La canicule d août 2003 en France et en Europe

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "La canicule d août 2003 en France et en Europe"

Transcription

1 La Météorologie - n 46 - août La canicule d août 2003 en France et en Europe Climatologie Résumé Une grande partie de l Europe de l Ouest incluant la France a connu pendant la première quinzaine d août 2003 une canicule exceptionnelle, à la fois : par sa durée, près de deux semaines entre 1 er et le 15 août ; par son intensité, les records absolus de température maximale ont été battus au cours des douze premiers jours d août 2003 sur plus de 70 stations du réseau français ; par son extension géographique. La majeure partie de la France, de la péninsule Ibérique et de l Italie ont été touchées, mais aussi une portion importante de l Allemagne et des pays bordant la mer Adriatique. La Suisse, l Autriche, la Belgique, les Pays-Bas ont également connu une chaleur record. Mais ce sont surtout les conséquences catastrophiques en termes de pertes de vies humaines qui auront marqué les esprits : près de décès additionnels en France au mois d août. Abstract The August 2003 heat wave in France and Europe During the first half of August 2003 a large part of Western Europe, including France, was affected by a heat wave which was exceptional for several reasons: its length, nearly two weeks from August 1 to 15; its intensity, absolute records of temperature were broken at more than 70 stations of the French network; its geographical extent most of France, the Iberian peninsula, Italy were concerned, as well as much of Germany, and countries bordering the Adriatic sea. Switzerland, Austria, Belgium, the Netherlands also experienced record temperatures. However, the most noticeable catastrophic consequence was the heavy losses of life: nearly 15,000 excess deaths for August in France alone. Pierre Bessemoulin (1), Nicole Bourdette (2), Philippe Courtier (3) et Jacques Manach (4) (1) Météo-France - Direction de la climatologie 42, avenue Gaspard-Coriolis Toulouse Cedex 01 pierre.bessemoulin@meteo.fr (2) Météo-France - Direction de la climatologie - Toulouse (3) Météo-France - Directeur général adjoint - Paris (4) Météo-France - Direction de la prévision - Toulouse Quelques définitions L origine du mot canicule provient du latin «canicula», petite chienne, nom donné à l étoile Sirius de la constellation du Grand Chien. Dans l Antiquité, on avait remarqué que les fortes chaleurs estivales commençaient généralement lorsque le Soleil et Sirius se levaient et se couchaient ensemble. Parmi les autres mots caractérisant une période de chaleur intense, figure celui de vague de chaleur. L Organisation météorologique mondiale (OMM) la définit comme «un réchauffement important de l air, ou une invasion d air très chaud sur un vaste territoire, généralement de quelques jours à quelques semaines», sans pour autant y associer de seuil spécifique, en raison de la grande diversité des climats locaux. Certains pays, comme la Grande- Bretagne, considèrent qu il y a canicule si la moyenne journalière dépasse de plus de 4 C la normale mensuelle du lieu. L Institut royal de météorologie des Pays-Bas la définit comme une période d au moins cinq jours consécutifs pendant lesquels la température minimale atteint 25 C et la température maximale 30 C. En France, la définition utilisée jusqu ici, à savoir une période d au moins deux jours consécutifs au cours desquels les températures ont atteint ou dépassé la valeur de 35 C, apparaît très réductrice, en particulier parce qu elle ne prend pas en compte un seuil de température minimale. Une adaptation de la définition néerlandaise, en remontant le seuil haut de 30 C et surtout en l adaptant aux particularités régionales, serait sans doute beaucoup plus appropriée. Figure 1 - Série temporelle de la température moyenne quotidienne à Paris (en noir), comparée aux déciles supérieur (en rouge) et inférieur (en bleu).

2 26 La Météorologie - n 46 - août 2004 Des notions également souvent utilisées sont celles de jour de chaleur, qui s applique lorsque la température maximale du jour atteint ou dépasse 25 C, de jour de forte chaleur lorsque la température maximale du jour atteint ou dépasse 30 C, et de jour de très forte chaleur lorsque la température maximale du jour atteint ou dépasse 35 C. Comme le fait remarquer Besancenot (2002), «une vague de chaleur se définit moins météorologiquement que médicalement : ce serait un paroxysme thermique positif de basse fréquence entraînant une surmortalité» en France : de la sécheresse à la canicule Les précipitations d octobre 2002 à janvier 2003 ont permis un remplissage correct des nappes et des réserves en eau, mais un temps faiblement perturbé dès février et des températures nettement audessus de la normale saisonnière en mars et avril ont favorisé la croissance de la végétation, entraînant une demande en eau accrue, notamment dans les réservoirs superficiels. La sécheresse des sols s est installée dès mars, réduisant ainsi très fortement l évaporation, ce qui a eu pour résultante une augmentation de la température près du sol ; cela constitue un des volets de la rétroaction positive de l humidité des sols. De juin à août, la situation s est aggravée avec les fortes chaleurs et l absence de pluies. Sécheresse et canicule se sont alors conjuguées, et, dès la mi-juillet, des incendies ont ravagé le sud-est de la France. La figure 1 présente l évolution de la température quotidienne moyenne à Paris : il est particulièrement remarquable qu elle dépasse le décile supérieur pendant douze jours consécutifs, du 4 au 15 août. La canicule a bien été prévue par Météo-France, qui, outre les prévisions habituelles, a communiqué vers le grand public par l intermédiaire de communiqués météorologiques de presse, compte tenu de l ampleur de l événement prévu : le 1 er août (mise en place de la canicule), le 7 août (poursuite pour encore une semaine) et le 13 août (fin de l épisode). En particulier, dans celui du 7 août, l attention sur le risque sanitaire est explicite, en raison de la durée et de l amplitude prévues. Ces communiqués de presse ont très largement été repris par tous les médias : télévision, presse écrite et parlée. La prévision d ensemble à moyenne échéance du Centre européen Figure 2 - Température moyenne mensuelle en France pour l année 2003 (en rouge) calculée à partir des stations représentatives des 22 régions économiques et comparée aux normales mensuelles (en jaune). Normale mensuelle TM mensuelle Figure 3 - Évolution des moyennes estivales (du 1 er juin au 31 août) des températures quotidiennes maximales (haut), moyennes (centre) et minimales (bas) en France depuis pour les prévisions à moyen terme s est montrée particulièrement performante (Gazzini et al., 2004). La figure 2 illustre le fait que des températures excédentaires ont été observées dès le mois de mars. C est le mois de juin, avec un écart de +4,7 C par rapport à la normale , qui enregistre l excédent le plus important, suivi d août (+4,4 C) et juillet (+1,8 C). L été 2003 est le plus chaud jamais observé depuis le début de la mise en place d un réseau d observation en France. Il est bien plus chaud (de 1,7 à 2,7 C) que les trois précédents étés les plus chauds (1976, 1983 et 1994 pour la température maximale, 1994 pour la température moyenne). Mais, surtout, il est plus chaud pour les températures minimales de 3,5 C que la moyenne et de 1,7 C que 1994, le deuxième été le plus chaud (figure 3). Pour le trimestre estival juinjuillet-août, un calcul de durée de retour (1) fournit les valeurs suivantes pour les températures : moyenne des températures minimales et moyennes journalières : de l ordre de 190 ans ; moyenne des températures maximales journalières : de l ordre de 140 ans. En ce qui concerne les cumuls de précipitations de février à août, on note un déficit de 20 à 50 % sur la grande majorité du territoire ; seuls le Languedoc- Roussillon et localement le piémont pyrénéen sont excédentaires. La sécheresse des sols s achève en septembre. (1) La durée du retour est l'inverse de la fréquence estimée de l'événement. Elle représente le délai moyen entre deux occurrences de cet événement.

3 La Météorologie - n 46 - août a b c Figure 4 - Champs de température analysés à 850 hpa, a, le 1 er août 2003, b, le 7 août 2003, c, 13 août Le contexte synoptique Fin juillet-début août, une puissante dorsale d altitude se développe de Gibraltar aux Pays-Bas, puis se renforce sur la France. Elle va ramener pendant plus de dix jours de l air très chaud et très sec en provenance du sud de la Méditerranée (figure 4). Des conditions anticycloniques s installent également en surface, rejetant d éventuelles perturbations au nord des îles Britanniques et maintenant un air sec et stable sur le pays. De ce fait, toute convection est inhibée. Les premiers records de température maximale tombent dans le Sud-Ouest dès le 3 et le 4 août, tandis que la dorsale d altitude se renforce sur l Europe de l Ouest. La puissante dorsale d altitude surplombant un marais barométrique reste bloquée les jours suivants. Pendant toute cette période, non seulement les journées sont torrides, mais des températures nocturnes record sont observées, dépassant les 25 C comme les 11 et 12 août à Paris. Ces deux jours sont véritablement exceptionnels dans le sens où, aux conditions thermiques très adverses, s est ajoutée une dégradation de l environnement. À la pollution par l ozone, prédominante sur l ensemble de la période, est venu se superposer ces deux jours un pic en dioxyde d azote associé à des vents très faibles. La dorsale ne commence à s affaiblir que le 13 août. Le 14, la baisse du champ de pression est quasi généralisée sur l Europe de l Ouest, et, le 15, le flux se réoriente au sud-ouest sur les côtes atlantiques. La canicule sur la France Cette canicule a été exceptionnelle par sa durée (près de deux semaines) et son intensité. Les records absolus de température maximale ont été battus au cours des douze premiers jours d août 2003 sur plus de 70 stations météorologiques (d un ensemble de 180 stations, notre échantillon représentatif des villes françaises). Figure 5 - Chronologie des températures minimales (Tn) et maximales (Tx) quotidiennes, moyennées sur la France à partir des stations représentatives des 22 régions économiques, entre le 1 er juin et le 31 août Les courbes en jaune et bleu clair représentent les normales mensuelles.

4 28 La Météorologie - n 46 - août 2004 Station Nouveau record en 2003 Ancien record Ambérieu (01) 40,3 C le ,2 C le Saint-Girons (09) 38,6 C le ,2 C en juillet 1983 Carcassonne (11) 41,9 C le ,8 C le ,8 C le ,0 C le ,0 C le ,2 C le Millau (12) 38,0 C le ,5 C le Caen (14) 38,9 C le ,6 C le Brive (19) 40,7 C le ,5 C le ,5 C le ,6 C le Châtillon-sur-Seine (21) 40,7 C le ,2 C le Dijon (21) 39,0 C le ,5 C le ,5 C le ,1 C en 1983 Guéret (23) 38,5 C le ,4 C le Bergerac (24) 41,1 C le ,4 C le Évreux (27) 36,8 C le ,7 C le Nîmes (30) 41,6 C le ,6 C le Mont Aigoual (30) 28,7 C le ,2 C le Toulouse-Blagnac (31) 40,7 C le ,2 C le ,2 C le Bordeaux-Mérignac (33) 40,7 C le ,8 C en 1998 Dinard (35) 39,4 C le ,4 C le Chatte (38) 40,2 C le ,8 C en juillet 1983 Grenoble-Saint-Geoirs (38) 39,5 C le ,9 C le ,9 C le ,7 C le ,7 C le ,3 C le Gourdon (46) 41,8 C le ,7 C le ,7 C le Reims (51) 39,3 C le ,6 C le ,6 C le ,3 C le Nancy-Essey (54) 39,3 C le ,4 C le Nancy-Ochey (54) 38,4 C le ,8 C le ,8 C le 08/08 36,8 C le Nevers (58) 39,2 C le ,9 C le ,9 C le ,8 C le ,8 C le ,7 C le Creil (60) 39,1 C le ,1 C les 06 et Biarritz (64) 40,6 C le ,8 C le Bâle-Mulhouse (68) 39,1 C le ,8 C le Lyon-Bron (69) 40,5 C le ,8 C le Mâcon (71) 39,8 C le ,2 C le Mont-Saint-Vincent (71) 36,4 C le ,3 C le Le Mans (72) 40,5 C le ,4 C le Toussus-le-Noble (78) 39,1 C le ,6 C le ,6 C le ,1 C le Trappes (78) 39,1 C le ,6 C le Niort (79) 40,1 C le ,1 C le Albi (81) 40,9 C le ,8 C le Burlats (81) 42,5 C le ,6 C le Lacaune (81) 36,7 C le ,5 C le Orange (84) 42,6 C le ,7 C le Carpentras (84) 41,9 C le ,6 C en 1983 Fontenay-le-Comte (85) 41,9 C le ,2 C le ,2 C le ,6 C le Dès le 4 août, des températures supérieures à 35 C ont été observées dans les deux tiers de ces 180 stations météorologiques, réparties sur l ensemble des régions françaises. Des températures supérieures à 40 C ont été relevées dans 15 % de ces mêmes stations, y compris en Bretagne, ce qui n était encore jamais arrivé depuis le début des mesures de température. La chronologie des températures minimales et maximales, moyennées sur la France, est présentée figure 5. On y remarque la montée progressive des températures maximales entre le 1 er et le 5 août, d une valeur proche des normales (24,8 C) jusqu à une valeur de 37 C, ces températures se maintenant entre 36 C et 37 C jusqu au 13 août. Le nombre de jours où les températures 35 C et 40 C ont été dépassées est particulièrement remarquable (figure 6), comme à Auxerre où les 40 C ont été dépassés huit jours d affilée. À noter que le record absolu de température en France a été enregistré à Saint-Christollès-Alès (poste climatologique) et à Conqueyrac (station automatique), dans le Gard, avec 44,1 C, battant le vieux record de Toulouse- Francazal du 8 août 1923 (égalé plusieurs fois, dont les deux dernières avant cet épisode à Vallon-Pont-d Arc dans l Ardèche, les 6 juillet 1982 et le 30 juillet 1983). Le nombre de jours où la température a dépassé les 35 C et les 40 C est aussi exceptionnel par l étendue géographique concernée comme on peut le voir sur la figure 6 et sur le tableau 1. Tableau 1 - Quelques records absolus de température quotidienne maximale battus en France en août 2003.

5 La Météorologie - n 46 - août a b Figure 6 - Nombre de jours avec : a,température maximale (Tx) supérieure à 35 C et b, température maximale (Tx) supérieure à 40 C sur la période 1 er au 18 août 2003 (pour les stations d altitude inférieure à 500 mètres). Illustration sur Paris À Paris, où Météo-France dispose d une série chronologique depuis 1873, on peut illustrer les propos précédents en étudiant les séquences de jours consécutifs où la température maximale a dépassé les 35 C. On note de telles séquences : en 1998 quatre jours du 8 au 11 août et en 1911 cinq jours du 8 au 12 août. Sur cette séquence de 1911, les valeurs moyennes sont les suivantes : température minimale : 19,2 C ; température maximale : 36,2 C ; température moyenne : 27,7 C. En conclusion, cette période de canicule dépasse de très loin tout ce qui a été connu depuis 1873 par son intensité et sa longueur, tant au niveau des températures minimales, maximales que moyennes. Le seul record qui n a pas été battu est celui du maximum absolu, mais on a observé dans la région des valeurs plus élevées, en particulier à Saint-Maur (Val-de-Marne). Il faut insister particulièrement sur les 11 et 12 août qui sont deux jours tout à fait exceptionnels intervenant à un moment où les conséquences cumulatives de la canicule sont déjà très sensibles dans de multiples domaines. Le vent qui est devenu très faible en fin de période les 11 et 12 a eu également un double rôle : dans le domaine de la pollution, car aux pics d ozone observés, particulièrement forts et permanents pendant tout l épisode, est alors venu s ajouter un pic de dioxyde d azote ; en diminuant la ventilation et en accentuant donc encore le risque de non-dispersion des polluants et de nonrefroidissement du corps humain. L humidité relative, qui est reconnue comme un facteur aggravant de la canicule, n est pas ici un élément déterminant, car l humidité est restée généralement faible. En 2003, on a une séquence de neuf jours consécutifs du 4 au 12 août avec les valeurs moyennes suivantes : température minimale : 23,4 C ; température maximale : 38,1 C ; température moyenne : 30,8 C. De plus, les 11 et 12 août, le record absolu de température minimale est battu : il s élève à 25,5 C et dépasse de très loin le record précédent qui s élevait à 24 C en juillet Figure 7 - Nombre de jours du trimestre juin-juillet-août 2003 où la température maximale journalière a dépassé le décile supérieur de température maximale journalière calculé sur la période (Source : projet European Climate Assessment, index.html). Le décile supérieur est la valeur-seuil qui n a été dépassée que dans 10 % des cas dans les relevés des archives climatiques. Depuis 1873, les cinq jours les plus chauds en température moyenne se situent dans cette période, suivis du 28 juillet 1947 (mais qui a connu une température maximale plus élevée : 40,4 C), puis par deux autres jours de cette période d août 2003.

6 30 La Météorologie - n 46 - août 2004 Figure 8 - Évolution des températures, a, minimales et b, maximales quotidiennes dans différentes villes européennes du 1 er au 15 août a La canicule en Europe La canicule de la première quinzaine d août a touché, mais dans une moindre mesure en termes de pertes de vies humaines, les pays voisins. La figure 7 illustre les régions d Europe où la vague de chaleur a été la plus prononcée par rapport à leur propre climatologie. Sous une autre forme, les figures 8a et 8b montrent des températures minimales et maximales quotidiennes à Paris, Orange, Lisbonne, Bruxelles, Madrid et Londres. Du 7 au 14 août 2003, à Paris- Montsouris, les températures minimales sont restées de façon quasi continue audessus des 23 C. Parmi les stations comparées ici, seule celle de Lisbonne enregistre des valeurs de températures minimales de cet ordre, mais avec cependant une baisse du 9 au 11. En ce qui concerne les températures maximales, du 4 au 12, Paris-Montsouris et Orange restent largement au-dessus des 36 C. Il en est de même pour Madrid, mais avec des températures moins élevées. Les températures relevées en Allemagne et en Suisse ont toutefois été réellement exceptionnelles, comme le traduit la figure 7, puisque le Deutsche Wetterdienst a estimé la durée de retour de la température de l été 2003 en Allemagne à ans (E. Dittmann, communication personnelle) et Météo-Suisse à plusieurs millions d années en Suisse (Schär et al., 2004). b L Espagne et l Italie ont aussi été concernées par l épisode caniculaire, mais seule l Andalousie a connu une canicule plus sévère que la France, tempérée par le fait que la population de cette région possède un seuil bio-critique de température supérieur à celui du nord de la France (26 C pour la Belgique, à comparer à 41 C pour l Andalousie). Le nombre de jours où des températures de 35 C et 40 C ont été dépassées dans tous ces pays est présenté figures 9 et 10. L impact sanitaire Il existe, dans la mémoire collective récente, des vagues de chaleur ayant engendré une forte mortalité. À l étranger, les canicules qui ont suscité les plus forts impacts médiatiques sont celles ayant touché Chicago (739 décès supplémentaires en juillet 1995 lors d une vague de chaleur de quatre jours, suite à des températures ayant atteint 40,0 C le Figure 9 - Nombre de jours du 1 er au 18 août 2003 avec température maximale supérieure à 35 C.

7 La Météorologie - n 46 - août Figure 10 - Nombre de jours du 1 er au 18 août 2003 avec température maximale supérieure à 40 C. En 2003, l augmentation des décès par rapport à la moyenne a atteint 60 % en France entre le 1 er et le 20 août selon l Inserm, soit décès supplémentaires, chiffre corrigé ultérieurement à La mortalité a été très prononcée dans la région Centre où elle a doublé dans les départements suivants : Aube, Cher, Creuse, Deux-Sèvres, Indre, Indre-et-Loire, Loiret, Loir-et- Cher, Sarthe, Vienne, et en Île-de- France (Paris et les cinq départements périphériques) où elle a plus que doublé (+130 %). Parmi les cas de surmortalité observés lors de l été 2003, les causes directement liées à la chaleur (coups de chaud, déshydratations, hyperthermies) ont représenté, selon l Inserm, 29 % des décès, les maladies cardio-vasculaires 21 % et les maladies de l appareil respiratoire 8 %. Les chiffres pour l Europe sont synthétisés sur le tableau juillet 1995) et Athènes (4 093 décès supplémentaires enregistrés lors de la troisième décade de juillet 1987, avec des températures ayant atteint 43,6 C). Paradoxalement, elles sont de bien moins grande amplitude que celles ayant affecté la France il n y a pas si longtemps. En effet, notre pays a connu deux épisodes de canicule avant 2003, qui ont eu également des conséquences sanitaires dramatiques : en juin-juillet 1976, une vingtaine de départements ont vu leur mortalité s élever de plus de 10 % ; la canicule mémorable de juillet 1983 dans le sud-est de la France a fait 300 morts dans la seule région de Marseille, imputables directement ou indirectement à la chaleur. Lors de la dernière semaine de juillet 1983, les températures minimales à Marseille n ont pas baissé au-dessous de 28 C (ce chiffre représente la normale des températures maximales pour juillet!), avec de l air humide et des températures maximales comprises entre 35 et 41 C. Le thermomètre n est pas descendu au-dessous de 20 C pendant vingt jours. La surmortalité sur juin et juillet 1983 sur l ensemble de la France s est élevée à cas. Le très faible décalage temporel entre augmentation de température et mortalité est frappant sur la figure 11, particulièrement vers la fin de la vague de chaleur où les températures nocturnes et minimales ne sont pas descendues en dessous de 25 C. Et dans un passé plus lointain? Emmanuel Le Roy-Ladurie, célèbre historien, rappelle que les sécheresses et les canicules ont marqué notre histoire, comme cette série d étés caniculaires de 1331 à 1334, ou de 1383 à Lors de l été 1636 qualifié d été du Cid, les témoins rapportent «un effroyable harassement de chaleur» pendant plusieurs semaines à Paris. La mortalité devient alors facilement catastrophique en raison de la dysenterie résultant de l infestation des cours d eau et des puits presque à sec : morts lors de l été 1636 ou de l été 1705, lors des canicules estivales de Enfin, on rappelle souvent que l enchaînement de pluies abondantes à l automne 1787, de grêle au printemps 1788, d un été 1788 caniculaire et de la rigueur de l hiver déboucha sur l éclosion du contexte révolutionnaire de Tableau 2 - Synthèse des effets sanitaires de la vague de chaleur d'août 2003 en Europe de l Ouest. Pays Décès additionnels Température maximale la plus haute relevée France ,1 C à Saint-Christol-lès-Alès le , contre 44,0 C à Toulouse-Francazal le Allemagne Plus de ,2 C à Karlsruhe le et à Karlsruhe et Freiburg i. Br. le (égalant le record de Gaermersdorf le ) (1) Royaume-Uni ,5 C à Faversham (Kent) le et 37,9 C à l aéroport de Heathrow (ancien record : 37,1 C à Cheltenham le ) Italie Le record de 46,2 C ( ) n a pas été battu. Le record pour les stations actuellement existantes reste 45,4 C ( ) Espagne ,2 C à Cordoue le , à comparer avec les 46,6 C au même endroit le et avec les 47,0 C à Séville le (donnée plus discutable) Portugal (mais sans doute 47,3 C à Amareleja le 1 er août (ancien record : 46,5 C plus de 2 000) le au même endroit) Belgique ,6 C à Aubange le (ancien record : 38,4 C à Ronquières le ) Pays-Bas à ,8 C à Arcen le 07-08, le record reste de 38,6 C à Warnveld le Suisse Pas d estimation 41,5 C à Grono le (ancien record : 39,0 C à Bâle) (1) La température moyenne du trimestre estival juin-juillet-août 2003 a été estimée par le Deutsche Wetterdienst à 19,6 C et sa durée de retour à ans.

8 32 La Météorologie - n 46 - août 2004 Figure 11 : courbe rouge : température quotidienne moyenne en 2003 à Paris, courbe bleue : température quotidienne moyenne en 2002 à Paris, histogramme rouge : nombre quotidien de décès à Paris en 2003, histogramme bleu : nombre moyen quotidien de décès à Paris sur la période (Source : Météo-France et Institut de veille sanitaire). Extension géographique des trois canicules les plus récentes en France Les trois listes ci-dessous correspondant aux années 1976, 1983 et 2003 indiquent les journées au cours desquelles les températures ont atteint ou dépassé la valeur de 35 C sur au moins deux journées consécutives, cela pour les 22 stations météorologiques représentatives des 22 régions économiques françaises. Si l on caractérise par «épisode de très forte chaleur» les périodes sur lesquelles ces conditions météorologiques sont remplies sur une zone étendue, donc sur plusieurs régions économiques, nous pouvons identifier les épisodes suivants pour les trois canicules historiques les plus récentes dans les villes représentatives de ces régions : 1976 : du 25 juin au 5 juillet, d abord sur le Sud-Ouest et l Ouest, puis sur l Île de France et la Champagne. Bordeaux : les 24 et 25 juin ; Rennes : du 25 au 26 juin, et du 28 au 30 juin ; Nantes : du 25 au 30 juin ; Reims : du 30 juin au 5 juillet ; Paris et Beauvais : du 2 au 3 juillet : du 25 juillet au 31 juillet, sur le Sud-Est avec extension sur l Est du Massif central et la Franche-Comté. Ajaccio : du 25 au 29 juillet ; Besançon : du 26 au 27 juillet ; Clermont-Ferrand : du 30 au 31 juillet ; Lyon : du 25 au 27 juillet, puis du 30 au 31 juillet ; Marignane : du 25 au 27 juillet, puis du 29 au 31 juillet ; Montpellier : du 29 au 31 juillet : du 3 au 13 août, sur l ensemble de la France, à l exception de l extrême Nord, du Languedoc-Roussillon et de la Corse. Besançon, Bordeaux, Châteauroux, Clermont-Ferrand, Dijon, Lyon, Marignane, Nancy, Orléans, Poitiers, Toulouse : du 3 au 13 août ; Beauvais : du 5 au 7 août ; Caen : du 3 au 4 août, puis du 9 au 11 août ; Nantes : du 4 au 5 août, puis du 7 au 10 ; Paris : du 4 au 12 août ; Reims : du 5 au 12 août ; Rennes : du 4 au 5 août, puis du 8 au 11 août ; Strasbourg : du 3 au 10 août ; Abbeville : du 10 au 11 août. L épisode 2003 est manifestement le plus étendu, et de ce point de vue comparable à celui de 1947, dont on rappelle ici quelques caractéristiques. L année 1947 est célèbre pour les amateurs de vins, car on a souvent parlé d année du siècle! La sécheresse a démarré début avril et s est étendue : jusqu à fin octobre, dans la moitié nord et le Centre ; jusqu à mi-août dans les régions méridionales (aucune pluie n est tombée à Toulon, par exemple, entre le 4 mai et le 8 août). À la sécheresse, sont venues s ajouter dès la fin mai des chaleurs remarquables qui se sont prolongées jusqu à la miseptembre et qui ont atteint une intensité exceptionnelle du 29 mai au 3 juin, du 24 au 29 juin, du 21 juillet au 4 août, et du 10 au 19 septembre. Les températures moyennes mensuelles d avril à octobre ont été très supérieures à la normale, la dépassant de 2 C en mai ainsi qu'en juillet, et de 3 C et plus en août À l'hôpital d'arras, la température est montée jusqu'à 36 degrés dans certaines chambres. Faute de moyens de climatisation, une mère rafraîchit son fils avec une serviette mouillée. ( AFP, Philippe Hugen)

9 La Météorologie - n 46 - août Figure 12 - Nombre de jours du trimestre juin-juillet-août 1947 où la température maximale journalière a dépassé le décile supérieur de température maximale journalière, exprimé en pourcentage. (Source : projet European Climate Assessment, et septembre. La figure 12 illustre l extension en Europe des hautes valeurs de température en Quelques températures record à l époque : 40,1 C le à Chartres et le à Toulouse, 40,2 C le à Châteauroux, 40,3 C le à Orléans, 40,4 C le au Mans et à Paris, 40,8 C le à Poitiers, 41,0 C le à Agen, 41,4 C le à Tours, 42,0 C le à Bergerac. Caractéristiques générales d un plan de surveillance et d alerte canicule pour l avenir La fiabilité des prévisions météorologiques dépend du phénomène à prévoir. Dans le cas des vagues de chaleur (ou de froid), il s agit de phénomènes de grande ampleur géographique dont la prévision à trois jours d échéance (voire davantage) est relativement fiable. Dans ces conditions, il s agit de mettre à profit ce délai dans le but d assurer une communication la plus pertinente possible. C est pourquoi Météo-France a engagé dès le mois d août 2003 une réflexion avec l Institut de veille sanitaire (INVS). Celle-ci a été formalisée en janvier 2004 par la signature d un accord-cadre précisant le partenariat entre les organismes. Ce partenariat dont la mise en œuvre a déjà commencé repose sur un partage des actions suivantes : Météo-France : met en œuvre les indicateurs biométéorologiques validés par l INVS ; assure une information du grand public, notamment sous la forme de l extension de la carte de vigilance météorologique maintenant bien connue du public. Cette carte, diffusée deux fois par jour par les services de Météo-France, a été conçue en collaboration avec les services de la Sécurité civile ; diffuse des messages spécifiques à l INVS ainsi qu aux partenaires du secteur sanitaire et social désignés par l INVS. L INVS se charge, par ailleurs : d évaluer les risques correspondant aux situations météorologiques prévues sur la base des indicateurs biométéorologiques ; d alerter les autorités sanitaires sur ces risques et, le cas échéant, d informer la population sur ces mêmes risques ; d évaluer les dispositifs mis en place et de faire des recommandations pour leur amélioration. L objectif de ces actions concertées est la mise en place d un dispositif d alerte et d information du public, mais aussi une mobilisation des services de l État compétents dans ce domaine. Le système est devenu opérationnel le 1 er juin Pour cela, l INVS a entrepris depuis février, dans le cadre du partenariat avec Météo-France, une étude pour définir un indicateur biométéorologique et des seuils associés permettant la mise en œuvre de l alerte canicule ; les seuils sont définis pour chacune des grandes régions climatiques françaises et sont utilisés par Météo-France pour l extension de la vigilance météorologique dans des conditions définies notamment au sein du Comité national de suivi de la procédure de vigilance météorologique qui regroupe, en particulier, les services de la Sécurité civile. Bibliographie Assemblée nationale, 2004 : Enquête et information sur les conséquences de la canicule ( Besancenot J.-P., 2002 : Vagues de chaleur et mortalité dans les grandes agglomérations urbaines. Environnement, Risques & Santé, 4, Gazzini F., L. Ferranti, F. Lalaurette et F. Vitari, 2004 : The exceptional warm anomalies of Summer ECMWF Newsletter, 99, 2-8. INVS, 2003 : Impact sanitaire de la vague de chaleur en France survenue en août Rapport de l Institut de veille sanitaire, 29 août Leroy-Ladurie E., 1967 : Histoire du climat depuis l an mil. Flammarion, 376 p. Schär C., P. L. Vidale, D. Lüthl, C. Frei, C. Häberli, M. A. Liniger et C. Appenzeller, 2004 : The role of increasing temperature variability in European summer heatwaves, Nature. 6972, Sénat, 2004 : La France et les Français face à la canicule. Les leçons d une crise (

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années.

1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années. 1. L'été le plus chaud que la France ait connu ces cinquante dernières années. La figure ci-dessous présente la moyenne sur la France des températures minimales et maximales de l'été (période du 1 er juin

Plus en détail

L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015

L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015 L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015 Synthèse Juin 2015 Sommaire Analyse globale 4 1. Prévision de consommation 5 2. Disponibilité du parc de production 7 3. Étude du risque

Plus en détail

Évolution du climat et désertification

Évolution du climat et désertification Évolution du climat et désertification FACTEURS HUMAINS ET NATURELS DE L ÉVOLUTION DU CLIMAT Les activités humaines essentiellement l exploitation de combustibles fossiles et la modification de la couverture

Plus en détail

MER DU NORD. Seine. Toulouse. Grande culture (céréales, oléagineux) Cultures maraîchères (fruits, fleurs, légumes)

MER DU NORD. Seine. Toulouse. Grande culture (céréales, oléagineux) Cultures maraîchères (fruits, fleurs, légumes) ROYAUME-UNI MANCHE MER DU NORD BELGIQUE Lille Luxembourg ALLEMAGNE Seine Paris Strasbourg Rhin Loire SUISSE OCÉAN ATLANTIQUE Lyon Bordeaux ITALIE Rhône Garonne Toulouse Marseille ESPAGNE MER MÉDITERRANÉE

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE L ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE Arrêté du 19 mars 2014 autorisant au titre de l année 2014 l ouverture de recrutements sans concours

Plus en détail

SÉJOURS LINGUISTIQUES

SÉJOURS LINGUISTIQUES s s n ne 1 a u Je 0 à 2 de FÉVRIER PRINTEMPS 1 Vivons les langues SÉJOURS LINGUISTIQUES TARIFS SPÉCIAUX RÉSERVÉS AUX COMITÉS D ENTREPRISE FÉVRIER 2015 PRINTEMPS 2015 MALTE ALLEMAGNE ESPAGNE 1 01 42 67

Plus en détail

Mortalité observée et mortalité attendue au cours de la vague de chaleur de juillet 2006 en France métropolitaine

Mortalité observée et mortalité attendue au cours de la vague de chaleur de juillet 2006 en France métropolitaine Mortalité observée et mortalité attendue au cours de la vague de chaleur de uillet en France métropolitaine FOUILLET A 1, REY G 1, JOUGLA E, HÉMON D 1 1 Inserm, U75, Villeuif, France. Inserm CépiDc, IFR9,

Plus en détail

Identification : ERDF-NOI-RAC-02E Version : V.3.0 Nombre de pages :14

Identification : ERDF-NOI-RAC-02E Version : V.3.0 Nombre de pages :14 3. ACCES RACCORDEMENT D Identification : -NOI-RAC-02E Version : V.3.0 Nombre de pages :14 Version Date Nature de la modification Annule et remplace V.1.0 17/10/2013 Version initiale -NOI-RAC-02E V.2.7

Plus en détail

L épargne de tous au service de l intérêt général

L épargne de tous au service de l intérêt général L épargne de tous au service de l intérêt général 1 Pour la réussite de tous les projets Sommaire Un modèle unique et vertueux 4 Prêts au logement social et à la politique de la ville 7 Prêts au secteur

Plus en détail

Concerne : Avis relatif à la problématique de l ozone Note de cabinet CAB/RD/RW/JPD/DD/2003 du 27.08.2003 N CSH : 7915

Concerne : Avis relatif à la problématique de l ozone Note de cabinet CAB/RD/RW/JPD/DD/2003 du 27.08.2003 N CSH : 7915 SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement Bruxelles, le 29.09.2003 Monsieur le Ministre Demotte CONSEIL SUPERIEUR D HYGIENE Concerne : Avis relatif à la problématique de l

Plus en détail

vos contacts CREDIT FONCIER IMMOBILIER

vos contacts CREDIT FONCIER IMMOBILIER vos contacts CREDIT FONCIER IMMOBILIER Direction générale Comité de direction, général délégué Crédit Foncier Immobilier Stéphane Imowicz, général, général délégué Stéphane Imowicz général Tél. : 01 57

Plus en détail

CHIFFRES CLÉS. IMport

CHIFFRES CLÉS. IMport 2014 CHIFFRES CLÉS IMport La presse étrangère Magazines : des lancements réussis En volume, le marché des magazines étrangers a reculé de 7 % en 2014 par rapport à 2013, mais l augmentation moyenne de

Plus en détail

Profitez au mieux de votre logement économe en énergie. Bâtiment basse consommation. Ce qu il faut savoir et comment vous adapter

Profitez au mieux de votre logement économe en énergie. Bâtiment basse consommation. Ce qu il faut savoir et comment vous adapter CONSEILS AUX PARTICULIERS Bâtiment basse consommation Profitez au mieux de votre logement économe en énergie Ce qu il faut savoir et comment vous adapter Que vous apporte un bâtiment économe en énergie?

Plus en détail

Avec HMI-THIRODE, goûtez la tranquillité!

Avec HMI-THIRODE, goûtez la tranquillité! Avec HMI-THIRODE, goûtez la tranquillité! HMI-THIRODE, des services au plus proche de chez vous La puissance d un réseau d installateurs leader en France Plus de 10 000 installations par an Plus de 60

Plus en détail

Bilan des formations présentées lors de la semaine étudiant SEGEUN 2013

Bilan des formations présentées lors de la semaine étudiant SEGEUN 2013 Bilan des formations présentées lors de la semaine étudiant SEGEUN 2013 Lundi 11 février (9h-13h30) ENS Cognitique (diplôme d ingénieur CTI, Management des connaissances, Bordeaux) ISTHIA (Université Toulouse

Plus en détail

17E90 8E20 23E40 11E90 22E90 3E20

17E90 8E20 23E40 11E90 22E90 3E20 Key Rates 2011 sections class 1 class 2 class 3 class 4 class 5 AiX-en-PRoVence cannes 13.60 e 20.50 e 30.10 e 42.00 e 7.90 e AIX-EN-PROVENCE LA SAULCE 11.90 e 18.00 e 26.20 e 37.30 e 7.20 e AIX-EN-PROVENCE

Plus en détail

Réseau CAI Bpifrance L EQUIPE DES CHARGES D AFFAIRES INTERNATIONAUX UBIFRANCE

Réseau CAI Bpifrance L EQUIPE DES CHARGES D AFFAIRES INTERNATIONAUX UBIFRANCE L EQUIPE DES CHARGES D AFFAIRES INTERNATIONAUX UBIFRANCE [Mise à jour : 10 mai 2014] 1 L équipe Siège UBIFRANCE Paris Michel Bauza Chef de Département UBIFRANCE siège, Paris Téléphone fixe 01 40 73 35

Plus en détail

Vos interlocuteurs en région

Vos interlocuteurs en région Euler Hermes France Vos interlocuteurs en région Pour un service de proximité Juillet 2015 * Notre savoir au service de votre réussite www.eulerhermes.fr * 23 Délégations Euler Hermes Crédit France DELEGATION

Plus en détail

Après en avoir délibéré le 5 février 2013 ; 1. Analyse

Après en avoir délibéré le 5 février 2013 ; 1. Analyse Décision n 2013-0174 de l Autorité de régulation des communications électroniques et des postes en date du 5 février 2013 modifiant l annexe 5 de la décision n 2012-1137 en date du 11 septembre 2012 portant

Plus en détail

RETOUR D EXPÉRIENCE SUR LA CANICULE DE JUILLET 2006

RETOUR D EXPÉRIENCE SUR LA CANICULE DE JUILLET 2006 RETOUR D EXPÉRIENCE SUR LA CANICULE DE JUILLET 2006 A. Fouillet 1, G. Rey 1,2, P. Bessemoulin 3, P. Frayssinet 3, E. Jougla 2, D. Hémon 1 (1) Inserm U4 IFR6 Epidémiologie environnementale des cancers,

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires 27 mars 205 OURNAL OICIEL DE LA RÉPUBLIQUE RANÇAISE Texte 27 sur 25 Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES ÉNÉRAUX MINISTÈRE DE L ÉDUCATION NATIONALE, DE L ENSEINEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE Arrêté

Plus en détail

M. F. PITA Departamento de Geografía Física. Universidad de Sevilla. C/ María de Padilla s.n. 41.002-SEVILLA (Espagne). mfpita@cica.

M. F. PITA Departamento de Geografía Física. Universidad de Sevilla. C/ María de Padilla s.n. 41.002-SEVILLA (Espagne). mfpita@cica. Un nouvel indice de sécheresse pour les domaines méditerranéens. Application au bassin du Guadalquivir (sudo-uest de l Espagne). En: Un nouvel indice de sécheresse pour les domaines méditerranéens. Application

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE L ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE Arrêté du 19 mars 2013 autorisant au titre de l année 2013 l ouverture de concours externes et internes

Plus en détail

La Banque Postale Présentation de l activité Secteur Public Local. Bruges, le 3 juillet 2013

La Banque Postale Présentation de l activité Secteur Public Local. Bruges, le 3 juillet 2013 CEBATRAMA La Banque Postale Présentation de l activité Secteur Public Local Bruges, le 3 juillet 2013 HÉRITIÈRE DES SERVICES FINANCIERS DE LA POSTE 100% Filiale à 100% du groupe La Poste La Banque Postale

Plus en détail

Le classement des villes les plus gay-friendly de France

Le classement des villes les plus gay-friendly de France Le classement des villes les plus gay-friendly de France TÊTU publie le classement de 23 grandes agglomérations françaises, de la plus gay-friendly à la plus froide à l égard de ses habitants homos. 6.000

Plus en détail

L immobilier de bureaux en Europe 2010 : une parenthèse dans la crise

L immobilier de bureaux en Europe 2010 : une parenthèse dans la crise ÉTUDE EN BREF Octobre 2011 L immobilier de bureaux en Europe 2010 : une parenthèse dans la crise Pour les investisseurs, l Europe de l immobilier de bureaux n est pas celle qui est délimitée par les accords

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DES ARMÉES. Édition Chronologique n 13 du 14 mars 2014. PARTIE PERMANENTE Administration Centrale. Texte 3

BULLETIN OFFICIEL DES ARMÉES. Édition Chronologique n 13 du 14 mars 2014. PARTIE PERMANENTE Administration Centrale. Texte 3 BULLETIN OFFICIEL DES ARMÉES Édition Chronologique n 13 du 14 mars 2014 PARTIE PERMANENTE Administration Centrale Texte 3 PROTOCOLE D'ACCORD portant sur la mise en œuvre d une information générale sur

Plus en détail

Rôle des nuages dans l'anomalie de température de l'hiver 2007 en Europe

Rôle des nuages dans l'anomalie de température de l'hiver 2007 en Europe Rôle des nuages dans l'anomalie de température de l'hiver 2007 en Europe Meriem Chakroun Marjolaine Chiriaco (1) Sophie Bastin (1) Hélène Chepfer (2) Grégory Césana (2) Pascal Yiou (3) (1): LATMOS (2):

Plus en détail

Rayonnages pour picking avec passarelles

Rayonnages pour picking avec passarelles Rayonnages pour picking avec passarelles 2 Rayonnages pour picking avec passarelles www.mecalux.fr La mise à profit maximum de l espace des magasins requiert des solutions permettant l accès aux niveaux

Plus en détail

FAITS SAILLANTS : 1. CONDITIONS CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTALES EN AFRIQUE

FAITS SAILLANTS : 1. CONDITIONS CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTALES EN AFRIQUE African Centre of Meteorological Application for Development Centre Africain pour les Applications de la Météorologie au Développement N 5, Mai 2015 FAITS SAILLANTS : Les zones favorables à une vigilance

Plus en détail

la climatisation automobile

la climatisation automobile Un équipement en question : la climatisation automobile LES TRANSPORTS la climatisation en question La climatisation automobile, grand luxe il y a encore peu de temps, devient presque banale pour tous

Plus en détail

LES PNEUS HIVER SONT-ILS OBLIGATOIRES DANS TOUTE L EUROPE?

LES PNEUS HIVER SONT-ILS OBLIGATOIRES DANS TOUTE L EUROPE? LES PNEUS HIVER SONT-ILS OBLIGATOIRES DANS TOUTE L EUROPE? novembre 2013 Introduction En période hivernale, difficile de savoir si l équipement en pneus neige des voitures est obligatoire dans le(s) pays

Plus en détail

>>> Colonie sportive : Activ'Fun 9-14 ans en Auvergne Pâques 2015

>>> Colonie sportive : Activ'Fun 9-14 ans en Auvergne Pâques 2015 >>> Colonie sportive : Activ'Fun 9-14 ans en Auvergne Pâques 2015 Agrément DDJS Dates du séjour du 11/04/2015 au 09/05/2015 Ages de 9 à 14 ans Prix à partir de NC Frais de dossier 15,00.TTC / pers. Le

Plus en détail

Manuel d animation Eclipse partielle de Soleil 20 Mars 2015

Manuel d animation Eclipse partielle de Soleil 20 Mars 2015 Manuel d animation Eclipse partielle de Soleil 20 Mars 2015 Table des matières Qu est-ce qu une éclipse partielle de soleil?... 2 Dans la zone de pénombre, l éclipse est partielle pour l observateur 2,

Plus en détail

VENTILATION POUR LE CONFORT D ETE

VENTILATION POUR LE CONFORT D ETE le climat et l'environnement du bâtiment Pourquoi ventiler? VENTILATION POUR LE CONFORT D ETE La ventilation consiste à renouveler l air d une pièce ou d un bâtiment. Elle agit directement sur la température

Plus en détail

LA SURVEILLANCE DES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES POUR PRODUIRE DE L ÉLECTRICITÉ EN TOUTE SÉCURITÉ

LA SURVEILLANCE DES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES POUR PRODUIRE DE L ÉLECTRICITÉ EN TOUTE SÉCURITÉ avril 2013 NOTE D INFORMATION LA SURVEILLANCE DES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES POUR PRODUIRE DE L ÉLECTRICITÉ EN TOUTE SÉCURITÉ En tant qu exploitant des centrales de production d électricité, EDF met en

Plus en détail

Caisse Nationale de l'assurance Maladie des Travailleurs Salariés Sécurité Sociale

Caisse Nationale de l'assurance Maladie des Travailleurs Salariés Sécurité Sociale Caisse Nationale de l'assurance Maladie des Travailleurs Salariés Sécurité Sociale Circulaire CNAMTS MMES et MM les Directeurs Date : des Caisses Primaires d Assurance Maladie 12/07/96 des Caisses Régionales

Plus en détail

Bilan électrique français ÉDITION 2014

Bilan électrique français ÉDITION 2014 Bilan électrique français ÉDITION 2014 Dossier de presse Sommaire 1. La baisse de la consommation 6 2. Le développement des ENR 8 3. Le recul de la production thermique fossile 9 4. La baisse des émissions

Plus en détail

LE PANORAMA. de l été 2015

LE PANORAMA. de l été 2015 LE PANORAMA de l été 2015 SOMMAIRE Le bilan touristique de l été 2014 3 Le bilan de la circulation routière de l été 2014 3 Les vacances des français 4 Les difficultés de circulation sur la route des vacances

Plus en détail

Royaume du Maroc Secrétariat d État auprès du Ministère de l Énergie, des Mines, de l Eau et de l Environnement, Chargé de l Eau et de l Environnement Direction de la Météorologie Nationale Variabilité

Plus en détail

Rosemont- La Petite-Patrie. Îlots de chaleur urbains. Tout. savoir! ce qu il faut

Rosemont- La Petite-Patrie. Îlots de chaleur urbains. Tout. savoir! ce qu il faut Rosemont- La Petite-Patrie Îlots de chaleur urbains Tout savoir! ce qu il faut Qu est-ce qu un îlot de chaleur? Un îlot de chaleur désigne une élévation localisée des températures, particulièrement des

Plus en détail

Lancement de la mise à jour de la feuille de route nationale «Infrastructures de Recherche»

Lancement de la mise à jour de la feuille de route nationale «Infrastructures de Recherche» Lancement de la mise à jour de la feuille de route nationale «Infrastructures de Recherche» 7 juillet 2014 L infrastructure de données scientifiques: un système qui combine contenu, services et infrastructures

Plus en détail

Le chauffe-eau à pompe à chaleur: fiche technique à l intention des installateurs

Le chauffe-eau à pompe à chaleur: fiche technique à l intention des installateurs Le chauffe-eau à pompe à chaleur: fiche technique à l intention des installateurs 1. Bases 1.1. Fonctionnement du chauffe-eau à pompe à chaleur (CEPAC) Comme son nom l indique, un chauffe-eau pompe à chaleur

Plus en détail

ENQUETE SUR LA SITUATION DES GRANDES VILLES ET AGGLOMERATIONS EN MATIERE D ASSURANCES DOMMAGES

ENQUETE SUR LA SITUATION DES GRANDES VILLES ET AGGLOMERATIONS EN MATIERE D ASSURANCES DOMMAGES ENQUETE SUR LA SITUATION DES GRANDES VILLES ET AGGLOMERATIONS EN MATIERE D ASSURANCES DOMMAGES N 202 AOUT 2003 SOMMAIRE 1. PRESENTATION p.3 2. SYNTHESE DE L ENQUETE p.4 3. LES REPONSES DES VILLES ET AGGLOMERATIONS

Plus en détail

La protection sociale obligatoire du chef d entreprise indépendant

La protection sociale obligatoire du chef d entreprise indépendant La protection sociale obligatoire du chef d entreprise indépendant www.rsi.fr Le RSI a pour mission d assurer la protection sociale obligatoire de 6,1 millions de chefs d entreprise indépendants actifs

Plus en détail

ASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS

ASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS Étude concernant l assurance-litige en matière de brevets, par CJA Consultants Ltd Janvier 2003 V4a.fin ASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS Étude réalisée pour la Commission européenne concernant la

Plus en détail

METEOROLOGIE. Aéroclub Besançon La Vèze. Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1. F-SO au FL65 over LFQM

METEOROLOGIE. Aéroclub Besançon La Vèze. Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1. F-SO au FL65 over LFQM METEOROLOGIE Aéroclub Besançon La Vèze F-SO au FL65 over LFQM Cours MTO - Ivan TORREADRADO 1 L air L atmosphère terrestre L humidité La stabilité, l instabilité La convection/l advection Les masses d air

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRUX MINISTÈRE DE L ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE L RECHERCHE rrêté du 29 mars 2012 fixant au titre de l année 2012 le nombre de postes offerts aux recrutements sans

Plus en détail

Nos Services. Un Accueil de Qualité. La Relation Terrain. Un Parc Diversifié. Notre Priorité : Votre Sécurité. Un Transport Maîtrisé

Nos Services. Un Accueil de Qualité. La Relation Terrain. Un Parc Diversifié. Notre Priorité : Votre Sécurité. Un Transport Maîtrisé Nos Services Un Accueil de Qualité Nos assistantes commerciales traitent votre demande efficacement et dans les meilleurs délais. La Relation Terrain Sur le terrain, nos commerciaux sont au contact permanent

Plus en détail

BILAN D ACTIVITE DU PÔLE DE SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE Année 2010

BILAN D ACTIVITE DU PÔLE DE SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE Année 2010 Formation préventive et accompagnement psychologique des agents 51 11 46 / 01 53 33 11 46 victimologie@sncf.fr BILAN D ACTIVITE DU PÔLE DE SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE Année 2010 Permanence Téléphonique Prise

Plus en détail

SolutionS packs Bi-tEMpÉRatuRE une gestion unique de différents circuits de chauffage

SolutionS packs Bi-tEMpÉRatuRE une gestion unique de différents circuits de chauffage SolutionS packs Bi-tEMpÉRatuRE une gestion unique de différents circuits de chauffage *Des solutions polymères à l infi ni www.rehau.fr Bâtiment Automobile Industrie Solution pack BI-TEMPÉRATURE chauffage

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRUX MINISTÈRE DE L ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE L RECHERCHE rrêté du 14 mars 2012 autorisant au titre de l année 2012 des recrutements sans concours d adjoints

Plus en détail

Du Thermostat à l ordinateur climatique. Vincent Aubret Hortimax

Du Thermostat à l ordinateur climatique. Vincent Aubret Hortimax Du Thermostat à l ordinateur climatique Vincent Aubret Hortimax 1 Introduction 2 Régulateurs de type thermostat Applications : Idéal pour la régulation simplifiée de type Tunnels, Hall Alarme haute et

Plus en détail

Bilan décennal des catastrophes naturelles en France

Bilan décennal des catastrophes naturelles en France Bilan décennal des catastrophes naturelles en France SOMMAIRE BILAN DÉCENNAL EN TERMES DE NOMBRE ET DE TYPE DE CATASTROPHES NATURELLES BILAN EN TERME DE VICTIMES.. 2 5 BILAN DÉCENNAL EN TERMES ÉCONOMIQUES

Plus en détail

Efficacité énergétique des logements à haute performance énergétique, HPE : Application au site de Béchar

Efficacité énergétique des logements à haute performance énergétique, HPE : Application au site de Béchar Revue des Energies Renouvelables Vol. 15 N 2 (2012) 357-364 Efficacité énergétique des logements à haute performance énergétique, HPE : Application au site de Béchar S. Sami-Mécheri 1*, D. Semmar 2 et

Plus en détail

Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule.

Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule. ANNEXE FICHE 10 : NIVEAU 3 - ALERTE CANICULE Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule. I. MESURES PRISES AU NIVEAU 3 - ALERTE CANICULE 1.

Plus en détail

SYNOPTIQUE GTB Architecture Générale

SYNOPTIQUE GTB Architecture Générale STATION METEO TERMINAL EXPLOITATION (local technique) POSTE SUPERVISION (local pôle maintenance) AFFICHAGE PEDAGOGIQUE (Accueil) ACCES WEB GESTION CVC LOCAL TECHNIQUE GESTION EAU GESTION SERRE GESTION

Plus en détail

LES MASTERS 2 DANS LE DOMAINE DES STAPS EN FRANCE 2012/2013 NORD-PAS-DE-CALAIS. Université Lille 2

LES MASTERS 2 DANS LE DOMAINE DES STAPS EN FRANCE 2012/2013 NORD-PAS-DE-CALAIS. Université Lille 2 LES MASTERS 2 DANS LE DOMAINE DES STAPS EN FRANCE 2012/2013 NORD-PAS-DE-CALAIS Université Lille 2 Master STAPS «Grand Nord» - Entraînement et Optimisation de la Performance Sportive _ option Préparations

Plus en détail

SOMMAIRE. I - Synthèse de l'activité 2014... 2. II - Secteur "Logement" métropole... 4

SOMMAIRE. I - Synthèse de l'activité 2014... 2. II - Secteur Logement métropole... 4 SOMMAIRE I - Synthèse de l'activité 2014... 2 II - Secteur "Logement" métropole... 4 ACTIVITE LOGEMENTS NEUFS + EXISTANTS... 4 ACTIVITE LOGEMENTS NEUFS... 9 ACTIVITE LOGEMENTS EXISTANTS... 13 ACTIVITE

Plus en détail

Tomate. TOMATE ronde Belgique extra 57-67mm colis 6kg 1.62. TOMATE ronde Belgique extra 67-82mm colis 6kg 1.60

Tomate. TOMATE ronde Belgique extra 57-67mm colis 6kg 1.62. TOMATE ronde Belgique extra 67-82mm colis 6kg 1.60 Tomate moyen mini maxi Euro Euro Euro Cavaillon 17/01/13 (Production) unité : le kg* qté:tonne* TOMATE ronde Sud-Est grappe 2.50 2.20 Perpignan 17/01/13 (Production) unité : le kg* TOMATE cocktail Roussillon

Plus en détail

SOLUTIONS CRÉDIT VOS CLIENTS VONT ADORER!

SOLUTIONS CRÉDIT VOS CLIENTS VONT ADORER! SOLUTIONS CRÉDIT VOS CLIENTS VONT ADORER! Franfinance votre accélérateur de ventes 30 AGENCES Pour être toujours à vos côtés Le réseau national Franfinance vous assure un véritable service de proximité.

Plus en détail

La météo aéropour le vol en AL : les éléments essentiels.

La météo aéropour le vol en AL : les éléments essentiels. La météo aéropour le vol en AL : les éléments essentiels. Page 1 Avril 2012- V3 La météo pour le vol : qu avons nous besoin de connaître? Pour effectuer un vol en sécurité, je dois avoir une idée des conditions

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

Propriété intellectuelle : comment valoriser son activité?

Propriété intellectuelle : comment valoriser son activité? Propriété intellectuelle : comment valoriser son activité? Aliénor DAGORY Service Innovation CCI LR 04 67 13 68 00 arist@languedoc-roussillon.cci.fr Michael TOUCHE INPI Délégation régionale Languedoc-Roussillon

Plus en détail

AQUACIAT2 HYBRID LA SOLUTION BI-ÉNERGIES COMPACTE PAC & CHAUDIÈRE GAZ. Puissances frigorifiques et calorifiques de 45 à 80 kw

AQUACIAT2 HYBRID LA SOLUTION BI-ÉNERGIES COMPACTE PAC & CHAUDIÈRE GAZ. Puissances frigorifiques et calorifiques de 45 à 80 kw COMMERCIALISATION 2 ÈME TRIMESTRE 2014 C O N F O R T Q U A L I T É D A I R O P T I M I S A T I O N É N E R G É T I Q U E PAC & CHAUDIÈRE GAZ AQUACIAT2 HYBRID Puissances frigorifiques et calorifiques de

Plus en détail

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT? Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique

Plus en détail

PISO Plan Intempéries Sud Ouest

PISO Plan Intempéries Sud Ouest PREFECTURE DE LA ZONE DE DEFENSE ET DE SECURITE SUD OUEST PISO Plan Intempéries Sud Ouest Bilan zonal de l'hiver 2014 2015 Juin 2015 Le présent document établit le bilan zonal de mise en œuvre du Plan

Plus en détail

Le marché de l assurance de protection juridique en Europe. Octobre 2013

Le marché de l assurance de protection juridique en Europe. Octobre 2013 Le marché de l assurance de protection juridique en Europe Octobre 2013 Le marché de l assurance de protection juridique en Europe Octobre 2013 Dans sa dernière publication, RIAD, l Association internationale

Plus en détail

Ci-après, la liste des masters proposés par les universités françaises pour se former, en 2 ans après la licence, à l un des métiers de la culture.

Ci-après, la liste des masters proposés par les universités françaises pour se former, en 2 ans après la licence, à l un des métiers de la culture. Masters culture Ci-après, la liste des masters proposés par les universités françaises pour se former, en 2 ans après la licence, à l un des métiers de la culture. activités culturelles anthropologie métiers

Plus en détail

TEMPÉRATURE DE SURFACE D'UNE ÉTOILE

TEMPÉRATURE DE SURFACE D'UNE ÉTOILE TEMPÉRATURE DE SURFACE D'UNE ÉTOILE Compétences mises en jeu durant l'activité : Compétences générales : Etre autonome S'impliquer Elaborer et réaliser un protocole expérimental en toute sécurité Compétence(s)

Plus en détail

TECHNIQUE DU FROID ET DU CONDITIONNEMENT DE L AIR. confort = équilibre entre l'homme et l'ambiance

TECHNIQUE DU FROID ET DU CONDITIONNEMENT DE L AIR. confort = équilibre entre l'homme et l'ambiance TECHNIQUE DU FROID ET DU CONDITIONNEMENT DE L AIR Tâche T4.2 : Mise en service des installations Compétence C1.2 : Classer, interpréter, analyser Thème : S5 : Technologie des installations frigorifiques

Plus en détail

Stockage ou pas stockage?

Stockage ou pas stockage? Stockage ou pas stockage? Table des matières 1- Stockage chimique?...1 2- Stockage thermique?...3 3- Stockage thermique et chimique!...4 4- Conclusion...5 La question du surplus dans les installations

Plus en détail

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine «Capteur autonome eau chaude» Choix de la gamme ECOAUTONOME a retenu un capteur solaire

Plus en détail

LOCAUX COMMUNS CREATION D'UNE PEPINIERE D'ENTREPRISES ESQUISSE N 2 RDC R+1 R+2 R+3 TOTAL Accueil 47 473 m2 Bureau administration 15 Local repro/archives 12 Petite salle de réunion 35 Salle de conférence

Plus en détail

metal USB PEOPLE tel 01 43 21 47 52 contact@objets-pub-express.com USB people Electronique 03 Objets et Cadeaux Publicitaires

metal USB PEOPLE tel 01 43 21 47 52 contact@objets-pub-express.com USB people Electronique 03 Objets et Cadeaux Publicitaires Electronique USB people USB people Electronique USB PEOPLE USM8010-GU USM8010-GD metal USM8010-SL METAL USB PEOPLE USM8010-SL/GD/GU (S) Clé USB people, édition en métal. Alliage avec une finition brillante.

Plus en détail

SYSTÈME DE DALLE ACTIVE ACTIV+ TEMPÉRISATION DE DALLE POUR CHAUFFER OU RAFRAÎCHIR LE CONFORT POUR LE TERTIAIRE

SYSTÈME DE DALLE ACTIVE ACTIV+ TEMPÉRISATION DE DALLE POUR CHAUFFER OU RAFRAÎCHIR LE CONFORT POUR LE TERTIAIRE TEMPÉRISATION DE DALLE POUR CHAUFFER OU RAFRAÎCHIR LE CONFORT POUR LE TERTIAIRE *Des solutions polymères à l infini www.rehau.fr Bâtiment Automobile Industrie Les bâtiments tertiaires possèdent des équipements

Plus en détail

>>> Colonie sportive : Arts, Spectacle et Cinéma 13-16 ans Haute Loire Pâques 2015

>>> Colonie sportive : Arts, Spectacle et Cinéma 13-16 ans Haute Loire Pâques 2015 Agrément DDJS Dates du séjour du 11/04/2015 au 09/05/2015 Ages de 13 à 16 ans Prix à partir de NC Frais de dossier 15,00.TTC / pers. Le séjour Bienvenue dans la troupe de cette colonie pour les vacances

Plus en détail

Connectons nos Talents

Connectons nos Talents Connectons nos Talents Présentation RETIS Connected Solutions 1 Qui sommes-nous? Une entreprise indépendante RENNES PARIS QUIMPER NANTES LYON TOULOUSE 1993 date de création 130 collaborateurs 22,3 M CA

Plus en détail

Science et technologie : Le truc de Newton

Science et technologie : Le truc de Newton Science et technologie : Le truc de Newton Une caractéristique fondamentale de la science c est le lien étroit qui l unit à la technologie. La science cherche les règles du monde matériel et la technologie

Plus en détail

Incitants relatifs à l installation de pompes à chaleur en Région wallonne

Incitants relatifs à l installation de pompes à chaleur en Région wallonne Incitants relatifs à l installation de pompes à chaleur en Région wallonne G. FALLON Energie Facteur 4 asbl - Chemin de Vieusart 175-1300 Wavre Tél: 010/23 70 00 - Site web: www.ef4.be email: ef4@ef4.be

Plus en détail

L indice de SEN, outil de mesure de l équité des systèmes éducatifs. Une comparaison à l échelle européenne

L indice de SEN, outil de mesure de l équité des systèmes éducatifs. Une comparaison à l échelle européenne L indice de SEN, outil de mesure de l équité des systèmes éducatifs. Une comparaison à l échelle européenne Sophie Morlaix To cite this version: Sophie Morlaix. L indice de SEN, outil de mesure de l équité

Plus en détail

Entrées d'air hygroréglables

Entrées d'air hygroréglables Entrées d'air hygroréglables Tableaux de sélection p. 22 1. Mise en œuvre en menuiserie 2. Mise en œuvre dans le bâti Entrée d air hygroréglable et acoustique de type p. 24 1. Description 2. Caractéristiques

Plus en détail

Ensemble nous aurons l air meilleur!

Ensemble nous aurons l air meilleur! Les bons gestes au quotidien pour préserver la qualité de notre air Ensemble nous aurons l air meilleur! Saviez-vous que nous avons besoin d un litre et demi d eau et de 14 000 litres d air par jour pour

Plus en détail

ADRESSES PHYSIQUES DES BUREAUX MARINE CENTRES D INFORMATION ET DE RECRUTEMENT DES FORCES ARMEES (CIRFA)

ADRESSES PHYSIQUES DES BUREAUX MARINE CENTRES D INFORMATION ET DE RECRUTEMENT DES FORCES ARMEES (CIRFA) MAJ 05/11/14 ADRESSES PHYSIQUES DES BUREAUX MARINE CENTRES D INFORMATION ET DE RECRUTEMENT DES FORCES ARMEES (CIRFA) AU CIRFA AJACCIO 18 avenue Colonel Colonna d Ornano 20000 AJACCIO Tel : 04.20.00.70.86

Plus en détail

The space to start! Managed by

The space to start! Managed by The space to start! Managed by ESA Business Incubation Centers (ESA BICs) : un programme de soutien à la création d entreprises L Agence Spatiale Européenne (ESA) dispose d un programme de transfert de

Plus en détail

Guide de l année-recherche

Guide de l année-recherche Guide de l année-recherche Destiné aux Internes de Médecine Générale Mars 2011 Mis à jour Octobre 2013 Co signé en octobre 2013 par : Page 2 sur 20 SOMMAIRE I. Introduction 5 II. Définition de l année-recherche

Plus en détail

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008 Fiche Technique Production Peu Développée en Languedoc-Roussillon Filière Maraichage Mais doux Septembre 2008 Rédigée par : Julien GARCIA Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Potentiel

Plus en détail

Datacentre : concilier faisabilité, performance et éco-responsabilité

Datacentre : concilier faisabilité, performance et éco-responsabilité Datacentre : concilier faisabilité, performance et éco-responsabilité La climatisation des salles informatiques: compréhension et état des lieux Charles Vion, Responsable Service Projet Sylvain Ferrier,

Plus en détail

PNEUS HIVER EN EUROPE

PNEUS HIVER EN EUROPE PNEUS HIVER EN EUROPE En période hivernale, difficile de savoir si l équipement en pneus neige des voitures est obligatoire dans le(s) pays européen(s) que vous allez traverser pendant vos vacances ou

Plus en détail

Observatoire de l équipement audiovisuel 2 ond semestre 2014. Département Télécom et Equipement Novembre 2014

Observatoire de l équipement audiovisuel 2 ond semestre 2014. Département Télécom et Equipement Novembre 2014 Observatoire de l équipement audiovisuel 2 ond semestre 2014 Département Télécom et Equipement Novembre 2014 Rappel Méthodologique Modes de réception TV À partir de 2014 : Niveau national et régional Enquête

Plus en détail

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4)

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4) PHYSIQUE-CHIMIE 4 ème TRIMESTRE 1 PROGRAMME 2008 (v2.4) Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique Les Cours Pi e-mail : lescourspi@cours-pi.com site : http://www.cours-pi.com

Plus en détail

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE

CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE 1 CHAPITRE 6 : LE RENFORCEMENT DU MODELE PAR SON EFFICACITE PREDICTIVE Quels sont les arguments qui permettent de renforcer le modèle? 2 3 I. UNE CONFIRMATION DE L EXPANSION DU PLANCHER OCÉANIQUE A.LES

Plus en détail

Caisse Nationale de l'assurance Maladie des Travailleurs Salariés Sécurité Sociale

Caisse Nationale de l'assurance Maladie des Travailleurs Salariés Sécurité Sociale Caisse Nationale de l'assurance Maladie des Travailleurs Salariés Sécurité Sociale Circulaire CNAMTS MMES et MM les Directeurs Date : 29/07/97 des Caisses Primaires d'assurance Maladie des Caisses Régionales

Plus en détail

Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP)

Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) F CDIP/12/INF/4 ORIGINAL : ANGLAIS DATE : 3 OCTOBRE 2013 Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) Douzième session Genève, 18 21 novembre 2013 RÉSUMÉ DE L ÉTUDE SUR LA PROPRIÉTÉ

Plus en détail

METEOROLOGIE CAEA 1990

METEOROLOGIE CAEA 1990 METEOROLOGIE CAEA 1990 1) Les météorologistes mesurent et prévoient le vent en attitude à des niveaux exprimés en pressions atmosphériques. Entre le niveau de la mer et 6000 m d'altitude, quels sont les

Plus en détail

Profils verticaux de la couverture nuageuse, de ses propriétés et des aérosols: données du lidar CALIOP et du radar CLOUDSAT (DARDAR) de 2006 à 2012

Profils verticaux de la couverture nuageuse, de ses propriétés et des aérosols: données du lidar CALIOP et du radar CLOUDSAT (DARDAR) de 2006 à 2012 T1.3 (Tropics) Diurnal cycle of cloud cover in the tropical regions: combined use of geostationary satellite, A-Train measurements and lidar/radar ground station measurements. Coordination : G. Sèze (LMD)

Plus en détail

Températion. Six avantages qui créent l ambiance.

Températion. Six avantages qui créent l ambiance. Températion. Six avantages qui créent l ambiance. Ce n est pas de la climatisation, ce n est pas de la ventilation. La Températion est un nouveau concept qui va bouleverser tout ce que vous pensiez savoir

Plus en détail

Clôture des inscriptions 18 JANVIER 2013

Clôture des inscriptions 18 JANVIER 2013 Clôture des inscriptions 18 JANVIER 2013 Règlement et inscriptions sur les sites de vos CROUS et du CNOUS, sur www.culture.cnous.fr et dans les services culturels des CROUS AIX MARSEILLE 31 avenue Jules

Plus en détail

LISTE DES ECOLES PERMETTANT UN RECLASSEMENT DANS LE 3 ème GRADE D INGENIEUR DE LA FILIERE TECHNIQUE

LISTE DES ECOLES PERMETTANT UN RECLASSEMENT DANS LE 3 ème GRADE D INGENIEUR DE LA FILIERE TECHNIQUE Direction générale des services ----- Nouméa, le 22 octobre 2009 Direction des ressources humaines et de la fonction publique de Nouvelle-Calédonie ----- Service des affaires juridiques, des études et

Plus en détail