos à l Ecole

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Documents sur la patrie tectonique de Madagascar Clé USB avec logiciel Audacity et base de données sismiques en ligne : Sismos à l Ecole"

Transcription

1 Laboratoire de Sciences de la Vie et de la Terre Mise à l épreuve de l idée d une dérive des continents Première S Au début du XXe siècle, les premières idées évoquant une mobilité horizontale des continents s appuient sur quelques constatations. Alfred Wegener est un des initiateurs de la théorie mobiliste. Ces idées vont se heurter cependant à d autres constats sur la structure du globe terrestre. Ce laboratoire se propose de retrouver les faits qui ont permis à Alfred Wegener de formuler son hypothèse et de mettre à l épreuve cette hypothèse à l aide des données géophysiques de l époque. Votre mission (si vous l'acceptez ) sera de montrer sur quels arguments la théorie mobiliste a été construite et les raisons de son rejet par la communauté scientifique de l époque. MATERIEL : Documents sur la patrie tectonique de Madagascar Clé USB avec logiciel Audacity et base de données sismiques en ligne : Sismos à l Ecole Partie 1. A la recherche de la patrie tectonique de Madagascar L origine le l île de Madagascar pose un problème géologique. On retrouve dans la littérature scientifique plusieurs représentations de la Pangée (supercontinent imaginé par Wegener). Ces représentations sont contradictoires sur la localisation de la future île de Madagascar. Certaines reconstitutions placent la future île de Madagascar au niveau de l actuel golfe du Zambèze (Hypothèse H1), d autres au niveau de l actuelle île de Zanzibar (Hypothèse H2). Vous disposez d une série de documents pour résoudre le problème. sur votre compte rendu : En utilisant la méthode employée par Alfred Wegener pour reconstituer le supercontinent, proposez une position de Madagascar dans la Pangée. Pour cela, vous rechercherez dans chaque document, le ou les argument(s) en faveur de l une ou l autre des hypothèses Reconstituez alors la position de Madagascar à la fin du Jurassique sur la carte fournie en superposant les éléments géologiques justificatifs. Partie 2. A l écoute sismique du globe terrestre Bien que fondée sur de nombreux arguments, la théorie de Wegener va être l objet de controverses, notamment de la part des géophysiciens. Les ondes sismiques, générées lors d un séisme, notamment les ondes de volume, traversent les zones profondes du globe. Leurs enregistrements nous renseignent sur certaines propriétés physiques du globe terrestre. A partir des enregistrements d un séisme local, réaliser une étude de la propagation des ondes sismiques ayant traversé dans les zones profondes du globe avant d arriver sur les stations d enregistrement. sur votre compte rendu : Evaluez le trajet et la vitesse de propagation des ondes sismiques de volume (ondes P) enregistrées sur différentes stations d enregistrement plus ou moins distantes de l épicentre. Formulez une hypothèse explicative sur les différences constatées sur la vitesse des ondes P constatée sur chaque station. Afin de mettre à l épreuve l hypothèse précédente, il est nécessaire de mettre en œuvre une modélisation analogique. A l aide du dispositif mis à votre disposition (microphones et barres de matériaux variés), mettre en place une modélisation qui permettrait de vérifier l influence de la nature des matériaux traversés sur la vitesse de propagation des ondes. Les ondes seront générées par un choc, les microphones permettront de mesurer la vitesse de propagation des vibrations dans les matériaux. Le logiciel Audacity, permet d analyser les vibrations enregistrées par les microphones. Sur votre compte-rendu Imaginer le protocole expérimental, et appeler le professeur. Réaliser les différentes manipulations envisagées et mettre en relation vos résultats avec la partie 2. Pour conclure Montrez que les résultats de la partie 2 sont cohérents avec un globe terrestre solide et de densité croissante avec la profondeur. Montrez en quoi ces résultats s opposent à la théorie mobiliste de Wegener. Employer des techniques d observation Utiliser des techniques bio ou géologiques Utiliser des modes de représentation Adopter une démarche explicative Compétences personnelles

2 A la recherche de la patrie tectonique de Madagascar Île de Madagascar à découper et à replacer à sa position à la fin du Jurassique

3 DOSSIERDOCUMENTAIRE : A la recherche de la patrie tectonique de Madagascar Document 1 : image satellite image NASA Document 2 : distribution des dépôts glaciaires (en clair) à la fin du Carbonifère Madagascar ne figure par sur la carte, mais a été placée en haut et à droite. On retrouve des dépôts glaciaires carbonifères sur cette île.

4 Document 3 : principales failles et cratons de la zone étudiée Les cratons (en orange sur le document) sont des vestiges d un paléocontinent. Le continent Antarctique ne figure pas sur la carte et Madagascar est représentée en bas à droite. Document 4 : reconstitution de la position relative des blocs issus du Gondwana (entre -250 et -120 millions d'années) à partir de la répartition de la faune et de la flore. Madagascar a été placée en dehors de la carte, en bas et à droite. On trouve des fossiles de Glossopteris (fougères de l ère primaire) sur l île.

5 DOSSIER DOCUMENTAIRE : A l écoute sismique du globe terrestre Lorsque l on enregistre un séisme à une distance suffisante de l épicentre, on peut repérer trois types d ondes. Les ondes de volume se propagent à l intérieur du globe dans toutes les directions. On distingue deux types deux catégories d ondes de volume : les ondes P (ou premières) et les ondes S (ou secondes). Les ondes P sont plus rapides : ce sont des ondes longitudinales de compression dilatation capables de se propager aussi bien dans les milieux solides que dans les fluides. Les ondes S ou ondes transversales de cisaillement ne se propagent que dans les solides. Les ondes de surface sont moins rapides mais de grande amplitude. Elles se propagent dans les couches superficielles du globe. Etude d un séisme : Depuis la clé USB : datas > geologie > sismo_data > choisir un fichier du séisme du enregistré au CIVF ( CIVF.BH-Z.SAC) Le fichier contient l enregistrement, sur la station sismo du CIV, de l arrivée des ondes sismiques d un séisme ayant lieu près de parme en Italie. Pour le sismogramme, retrouvez la distance épicentrale ( > sismogramme info) et évaluez le temps tp-to en pointant l arrivée des ondes. tp-to désigne le temps mis par les ondes pour aller de la source sismique (foyer) à la station d enregistrement. Pour répondre à notre question, il est nécessaire d évaluer si la vitesse des ondes P varie avec la distance parcourue. Pour cela, on va évaluer la vitesse des ondes P sur des stations plus ou moins distantes de l épicentre et réaliser ainsi une étude statistique. Depuis la clé USB : datas > geologie > sismo_data Choisir le fichier : _stations_sismo.xls Le fichier contient les temps d arrivée des ondes P à diverses stations, plus ou moins distantes de l épicentre. Compléter le tableau pour calculer la vitesse des ondes P à chaque station, et réaliser un graphique montrant l évolution de la vitesse des ondes P en fonction de la distance parcourue dans le globe. Au final, plus la distance épicentrale est importante, plus les ondes parcourent des zones profondes du globe et plus elles vont vite. L intérieur du globe terrestre est solide et de densité croissante. Cela amènera au rejet de la théorie de Wegener qui sous entend une dérive des continents sur des couches du globe non solide.

6 DOSSIER DOCUMENTAIRE : Modélisation analogique (fiche de secours)

7 Laboratoire de Sciences de la Vie et de la Terre Mise à l épreuve de l idée d une dérive des continents Première S Votre mission (si vous l'acceptez ) sera de montrer sur quels arguments la théorie mobiliste a été construite et les raisons de son rejet par la communauté scientifique de l époque. Partie 1. A la recherche de la patrie tectonique de Madagascar sur votre compte rendu : Seul les indices géologiques (failles et cratons pétrologiques) donnent une information déterminante sur la position probable de Madagascar au niveau de la Pangée. C'est-à-dire l hypothèse d une position au niveau de Zanzibar. On constate que les arguments cartographiques, paléontologiques et paléoclimatiques ne sont d aucun secours dans cet exemple. Dans la démarche de Wegener, l hypothèse de la dérive des continents n est pas toujours si évidente à mettre à l épreuve. Partie 2. A l écoute sismique du globe terrestre sur votre compte rendu : Sismogramme enregistré au CIV lors du dernier séisme régional du 27 janvier 2012 près de Parme Fichier CIVF.BH-Z.SAC téléchargeable depuis le site > rubrique données sismiques

8 On évalue, à l aide de SeisGram2K (pointer ondes P), l heure d arrivée des ondes de volume P soit tp-to. On a un délai tp-to de l ordre de 35,236 s pour une distance parcourue (sismogramme infos) de 258,59 en négligeant la courbure du globe. On obtient une vitesse Vp = 258,59 / 35,236 = 7,3 km/s Le même travail peut être fait pour différentes stations plus ou moins lointaines de l épicentre. On constate que la vitesse des ondes de volume P augmente avec la distance épicentrale. On sait que le trajet des ondes est de plus en plus profond dans le globe compte tenu de la courbure du globe On en déduit qu il y a une relation nette entre la vitesse des ondes de volume et la nature des zones profondes du globe. Modélisation analogique Sur votre compte-rendu Photo légendée du montage :

9 Tableau de résultats : calcul de vitesse Matériau Polystyrène Bois (pin) Granite Fer t (en s) 1, , , , d (en m) v (en km.s -1 ) 0,580 4,695 4,901 6,897 Calcul de la densité des matériaux : La densité se calcule à partir de la masse volumique d un matériau en question. La formule de la masse volumique se traduit par = m/v. Masse volumique des matériaux utilisés lors de l expérience : Matériau Polystyrène Bois (pin) Granite Fer Masse volumique (kg/m 3 ) Source : Conclusion : On constate que des ondes se propagent plus rapidement dans du granite que dans du polystyrène et que ce dernier est moins dense que le granite. On peut donc conclure, grâce à cette expérience, que plus un matériau est dense, plus les ondes s y propagent rapidement. Discussion des résultats : Les résultats avec le granite donnent une vitesse faible au regard de sa masse volumique et sont donc discutables. De telles données sont liées à l incertitude de mesure lors de l expérience. Toutefois, les mesures réalisées avec les autres matériaux semblent acceptables quant au rapport entre la vitesse de propagation des ondes (km. s -1 ) et la masse volumique du matériau correspondant (kg/ m 3 ). Pour conclure La sismologie indique que la terre se comporte comme un globe solide car les ondes de volume s y propagent. Une telle Terre solide interdit une mobilité horizontale des continents. L hypothèse de Wegener révèle ici (en 1920) un des ces points faibles.

10 Laboratoire de Sciences de la Vie et de la Terre L hypothèse d une expansion océanique Première S Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la connaissance des fonds marins fait des progrès spectaculaires. Beaucoup d observations et de mesures réactualisent les idées de Wegener. Ce laboratoire vise à mettre en évidence que les océans ne sont pas figés mais accroissent régulièrement leur surface. On parle d expansion océanique. Votre mission (si vous l'acceptez ) sera de montrer en quoi ces nouvelles techniques d étude d après guerre font de l expansion océanique une hypothèse convaincante. MATERIEL : Clé USB avec logiciel Educarte (étude de cas ec.atlantique ) Modèle analogique magnétisme du plancher océanique / teslamètres Partie 1. Bathymétrie de l'atlantique Sud Les bateaux océanographiques disposent de sondeurs dérivés des sonars qu utilisaient les navires militaires pour détecter les sous-marins ennemis. Avec de tels capteurs, on obtient des relevés sur la topographie des fonds océaniques et donc de précieux renseignements sur les structures géologiques. Ainsi, le fond océanique montre un relief très caractéristique avec des domaines bien précis : une chaine de montagne dans l axe médian de l océan (dorsale médio-atlantique), des larges plaines abyssales profondes de part et d autre, des plateaux continentaux peu profonds qui bordent les continents. La transition du plateau continental vers la plaine abyssale est marquée par le talus continental. A l aide de logiciel EduCarte, localisez la zone d étude de l Atlantique Sud (latitude 18 Sud), repérer les différents secteurs et leur altitude approximative. Réaliser avec l outil bloc diagramme 3D une coupe de l atlantique sud (de 300 km de largeur). Appeler le professeur 1. sur votre compte rendu : Légendez votre coupe topographique de l océan atlantique sud en précisant les différents domaines mis en évidence 2. Indiquez, dans quelle mesure, la bathymétrie apporte ou pas des arguments à la thèse mobiliste de Wegener 3. Partie 2. Des anomalies thermiques sur les fonds océaniques La Terre dissipe en permanence sa chaleur interne à la surface terrestre. Le flux géothermique est la quantité de chaleur d origine interne évacuée par unité de temps et de surface. Des mesures systématiques du flux géothermique effectuées autour de 1950 révèlent un flux moyen de 60 mw/m 2 A l aide de logiciel EduCarte (menu images), superposez la carte du flux géothermique de l Atlantique. Appeler le professeur 4. sur votre compte rendu : Reportez graphiquement l évolution du flux géothermique le long de votre coupe topographique de l océan atlantique sud 5. Partie 3. Des anomalies magnétiques sur le plancher de l océan Les basaltes qui couvrent le plancher océanique renferment des minéraux ferromagnésiens sensibles lors de la solidification de la lave au champ magnétique terrestre. Une roche basaltique fossilise donc le champ magnétique terrestre du moment lors de sa formation. Des navires océanographiques ont pu mesurer avec précision le magnétisme des roches du plancher océanique. Leurs observations sont reportées dans la documentation en annexe Une modélisation analogique est possible avec des teslamètres. Réalisez cette modélisation. sur votre compte rendu : Reportez les mesures obtenues dans la modélisation A l aide d Educarte, superposer alors une carte de l âge des basaltes du plancher océanique (menu images ). Appeler le professeur 6 sur votre compte rendu : Reportez graphiquement les principales anomalies magnétiques le long de votre coupe topographique de l océan atlantique sud. Proposer une explication aux anomalies mesurées, et montrer en quoi de telles anomalies constituent un argument fort pour la théorie mobiliste.7 Constater que les anomalies peuvent être datées. Elaborer alors une technique pour évaluer une vitesse d expansion de l océan depuis sa création 8 Employer des techniques d observation Utiliser des techniques bio ou géologiques Utiliser des modes de représentation Adopter une démarche explicative Compétences personnelles

11 Feuille à compléter durant le laboratoire Coupe bathymétrique Latitude : - 18 Anomalies du flux géothermique Latitude : - 18 Anomalies du champ magnétique dans les basaltes du plancher océanique Modélisation analogique et mesures

12 Les inversions magnétiques sur le fond océanique. A la fin des années 50, les scientifiques cartographièrent le champ magnétique actuel généré par les roches sur le plancher de l'océan. Les roches volcaniques qui forment le plancher marin ont un magnétisme parce que, au refroidissement, les minéraux magnétiques à l'intérieur des roches s'alignent sur le champ magnétique terrestre. L'intensité du champ magnétique qu'ils mesurèrent était très différente de l'intensité qu'ils avaient calculée. Ainsi, les scientifiques détectèrent des anomalies magnétiques, ou des différences dans le magnétisme de place en place. Ils trouvèrent des anomalies magnétiques positives et négatives. Les anomalies magnétiques positives sont créées quand la roche refroidie et se solidifie avec le pôle nord magnétique terrestre dans l'hémisphère géographique nord. Les anomalies magnétiques négatives sont créées quand la roche refroidie et se solidifie avec le pôle nord magnétique terrestre dans l'hémisphère géographique sud. Quand elles furent cartographiées, les anomalies montrèrent des zones alternées de bandes parallèles positives et négatives. L'ensemble était centré le long, de manière symétrique, de la ride médio-océanique. Une hypothèse fut présentée en 1963 par Fred Vine et Drummond Matthews pour expliquer ce modèle. Ils proposèrent que la lave émise à différentes époques le long de la dorsale au sommet de la ride médio-océanique fossilisait le champ magnétique du moment d où les différentes anomalies magnétiques.

13 Des blocs diagramme pour mieux comprendre Dans cet exemple, la lave émise dans le passé géologique, quand le pôle nord magnétique était dans l'hémisphère nord, conserva une anomalie magnétique positive. Au contraire, la lave émise dans le passé géologique, quand le pôle nord magnétique était dans l'hémisphère sud, conserva une anomalie magnétique négative. La lave émise actuellement conservera une anomalie magnétique positive car le nord magnétique terrestre est dans l'hémisphère nord Vine et Matthews proposèrent que la lave émise sur les fonds océaniques sur les 2 côtés du rift, se solidifie, et s'éloigne avant que plus de lave soit émise. Si le champ magnétique terrestre s'est inversé (change d'un pôle géographique à l'autre) entre les éruptions, les coulées de lave pourront conserver un ensemble de bandes parallèles avec des propriétés magnétiques différentes. La capacité de l'hypothèse de Vine et Matthews à expliquer le modèle observé des anomalies magnétiques des fonds océaniques apporta un support important pour l'expansion des fonds océaniques

14 Laboratoire de Sciences de la Vie et de la Terre L hypothèse d une expansion océanique Première S Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la connaissance des fonds marins fait des progrès spectaculaires. Beaucoup d observations et de mesures réactualisent les idées de Wegener. Ce laboratoire vise à mettre en évidence que les océans ne sont pas figés mais accroissent régulièrement leur surface. On parle d expansion océanique. Partie 1. Bathymétrie de l'atlantique Sud Latitude : m 4000 m continent plaine abyssale plateau continental dorsale médio océanique talus continental La bathymétrie particulière et symétrique du plancher océanique révèle l existence de phénomènes géologiques qui ne recoupent pas la théorie fixiste. La présence de dorsale médio océanique notamment pose le problème de la formation de telles structures au milieu de l océan. Partie 2. Des anomalies thermiques sur les fonds océaniques La dorsale médio océanique montre une anomalie positive du flux géothermique. A son niveau, on notre un flux géothermique très élevé. Cette mesure montre ainsi qu au niveau des dorsales, une activité géologique intense se déroule. On peut penser à des remontées du manteau sous jacent plus chaud. Partie 3. Des anomalies magnétiques sur le plancher de l océan

15 L anomalie magnétique n 33 se trouve actuellement à 1100 km de la dorsale. Le modèle de l expansion océanique permet d imaginer que cette anomalie s est formée au niveau de la dorsale il y a 70 Ma. On peut en déduire une vitesse moyenne d expansion de la ½ partie d océan de l ordre de : 1100 km / 70 Ma soit mm / ans donc 1100 / 70 = 15 mm / an Ne pas hésiter de faire d autres estimations : Exemple anomalie 34 distante de 1300 km et âgée de 95 Ma d où V = 1300 / 95 = 13 mm / an Ne pas oublier que la vitesse d expansion n est pas obligatoirement constante, que les mesures comportent des incertitude de mesure. En guise de bilan : L expansion océanique

16 Laboratoire de Sciences de la Vie et de la Terre Quand la lithosphère océanique disparait Première S Dans les années 1960, la mobilité horizontale des masses continentales, conséquence de l expansion océanique, est acceptée. L étude des zones de subduction va compléter le modèle de plaques tectoniques en mouvement. Votre mission (si vous l'acceptez ) sera de montrer comment les zones de subduction permettent de suivre le devenir de la lithosphère océanique, de préciser son épaisseur et modéliser le mouvement des plaques MATERIEL : Clé USB avec logiciel Educarte (étude de cas des Antilles) Modèle analogique tomographie sismique Partie 1. Alerte sismique en zone de subduction Les Antilles françaises constituent un territoire sismique. Depuis le début de l année 2012, les îles dont celle de la Martinique, ont connu de nombreux séismes (voir document annexe). Choisir dans ce document trois ou quatre séismes de profondeur distincte. A l aide de logiciel EduCarte, localisez ces séismes sous forme de points (onglet saisie d un point ), Montrez que ces évènements sismiques ne sont pas isolés dans la région d étude (afficher géoréférences > séismes). Réalisez avec l outil bloc diagramme 3D une coupe de la marge continentale d étude. Votre bloc diagramme doit faire apparaître les séismes sélectionnés ainsi que la base de données géoréférences. Appeler le professeur. sur votre compte rendu : Légendez votre coupe topographique sur laquelle apparaissent l ensemble des foyers sismiques. Depuis 1930, Wadati en 1930 puis Benioff en 1955 avaient noté une disposition remarquable des foyers sismiques selon un plan incliné, nommé depuis plan de Wadati-Benioff. Représentez graphiquement ce plan sur votre coupe. En 1967, Olivier et Isacks interprètent ce plan comme une surface de glissement entre deux plaques : la plaque plongeante (partie océanique) s enfonçant dans le manteau. Complétez votre légende en identifiant l interface des plaques en convergence. Partie 2. Anomalies de vitesse des ondes sismiques au sein de la zone de subduction La localisation de séismes dans le territoire antillais est conforme au plan de Wadati-Benioff. Des anomalies dans la vitesse de propagation des ondes sismiques ont été cependant enregistrées. A l aide de logiciel EduCarte (étude de cas Antilles), afficher les sismogrammes enregistrés aux stations MLTF et GBTF pour les deux séismes identifiés (séismes d intérêt). Comparez, pour chaque séisme et chaque station, l heure réelle d arrivée des ondes sismiques P avec l heure d arrivée théorique donnée par le modèle de vitesse. Appeler le professeur. sur votre compte rendu : Formulez une hypothèse explicative au retard ou à l avance d arrivée des ondes P (par rapport au modèle de vitesse) aux stations en tenant compte de la localisation du foyer sismique, de la localisation de la station et du trajet probable des ondes de volume.. Partie 3. A la découverte de la tomographie sismique On cherche à vérifier si la vitesse des ondes sismiques peut être influencée par la température des matériaux traversés. A l aide du matériel mis à disposition, imaginez un protocole expérimental. Appeler le professeur Réalisez les mesures envisagées et vérifier si un lien peut être établi entre température des matériaux et vitesse des ondes sismiques sur votre compte rendu : Schématisez votre protocole expérimental et reportez vos résultats chiffrés. Montrez en quoi les résultats de votre modèle analogique permettent de comprendre les données de la tomographie sismique (voir dossier documentaire). Complétez alors la coupe de la zone de subduction en délimitant la lithosphère, rigide et cassante de l asthénosphère sous jacente, plus ductile. Employer des techniques d observation Utiliser des techniques bio ou géologiques Utiliser des modes de représentation Adopter une démarche explicative Compétences personnelles

17 Titre : Mise en évidence d anomalies de vitesse en relation avec les zones traversées Séisme superficiel du enregistré à MLTF 2. Séisme profond du enregistré à GBTF

18 Réseau date To longitude latitude profondeur (km) magnirude épicentre IPG 16/01/ h24min17s -61,53 15,79-9 1,9 10 km SSE TERRE-DE-HAUT LES SAINTES (971) IPG 16/01/ h27min36s -61,54 15, km SSE TERRE-DE-HAUT LES SAINTES (971) IPG 19/01/ h48min55s -61,1 16, ,2 17 km NE CAPESTERRE MARIE-GALANTE (971) IPG 20/01/ h36min22s -60,31 15, ,8 104 km NE MARTINIQUE (972) IPG 20/01/ h36min37s -61,57 16, ,7 4 km N GOYAVE (971) IPG 21/01/ h18min33s -61,45 17, ,3 30 km ESE ANTIGUA (LEEWARD ISLANDS) IPG 22/01/ h19min03s -60,57 15, ,6 67 km SE LA DÉSIRADE (971) IPG 23/01/ h32min16s -61,19 16, ,1 35 km NNE LE MOULE (971) IPG 23/01/ h35min44s -60,34 15, ,3 99 km NE MARTINIQUE (972) IPG 26/01/ h29min51s -61,91 17, ,8 13 km SW BARBUDA (LEEWARD ISLANDS) IPG 26/01/ h46min37s -61,18 15, ,9 23 km NNE DOMINICA (LEEWARD ISLANDS) IPG 28/01/ h02min47s -61,9 11, ,6 377 km SSW MARTINIQUE (972) IPG 28/01/ h34min42s -61,61 17, ,7 27 km ENE BARBUDA (LEEWARD ISLANDS) IPG 28/01/ h01min31s -62,24 17, km ESE NEVIS (LEEWARD ISLANDS) IPG 29/01/ h37min55s -62,2 17, km E NEVIS (LEEWARD ISLANDS) IPG 29/01/ h53min39s -61,79 16, ,1 4 km NNW BOUILLANTE (971) IPG 29/01/ h33min15s -60,32 14, ,5 53 km ESE MARTINIQUE (972) IPG 29/01/ h50min32s -60,97 17, ,3 79 km E ANTIGUA (LEEWARD ISLANDS) IPG 31/01/ h19min38s -61,12 15, ,8 27 km NNE MARTINIQUE (972) IPG 31/01/ h50min13s -61,64 15,87-3 1,9 TERRE-DE-BAS LES SAINTES (971) IPG 03/02/ h58min09s -61,52 15, ,5 11 km SE TERRE-DE-HAUT LES SAINTES (971) IPG 03/02/ h34min59s -61,52 15, km SSE TERRE-DE-HAUT LES SAINTES (971) IPG 03/02/ h37min42s -61,52 15, ,2 11 km SE TERRE-DE-HAUT LES SAINTES (971) IPG 03/02/ h38min43s -62,2 17,09-7 2,9 40 km E NEVIS (LEEWARD ISLANDS) IPG 04/02/ h41min07s -60,5 15, ,1 80 km NE MARTINIQUE (972) IPG 05/02/ h27min36s -61,01 16, ,4 26 km ENE CAPESTERRE MARIE-GALANTE (971) IPG 07/02/ h02min18s -61,66 16,04 0 0,9 4 km ENE SAINT-CLAUDE (971) IPG 08/02/ h06min06s -61,24 16, ,3 17 km NE LE MOULE (971) IPG 09/02/ h41min39s -61,63 17, ,6 22 km NNE ANTIGUA (LEEWARD ISLANDS) IPG 09/02/ h09min32s -61,62 15,86-7 1,9 3 km ENE TERRE-DE-BAS LES SAINTES (971) IPG 10/02/ h06min17s -60,28 15, km NE MARTINIQUE (972) IPG 11/02/ h12min20s -62,33 10, ,1 444 km SSW MARTINIQUE (972) IPG 11/02/ h35min53s -61,02 15, km NNE MARTINIQUE (972) IPG 11/02/ h56min36s -62,33 10, ,1 447 km SSW MARTINIQUE (972) IPG 11/02/ h23min40s -60,55 13, ,3 70 km SSE MARTINIQUE (972) IPG 12/02/ h29min25s -61,5 15, ,3 18 km SSE TERRE-DE-HAUT LES SAINTES (971) IPG 13/02/ h45min36s -61,51 15, ,3 18 km SSE TERRE-DE-HAUT LES SAINTES (971) IPG 13/02/ h14min27s -61,5 15, km SSE TERRE-DE-HAUT LES SAINTES (971) IPG 13/02/ h52min32s -61,66 16, km ENE SAINT-CLAUDE (971) IPG 13/02/ h20min19s -61,13 15, ,4 21 km ENE DOMINICA (LEEWARD ISLANDS) IPG 14/02/ h18min32s -61,32 16,5-22 2,4 19 km N LE MOULE (971) IPG 14/02/ h43min30s -61,5 15,68-2 2,5 23 km SSE TERRE-DE-HAUT LES SAINTES (971) IPG 15/02/ h25min41s -63,3 19, ,5 130 km N SAINT-MARTIN (971) IPG 15/02/ h12min18s -60,36 15, ,2 91 km NE MARTINIQUE (972) IPG 15/02/ h57min36s -61,51 15,68-2 2,2 22 km SSE TERRE-DE-HAUT LES SAINTES (971) IPG 15/02/ h51min03s -61,02 15, ,5 31 km ENE DOMINICA (LEEWARD ISLANDS) IPG 16/02/ h17min47s -61,54 15,79-7 1,7 10 km SSE TERRE-DE-HAUT LES SAINTES (971) IPG 18/02/ h07min29s -61,95 16, ,2 34 km ENE MONTSERRAT (LEEWARD ISLANDS) IPG 18/02/ h29min41s -61,41 15,58-7 1,2 14 km NW DOMINICA (LEEWARD ISLANDS) IPG 18/02/ h04min58s -61,66 16,04 1 1,1 3 km ENE SAINT-CLAUDE (971)

19 IPG 19/02/ h34min24s -62,13 16, ,1 13 km NE MONTSERRAT (LEEWARD ISLANDS) IPG 20/02/ h04min05s -61,06 15, ,6 26 km SE CAPESTERRE MARIE-GALANTE (971) IPG 21/02/ h30min54s -61,54 15,78-2 2,1 11 km SSE TERRE-DE-HAUT LES SAINTES (971) IPG 22/02/ h44min07s -61,47 15,65-7 1,7 25 km NW DOMINICA (LEEWARD ISLANDS) IPG 23/02/ h45min56s -60,95 15, ,9 31 km ENE CAPESTERRE MARIE-GALANTE (971) IPG 23/02/ h01min01s -61,45 15,65-3 1,7 23 km NW DOMINICA (LEEWARD ISLANDS) IPG 24/02/ h34min40s -61,51 17, ,4 34 km E BARBUDA (LEEWARD ISLANDS) IPG 25/02/ h45min08s -61,61 15,85-8 2,1 3 km E TERRE-DE-BAS LES SAINTES (971) IPG 26/02/ h58min42s -60,65 14, ,8 42 km SSE MARTINIQUE (972) IPG 27/02/ h10min42s -61,61 15, km ESE TERRE-DE-BAS LES SAINTES (971) IPG 27/02/ h44min23s -61,6 15,86-8 1,4 3 km WSW TERRE-DE-HAUT LES SAINTES (971) IPG 28/02/ h38min22s -60,6 14, ,9 51 km NNE MARTINIQUE (972) IPG 28/02/ h17min32s -61,07 14, ,2 16 km ENE MARTINIQUE (972) IPG 02/03/ h23min14s -61,51 15,8-3 1,7 10 km SE TERRE-DE-HAUT LES SAINTES (971) IPG 04/03/ h25min11s -60,88 14, ,6 22 km SSW MARTINIQUE (972) IPG 04/03/ h46min20s -61,49 16, km N ANSE-BERTRAND (971) IPG 05/03/ h04min39s -61,78 16, ,5 4 km W VIEUX-HABITANTS (971) IPG 05/03/ h52min09s -61,62 15,87-3 1,8 3 km NE TERRE-DE-BAS LES SAINTES (971) IPG 07/03/ h26min31s -61,61 15,85-7 1,5 3 km E TERRE-DE-BAS LES SAINTES (971) IPG 07/03/ h08min38s , ,1 47 km NNE MARTINIQUE (972) IPG 08/03/ h00min27s -61,61 15, km W TERRE-DE-HAUT LES SAINTES (971) IPG 08/03/ h00min59s , ,1 28 km ESE CAPESTERRE MARIE-GALANTE (971) IPG 09/03/ h49min30s -60,82 16, ,4 34 km NE LA DÉSIRADE (971) IPG 09/03/ h19min06s -61,17 16, ,3 11 km E SAINT-FRANCOIS (971) IPG 10/03/ h01min11s -61,52 15,79-8 1,8 11 km SE TERRE-DE-HAUT LES SAINTES (971) IPG 11/03/ h32min42s -61,62 15,87-6 1,6 3 km ENE TERRE-DE-BAS LES SAINTES (971) IPG 11/03/ h51min39s -60,52 16,7-2 3,5 72 km NE LA DÉSIRADE (971) IPG 11/03/ h47min58s -61,07 15, ,2 28 km NNE MARTINIQUE (972) IPG 12/03/ h44min49s -60,67 16, ,3 58 km NE LA DÉSIRADE (971) IPG 13/03/ h09min45s -60,37 15, ,2 85 km NNE MARTINIQUE (972) IPG 14/03/ h18min46s -60,67 15,1-44 2,8 66 km ENE MARTINIQUE (972) IPG 15/03/ h21min40s -60,61 15,3-14 2,7 77 km ESE DOMINICA (LEEWARD ISLANDS) IPG 16/03/ h15min16s -61,58 15,86-9 1,4 TERRE-DE-HAUT LES SAINTES (971) IPG 17/03/ h36min39s -60,8 15, ,1 45 km E CAPESTERRE MARIE-GALANTE (971) IPG 17/03/ h42min51s -61,61 15,85-7 1,9 4 km E TERRE-DE-BAS LES SAINTES (971) IPG 19/03/ h00min02s -61,61 15,84-3 1,4 4 km ESE TERRE-DE-BAS LES SAINTES (971) IPG 22/03/ h59min00s -61,44 16,14-7 1,7 9 km SE LE GOSIER (971) IPG 24/03/ h47min16s -60,52 15, ,7 78 km ESE CAPESTERRE MARIE-GALANTE (971) IPG 24/03/ h24min30s -61,55 15,8-4 1,8 8 km SSE TERRE-DE-HAUT LES SAINTES (971) IPG 25/03/ h52min25s -61,28 16, ,4 7 km NE LE MOULE (971) IPG 26/03/ h30min47s -61,61 15, km ENE TERRE-DE-BAS LES SAINTES (971) IPG 29/03/ h13min53s -61,59 15,83-8 2,8 5 km S TERRE-DE-HAUT LES SAINTES (971) IPG 29/03/ h17min46s -61,09 15, ,9 31 km SE DOMINICA (LEEWARD ISLANDS) IPG 29/03/ h50min27s -61,77 16,3-7 1,7 3 km ESE DESHAIES (971)

20 Image de tomographie sismique de l arc antillais Principe de la tomographie sismique

21 Laboratoire de Sciences de la Vie et de la Terre Quand la lithosphère océanique disparait Première S Dans les années 1960, la mobilité horizontale des masses continentales, conséquence de l expansion océanique, est acceptée. L étude des zones de subduction va compléter le modèle de plaques tectoniques en mouvement. Votre mission (si vous l'acceptez ) sera de montrer comment les zones de subduction permettent de suivre le devenir de la lithosphère océanique, de préciser son épaisseur et modéliser le mouvement des plaques Partie 1. Alerte sismique en zone de subduction Arc volcanique fosse Plaque Caraïbe Plaque Atlantique Plan de Wadati-Bénioff Partie 2. Anomalies de vitesse des ondes sismiques au sein de la zone de subduction Arrivée théorique des ondes P (modèle de vitesse théorique) Arrivée mesurée des ondes P : mise en évidence d anomalies de vitesse

22 L étude des sismogrammes montre des anomalies de vitesse. Cela souligne l existence d hétérogénéités dans les zones traversées par les ondes sismiques. Tout ralentissement pourait être liée à une zone plus chaude et toute accélération à une zone plus froide. Partie 3. A la découverte de la tomographie sismique Protocole Résultats : L étude des ondes traversant les structures internes à partir d un grand nombre de trajectoires (séismes pour le globe émetteur de rayons X mobile pour le scanner) permet après des calculs complexes de reconstituer des coupes des zones traversées. Dans le cas du globe la vitesse des ondes sismiques est modifiée en fonction de la densité, de la température et de la fluidité des matériaux traversés. Les matériaux plus chauds (et plus fluides) ralentissent les ondes (=>valeurs négatives par rapport à la moyenne), alors que les matériaux les plus froids (moins fluides) les accélèrent (valeurs supérieures à la moyenne)

23 Laboratoire de Sciences de la Vie et de la Terre Des plaques lithosphériques en mouvement Première S Ainsi donc, expansion océanique et subduction rythment le mouvement des plaques lithosphériques. Ce mouvement incessant de plaques rigides et cassantes à la surface du globe doit pouvoir se visualiser à travers d autres phénomènes géologiques. Votre mission (si vous l'acceptez ) sera de montrer comment les alignements volcaniques intraplaques appelés points chauds et les grandes failles transformantes cisaillant les planchers océaniques apportent des éléments complémentaires au modèle de la tectonique des plaques. Partie 1. Etude d un point chaud En de nombreux endroits du globe, on observe des alignements d appareils volcaniques qualifiés d intraplaques car ils sont situés loin d une frontière de plaque. C est le cas des îles d Hawaï dans le Pacifique. A l aide de logiciel EduCarte (étude de cas Hawaï), affichez les appareils volcaniques, la sismicité actuelle, localisez les différentes îles qui constituent l archipel depuis Kilauea jusqu à Midway, recherchez l âge géologique de chaque île, repérez les volcans encore actifs. Réalisez, avec l outil bloc diagramme 3D, une coupe de l archipel. Appeler le professeur 1. sur votre compte rendu : Légendez votre coupe topographique sur laquelle apparaissent l ensemble des îles volcaniques avec toutes les données obtenues par la base de données. 2 Indiquez comment évolue le long de l'archipel les reliefs, l'âge géologique. 3 Pour expliquer les faits constatés, Morgan (1971) émet l hypothèse que ces volcans proviennent de l activité d un point chaud : un panache de matériel chaud provenant d une région fixe du manteau profond (des magmas issus de ce matériel perforent épisodiquement la plaque lithosphérique qui dérive au dessous de ce point chaud) Enoncez les arguments qui peuvent être développés pour conforter cette hypothèse. Schématisez alors une coupe de l archipel de Hawaï il y a 12 Ma et 27 Ma. En considérant l hypothèse de Morgan validée, trouvez une technique pour évaluer la vitesse et la direction de déplacement de la plaque pacifique depuis 27 Ma. 4 Partie 2. Les failles transformantes et le modèle des plaques tectoniques En 1965, Wilson introduit le concept de faille transformante, fracture séparant deux blocs coulissant horizontalement l un par rapport aux autres. Sur une portion de la dorsale médio atlantique (educarte > ec.atlantique) Affichez dans Educarte l image failles transformantes et localisez tous les séismes répertoriés (Géoréférences - Affichez les séismes). Observez leurs localisations. De nombreux séismes se localisent sur les failles transformantes. sur votre compte rendu : Tracez au stylo rouge les failles transformantes situées dans la zone étudiée (voir feuille à compléter). 5 Les failles transformantes sont souvent en arc de cercles. Sur la carte, vous trouverez 2 points A, B, C, D. Marquer les points A', B' etc équidistants de la dorsale et de même âge (Vous pouvez faire cet exercice directement sur educarte aussi). Tracez la médiatrice pour chaque segment A-A' et B-B'... Elles convergent en un point : le pôle eulérien (de cette zone de l'atlantique). Localisez ce pôle 5. Comparez votre solution avec celle des chercheurs géodésiens (coordonnées du pôle eulérien pour ce système de failles : 44.9 en latitude et en longitude). Vérifiez que les failles transformantes sont disposées sur un cercle dont le centre est le pôle eulérien. Employer des techniques d observation Utiliser des techniques bio ou géologiques Utiliser des modes de représentation Adopter une démarche explicative Compétences personnelles

24 Documents à compléter durant tout le TP : Points chauds : bloc diagramme 3D (400 km de largeur centré l axe Kilauea La Pérouse Failles transformantes en Atlantique

25 Documentation annexe : Les points chauds Pour expliquer les faits constatés, Morgan (1971) émet l hypothèse que ces volcans proviennent de l activité d un point chaud : un panache de matériel chaud provenant d une région fixe du manteau profond (des magmas issus de ce matériel perforent épisodiquement la plaque lithosphérique qui dérive au dessous de ce point chaud. Les îles d Hawaï : un exemple de point chaud Evaluation vitesse de mouvement de la plaque

26 Les failles transformantes Une expérience pour comprendre les failles transformantes et leur pôle eulérien : Au début de l expérience, les deux plaques sont jointives. Tracer un point sur le globe au niveau de chaque trou. Ensuite, le modèle simule une dorsale, les deux plaques s écartent donc l une de l autre avec une vitesse angulaire, ω, qui est la même partout (prendre 3 mesures pour un angle de 10, 20 puis 30 ). A chaque mesure, il faut tracer un nouveau point sur le globe. Ensuite, il est possible de rejoindre ces points au crayon. Interprétation : Sur le modèle, le pôle eulérien est le point où sont rattachées les deux plaques. Les déplacements des plaques sur la Terre, qui est une sphère, sont des rotations à partir d un axe eulérien (et non de simples translations). L axe eulérien est l axe passant par le centre de la Terre autour duquel la plaque tourne. Cet axe virtuel traverse la surface du globe en deux points appelés pôle eulérien de rotation. En fonction de la distance au pôle eulérien, la vitesse linéaire sera différente pour une même vitesse angulaire selon la relation : V = R ω avec V= vitesse linéaire en m/s, R = rayon du cercle (distance à l axe de rotation) et ω = vitesse angulaire en rd/s (π rd = 180 ). Au niveau du pôle eulérien de rotation, R=0 donc V= 0. Plus on s éloigne du pôle, plus R augmente et plus V augmente. Conclusion : Pour un même système de failles, la vitesse angulaire est la même. En revanche, les vitesses linéaires sont donc différentes. Ce sont ces vitesses linéaires d'expansion différentes qui forcent les plaques rigides à se rompre du fait d'un cisaillement et à faire donc apparaître un système de failles. Si les plaques n étaient pas rigides, elles se déformeraient et il n y aurait donc aucune rupture. Les failles transformantes sont donc bien la preuve de la rigidité de plaques se déplaçant sur une sphère (dont l'axe est un axe Eulérien).

27 Laboratoire de Sciences de la Vie et de la Terre Des plaques lithosphériques en mouvement Première S Ainsi donc, expansion océanique et subduction rythment le mouvement des plaques lithosphériques. Ce mouvement incessant de plaques rigides et cassantes à la surface du globe doit pouvoir se visualiser à travers d autres phénomènes géologiques. Votre mission (si vous l'acceptez ) sera de montrer comment les alignements volcaniques intraplaques appelés points chauds et les grandes failles transformantes cisaillant les planchers océaniques apportent des éléments complémentaires au modèle de la tectonique des plaques. Partie 1. Etude d un point chaud Points chauds : bloc diagramme 3D (400 km de largeur centré l axe Kilauea La Pérouse Evaluation vitesse de mouvement de la plaque Evaluation de la vitesse de la plaque pacifique V = 2451 km / 27 Ma soit 2451 / 27 = 90 mm/an

28 Reconstitution de la dynamique de l archipel 27 Ma 10 Ma 1 : Midway (27 Ma) 2 : Necker (10 Ma) 3 : Kilauéa (Actuel) 0 Ma Partie 2. Les failles transformantes et le modèle des plaques tectoniques

29 Laboratoire de Sciences de la Vie et de la Terre Première S Balises GPS et forages océanographiques confirment le modèle La tectonique des plaques, initiée par Wegener, s impose comme cadre de pensée en géologie. Les recherches actuelles permettent de consolider le modèle et de répondre à des questions encore non résolues. Votre mission (si vous l'acceptez ) sera de montrer comment la tectonique des plaques permet d expliquer les résultats de recherches menées par les géologues d aujourd hui. MATERIEL : Clé USB avec logiciel Educarte (étude de cas atlantique sud ) Partie 1. Exploration océanographique à bord du Joides Resolution Des navires spécialisés permettent de réaliser des carottages profonds dans les sédiments qui recouvrent le plancher océaniques. Le résultat de ces expéditions (notamment la campagne JOIDES en 1969) nous est précieux car ils viennent confirmer le modèle établi de la tectonique des plaques. A partir de Educarte, repérez les sites de carottages de la mission. Estimez la distance qui sépare chaque site de l axe de la dorsale médio-atlantique. Analyser, pour chaque site, le contenu du carottage (épaisseur et âge des sédiments). Appeler le professeur. sur votre compte rendu : Réaliser un graphique de l'âge des plus vieux sédiments en fonction de leur distance à la dorsale. En utilisant le cadre du modèle de la tectonique des plaques, commentez l'épaisseur et l'âge des sédiments prélevés par les différents carottages. Evaluer une vitesse d expansion pour l'atlantique Sud à partir de ces nouvelles données (comparer votre résultat à la vitesse évaluée à l aide du paléomagnétisme rémanent du basalte sous jacent dans l atlantique sud).. Etape 2 : Mobilité des plaques tectoniques suivie par GPS Le modèle de la tectonique ne se contente pas de découper la surface terrestre en plaques plus ou moins grandes, mais précise aussi leur mouvement relatif. On peut aujourd hui vérifier et quantifier avec précision ce mouvement par la technique des GPS. En effet, des balises GPS sont installées à terre et permettent de mesurer avec une précision suffisante le mouvement des masses continentales. Rechercher des données en temps réel de balises GPS sur Educarte. Choisir judicieusement des couples de balises afin de pouvoir mesurer les mouvements relatifs de certaines plaques. On pourra s intéresser plus particulièrement à l Islande, l Indonésie, le Pérou, les îles Fidji, le Japon, la Californie Sur votre compte-rendu Présentez deux données GPS illustrant le mouvement relatif de deux plaques. Calculez (option calcul vitesse) le mouvement relatif des plaques. Reportez ces données sur la carte. Compléter votre carte avec des données d autres groupes. Identifiez alors la nature des frontières de plaques (divergence, convergence, coulissage, autre ) Employer des techniques d observation Utiliser des techniques bio ou géologiques Utiliser des modes de représentation Adopter une démarche explicative Compétences personnelles

30 EduCarte Etude de cas atlantique sud IODP Evaluation vitesse > v = 2324 km pour 110 Ma soit 21,7 mm/an EduCarte : données GPS Estimation vitesse par calcul du vecteur vitesse Pour balise MAS1 : Nord/17,70 mm/an et Est / 16,08 mm/an > direction NE à 23,9 mm/an

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE 1 CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE Quels sont les arguments qui permettent de renforcer le modèle? 2 3 I. UNE CONFIRMATION DE L EXPANSION DU PLANCHER OCÉANIQUE A.LES

Plus en détail

Séquence 4. Comment expliquer la localisation des séismes et des volcans à la surface du globe?

Séquence 4. Comment expliquer la localisation des séismes et des volcans à la surface du globe? Sommaire Séquence 4 Tu as constaté que les séismes et les éruptions volcaniques se déroulaient toujours aux mêmes endroits. Tu vas maintenant chercher à expliquer ce phénomène. Problématique : Comment

Plus en détail

Séquence 5. Modéliser la surface de la Terre : frontières et déplacement des plaques lithosphériques

Séquence 5. Modéliser la surface de la Terre : frontières et déplacement des plaques lithosphériques Séquence 5 Modéliser la surface de la Terre : frontières et déplacement des plaques lithosphériques Sommaire 1. Le recyclage de la lithosphère océanique 2. Le premier modèle de la tectonique des plaques

Plus en détail

Géodynamique. Unité d introduction et de socle commun aux 5 UE optionnelles choisies au second semestre de l'année de Master 1

Géodynamique. Unité d introduction et de socle commun aux 5 UE optionnelles choisies au second semestre de l'année de Master 1 Géodynamique 2014 Unité d introduction et de socle commun aux 5 UE optionnelles choisies au second semestre de l'année de Master 1 Pré-requis: Bases en cinématique des plaques, géophysique, géologie sédimentaire,

Plus en détail

Thème Le domaine continental et sa dynamique

Thème Le domaine continental et sa dynamique Thème Le domaine continental et sa dynamique 1 Chapitre I Caractérisation du domaine continental - I - Les caractéristiques de la lithosphère continentale 1) La nature de la croûte continentale Rappels

Plus en détail

1. Introduction 2. Localiser un séisme 3. Déterminer la force d un séisme 4. Caractériser le mécanisme de rupture d un séisme

1. Introduction 2. Localiser un séisme 3. Déterminer la force d un séisme 4. Caractériser le mécanisme de rupture d un séisme Partie II Les paramètres des séismes Séisme: libération d énergie destructrice à partir de la magnitude 5 Prévision sismique: déterminer l aléa sismique Étude du mécanisme de rupture de la faille 1. Introduction

Plus en détail

GOOGLE EARTH Quelques méthodes d utilisation et pistes d activités

GOOGLE EARTH Quelques méthodes d utilisation et pistes d activités GOOGLE EARTH Quelques méthodes d utilisation et pistes d activités Google Earth est un logiciel, permettant une visualisation de la Terre (et d autres astres!) avec un assemblage de photographies aériennes

Plus en détail

Savoir lire une carte, se situer et s orienter en randonnée

Savoir lire une carte, se situer et s orienter en randonnée Savoir lire une carte, se situer et s orienter en randonnée Le b.a.-ba du randonneur Fiche 2 Lire une carte topographique Mais c est où le nord? Quel Nord Le magnétisme terrestre attire systématiquement

Plus en détail

L E BILAN DES ACTIVITÉS

L E BILAN DES ACTIVITÉS L E BILAN DES ACTIVITÉS Activité 1 Des volcans en éruption Mots-clés Il existe deux types d éruptions volcaniques : les éruptions explosives, caractérisées par des explosions plus ou moins importantes,

Plus en détail

Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H

Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H Page 1 DES CONFERENCES QUI ENRICHISSENT LES PROGRAMMES SCOLAIRES : Objectifs principaux : Acquérir et approfondir des

Plus en détail

Caractéristiques des ondes

Caractéristiques des ondes Caractéristiques des ondes Chapitre Activités 1 Ondes progressives à une dimension (p 38) A Analyse qualitative d une onde b Fin de la Début de la 1 L onde est progressive puisque la perturbation se déplace

Plus en détail

Chapitre 2 Caractéristiques des ondes

Chapitre 2 Caractéristiques des ondes Chapitre Caractéristiques des ondes Manuel pages 31 à 50 Choix pédagogiques Le cours de ce chapitre débute par l étude de la propagation des ondes progressives. La description de ce phénomène est illustrée

Plus en détail

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT Service du climat et de l efficacité énergétique Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique Synthèse SYNTHESE Prise en compte de l'élévation

Plus en détail

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert DISQUE DUR Le sujet est composé de 8 pages et d une feuille format A3 de dessins de détails, la réponse à toutes les questions sera rédigée sur les feuilles de réponses jointes au sujet. Toutes les questions

Plus en détail

Réalisation d un zonage sismique de la plaque caraïbe préalable aux choix de scénarios de tsunamis aux Antilles françaises. Rapport intermédiaire

Réalisation d un zonage sismique de la plaque caraïbe préalable aux choix de scénarios de tsunamis aux Antilles françaises. Rapport intermédiaire Réalisation d un zonage sismique de la plaque caraïbe préalable aux choix de scénarios de tsunamis aux Antilles françaises Rapport intermédiaire BRGM/RP-55376-FR Mai 2007 Mots clés : zonage, séismes,

Plus en détail

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques

L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques L inégale répartition de l énergie solaire est à l origine des courants atmosphériques I/ Objectif : Dans la partie 2 du programme de seconde «enjeux planétaires contemporains : énergie et sol», sous partie

Plus en détail

Les calottes polaires Isostasie Champ de température

Les calottes polaires Isostasie Champ de température 1 M2R STUE / Cours «Neige et Glace» Les calottes polaires Isostasie Champ de température F. Parrenin Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l'environnement Grenoble 2 L'isostasie sous-glaciaire Rigidité

Plus en détail

Base de données de la sismicité historique de la Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna et site internet associé

Base de données de la sismicité historique de la Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna et site internet associé Base de données de la sismicité historique de la Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna et site internet associé Rapport final BRGM/RP-54376-FR décembre 2005 Base de données de la sismicité historique de

Plus en détail

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Audioprothésiste / stage i-prépa intensif -

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Audioprothésiste / stage i-prépa intensif - POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux - Section Audioprothésiste / stage i-prépa intensif - 70 Chapitre 8 : Champ de gravitation - Satellites I. Loi de gravitation universelle : (

Plus en détail

Claire NOEL Directeur Scientifique

Claire NOEL Directeur Scientifique Bureau d é études en océanographie acoustique SEMANTIC TS Sanary (Var) Claire NOEL Directeur Scientifique Docteur Ingénieur Opérateur sonar Capitaine 200 Plongeur PRO - Modélisation - Traitement du signal

Plus en détail

Chapitre 2 : Caractéristiques du mouvement d un solide

Chapitre 2 : Caractéristiques du mouvement d un solide Chapitre 2 : Caractéristiques du mouvement d un solide I Rappels : Référentiel : Le mouvement d un corps est décris par rapport à un corps de référence et dépend du choix de ce corps. Ce corps de référence

Plus en détail

Interprétation de l'affleurement 3: a: argilites compactes, b: niveaux oxydés, a: argilites shistées, riches en charbon (bitumineuses)

Interprétation de l'affleurement 3: a: argilites compactes, b: niveaux oxydés, a: argilites shistées, riches en charbon (bitumineuses) L' approche de la complexité; Un exemple de démarche en classe de seconde. Bulletin officiel spécial n 4 du 29 avril 2010 L approche de la complexité et le travail de terrain Le travail de terrain est

Plus en détail

C.F.A.O. : Conception et Fabrication Assistées par Ordinateur.

C.F.A.O. : Conception et Fabrication Assistées par Ordinateur. C.F.A.O. : Conception et Fabrication Assistées par Ordinateur. La CFAO réunit dans une même démarche informatique les actions de conception et de fabrication d un objet. La technique utilisée permet à

Plus en détail

La surveillance appliquée à la gestion des risques géotechniques miniers

La surveillance appliquée à la gestion des risques géotechniques miniers Symposium on Innovation and Technology in The Phosphate Industry - SYMPHOS May 6-10, 2013 Agadir, Marocco La surveillance appliquée à la gestion des risques géotechniques miniers Méthodes et Technologies

Plus en détail

I - Quelques propriétés des étoiles à neutrons

I - Quelques propriétés des étoiles à neutrons Formation Interuniversitaire de Physique Option de L3 Ecole Normale Supérieure de Paris Astrophysique Patrick Hennebelle François Levrier Sixième TD 14 avril 2015 Les étoiles dont la masse initiale est

Plus en détail

Chapitre 15 - Champs et forces

Chapitre 15 - Champs et forces Choix pédagogiques Chapitre 15 - Champs et forces Manuel pages 252 à 273 Après avoir étudié les interactions entre deux corps en s appuyant sur les lois de Coulomb et de Newton, c est un nouveau cadre

Plus en détail

Des ondes ultrasonores pour explorer le corps humain : l échographie

Des ondes ultrasonores pour explorer le corps humain : l échographie Seconde Thème santé Activité n 3(expérimentale) Des ondes ultrasonores pour explorer le corps humain : l échographie Connaissances Compétences - Pratiquer une démarche expérimentale pour comprendre le

Plus en détail

REPRESENTER LA TERRE Cartographie et navigation

REPRESENTER LA TERRE Cartographie et navigation REPRESENTER LA TERRE Seconde Page 1 TRAVAUX DIRIGES REPRESENTER LA TERRE Cartographie et navigation Casterman TINTIN "Le trésor de Rackham Le Rouge" 1 TRIGONOMETRIE : Calcul du chemin le plus court. 1)

Plus en détail

DIFFRACTion des ondes

DIFFRACTion des ondes DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène

Plus en détail

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées.

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. 1 Ce sujet aborde le phénomène d instabilité dans des systèmes dynamiques

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

Cours IV Mise en orbite

Cours IV Mise en orbite Introduction au vol spatial Cours IV Mise en orbite If you don t know where you re going, you ll probably end up somewhere else. Yogi Berra, NY Yankees catcher v1.2.8 by-sa Olivier Cleynen Introduction

Plus en détail

GÉODÉSIE, COORDONNÉES ET GPS

GÉODÉSIE, COORDONNÉES ET GPS GÉODÉSIE, COORDONNÉES ET GPS LES PROJECTIONS La représentation du globe terrestre sur un plan en deux dimensions exige une opération nommée projection. Une projection s appuie sur un géoïde, qui est une

Plus en détail

Chapitre 5 Mesures géophysiques

Chapitre 5 Mesures géophysiques Chapitre 5 Mesures géophysiques Plan 5.1 Introduction 5.2 Sismique réfraction 5.3 Prospection électrique 5.4 Radar géologique 5.1 Introduction Pour tous les projets de construction connaissance préalable

Plus en détail

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti

Fiche Technique d Évaluation sismique : Construction basse en Maçonnerie Non-armée, Chaînée, ou de Remplissage en Haïti .0 RISQUES GEOLOGIQUES DU SITE NOTES. LIQUÉFACTION : On ne doit pas trouver de sols granulaires liquéfiables, lâches, saturés, ou qui pourraient compromettre la performance sismique du bâtiment, dans des

Plus en détail

3 - Description et orbite d'un satellite d'observation

3 - Description et orbite d'un satellite d'observation Introduction à la télédétection 3 - Description et orbite d'un satellite d'observation OLIVIER DE JOINVILLE Table des matières I - Description d'un satellite d'observation 5 A. Schéma d'un satellite...5

Plus en détail

G.P. DNS02 Septembre 2012. Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction

G.P. DNS02 Septembre 2012. Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction DNS Sujet Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3 Réfraction I. Préliminaires 1. Rappeler la valeur et l'unité de la perméabilité magnétique du vide µ 0. Donner

Plus en détail

PHYSIQUE 2 - Épreuve écrite

PHYSIQUE 2 - Épreuve écrite PHYSIQUE - Épreuve écrite WARIN André I. Remarques générales Le sujet de physique de la session 010 comprenait une partie A sur l optique et une partie B sur l électromagnétisme. - La partie A, à caractère

Plus en détail

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes).

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes). SUJET DE CONCOURS Sujet Exploitation d une documentation scientifique sur le thème de l énergie 2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D,

Plus en détail

Un volcanisme de point chaud: l île de Ténérife (Canaries). Thierry de Gouvenain novembre 2013.

Un volcanisme de point chaud: l île de Ténérife (Canaries). Thierry de Gouvenain novembre 2013. Un volcanisme de point chaud: l île de Ténérife (Canaries). Thierry de Gouvenain novembre 2013. 1 Localisation géographique. C est là! 2 Sommaire. 1 Le contexte géologique. 11 Les Canaries, volcanisme

Plus en détail

La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer?

La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer? La fonte des glaces fait-elle monter le niveau de la mer? L effet de la fonte des glaces sur la variation du niveau de la mer est parfois source d erreur et de confusion. Certains prétendent qu elle est

Plus en détail

INFLUENCE de la TEMPERATURE. Transition ductile/fragile Choc Thermique Fluage

INFLUENCE de la TEMPERATURE. Transition ductile/fragile Choc Thermique Fluage INFLUENCE de la TEMPERATURE Transition ductile/fragile Choc Thermique Fluage Transition ductile/fragile Henry Bessemer (UK)! 1856 : production d'acier à grande échelle Pont des Trois-Rivières 31 janvier

Plus en détail

UTILISATION D'UN RADIOCHRONOMETRE POUR DATER DES GRANITES

UTILISATION D'UN RADIOCHRONOMETRE POUR DATER DES GRANITES Fiche sujet-candidat Les géologues s interrogent sur la chronologie de mise en place de deux granites du Massif Central. On cherche à savoir si une méthode de radiochronologie permettrait de déterminer

Plus en détail

Version 1. Demandeur de l étude : VM - BETON SERVICES 51 Boulevard des Marchandises 85260 L'HERBERGEMENT. Auteur * Approbateur Vérificateur(s)

Version 1. Demandeur de l étude : VM - BETON SERVICES 51 Boulevard des Marchandises 85260 L'HERBERGEMENT. Auteur * Approbateur Vérificateur(s) Département Enveloppe et Revêtements Division HygroThermique des Ouvrages N affaire : 12-007 Le 10 avril 2012 Réf. DER/HTO 2012-093-BB/LS CALCUL DES COEFFICIENTS DE TRANSMISSION SURFACIQUE UP ET DES COEFFICIENTS

Plus en détail

Science et technologie : Le truc de Newton

Science et technologie : Le truc de Newton Science et technologie : Le truc de Newton Une caractéristique fondamentale de la science c est le lien étroit qui l unit à la technologie. La science cherche les règles du monde matériel et la technologie

Plus en détail

Étude et modélisation des étoiles

Étude et modélisation des étoiles Étude et modélisation des étoiles Étoile Pistol Betelgeuse Sirius A & B Pourquoi s intéresser aux étoiles? Conditions physiques très exotiques! très différentes de celles rencontrées naturellement sur

Plus en détail

PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale

PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale Commission de l Océan Indien Projet ACCLIMATE 1 PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale Résumé Commission de l Océan Indien Projet ACCLIMATE

Plus en détail

Chapitre 11 Bilans thermiques

Chapitre 11 Bilans thermiques DERNIÈRE IMPRESSION LE 30 août 2013 à 15:40 Chapitre 11 Bilans thermiques Table des matières 1 L état macroscopique et microcospique de la matière 2 2 Énergie interne d un système 2 2.1 Définition.................................

Plus en détail

Tâche complexe produite par l académie de Clermont-Ferrand. Mai 2012 LE TIR A L ARC. (d après une idée du collège des Portes du Midi de Maurs)

Tâche complexe produite par l académie de Clermont-Ferrand. Mai 2012 LE TIR A L ARC. (d après une idée du collège des Portes du Midi de Maurs) (d après une idée du collège des Portes du Midi de Maurs) Table des matières Fiche professeur... 2 Fiche élève... 5 1 Fiche professeur Niveaux et objectifs pédagogiques 5 e : introduction ou utilisation

Plus en détail

CLUB DE MARCHE Ballade et Randonnée

CLUB DE MARCHE Ballade et Randonnée CLUB DE MARCHE Ballade et Randonnée SOMMAIRE 1 LA CARTE 1.1 Les types de carte 1.2 Les différentes échelles 1.3 - Les informations figurants sur les cartes au 1/25000 ème 1.3.1 - Le cadre 1.3.2 Les couleurs

Plus en détail

TD 9 Problème à deux corps

TD 9 Problème à deux corps PH1ME2-C Université Paris 7 - Denis Diderot 2012-2013 TD 9 Problème à deux corps 1. Systèmes de deux particules : centre de masse et particule relative. Application à l étude des étoiles doubles Une étoile

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

- MANIP 2 - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE

- MANIP 2 - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE - MANIP 2 - - COÏNCIDENCES ET MESURES DE TEMPS - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE L objectif de cette manipulation est d effectuer une mesure de la vitesse de la lumière sur une «base

Plus en détail

Chapitre 1 Cinématique du point matériel

Chapitre 1 Cinématique du point matériel Chapitre 1 Cinématique du point matériel 7 1.1. Introduction 1.1.1. Domaine d étude Le programme de mécanique de math sup se limite à l étude de la mécanique classique. Sont exclus : la relativité et la

Plus en détail

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique DOMAINE P3.C3.D1. Pratiquer une démarche scientifique et technologique, résoudre des

Plus en détail

Séquence 1. Le domaine continental et sa dynamique : caractéristiques et évolution de la lithosphère continentale. Sommaire. Chapitre 1.

Séquence 1. Le domaine continental et sa dynamique : caractéristiques et évolution de la lithosphère continentale. Sommaire. Chapitre 1. Séquence 1 Le domaine continental et sa dynamique : caractéristiques et évolution de la lithosphère continentale Objectifs Cette séquence permettra de caractériser la croûte continentale du point de vue

Plus en détail

LA PARTIE EXTERNE DE LA TERRE EST FORMÉE DE PLAQUES DONT LES MOUVEMENTS PERMANENTS TRANSFORMENT LA SURFACE DU GLOBE.

LA PARTIE EXTERNE DE LA TERRE EST FORMÉE DE PLAQUES DONT LES MOUVEMENTS PERMANENTS TRANSFORMENT LA SURFACE DU GLOBE. LA PARTIE EXTERNE DE LA TERRE EST FORMÉE DE PLAQUES DONT LES MOUVEMENTS PERMANENTS TRANSFORMENT LA SURFACE DU GLOBE. 3 - La partie externe de la Terre est formée de plaques mobiles 4 - Les mouvements des

Plus en détail

Monitoring et suivi du comportement des chaussées

Monitoring et suivi du comportement des chaussées Monitoring et suivi du comportement des chaussées Pierre Hornych Juliette Blanc IFSTTAR - LAMES 1/xx MONITORING ET SUIVI DU COMPORTEMENT DES CHAUSSÉES DÉVELOPPEMENTS RÉCENTS ET PERSPECTIVES Introduction

Plus en détail

Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition. Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 10 11 m 3 kg 1 s 2

Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition. Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 10 11 m 3 kg 1 s 2 Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 1 11 m 3 kg 1 s 2 Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition Page xxv (dernier tiers de page) le terme de Coriolis est supérieur à 1% du poids) Chapitre 1 Page

Plus en détail

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options

La gestion à long terme des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie. Options La gestion à des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie Options Options possibles pour la gestion à 2 Option zéro ou statu quo : maintien de la situation actuelle Mise en forages profonds

Plus en détail

TP 7 : oscillateur de torsion

TP 7 : oscillateur de torsion TP 7 : oscillateur de torsion Objectif : étude des oscillations libres et forcées d un pendule de torsion 1 Principe général 1.1 Définition Un pendule de torsion est constitué par un fil large (métallique)

Plus en détail

Mesures et incertitudes

Mesures et incertitudes En physique et en chimie, toute grandeur, mesurée ou calculée, est entachée d erreur, ce qui ne l empêche pas d être exploitée pour prendre des décisions. Aujourd hui, la notion d erreur a son vocabulaire

Plus en détail

Celestia. 1. Introduction à Celestia (2/7) 1. Introduction à Celestia (1/7) Université du Temps Libre - 08 avril 2008

Celestia. 1. Introduction à Celestia (2/7) 1. Introduction à Celestia (1/7) Université du Temps Libre - 08 avril 2008 GMPI*EZVI0EFSVEXSMVIH%WXVSTL]WMUYIHI&SVHIEY\ 1. Introduction à Celestia Celestia 1.1 Généralités 1.2 Ecran d Ouverture 2. Commandes Principales du Menu 3. Exemples d Applications 3.1 Effet de l atmosphère

Plus en détail

MOTO ELECTRIQUE. CPGE / Sciences Industrielles pour l Ingénieur TD06_08 Moto électrique DIAGRAMME DES INTER-ACTEURS UTILISATEUR ENVIRONNEMENT HUMAIN

MOTO ELECTRIQUE. CPGE / Sciences Industrielles pour l Ingénieur TD06_08 Moto électrique DIAGRAMME DES INTER-ACTEURS UTILISATEUR ENVIRONNEMENT HUMAIN MOTO ELECTRIQUE MISE EN SITUATION La moto électrique STRADA EVO 1 est fabriquée par une société SUISSE, située à LUGANO. Moyen de transport alternatif, peut-être la solution pour concilier contraintes

Plus en détail

COMPTE-RENDU «MATHS EN JEANS» LYCEE OZENNE Groupe 1 : Comment faire une carte juste de la Terre?

COMPTE-RENDU «MATHS EN JEANS» LYCEE OZENNE Groupe 1 : Comment faire une carte juste de la Terre? Claire FORGACZ Marion GALLART Hasnia GOUDJILI COMPTERENDU «MATHS EN JEANS» LYCEE OZENNE Groupe 1 : Comment faire une carte juste de la Terre? Si l on se pose la question de savoir comment on peut faire

Plus en détail

Mesurer les altitudes avec une carte

Mesurer les altitudes avec une carte www.ign.fr > Espace éducatif > Les fiches thématiques > Lecture de la carte Mesurer les altitudes avec une carte Les cartes topographiques ne sont pas uniquement une représentation plane de la surface

Plus en détail

COTTAZ Céline DESVIGNES Emilie ANTHONIOZ-BLANC Clément VUILLERMET DIT DAVIGNON Nicolas. Quelle est la trajectoire de la Lune autour de la Terre?

COTTAZ Céline DESVIGNES Emilie ANTHONIOZ-BLANC Clément VUILLERMET DIT DAVIGNON Nicolas. Quelle est la trajectoire de la Lune autour de la Terre? COTTAZ Céline DESVIGNES Emilie ANTHONIOZ-BLANC Clément VUILLERMET DIT DAVIGNON Nicolas Quelle est la trajectoire de la Lune autour de la Terre? Terminale S1 Lycée Elie Cartan Olympiades de Physiques 2003-2004

Plus en détail

Mesures de l état du réseau Domaine Voie Tendances, perspectives et innovations

Mesures de l état du réseau Domaine Voie Tendances, perspectives et innovations Mesures de l état du réseau Domaine Voie Tendances, perspectives et innovations Symposium Infra - Direction de la maintenance du réseau : Régis Ambert, Division Ingénierie de la Maintenance de la Voie

Plus en détail

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ANALYSIS OF THE EFFICIENCY OF GEOGRIDS TO PREVENT A LOCAL COLLAPSE OF A ROAD Céline BOURDEAU et Daniel BILLAUX Itasca

Plus en détail

PROGRAMME D HABILETÉS EN FAUTEUIL ROULANT (WSP-F)

PROGRAMME D HABILETÉS EN FAUTEUIL ROULANT (WSP-F) PROGRAMME D HABILETÉS EN FAUTEUIL ROULANT (WSP-F) LIGNES DIRECTRICES POUR LE PARCOURS À OBSTACLES VERSION 4.1 CANADIENNE-FRANÇAISE Les activités d entraînement et d évaluation du WSP-F 4.1 peuvent se dérouler

Plus en détail

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine «Capteur autonome eau chaude» Choix de la gamme ECOAUTONOME a retenu un capteur solaire

Plus en détail

Vis à billes de précision à filets rectifiés

Vis à billes de précision à filets rectifiés sommaire Calculs : - Capacités de charges / Durée de vie - Vitesse et charges moyennes 26 - Rendement / Puissance motrice - Vitesse critique / Flambage 27 - Précharge / Rigidité 28 Exemples de calcul 29

Plus en détail

Fiche de lecture du projet de fin d étude

Fiche de lecture du projet de fin d étude GENIE CLIMATIQUE ET ENERGETIQUE Fiche de lecture du projet de fin d étude Analyse du phénomène de condensation sur l aluminium Par Marine SIRE Tuteurs : J.C. SICK Manager du Kawneer Innovation Center &

Plus en détail

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation 4 6 8 2 4 8 22 26 3 34 38 42 46 5 54 58 62 66 7 74 78 83 89 96 8 44 Bertin Morgan Compte rendu de LA37 B, TP numéro. Les essais effectués par le laboratoire des ponts et chaussés nous ont fournis la température

Plus en détail

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler Compétences exigibles : - Mettre en œuvre une démarche expérimentale pour mesurer une vitesse en utilisant l effet Doppler. - Exploiter l expression du

Plus en détail

Utilisation du logiciel GALAAD

Utilisation du logiciel GALAAD 1 Sommaire: Présentation du logiciel GALAAD 1. Démarrer le programme........ 2. Présentation de l écran du logiciel....... Les barres d'outils, sauvegarder... 3. Créer un nouveau fichier........ 4. Préparer

Plus en détail

Activité 45 : La responsabilité de l Homme sur son environnement géologique

Activité 45 : La responsabilité de l Homme sur son environnement géologique 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie : Géologie externe, évolution des paysages (16 heures) Notions. contenus Compétences Exemples d activités L procure à l Homme des ressources. [Thèmes : Environnement,

Plus en détail

Desclefs pour comprendre l océan : les traceurs chimiques et isotopiques. Catherine Jeandel Des clés pour comprendre l océan :

Desclefs pour comprendre l océan : les traceurs chimiques et isotopiques. Catherine Jeandel Des clés pour comprendre l océan : Desclefs pour comprendre l océan : les traceurs chimiques et isotopiques 1 Un cycle de la matière qui conditionne la chimie des océans et le climat La Terre, notre planète bleue (Figure 1), est constituée

Plus en détail

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Rémy BOUET- DRA/PHDS/EDIS remy.bouet@ineris.fr //--12-05-2009 1 La modélisation : Les principes Modélisation en trois étapes : Caractériser

Plus en détail

TUTORIAL 1 ETUDE D UN MODELE SIMPLIFIE DE PORTIQUE PLAN ARTICULE

TUTORIAL 1 ETUDE D UN MODELE SIMPLIFIE DE PORTIQUE PLAN ARTICULE TUTORIAL 1 ETUDE D UN MODELE SIMPLIFIE DE PORTIQUE PLAN ARTICULE L'objectif de ce tutorial est de décrire les différentes étapes dans CASTOR Concept / FEM permettant d'effectuer l'analyse statique d'une

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

Q6 : Comment calcule t-on l intensité sonore à partir du niveau d intensité?

Q6 : Comment calcule t-on l intensité sonore à partir du niveau d intensité? EXERCICE 1 : QUESTION DE COURS Q1 : Qu est ce qu une onde progressive? Q2 : Qu est ce qu une onde mécanique? Q3 : Qu elle est la condition pour qu une onde soit diffractée? Q4 : Quelles sont les différentes

Plus en détail

Les mesures à l'inclinomètre

Les mesures à l'inclinomètre NOTES TECHNIQUES Les mesures à l'inclinomètre Gérard BIGOT Secrétaire de la commission de Normalisation sols : reconnaissance et essais (CNSRE) Laboratoire régional des Ponts et Chaussées de l'est parisien

Plus en détail

S'orienter et se repérer sur le terrain avec une carte

S'orienter et se repérer sur le terrain avec une carte www.ign.fr > Espace éducatif > Les fiches thématiques > Lecture de la carte S'orienter et se repérer sur le terrain avec une carte Il s'agit d'effectuer une correspondance entre le lieu où l'on se trouve

Plus en détail

La boule de fort. Olympiades de Physique. Année 2010-2011. Simon Thomas. Thomas Roussel. Julien Clabecq. Travail de recherche réalisé par :

La boule de fort. Olympiades de Physique. Année 2010-2011. Simon Thomas. Thomas Roussel. Julien Clabecq. Travail de recherche réalisé par : Olympiades de Physique Année 2010-2011 La boule de fort Travail de recherche réalisé par : Julien Clabecq Thomas Roussel Simon Thomas Manuel Coffin Nous nous sommes intéressés à un sport plutôt méconnu,

Plus en détail

TP Détection d intrusion Sommaire

TP Détection d intrusion Sommaire TP Détection d intrusion Sommaire Détection d intrusion : fiche professeur... 2 Capteur à infra-rouge et chaîne de mesure... 4 Correction... 14 1 Détection d intrusion : fiche professeur L'activité proposée

Plus en détail

QUELQUES ACTIVITES RELATIVES A LA PARTIE A Propagation d une onde ; onde progressive. Comment installer le format de compression divx?

QUELQUES ACTIVITES RELATIVES A LA PARTIE A Propagation d une onde ; onde progressive. Comment installer le format de compression divx? Lycée Bi h t QUELQUES ACTIVITES RELATIVES A LA PARTIE A Propagation d une onde ; onde progressive Il semble nécessaire d utiliser des fichiers images, de grande taille généralement, aussi, nous proposons

Plus en détail

LIDAR LAUSANNE 2012. Nouvelles données altimétriques sur l agglomération lausannoise par technologie laser aéroporté et ses produits dérivés

LIDAR LAUSANNE 2012. Nouvelles données altimétriques sur l agglomération lausannoise par technologie laser aéroporté et ses produits dérivés LIDAR LAUSANNE 2012 Nouvelles données altimétriques sur l agglomération lausannoise par technologie laser aéroporté et ses produits dérivés LIDAR 2012, nouveaux modèles altimétriques 1 Affaire 94022 /

Plus en détail

une centrale ou organe de commande des détecteurs des dispositifs de signalisation d alarme (sirène, alarme lumineuse)

une centrale ou organe de commande des détecteurs des dispositifs de signalisation d alarme (sirène, alarme lumineuse) L ANTI-INTRUSION Comment assurer la sécurité des biens et des personnes? Définitions La détection intrusion a pour finalité principale la détection de personnes qui forcent ou tentent de forcer les protections

Plus en détail

5 ème Chapitre 4 Triangles

5 ème Chapitre 4 Triangles 5 ème Chapitre 4 Triangles 1) Médiatrices Définition : la médiatrice d'un segment est l'ensemble des points équidistants des extrémités du segment (cours de 6 ème ). Si M appartient à la médiatrice du

Plus en détail

Etudier l influence de différents paramètres sur un phénomène physique Communiquer et argumenter en utilisant un vocabulaire scientifique adapté

Etudier l influence de différents paramètres sur un phénomène physique Communiquer et argumenter en utilisant un vocabulaire scientifique adapté Compétences travaillées : Mettre en œuvre un protocole expérimental Etudier l influence de différents paramètres sur un phénomène physique Communiquer et argumenter en utilisant un vocabulaire scientifique

Plus en détail

Partie Agir : Défis du XXI ème siècle CHAP 20-ACT EXP Convertisseur Analogique Numérique (CAN)

Partie Agir : Défis du XXI ème siècle CHAP 20-ACT EXP Convertisseur Analogique Numérique (CAN) 1/5 Partie Agir : Défis du XXI ème siècle CHAP 20-ACT EXP Convertisseur Analogique Numérique (CAN) Objectifs : Reconnaître des signaux de nature analogique et des signaux de nature numérique Mettre en

Plus en détail

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures DS SCIENCES PHYSIQUES MATHSPÉ calculatrice: autorisée durée: 4 heures Sujet Approche d'un projecteur de diapositives...2 I.Questions préliminaires...2 A.Lentille divergente...2 B.Lentille convergente et

Plus en détail

Prédiction de couverture de champ radioélectrique pour les réseaux radiomobiles : L apport du Système d Information Géographique ArcInfo 8

Prédiction de couverture de champ radioélectrique pour les réseaux radiomobiles : L apport du Système d Information Géographique ArcInfo 8 Prédiction de couverture de champ radioélectrique pour les réseaux radiomobiles : L apport du Système d Information Géographique ArcInfo 8 Christine TURCK 1 * et **, Christiane WEBER**, Dominique THOME*

Plus en détail

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes.

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes. Promotion X 004 COURS D ANALYSE DES STRUCTURES MÉCANIQUES PAR LA MÉTHODE DES ELEMENTS FINIS (MEC 568) contrôle non classant (7 mars 007, heures) Documents autorisés : polycopié ; documents et notes de

Plus en détail

Quel avenir pour l énergie énergie nucléaire?

Quel avenir pour l énergie énergie nucléaire? Quel avenir pour lénergie l énergie nucléaire? Origine de l énergie nucléaire État critique du réacteur Utilité des neutrons retardés Quel avenir pour le nucléiare? 2 Composant des centrales nucléaires

Plus en détail

LA PUISSANCE DES MOTEURS. Avez-vous déjà feuilleté le catalogue d un grand constructeur automobile?

LA PUISSANCE DES MOTEURS. Avez-vous déjà feuilleté le catalogue d un grand constructeur automobile? LA PUISSANCE DES MOTEURS Avez-vous déjà feuilleté le catalogue d un grand constructeur automobile? Chaque modèle y est décliné en plusieurs versions, les différences portant essentiellement sur la puissance

Plus en détail

INVENTAIRE NATIONAL des matières et déchets radioactifs. Les déchets immergés. Dossier

INVENTAIRE NATIONAL des matières et déchets radioactifs. Les déchets immergés. Dossier Les déchets immergés 06 Suite aux travaux du Grenelle de la Mer qui s est tenu en 2009, l engagement a été pris de mettre en place une meilleure surveillance et un contrôle plus efficace du milieu marin.

Plus en détail

FICHE N 8 Photodiversité, d une banque d images à un portail d activités en ligne Anne-Marie Michaud, académie de Versailles

FICHE N 8 Photodiversité, d une banque d images à un portail d activités en ligne Anne-Marie Michaud, académie de Versailles FICHE N 8 Photodiversité, d une banque d images à un portail d activités en ligne Anne-Marie Michaud, académie de Versailles Niveaux et thèmes de programme Sixième : 1 ère partie : caractéristiques de

Plus en détail